Polignac (Haute-Loire)

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Polignac est une commune française située dans le département de la Haute-Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Elle fait partie de l'association Les Plus Beaux Villages de France.

Les maisons du bourg-centre de la commune sont disposées en cercle autour d’un relief rocheux basaltique (neck) portant à son sommet une vaste forteresse, à une centaine de mètres en contre-haut du village. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Polignac se trouve en Auvergne, région Auvergne-Rhône-Alpes<ref group=I name=meta>Modèle:Lien web.</ref>, dans le sud du département de la Haute-Loire, avec l'Ardèche à Modèle:Unité au sud-est et la Lozère à environ Modèle:Unité sud-ouest<ref name="geoportl">Modèle:Géoportail Couches « Cartes IGN classiques » et « Hydrographie » activées. Les distances à vol d'oiseau se mesurent avec l'outil « Mesurer une distance » dans l'onglet « Outils cartographiques » à droite (symbole de petite clé plate).</ref>,<ref name="gglmaps">Modèle:Lien web. Les distances par route entre deux points donnés sont calculées dans le panneau latéral (dans l'onglet à gauche de l'écran, cliquer sur "Itinéraires").</ref>.

Elle se situe à Modèle:Unité (par la route) au nord-ouest de sa préfecture le Puy-en-Velay<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est mesurée entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluée à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.</ref>.

Le centre de Polignac se trouve à environ Modèle:Nb mètres (à vol d'oiseau) au nord-ouest de la cathédrale du Puy-en-Velay ; à Modèle:Nb mètres au sud-ouest du château de Lavoûte-Polignac ; et à Modèle:Unité au sud-est de l'abbaye de La Chaise-Dieu<ref name="gglmaps"/>.

Communes proches

Les communes les plus proches sont : Espaly-Saint-Marcel (Modèle:Unité), Aiguilhe (Modèle:Unité), Le Puy-en-Velay (Modèle:Unité), Chadrac (Modèle:Unité), Ceyssac (Modèle:Unité), Le Monteil (Modèle:Unité), Blanzac (Modèle:Unité), Saint-Vidal (Modèle:Unité)<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="Note">Ces distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref>.

Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France

Modèle:Maplink

Altitude

L'altitude sur la commune va de Modèle:Unité à l'endroit où la Loire quitte la commune, à Modèle:Unité au sommet du mont Denise<ref name="geoportl"/>. L'altitude moyenne est de 727 mètres. La mairie se trouve à 760 mètres<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Hydrographie

La commune est en rive gauche de la Loire, qui marque sa limite nord-est sur Modèle:Unité. Elle est traversée au nord par le ruisseau de Chalon, qui y reçoit en rive droite (côté sud) deux petits affluents prenant naissance sur la commune (le ruisseau de Communac puis un autre petit cours d'eau non nommé). Le sud-est est irrigué par le ruisseau de Cheyrac, qui prend source lui aussi sur la commune. Et la pointe sud-ouest est traversée par la Borne, affluent de la Loire en rive gauche<ref name="geoportl"/>.

Géologie

La commune, comme l'ensemble de la région, est marquée par le volcanisme ancien ; elle inclut d'ailleurs plusieurs anciens volcans : le mont Denise (partie nord), Sainte-Anne, la Garde de Sinzelles, Muzac<ref name="geoportl"/>. Les bouches d'anciens volcans se reconnaissent facilement sur la carte géologique : faites de pyroclastites de cônes stromboliens (tsβ2<ref name="1979girod7">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>), elles forment des taches colorées en marron sur la carte géologique<ref name="geoportlGeol"/>. Les brèches de Rochelimagne<ref name="1837robert72">Modèle:Article, Modèle:P..</ref> (« brL »<ref name="1979girod8"/>, jaune avec petits triangles pleins bleus<ref name="geoportlGeol"/>), à matériaux grossiers polygéniques très hétérogènes<ref name="1979girod8"/>, montrent un dyke ou cheminée d'éruption traversant les marnes sous-jacentes<ref name="1837robert72"/>.

On y trouve aussi plusieurs étendues de brèches basanitiques (brβ<ref name="1979girod7"/>, en jaune-vert avec des triangles bleus<ref name="geoportlGeol"/>) de superficies variées, fréquentes dans la région du Puy et depuis longtemps utilisées comme matériaux de construction. La question de leur origine a engendré de nombreux débats et controverses. Elles sont constituées de fragments de verre basaltique plus ou moins hydraté (palagonite), emballés dans un ciment d'apparence argileuse de nature palagonitique<ref name="1979girod7"/>,<ref name="geoportlGeol">Modèle:Géoportail Couches « Cartes IGN classiques » et « Géologie » activées.</ref>.

Ces brèches basanitiques voisinent avec des brèches à petits éléments (« br »<ref name="1979girod8">Modèle:Harvsp</ref>, en jaune-vert avec des triangles rouges<ref name="geoportlGeol"/>), des basaltes alcalins postérieurs aux dépôts villafranchiens (« 2β2 »<ref name="1979girod7"/>, en mauve clair, vers <ref name="geoportlGeol"/>) et basaltes alcalins récents (« 3β2 »<ref name="1979girod7"/>, en gris-bleu<ref name="geoportlGeol"/>), des colluvions hétérogènes résultant du démantèlement et de l'altération des laves, scories et brèches (« Cβ3 »<ref name="1979girod16">Modèle:Harvsp</ref>, blanc-gris à points bleus, de Tressac à la Barbeyre<ref name="geoportlGeol"/>).

Aux abords de la Loire et de l'aval de ses affluents (le Chalon, notamment), affleure du granite à cordiérite du Velay (« γ3/c »<ref name="1979girod4">Modèle:Harvsp</ref>, en rouge<ref name="geoportlGeol"/>).

Urbanisme

Typologie

Polignac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Puy-en-Velay, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (81,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (40,5 %), zones agricoles hétérogènes (38,7 %), forêts (14,3 %), zones urbanisées (3,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 1 390, alors qu'il était de 1 329 en 2013 et de 1 246 en 2008<ref name="LogCom" group="I"/>.

Parmi ces logements, 85,2 % étaient des résidences principales, 4,6 % des résidences secondaires et 10,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 95,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 4,7 % des appartements<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Polignac en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (4,6 %) inférieure à celle du département (16,1 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 84,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (83,1 % en 2013), contre 70 % pour la Haute-Loire et 57,5 pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.

Le logement à Polignac en 2018.
Typologie Polignac<ref name="LogCom" group="I">Modèle:Lien web.</ref> Haute-Loire<ref name="LogDep" group="I">Modèle:Lien web.</ref> France entière<ref name="LogFr" group="I">Modèle:Lien web.</ref>
Résidences principales (en %) 85,2 71,5 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 4,6 16,1 9,7
Logements vacants (en %) 10,3 12,4 8,2

Toponymie

Modèle:…

Histoire

Préhistoire

Grotte du Rond-du-Barry

La grotte du Rond-du-Barry (hameau de Sinzelle<ref name="geoportlSinzelle">Modèle:Géoportail.</ref>,<ref name="2017lafarge"/>) a livré des traces d'occupation de la fin du Moustérien (niveau H, daté entre Modèle:Nb et Modèle:Nb ans AP) ; du Badegoulien (niveau F, daté entre Modèle:Nb et Modèle:Nb ans AP) ; du Magdalénien moyen et supérieur (niveaux E et D, daté entre Modèle:Nb et Modèle:Nb ans AP)<ref name="2014raynalResume">Modèle:Article, résumé.</ref> ; du Mésolithique<ref name="2019delvigneIntro"/> ; et des périodes plus récentes jusqu'au Moyen Âge<ref name="2017lafarge">Modèle:Article.</ref>.

Le Magdalénien supérieur (niveau D) a été perturbé au Mésolithique / Néolithique ancien, entre Modèle:Nb et Modèle:Nb ans AP<ref name="2014raynalResume"/>.

Le Moustérien est caractérisé par des grattoirs à débitage Levallois<ref name="2019delvigneIntro"/>.

Delvigne (2012), qui a étudié le matériel lithique de la couche badegoulienne F2, trouve 42 types de roches silicifiées, dont quelques-uns viennent de sites éloignés de plus de Modèle:Unité<ref name="2012delvigne">Modèle:Article.</ref>.

Vénus du Rond-du-Barry

Dans son mobilier se trouve une vénus gravée sur bois de renne, similaire à celle de l'abri des Harpons à Lespugue qui est elle aussi gravée sur un bâton en bois de renne<ref name="1988allard274">Modèle:Article, p. 274.</ref> ; Modèle:Lien signale deux Vénus de même style dans la grotte de Tito Bustillo en Espagne, également gravées sur des bâtons osseux de dimensions similaires (Modèle:Unité et Modèle:Unité)<ref name="1988allard273">Modèle:Harvsp.</ref>. Abstraction faite de la présence des cuisses, Allard mentionne des Vénus similaires : une sur dalle calcaire du gisement de la Gare de Couze (Lalinde, Dordogne) ; deux sur plaquettes calcaires de la grotte de la Roche (Lalinde) ; sur plaquette calcaire de Fontalès (Tarn-et-Garonne) ; et les très nombreuses Modèle:Lien (Rhénanie-Palatinat, Allemagne). Si cette figure est en position couchée, elle se rapproche alors des figures féminines de la Magdeleine (Penne, Tarn) et du Gabillou (près de Mussidan, Dordogne). Noter que toutes les « Vénus » allongées connues du Paléolithique supérieur sont du Magdalénien final de la région Pyrénées-Aquitaine<ref name="1988allard274"/>.

Ne pas confondre avec l'abri du Rond à Saint-Arcons-d'Allier (Haute-Loire).

Grottes de Sainte-Anne

Modèle:...

Sainte-Anne 1

La grotte se trouve à environ Modèle:Unité à l'ouest du village, au lieu-dit les Costes sur le coteau de rive droite (côté nord) de la Borne (affluent de rive gauche de la Loire)<ref name="geoportlSteAnne">Modèle:Géoportail</ref>. Elle s'ouvre au sud, à Modèle:Unité d'altitude<ref name="1986raynal">Modèle:Article.</ref>. Sa surface est d'environ Modèle:Unité accessibles<ref name="2007raynal">Modèle:Article.</ref>. Elle a été occupée pendant les stades isotopiques 7 et 6<ref name="2006raynaletal">Modèle:Chapitre.</ref>.

Elle est connue pour son industrie du Paléolithique moyen à bifaces<ref name="2019delvigneIntro">Modèle:Article, section « Introduction ».</ref>. Le remplissage correspond aux derniers moments de l'avant-dernier glaciaire (Riss), avec des oscillations climatiques de faible amplitude<ref name="1986raynal"/>. Selon Raynal (2006), c'est le « seul site stratifié répertorié du stade isotopique 6 en région Auvergne ». Elle est connue pour son outillage du Paléolithique moyen ancien (Acheuléen), qui utilise principalement des roches volcaniques<ref name="2006raynal">Modèle:Article.</ref>. La stratigraphie donne cinq niveaux principaux, de J0 à J4. En 1984 le niveau J2 (Acheuléen supérieur) a livré un os incisé<ref name="1986raynal"/>.

En 1962 A. Laborde effectue un sondage pour la Direction des Antiquités préhistoriques d'Auvergne. De 1975 à 1980, Robert Séguy conduit des fouilles à l'intérieur de la grotte. De 1981 à 1986 ou plus tard, les fouilles sont étendues sous le porche et à l'extérieur de la cavité (Modèle:Unité). Jean-Paul Raynal y dirige des fouilles en 2006 et 2007<ref name="2006raynal"/>,<ref name="2007raynal"/>, et en 2013<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Sainte-Anne 2

La grotte de Sainte-Anne 2 a été occupée au Magdalénien final<ref name="2019delvigneIntro"/>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Rochelimagne

Ce site de plein air se trouve à quelque Modèle:Unité au nord de Polignac, en rive gauche (côté ouest) du ruisseau du Breuil qui longe la Roche de Luc avant de confluer avec le Chalan<ref name="geoportlRochelimagne">Modèle:Géoportail</ref>. Il est à Modèle:Unité d'altitude et couvre environ Modèle:Unité. Il a livré de l'industrie lithique datant du Moustérien et de la fin du Néolithique<ref name="1991quinqueton101">Modèle:Article, Modèle:P..</ref>.

Cette industrie moustérienne est dominée par les racloirs, comme au site de la Beaume Vallée dit aussi abri Laborde (sur Solignac) ; il comprend aussi de nombreuses bases et dos amincis, et des éclats minces. Le débitage Levallois est courant, principalement sur l'outillage façonné à partir de lave ; par contre la retouche Quina est rare. Toutes les matières premières utilisées sont d'origine locale<ref name="1991quinqueton102">Modèle:Harvsp.</ref>.

Le mobilier néolithique est moins nombreux et suggère une utilisation temporaire<ref name="1981philibert53">Modèle:Article, Modèle:P..</ref>.

Antiquité

La tradition populaire voudrait qu'à l'époque gallo-romaine se trouvait un temple dédié à Apollon ("Phébus" pour les latins) sur le neck, d'où le nom actuel du village, transformation d'"Apollon"<ref group="Note">Cette possibilité est mise en doute par quelques uns, dont Roger Briand dans son livre La Haute-Loire insolite - Histoires vraies, méconnues ou oubliées, édité en juillet 2016, p. 51-61. Elle fut aussi rejetée par Prosper Mérimée dans son Guide de l'Auvergne mystérieuse (réédité en 1976), p. 435. Il existe une salle souterraine carrée située au centre de la cour de la forteresse, voûtée en ogive, et donc du Moyen Âge, utilisée comme réservoir d'eau pour la garnison, mais qui fit naître la légende qu'un oracle antique y donnait des prédictions. Non loin de cette citerne se trouve un autre puits de plus de Modèle:Unité de profondeur, taillé dans le roc, nommé Puits de l'Abîme.</ref>. Cependant, la première mention écrite connue du lieu le nomme Podempniacum (montagne escarpée)<ref>La Haute-Loire insolite, Modèle:P..</ref>.

Modèle:Refnec

Moyen Âge

L'église du bourg, dédiée à saint Martin, est bâtie aux {{#switch: XII

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}}

}} avec une architecture romane.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle les vicomtes ArmandModèle:Note s'emparent du lieu et prennent le nom du village<ref name="fortHistoire">Modèle:Lien web.</ref>. En 929<ref group="Note">Le site internet rhone-medieval.fr, page « Polignac (le château) » date le document de 930.</ref> le château de Polignac apparaît dans un écrit<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il est probable qu'il fut principalement en bois. Il défendait l'entrée Nord-Ouest de la ville du Puy<ref name="fortHistoire"/>.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle les Polignac se font remarquer dans les sphères du pouvoir : en 1050 Étienne de Polignac est nommé évêque du Puy ; Héracle de Polignac qui part pour la Première croisade aux côtés d'Adhémar de Monteil et trouve la mort à Antioche (1098).
Mais les {{#switch: et

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: XIII|-| – | XIII }}Modèle:S mini- siècle
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   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècle

}}s sont chargés de tensions dues à la rivalité pour le pouvoir entre les seigneurs de Polignac (vicomtes du Velay) et l'évêque du Puy (à l'époque investi des charges comtales)<ref name="fortHistoire"/>. Pendant cette période, les évêques du Puy se plaignent souvent que les Polignac se battent avec les dynasties voisines pour accroître leur zone d'influence, et surtout rançonnent les voyageurs qui se rendent au Puy pour les pèlerinages<ref name="rhone">Modèle:Lien web.</ref>. Cependant les Polignac participent aux grands combats du temps : l'un d'eux, Pons IV de Polignac participe à la croisade des Albigeois dès 1209 aux côtés de Bertrand de Chalencon. En 1213, une décision royale contraint les vicomtes à rendre hommage à l'évêque <ref name="rhone"/>.

La chapelle seigneuriale Saint-Andéol<ref name="mairieEglise">Modèle:Harvsp. </ref> est incluse dans l'enceinte du castrum<ref name="2011bizri96">Modèle:Chapitre.</ref>. En 1128 et 1142, l'évêque du Puy Humbert d'Albon la donne en même temps que l'église Saint-Martin au prieuré de prieuré de Pébrac (près de Langeac en Auvergne), qui possèdent ces biens jusqu'à la Révolution<ref name="mairieEglise"/>.

La maison de Polignac, propriétaire des lieux<ref group="Note">Sous les Carolingiens le territoire était divisé en vigueries, remplacées ensuite par des baronnies, intégrées plus tard dans des juridictions plus larges, telles les vicomtés. Mais chacun à son niveau devait allégeance au niveau supérieur. Sous les Carolingiens, il semble que les premières familles du Velay furent les Mercoeur et les Chapteuil, cette dernière nous étant mal connue (voir Modèle:Lien web). Mais ces familles étaient très certainement vassales de la Famille d'Auvergne. Cependant, le site internet rhone-medieval.fr, page « Polignac (le château) » écrit que le Velay était sous l'autorité des comtes de Toulouse.</ref>, érige au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle de petits remparts en pierres le long de la falaise, puis au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle édifie le donjon de Modèle:Unité de haut <ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette forteresse est la maison de guerre de la famille, le château de Lavoûte-sur-Loire<ref group="Note">Le château de Lavoûte-sur-Loire est à une huitaine de km nord-nord-est de Polignac en passant par l'actuel sentier GR 765.</ref> étant la maison de repos.

Citons au passage Ponce de Polignac, qui fut abbé de Clairvaux de 1165 à 1170, puis évêque de Clermont de 1170 à 1189 ; Pons IV, qui participe à la croisade des albigeois auprès de l'évêque Bertrand de Chalencon.

Lors de la guerre de Cent Ans (1337-1453)<ref group="Note">En 1340, la générosité des Polignac permet la construction de l'actuelle église Saint-Laurent du Puy-en-Velay, en remplacement d'une chapelle mentionnée pour la première fois en 1221. Cette église accueille en 1380 le premier des quatre tombeaux de Bertrand du Guesclin, contenant les cendres de ses entrailles dans une urne de plomb. Voir le livre de Roger Briand, Les Mystères de Haute-Loire, 2011, Modèle:P..</ref> les Polignac assurent la défense de la région. Entre autres, le seigneur de Polignac répond avec soixante lances à l'appel du sénéchal de Beaucaire à créer une armée de Modèle:Unité afin de détruire les bandes de Robert Knolles, alors fortes de Modèle:Unité. En Modèle:Date-, à l'appel d'Arnoul d'Audrehem il se présente avec plus de mille lances pour libérer Saugues. Randonnet Armand IX taille en pièces une bande de routiers anglais en 1365 <ref group="Note">Voir l'article Wikipédia « Ceyssac », section « Moyen Âge ».</ref>, et son frère Randon Armand X est surnommé le Taureau de Salzuit pour son courage face aux envahisseurs. La tâche est ardue, car encore en 1421 le seigneur de Rochebaron aidé de Bourguignons assiègent la ville du Puy, mais ne pouvant la prendre ravagent les environs avant de partir.

Lors de la Ligue du Bien public, le château est confisqué un temps par Louis XI.

Période Renaissance - Guerres de Religion

En 1533, Modèle:Souverain2 visite la forteresse, et à la vue époustouflante qu'elle offre sur toute la région, surnomme les Polignac « les rois des montagnes. »

Les guerres religieuses affligèrent le Velay de 1560 à 1596.

En 1589, dans le cadre de la huitième de celles-ci (1585-1598), débute le conflit entre la Ligue catholique et les partisans des rois Henri III puis Henri IV. Polignac est un bastion royaliste, la ville du Puy se déclare pour la ligue. Des troupes sont envoyées de Polignac afin de calmer des émeutes dans la ville, mais des combats opposent vite les soldats aux ligueurs de la cité, au niveau du pont d'Estroulhas<ref group="Note">Le pont d'Estroulhas est situé sur la Borne entre les territoires actuels du Puy et d'Espaly. Il a une longueur de plus de deux cents mètres et une largeur de cinq mètres, et a peut-être une origine gallo-romaine.</ref>. La troupe y perd 50 hommes et est poursuivie jusque sous les murs de la forteresse <ref name="zogotounga">Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date, les royalistes d'Espaly attaquent Vals et s'emparent de bestiaux qu'ils amènent à Polignac.

Début mai 1590, les ligueurs incendient le bourg de Polignac, sous les tirs des canons de la forteresse.

Le Modèle:Date- 1591, Chambaud, chef des protestants du Vivarais, arrive en renfort avec des troupes à Polignac. Le 12 et pendant les huit jours suivants, ces forces font en vain le siège du château de Saint-Vidal, puis prennent position dans les bourgs d'Espaly et de Saint-Marcel, et combattent dans ce secteur aux côtés des royalistes jusqu'à la reddition des survivants le Modèle:Date-<ref group="Note">Chambaud et plusieurs des siens ont cependant survécu, puisque le 24 novembre ils tentent une attaque sur la porte du Pourtalet de la ville du Puy. Voir Modèle:Lien web.</ref>. Lors de ces combats, une partie de la garnison de Polignac se trouve sur le sommet du Mont Denise (position vitale pour le ravitaillement des combattants engagés dans les bourgs) et repousse une offensive des ligueurs <ref>Voir l'article Wikipédia sur Espaly-Saint-Marcel.</ref>.

du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à 1900

La forteresse perd de son importance militaire durant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et est finalement abandonnée au {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIIIe{{#if:|  }} }}.

Au cours de la période révolutionnaire, la famille de Polignac émigre à la demande de Louis XVI <ref name=rhone/>. La plus connue de ses membres à cette époque est Gabrielle de Polignac, née de Polastron, confidente de la reine Marie-Antoinette et Gouvernante des enfants royaux.

Lors de ces événements la commune porta le nom de Mont-Denise en 1789 <ref>Modèle:Cassini-Ehess</ref> puis Polignac en 1793. La forteresse est confisquée puis vendue comme Bien National, et sert de carrière de pierres. Elle est rachetée par le prince Jules de Polignac, ministre des affaires étrangères de Charles X, et est visitée par George Sand qui y situe l'un de ses romans, Le marquis de Villemer. Elle est classée monument historique par Prosper Mérimée en 1840. Le donjon est restauré en 1893.

De 1900 à aujourd'hui

Quatre-vingt-neuf Polignacois sont morts par faits de guerre lors de la Première Guerre mondiale et cinq lors de la seconde guerre mondiale.

Dans les années 1960 est créée l'entreprise Vey, volailler qui emploie aujourd'hui (2020) plus de quarante salariés pour un chiffre d'affaires de plus de huit millions d'euros par an <ref>Journal La Tribune - Le Progrès, 21 juin 2020, p. 16.</ref>.

En 2021, Polignac adhère à l'association Les Plus Beaux Villages de France<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Politique et administration

Découpage territorial

La commune de Polignac est membre de la communauté d'agglomération du Puy-en-Velay<ref name="meta2" group=I/>, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le Modèle:Date- dont le siège est à Le Puy-en-Velay. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement du Puy-en-Velay, au département de la Haute-Loire, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Auvergne-Rhône-Alpes<ref group=I name="meta2">Modèle:Lien web.</ref>.

Sur le plan électoral, elle dépend du canton du Puy-en-Velay-2 pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015<ref name="meta2" group=I/>, et de la deuxième circonscription de la Haute-Loire pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986<ref name="Rattachements-elect">Modèle:Lien web.</ref>.

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:…

Liste des maires

Fichier:Polignac - Hôtel de ville -1.jpg
Mairie.

Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel

Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 28,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 32,4 % la même année, alors qu'il est de 31,1 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 50,28 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (50,87 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Économie

Revenus

En 2018, la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>). 57 % des ménages fiscaux sont imposés<ref group=Note>La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.</ref> (42,8 % dans le département).

Emploi

Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 75,1 % d'actifs (69,4 % ayant un emploi et 5,7 % de chômeurs) et 24,9 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction du Puy-en-Velay, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 538 en 2013 et 489 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 195, soit un indicateur de concentration d'emploi de 49 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 54,6 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur ces 1 195 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 161 travaillent dans la commune, soit 14 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 92,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,3 % les transports en commun, 3,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Modèle:Article détaillé

Personnalités liées à la commune

Les ducs de Polignac ont abandonné la forteresse au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle pour s'installer dans leur château plus confortable de Lavoûte-sur-Loire<ref name="fortHistoire"/>.

Héraldique

Fichier:Blason famille Polignac.svg
Le blason de la ville de Polignac.

Les armes de la ville de Polignac, qui sont celles de la maison de Polignac, ont pour définition héraldique :
« Fascé d'argent et de gueules de six pièces. »

Voir aussi

Bibliographie

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XV|-| – | XV }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècle

}})  »), sous-section 2.2 : « L'exemple du castrum de Polignac et de la cité du Puy-en-Velay » (Modèle:P.)

Articles connexes

Modèle:Autres projets

Liens externes

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Site de l'Insee

Modèle:Références

Cartes

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Autres sources

Modèle:Références nombreuses

Modèle:Palette

Modèle:Portail