Télé Toulouse
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Chaîne de télévision
Télé Toulouse (abrégée TLT), créée en 1988, était une chaîne de télévision locale toulousaine. Elle a cessé d'émettre en Modèle:Date- en raison de difficultés financières.
Historique
Lancée en 1988, elle est la deuxième chaîne locale nationale à voir le jour après TVR à Rennes<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>. TLT émet initialement depuis le quartier Compans-Caffarelli. Les studios sont situés depuis 2003 au RdC de l'Arche Marengo à côté de la médiathèque José-Cabanis, quartier Marengo<ref name=":1">Télé Toulouse (TLT) : 27 ans d'une histoire contrariée</ref>. Dans les années 1990, la chaîne vit les débuts des Chevaliers du fiel dans l'émission Fiel ma télé<ref name=":1" />.
En Modèle:Date-, Télé Toulouse est déclarée en cessation de paiements, avec un passif de Modèle:Unité d'euros<ref name=":0" />. Le directeur de la chaîne, Franck Demay, propose alors un important plan social pour rééquilibrer les finances de TLT<ref>Modèle:Lien web</ref>. Un an plus tard, avec un effectif passant de 50 à 21<ref name=":0" /> et un chiffre d'affaires réduit de presque moitié, TLT n'est pas Modèle:Citation, estime son directeur<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le Modèle:Date, Emmanuel Schwartzenberg est nommé PDG de TLT<ref>Schwartzenberg nommé PDG de TLT, Le Figaro, 18 avril 2013.</ref>. Avec une audience moyenne de Modèle:Unité quotidien en 2014<ref name=":0" /> la chaîne souffre d'un manque de ressources publicitaires<ref name=":2">Modèle:Lien web</ref>. Cette situation s’aggrave avec l'absence de service commercial à partir de 2013 et le retrait de la régie de la chaîne à La Dépêche du Midi, en raison de la baisse des recettes, par la mairie de Toulouse qui en avait la charge depuis 2009<ref name=":0" />. La nouvelle municipalité élue en 2014 refuse l'embauche d'un commercial en raison du déficit de la chaîne et demande alors à la chaîne d'augmenter ses recettes<ref name=":0" />.
La fréquence de la chaîne est renouvelée en Modèle:Date- pour cinq ans par le conseil supérieur de l'audiovisuel<ref name=":0" />.
Après de long mois de bataille, la chaîne est mise en liquidation judiciaire par le tribunal de commerce de Toulouse qui estime que « la demande des salariés d'une poursuite d'activité exceptionnelle de 3 mois n'est pas compatible avec la situation de trésorerie de l'entreprise ». La chaîne a alors un passif de Modèle:Unité d'euros<ref name=":0" />. Elle cesse d'émettre à minuit le Modèle:Date-<ref name=":2" />. Tout au long de son existence, la chaîne n'a jamais réussi à atteindre un équilibre économique<ref name=":0" />.
L'arrêt de TLT a conduit le CSA à lancer un appel à candidature pour une nouvelle chaîne locale en Modèle:Date-. Quatre mois plus tard, TV Sud a été sélectionné, étant l'unique candidat restant après le retrait de BFM TV<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Actionnaires
À l'origine, TLT est contrôlée conjointement par la ville de Toulouse (via la société d'économie mixte CTV) et le groupe Vivendi. En 2002, Vivendi réduit sa participation<ref>Modèle:Lien web</ref>. En 2004, les principaux actionnaires de TLT sont, par ordre décroissant, CTV, Lagardère Active (Lagardère SCA) et le groupe la Dépêche du Midi.
Après le retrait de Lagardère Active en Modèle:Date-, les principaux actionnaires sont<ref>Modèle:Lien web</ref> :
- La mairie de Toulouse (23 %)
- Le groupe La Dépêche du Midi (20 %)
- La Caisse d'épargne régionale (20 %)
- Sud Communication (14 %)
- Le Stade toulousain (9 %)
- Le Toulouse Football Club (9 %)
- Le Crédit industriel et commercial (5 %).
