Machecoul

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Modèle:Confusion Modèle:Infobox Ancienne commune de France

Machecoul Modèle:API-fr est une commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire, devenue le Modèle:Date-, commune déléguée de la commune nouvelle de Machecoul-Saint-Même.

Ses habitants s'appellent les Machecoulais et les Machecoulaises (on trouve autour de cette commune deux façons de prononcer son nom. Soit Machecoul : en tenant compte du "l" ; soit Machecou : le "l" étant élidé.).

Machecoul comptait Modèle:Dernière population commune de France habitants au recensement de Modèle:Dernière population commune de France.

La commune fait partie de la Bretagne historique, dans le pays traditionnel du pays de Retz et dans le pays historique du Pays Nantais. La commune a aussi fait partie des Marches Communes de Bretagne-Poitou, entre pays de Retz et Vendée Bas-Poitou.

Machecoul est un lieu chargé d'histoire : elle a été le fief des différentes familles des seigneurs de Retz, qui se sont succédé depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Elle a été entre autres l'un des principaux fiefs de Gilles de Retz, frère d'armes de Jeanne d'Arc, et maréchal de France, dont l'histoire a surtout retenu les crimes et débauches. Elle a aussi été le chef-lieu du duché de Retz de la famille de Gondi, d'origine italienne, implantée en France sous la régence de Catherine de Médicis au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Elle fut encore l'un des principaux lieux de déploiement des guerres de Vendée lors de la Révolution française.

Géographie

Fichier:Location Machecoul.svg
Situation de la commune de Machecoul dans le département de la Loire-Atlantique.

Situation

Machecoul est située au sud-ouest du département de la Loire-Atlantique, au sud de la Loire, au confluent du pays de Retz, du Pays Nantais et du Marais breton. La commune est située à Modèle:Unité au sud-ouest de Nantes et à Modèle:Unité au nord de Challans (Vendée). Elle est également proche du lac de Grand-LieuModèle:Unité), des stations de la Côte de Jade (notamment de Pornic, à Modèle:Unité), et des plages de la côte vendéenne (Saint-Jean-de-Monts à Modèle:Unité et Saint-Gilles-Croix-de-Vie à Modèle:Unité).

Avant la création de la commune nouvelle de Machecoul-Saint-Même dont elle constitue la partie sud, ses communes limitrophes étaient Saint-Même-le-Tenu, La Marne, Paulx, Saint-Mars-de-Coutais, Bourgneuf-en-Retz, Fresnay-en-Retz, Saint-Lumine-de-Coutais et Saint-Philbert-de-Grand-Lieu en Loire-Atlantique, et de Bois-de-Céné en Vendée.

Modèle:Communes limitrophes

Selon le classement établi par l'Insee en 1999, Machecoul est une commune urbaine dépourvue de banlieue et non polarisée (cf. liste des communes de la Loire-Atlantique).

Géographie physique

Le territoire de Machecoul, en forme de canard, se déploie sur Modèle:Unité et s'étend d'est en ouest sur une distance de Modèle:Unité, ce qui fait d'elle la onzième commune la plus étendue de la Loire-Atlantique.

La commune est traversée par deux rivières : Le Falleron et Le Tenu, et par des étiers : Le Bino, La Taillée, La Gravelle, Les Prés du Bois, Le Grand Fossé et Chiron, qui communiquent avec les marais du fond de la baie de Bourgneuf. Machecoul dispose également d'un étang : Le Grand Étang.

La partie nord-est du territoire est couverte par la forêt de Machecoul.

Climat

Machecoul a un climat de type Cfb (Océanique) avec comme record de chaleur Modèle:Tmp le 9/8/2003 et comme record de froid Modèle:Tmp le 9/2/1986. La température moyenne annuelle (1971/2000) est de Modèle:Tmp. Les étés sont déjà chauds (moyenne de Modèle:Tmp en août soit un été aussi chaud que la ville de Bordeaux) et déjà assez secs (Modèle:Unité en août contre 54 à Bordeaux). Il y a une saison sèche (le mois d'août) et les hivers sont doux et humides: Modèle:Tmp en janvier (soit proche des valeurs relevées à Nîmes, Avignon ou Salon-de-Provence) et Modèle:Unité de précipitations en novembre et décembre, ce qui signifie que le climat de Machecoul se rapproche du climat méditerranéen. L'ensoleillement est généreux, proche de Modèle:Nombre par an. On peut qualifier le climat de Machecoul comme océanique chaud à influence méditerranéenne.

Modèle:Relevé météo

Toponymie

Le nom de Machecoul trouve son origine dans le vieux français Machicol : « mâchicoulis » en français moderne<ref name="IV">Infobretagne. Étymologie et histoire de Machecoul, 2008.</ref>. Les mâchicoulis sont des éléments architecturaux de défense d'une forteresse. La commune a été une fondation militaire du pays de Retz : le nom de la ville ferait ainsi référence aux mâchicoulis de l'ancien château en bois des premiers seigneurs du pays de Retz.

C'est au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle qu'apparaît le toponyme Machecollum en 1083, et Machicol en 1100 : l'abbé de La Chaume signe une charte concernant une donation en se nommant Glemarhocus abbas Sanctae Mariae de Machicol (« Glémarhocus, abbé de Sainte-Marie de Machecoul »).

Fichier:Machicolations (PSF).png
Des mâchicoulis et leur utilisation.

Le mot mâchicoulis (à l'époque, on disait quelque chose comme machecollis, machicollis) est déjà employé avant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, pour désigner les galeries en encorbellement au sommet des ouvrages fortifiés et des châteaux, en haut des murailles et des tours, et dont le sol comporte des ouvertures pour surveiller l'édifice et le défendre en cas d'attaque, ouvertures par lesquelles on laisse tomber sur les assaillants des pierres, des projectiles enflammésModèle:Etc.<ref name="VII"/>. Le mot mâchicoulis vient de l'ancien français macher et col, macher voulant dire « écraser » (dérivant du latin masticare : « mastiquer », « mâcher », « broyer ») et col voulant dire « cou » (dérivant du latin collum : « cou »). En effet, on mâchait les cous, on brisait les nuques des assaillants, en leur jetant des pierres et des projectiles depuis les mâchicoulis.

La raison pour laquelle on a désigné la ville par « mâchicoulis<ref name="IV"/> » peut paraître floue et quelque peu saugrenue : pourquoi appeler une ville avec un mot désignant un élément architectural de défense d'un château ?

On peut alors imaginer une motte castrale, formée d'une butte, que l'on voit de loin, et où trône à son sommet la tour seigneuriale fortifiée en bois de Sainte-Croix<ref name="IV"/>, qui d'ailleurs doit être plutôt très haute pour l'époque, surmontée de planchers extérieurs sur poutrelles : des mâchicoulis en bois, suffisamment voyants, et peut-être même tout à fait particuliers et/ou originaux, pour en faire le symbole de la ville, l'ensemble ne devant sûrement pas passer inaperçu lorsque l'on est dans les environs de la ville, notamment lorsqu'on arrive de Saint-Même-le-Tenu, de Sainte-Pazanne ou de Fresnay-en-Retz, dont les routes mènent précisément vers la motte. Et la « motte de Machecoul » a donc pu sous-entendre, au moins dans un premier temps, la « motte au château à mâchicoulis », « la motte des mâchicoulis », l'« oppidum machecollis ». Le latin et l'ancien français de l'époque permettent linguistiquement ce genre de mutation de sens par amalgame, beaucoup plus qu'aujourd'hui, pour finir par surnommer la « ville aux mâchicoulis » simplement par « Mâchicoulis ». D'autant plus que la naissance de ce nom a pris largement tout son temps, le château de bois ayant été construit en 840, le toponyme de Machecollum n'apparaissant que vers 1000. Et comme le château en bois et la motte elle-même n'existe plus depuis près de Modèle:Nobr, la référence, dans le nom de Machecoul, aux mâchicoulis du premier château en bois de la ville, aurait un peu perdu son sens initial depuis longtemps<ref group="Note">On a tenté de trouver d'autres explications au nom de la ville, la plupart invraisemblables, ou hasardeuses et/ou problématiques. L'autre explication « officielle » donnée traditionnellement au nom de la ville est la suivante : la région machecoulaise étant considérée comme les marches de la Bretagne, on y a vu une étymologie signifiant « Col de la Marche » (Source : Histoire de Machecoul, sur le site de la commune), expression qui existe effectivement pour désigner le sud de la Bretagne. Mais, étymologiquement parlant, « Marche-Col » ne semblerait être qu'un jeu de mots maladroit (inventé par des pseudo-historiens au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle qui font fi de l'aspect purement linguistique), et qui ne suit ni la logique historique, ni surtout l'aspect étymologique du nom en ancien français depuis ses origines (en particulier, on ne retrouve le « r » de « marche » ni dans Machecoul, ni dans ses anciennes formes latines et médiévales, ce qui est plutôt problématique pour cette explication ; par ailleurs, l'expression « Col de la Marche » semble être largement postérieure au nom de la ville). Et en outre, l'expression « Col de la Marche » désigne géographiquement toute une région (l'ouest du pays de Retz et le nord-ouest de la Vendée) et non pas seulement une ville : appeler un simple petit village « Col de la Marche » aurait été réducteur pour la région en question et curieusement trop valorisant pour un simple petit oppidum fortifié. L'expression « Col de la Marche » devenant alors très ambiguë lorsqu'on la mentionne : désigne-t-on la région ou la ville ?… Encore plus invraisemblable est l'explication d'autres pseudo-historiens, selon laquelle Machecoul viendrait de « mâche-cou », lieu ou l'on « mâchait des cous » (Source : Louis Guérin, Histoire, Machecoul, 1996, Modèle:P.. (Fascicule contenant un historique rédigé par le frère Louis Guérin)), c'est-à-dire lieu où l'on étranglait et pendait des brigands, la ville étant certes à l'époque un haut lieu de justice qu'exerçaient les seigneurs locaux (de plus, appeler une ville de la sorte n'aurait vraiment rien d'honorifique pour elle et ses habitants !). En outre cette explication ne fait que reprendre l'étymologie première du mot mâchicoulis mot-à-mot… Le nom de la ville ne s'explique pas par ce genre de jeux de mots trop facile, qui sonnent trop « Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle »…</ref>.

Par ailleurs, l'historien local Émile Boutin signale que de nombreuses localités à cette époque se désignent de même par des éléments de défense militaire : châteaux, mottes, roches, tours, bretèches, etc. : les villes nommées Château-« quelque chose » sont courantes, tout comme les Mottes, les Roches, les Tours, les BréteschesModèle:Etc.<ref name="II"/>.

Dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le seigneur Modèle:Souverain- de Retz parle de son castrum de Machicol (« château de Machecoul »)<ref name="III"/>. Le nom de la ville a été écrit sous les formes (parfois latinisées) Machecollum en 1083, Machicol en 1100, Machicollum puis Machico en 1160, Machecou en 1206, Maicheco en 1292, Machecolys au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (dans une formule ecclesia Sanctae Crucis de Machecolys : « église Sainte-Croix de Machecoul »)<ref name="IV"/>, avant de prendre les formes Machecol, Machecou puis Machecoul<ref name="II"/>.

La ville étant située dans une aire linguistique de transition entre le poitevin et le gallo, son nom est, dans ces deux langues, Machecou selon l'écriture ELG<ref>Modèle:Lien web.</ref>, ou Machcou selon l'écriture MOGA. En gallo, le nom de la commune se prononce Modèle:MSAPI<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, une forme latine, Machicolium (également Machicollum), est officialisée, bien que non historique. Une forme bretonne est également prise, Machikoul (pareillement en gallois).

Histoire

Modèle:Section à recycler

Préhistoire

Un village préhistorique daté du Néolithique récent/final (entre 3000 et 2200 Modèle:Av JC) (culture Kerugou) a été découvert en 1979 par le Docteur Michel Tessier, dans le secteur actuel des Prises. Ce village était entouré de plusieurs rangs de fossés interrompus et était traversé par une douve servant de voie pour l'évacuation des déchets<ref name="III">Louis Guérin, Histoire, Machecoul, 1996, Modèle:P.. (Fascicule contenant un historique rédigé par le frère Louis Guérin).</ref>.

La région est envahie par les Celtes, d'où son peuplement gaulois. Leurs descendants de l'Antiquité sont probablement les Ambilatres, peuple allié et voisin des Namnètes. Le pays de Retz faisait probablement partie du territoire des Ambilatres<ref name="VIII">Stephan Fichtl, Les peuples gaulois, Modèle:-sp-. Éditions Errance, 2004. Carte Modèle:P..</ref>.

Il semblerait que des Phéniciens, venant par bateaux, soient passés dans la région pour y faire du commerce, notamment sur l'île de Noirmoutier, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècleModèle:Référence incomplète

Antiquité

Toute la Gaule est conquise par les Romains au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle Elle est alors divisée en trois grandes provinces : la Gaule Belgique, l'Aquitaine (qui n'était pas majoritairement celtique), et la Gaule Celtique, dont fait partie la région machecoulaise. Les habitants de la région deviennent gallo-romains, et la langue qu'ils parlaient jusqu'alors, le celtique continental gaulois, finit par être supplantée par le latin au plus tard au Modèle:Sap-

À l'époque gallo-romaine, la petite ville machecoulaise (au nom inconnu, mais on a trouvé Portus Seco, désignant l'ancien golfe de Machecoul<ref name="II"/>) est un nœud routier : une voie part vers le nord-ouest, longeant les rives boueuses de la baie de Bourgneuf : c'est une voie qui passe près de l'hôtel de La Croix Verte et qui va jusqu'à Arthon-en-Retz. Une autre voie part vers le sud, en direction de Varnes, qui est à l'époque une cité romaine importante<ref name="III"/>.

La ville est située en bord de mer, car le Marais breton n'existe pas encore. En face de la ville, au large, deux grandes îles bouchent l'issue du golfe : l'île Aurea (future île de Bouin) et, derrière elle, l'île d'Her (future île de Noirmoutier)<ref name="II"/>.

On a découvert des traces de villas romaines dans la plaine des Chaumes, et de nombreux documents de l'époque y ont également été trouvés, ainsi que des tuiles, des pièces de monnaie et des morceaux d'amphores<ref name="III"/>.

Période mérovingienne

Après les Celtes, les Romains et les Bretons, ce sont les peuples germaniques qui envahissent la Gaule. La région machecoulaise est conquise par les Wisigoths au Modèle:Sap-, avant d'être récupérée par les Francs au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (bataille de Vouillé en 507), grâce au premier roi des Francs Clovis {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} (466-511), ce qui met un terme à la période antique. Lors du partage de la France en 511 entre les fils de Clovis, la région machecoulaise échoit au royaume de Neustrie gouverné par le roi Clodomir (494-524) puis en 524 par Clotaire {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} le Vieux (497-561)<ref name="III"/>, tous deux fils de Clovis. La France est ensuite réunifiée en 613 sous Clotaire II le Jeune (584-629) qui récupère les royaumes de Neustrie, Bourgogne et Austrasie. En 635, la France est redivisée et la région machecoulaise échoit au royaume de Neustrie gouverné par Dagobert {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}, puis par son fils Clovis II (635-657) en 639. Clovis II réunifie la France en 656.

La région de Machecoul a gardé peu de traces de cette époque mérovingienne, où les rois feignants cités précédemment se disputaient la France en redécoupant sans cesse les territoires et en s'entretuant. De cette période, il reste le grand cimetière mérovingien, qui s'étendait dans la plaine des Chaumes, et trois sarcophages datant des {{#switch: VII

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}}, que l'on peut observer dans l'actuelle abbaye Notre-Dame de la Chaume. On suppose qu'à l'époque, la ville, qui est un port, est une cité mérovingienne faite en bois et à moitié lacustre, construite sur pilotis<ref name="II"/>. Les habitants sont gallo-francs.

Période carolingienne

Aux Mérovingiens succèdent les Carolingiens. En 814, à la mort de Charlemagne, la région machecoulaise fait partie d'une grande région Aquitaine, au sein de l'Empire d'Occident qu'a conquis l'empereur. La région passera officiellement du Poitou à la Bretagne en 851, lors du traité d'Angers entre le royaume de Bretagne et le royaume de Francie Occidentale.

Saint Philibert (vers 616-vers 684), descendant d'une famille noble d'Aquitaine, fondateur de la paroisse de Noirmoutier (l'île d'Her), évangélise la région machecoulaise, à son arrivée en 677. Ses disciples fondent des prieurés paroissiaux, dont celui de la ville : c'est à cette époque qu'est fondée la paroisse de Sancta Crux. La ville a donc un premier nom : Sainte-Croix. On y construit la chapelle Saint-Jean (fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) et une chapelle dédiée à la Vierge dans le domaine des Chaumes<ref name="V">Emmanuel Leduc. L'Histoire de Machecoul au travers de la fresque Pavageau de la Salle St Honoré, 200?, 22 p.</ref>.

Moyen Âge

C'est à cette même période que débarquent bientôt les Normands : les Vikings venus de Scandinavie. Sainte-Croix étant alors encore en bord de mer, les flottilles envahissent le port et les Normands pillent, détruisent et tuent tout ce qui est devant eux.

C'est aussi l'époque où les rivalités de pouvoir opposent les seigneurs. Successivement, la région est occupée par les Normands, par les Francs, par les soldats du comte de Nantes et par ceux du comte d'Aquitaine. Puis surgissent les bandes guerrières des bretons du roi de Bretagne Nominoë : la région passe alors sous l'obédience bretonne. Mais les habitants ne courbent pas la tête sous le nouvel occupant : ils ont été profondément romanisés et se soumettent mal à ceux qui parlent une langue qu'ils ne comprennent pas. Et, dépendante ainsi de la Bretagne en essor, la région va, en fait, rester pendant des siècles une sorte de zone franche entre France et Bretagne, zone tampon qui subira mille déprédations de la part des uns et des autres : les marches communes Bretagne-Poitou. C'est la raison pour laquelle elle bénéficiera d'exemptions fiscales importantes jusqu'à la Révolution<ref name="II"/>…

Modèle:Article détaillé

Un dénommé Gunterius (sans doute légendaire) reconstruit la ville de Sainte-Croix, dont il ne reste plus rien après le passage des Normands. La ville est fortifiée et défendue par un château en bois, construit en 840 sur la motte principale de Sainte-Croix par Bego, comte de Poitou<ref name="V"/>. Le château est une grande tour en bois construite sur une butte de terre artificielle<ref name="IV"/>. La tour est entourée d'un fossé garni de fortes palissades et de plusieurs enceintes faites de remparts de terre, surmontées également de palissades et de haies vives. Le tout est enfin entouré d'un large fossé. La motte féodale de Sainte-Croix a donc un premier château, qui doit se trouver presque en bordure de mer. C'est dans ce château en bois que seront accueillies, vers l'an 1000, les reliques de Saint Honoré (du Poitou ?), qui va devenir le saint patron protecteur de la ville<ref name="V"/>. Et, à n'en pas douter, ce château en bois, en haut de sa motte de Sainte-Croix, comporte… des mâchicoulis.

La motte de la « ville fortifiée de Sainte-Croix » (« oppidum Sancte Crucis ») se situe aujourd'hui entre la zone du Rond-Point des Carrières, d'où partent les routes vers Saint-Même-le-Tenu, Fresnay-en-Retz et Sainte-Pazanne, et le quartier de Richebourg<ref name="III"/>.

Vers 950, le vicariat de Retz passe du comté du Poitou au comté de Nantes et au duché de Bretagne.

Les seigneurs de Sainte-Croix étendent déjà leur influence sur une grande partie du pays de Retz. Ils portent un blason « d'or à la croix de sable », sans doute en souvenir d'une précieuse relique conservée dans leur église, dont on voit encore aujourd'hui quelques pans de murs. Les seigneurs favorisent l'implantation religieuse en fondant de nombreux prieurés : Saint-Martin, Saint-Blaise, Saint-Michel, Saint-Jean, Saint-NicolasModèle:Etc.<ref name="III"/>.

La ville est la terre du seigneur Gestin {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Retz, premier seigneur de Sainte-Croix (vers 985-????). Son fils, Harscoët {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Retz, seigneur de Sainte-Croix (vers 1010-vers 1070), lui succède. Harscoët (ou Harscouët, Harscoïde ; Arscoitus, Arscutus en latin) est marié à une certaine Ulgarde (vers 1015-????), dont il a un fils : Gestin II de Retz, seigneur de Machecoul (vers 1040-après 1083), qui va lui succéder<ref name="II"/>.

L'origine des tout premiers seigneurs de Sainte-Croix est inconnue. On dit traditionnellement qu'ils seraient venus de Bretagne : ceci serait prouvé par le prénom Harscoët, à consonance bretonne. Pourtant, on trouve des prénoms germaniques au sein de la même famille : l'épouse de Harscoët {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Retz est prénommée Ulgarde, ses fils s'appellent Gestin, Urwoit, Hilaire et Aldroin, et Harscoët serait une déformation de Harscoïde, ce qui laisse penser que les premiers seigneurs de Sainte-Croix puis de Retz sont, au départ, en réalité des Francs<ref name="II"/>, et probablement de noblesse carolingienne.

En 1055, Harscoët {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Retz fait construire l'église Saint-Jean-Baptiste, qui va devenir l'église Sainte-Croix. Il permet également à l'abbaye Saint-Sauveur de Redon (Bretagne) d'installer à Sainte-Croix un prieuré pour remplacer le précédent sanctuaire dédié à la Vierge fondé par les disciples de Saint Philibert vers la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="IV"/>,<ref name="III"/>. Harscoët donne donc, aux bénédictins de Saint-Sauveur, les deux chapelles restaurées, le cimetière, des terres, une vigne, un pré et un moulin. Le prieuré est bientôt transformé en abbaye en 1100 : l'abbaye Notre-Dame de la Chaume<ref name="V"/>.

Vers 1095, on construit, sur un terrain réservé aux marchands, une grande halle en bois avec deux pentes couvertes de tuiles, que l'on va appeler la Cohue. Elle se situe à l'emplacement actuel des Halles<ref name="V"/>

Une légende dit que vers 1095, Robert d'Arbrissel prêche la première croisade à Harscoët (qui est pourtant mort vers 1070 !)<ref name="V"/>. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, des Templiers vont venir s'installer au village de L'Hôpitau<ref name="III"/>.

Les seigneurs de Retz et de Machecoul

En 1070, Gestin II de Retz (1040-après 1083) succède à son père Harscoët, puis, de père en fils, Garsire {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Retz (1070-1141) en 1083 puis Harscoët II de Retz. Le frère de ce dernier, Garsire II de Retz (1105-1160), lui succède en 1141 en tant que seigneur de Retz, tandis que son autre frère Raoul (1106-1162) hérite de la seigneurie de Machecoul en 1160 et prenne alors le nom du domaine pour devenir [[Ancienne noblesse de Machecoul|Raoul {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Machecoul]]<ref name="VI">Infobretagne. Ancienne noblesse de Machecoul, 2008.</ref>. Lui succède ensuite son fils Bernard de Machecoul (1140-1212) en 1162, puis le fils de Bernard, Raoul II de Machecoul (1183-1214) en 1212, qui n'a pas d'héritier direct. La sœur de Raoul II lui succède alors en 1214 : Béatrice de Machecoul (1185-1235).

Modèle:Pas clair, seigneur de Talmont, font don de la Cohue à la ville (en fait à l'abbaye de Fontenelles à Saint-André-d'Ornay, qu'ils ont fondée en 1210 ; mais cette abbaye cèdera bien la Cohue à Machecoul par la suite)<ref name="V"/>.

Béatrice de Machecoul a épousé en secondes noces le vicomte Aimery VIII de Thouars (1187-1246). Leur fille Jeanne de Thouars (1217-1258)<ref name="IV"/> hérite de Machecoul en 1235 à la mort de sa mère. Elle dirige la ville avec son mari Hardouin V de Maillé (1223-1243).

Mais elle se voit enlever la seigneurie de Machecoul, qui passe alors à une grand-tante par alliance : Marguerite de Vihiers (1189-????), dame de Montaigu et de Commequiers, veuve du vicomte [[Hugues Ier de Thouars|Hugues {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Thouars]]. Marguerite de Vihiers et son nouveau mari, le comte capétien Pierre de Dreux, dit Pierre « Mauclerc » « de Braine », ancien duc de Bretagne et arrière-petit-fils du roi de France Louis VI « le Gros » (1081-1137), deviennent ainsi les nouveaux seigneurs de Machecoul<ref name="VI"/>.

À la mort de Pierre de Dreux en 1250, l'un de ses fils, Olivier (1231-1279), qu'il a eu d'une certaine Nicole, hérite de la seigneurie de Machecoul. Olivier prend alors le nom de la ville et devient [[Olivier Ier de Machecoul|Olivier {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Machecoul]]. Ses descendants s'appellent également « de Machecoul », mais ne règnent pas sur la ville, car en 1258 Olivier doit renoncer à la ville, obligé de la restituer à Jeanne de Thouars, qui en avait été précédemment dépossédée, et à son second mari, Maurice II de Belleville (1215-1297). Mais Jeanne de Thouars meurt la même année sans héritier. Machecoul est alors réclamée par Eustachie de Retz (1228-1265), dite « Aliette », sa cousine éloignée, arrière-arrière-petite-fille de Garsire II de Retz (à qui avait succédé, de père en fils, les seigneurs Harscoët III de Retz (1135-1207) en 1137, Garsire III de Retz (1165-1225), Raoul III de Retz (1200-1252) et la fille de ce dernier, Eustachie de Retz). Eustachie obtient donc que Machecoul, la ville la plus importante de sa seigneurie de Retz, et qui en était séparée depuis un siècle, soit à nouveau pleinement réintégrée au pays de Retz. Dès lors, les seigneurs de Retz redeviennent seigneurs de Machecoul<ref name="VI"/>,<ref name="VII">Infobretagne. Machecoul et son histoire, 2008.</ref>.

Fichier:Blason Maison de Machecoul.svg
Armoiries de la maison de Machecoul : « D'argent, à trois chevrons de gueules ».

La descendance d'Olivier de Machecoul (dont le sceau « d'argent à trois chevrons de gueules » datant de 1270, est choisi pour devenir le blason de la ville en 1943) se perpétue dans les seigneuries voisines de La Bénate, Saint-Philbert-de-Grand-Lieu, Vieillevigne, et d'autres. Le patronyme « de Machecoul » s'éteint au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, mais une branche cadette par les femmes se perpétue jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sous le nom de « de La Lande-Machecoul<ref name="X">Modèle:Lien brisé</ref> ».

Modèle:Article détaillé

Eustachie de Retz meurt en 1265 : la descendance d'Harscoët de Retz s'éteint ainsi avec sa dernière héritière directe. C'est son mari, Gérard {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} Chabot (1197-1264), originaire du Poitou (fils de Thibaut IV Chabot, seigneur de Rocheservière, et d'Olive d'Oulmes<ref name="XI">Web Généalogie Modèle:Lien brisé</ref>), qui reprend les seigneuries de Retz et de Machecoul, fondant ainsi une nouvelle dynastie seigneuriale qui va régner jusqu'en 1406<ref name="VI"/>.

Vers le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, on déplace le cœur de la ville près de la rivière du Falleron en y faisant construire un deuxième château de Machecoul<ref name="III"/>.

Sainte-Croix s'agrandit au fil des années pour couvrir un territoire de plus en plus vaste : les lieux-dits La Clartière, Saint-Lazare, Les Boucardières, Les Régents, La Cour du Bois, Les Chaumes, Le Port la Roche, la rivière Falleron, ainsi que les marais qui commencent à s'étendre sur la mer. C'est à la même époque de la construction du deuxième château<ref name="V"/> (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) que la ville de Sainte-Croix voit la fondation d'une deuxième paroisse : La Trinité. La ville réunissant les deux paroisses prend alors un autre nom, Machecollum.

Essor de Machecoul et la famille Chabot

Machecoul prospère tout au long des {{#switch: XIV

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}}. Dans la famille Chabot, les seigneurs de Retz, devenus barons de Retz, se succèdent de père en fils : à Gérard {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} Chabot (1197-1264) succèdent Gérard II Chabot (1245-1298) en 1264, Gérard III Chabot « le Benoist » (1280-1338) en 1298, Gérard IV Chabot (1300-1344) en 1338, Gérard V Chabot (1320-1399) en 1344, et la fille de ce dernier, Jeanne Chabot « la Sage » (1331-1406) en 1399, dernière baronne de Retz de la famille, qui se mariera trois fois mais n'aura pas d'enfants<ref name="XI"/>.

La châtellenie de Machecoul s'étend sur huit paroisses : La Trinité et Sainte-Croix de Machecoul, Saint-Même (aujourd'hui Saint-Même-le-Tenu), Saint-Cyr (aujourd'hui Saint-Cyr-en-Retz), Saint-Mars (aujourd'hui Saint-Mars-de-Coutais), Saint-Hilaire (aujourd'hui Saint-Hilaire-de-Chaléons), et les paroisses de La Marne et Sainte-Pazanne<ref name="VI"/>.

À Machecoul, les paroisses de La Trinité et de Sainte-Croix vont coexister pendant près de Modèle:Nombre, jusqu'à la Révolution : en 1791, la paroisse de Sainte-Croix, ainsi que tout son territoire, seront annexée à Machecoul.

En plus des prieurés déjà existants, des installations plus importantes sont fondées : Quinquenavent, dédié à la Madeleine dépendant de l'abbaye de Nieul-sur-l'Autise (en Vendée) (il en reste aujourd'hui la chapelle et quelques dépendances), et Saint-Blaise, dépendant de l'abbaye de Tournus (en Bourgogne) et implanté entre les deux paroisses (il en subsiste la chapelle)<ref name="III"/>.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les seigneurs Chabot remplacent le deuxième château par un nouveau, construit en pierre, toujours au bord du Falleron<ref name="IV"/>, devenant un vrai château féodal de l'époque ogivale : il s'agit du château actuel<ref name="V"/>.

En octobre 1349, le voleur notoire Gauthier Jeanneau est pendu à Machecoul.

Les heures sombres de Machecoul : Gilles de Retz

N'ayant pas d'héritier de son dernier mari Jean de Parthenay (????-1427), Jeanne Chabot « la Sage » lègue sa baronnie de Retz à un cousin germain, Guy II de Montmorency-Laval (????-1415), qui devient ainsi baron de Retz et, entre autres, seigneur de Machecoul<ref name="VI"/>.

Le nouveau baron de Retz et seigneur de Machecoul se marie en 1404 avec Marie de Craon (1387-????), dame de Champtocé-sur-Loire et d'Ingrandes, dont la famille revendiquait la baronnie de Retz (Marie de Craon est une descendante d'Olivier de Machecoul et de Gérard II Chabot) : ce mariage met donc fin à une querelle de succession<ref name="VI"/>. À la demande de Jeanne Chabot « la Sage », Guy II de Montmorency-Laval change de nom et devient Guy II de Laval-Rais.

Guy II de Laval-Rais et Marie de Craon donnent naissance à deux fils : Gilles et René. Leurs parents tous deux décédés, les deux garçons sont élevés par leur grand-père maternel, Jean de Craon (????-1432).

À la mort de son père Guy de Laval-Rais en 1415, le jeune Gilles de Retz (circa 1405-1440) hérite donc d'un riche patrimoine, rassemblant à la fois les terres de son père et celles de sa mère. Il épouse en 1422 Catherine de Thouars (1405-1462), dame de Tiffauges et de Pouzauges, une cousine germaine, dont il n'a qu'une fille, Marie ((vers 1433 ou 1434-1457). Sa femme lui apporte alors en dot des terres en Poitou, et il devient ainsi l'un des plus riches seigneurs du royaume de France. Il est baron de Retz, seigneur de Tiffauges, de Pouzauges et de Champtocé-sur-Loire, comte de Brienne, seigneur de Machecoul, d'Ingrandes, La Bénate, Le Coutumier, Bourgneuf-en-Retz, Bouin, etc.

Gilles de Retz s'illustre durant la guerre de Cent Ans. Compagnon d'armes de Jeanne d'Arc, il est fait maréchal de France par le roi Charles VII. De retour au pays, Gilles de Retz profite de sa fortune, mène un train de vie démesuré et sombre dans le crime. Il viole, torture, assassine et immole en secret des enfants. Il recourt également à l'alchimie, puis se jette dans la magie noire, manipulé par des complices qui invoquent le diable. Il est condamné à être pendu et brûlé, après un procès à Nantes.

Modèle:Article détaillé

Gilles de Retz ne laisse qu'une fille, Marie de Retz. Celle-ci dirige Machecoul et le pays de Retz avec ses deux maris successifs, Prigent VII de Coëtivy (1399-1450) et André de Montfort-Laval dit « André de Lohéac » (1408-1486), dont elle n'aura aucun enfant.

Son oncle René de Retz (circa 1414-1473), seigneur de La Suze-sur-Sarthe, frère cadet de Gilles de Retz, hérite ensuite de la baronnie de Retz. Lui succède sa fille unique, Jeanne de Retz.

Machecoul disputée entre la Bretagne et la France

Lors de la prise de Machecoul par Louis XI en 1473, le roi de France, qui vient de brûler la ville voisine de Bouin<ref name="IV"/>, trouve la ville déserte à son approche : il voulait y faire une entrée triomphale, mais il parcourt la ville vide, car personne ne vient à sa rencontre ! Les Machecoulais sont restés cachés dans leurs maisons, apeurés et fidèles au duc de Bretagne <ref name="III"/>,<ref name="V"/>.

La fille unique de René de Retz, Jeanne de Retz, dirige la baronnie avec son mari, François de Chauvigny (vers 1430-1491), vicomte de Brosse, qui devient le nouveau baron de Retz. Leur succède en 1490 leur fils, André III de Chauvigny (1430-1503), prince de Déols, baron de Retz, comte de Châteauroux, vicomte de Brosse, seigneur de Challouyau, de Chemillé, de Falleron, de Froidfond.

Pendant ce temps, le roi de France Louis XI et le duc de Bretagne François II ont laissé place à leurs successeurs et enfants, respectivement Charles VIII (1470-1498) et la duchesse Anne de Bretagne (1477-1514). La Bretagne cessera d'être un duché indépendant en 1532, après l'Acte d'union signé à Vannes ; Machecoul et la baronnie de Retz deviennent ainsi pleinement françaises.

Machecoul, capitale du duché de Retz des Gondi

En 1503, André de Chauvigny (1430-1503), baron de Retz, meurt sans enfant et surtout sans héritier. Des prétendants se succèdent : le premier est Tanneguy Sauvage (1430-1503), un cousin éloigné. Tanneguy Sauvage est un descendant de Jeanne Chabot « la Folle » (1300-1341) (fille de Gérard III Chabot « le Benoist »), déjà citée précédemment. Celle-ci, mariée à [[Foulques de Laval|Foulques {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Montmorency-Laval]] (????-1358), a eu une fille : Jeanne de Montmorency-Laval (1325-????), mariée à « Guillaume » Éon Sauvage, seigneur du Plessis-Guerrif, d'où descend Tanneguy Sauvage<ref name="VI"/>.

Un autre prétendant se fait connaître : Georges de Tournemine (????-1524), baron de La Hunaudaye et du Hommet, un autre cousin éloigné d'André de Chauvigny. Georges de Tournemine est lui aussi un descendant de Jeanne Chabot « la Folle » (1300-1341) mariée à [[Foulques de Laval|Foulques {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Montmorency-Laval]] (????-1358), dont leur fille, Philippa de Montmorency-Laval (????-1403), a été mariée à André de Saffré (????-1407). La fille de ces derniers, Jeanne de Saffré (????-1459), dame de Frossay, a épousé Jean de Tournemine (????-1427), baron de La Hunaudaye, de qui est issu Gilles de Tournemine (????-1475), seigneur de Frossay, qui a eu pour fils Georges de Tournemine (????-1524)<ref name="VI"/>.

En 1524, sa fille, Françoise de Tournemine, dame de La Hunaudaye, devient baronne prétendante de Retz. Le mari de Françoise de Tournemine, Claude d'Annebault (1500-1552), seigneur d'Annebault, seigneur de Saint-Pierre, maréchal de France et amiral de France, reprend ensuite le flambeau, et son fils, Jean III d'Annebault (????-1562), baron d'Annebaut et de La Hunaudaye devient effectivement baron de Retz en 1552. Mais lui non plus n'a pas d'enfant<ref name="XII">Web Généalogie. Modèle:Lien brisé</ref>.

Son épouse Claude Catherine de Clermont (1543-1603), dame de Dampierre, baronne de Retz, pair de France, salonnière française<ref name="XIII">Web Généalogie. Modèle:Lien brisé</ref>, se remarie alors avec Albert de Gondi (Albèrto Gondi) (1522-1602), seigneur du Perron, comte puis marquis de Belle-Île et des Îles d'Hyères, général des Galères de France, maréchal de France. Albert de Gondi est au service de la reine de France Catherine de Médicis (avec qui il était venu d'Italie) et de ses fils les rois Charles IX puis Henri III. Ce dernier récompense Albert de Gondi en 1581 en érigeant la baronnie de Retz en duché, dont Machecoul devient dorénavant la capitale (les capitales précédentes ayant été Rezé puis Pornic).

C'est d'ailleurs à cette époque que l'orthographe du nom de la ville, qui se stabilisait en Machecol puis en Machecou, va reprendre définitivement son « l » final muet pour devenir Machecoul<ref name="VII"/>…

Le nouveau duc de Retz est né à Florence en Italie, d'Antònio II Guidobaldo Gondi et de Marie-Catherine de Pierrevive<ref name="XIV">Web Généalogie. Modèle:Lien brisé</ref>,<ref name="IV"/>,<ref name="V"/>.

Le jeune Charles de Gondi s'en va ensuite guerroyer jusqu'au Mont-Saint-Michel, où il est tué en 1596.

En 1602, le duc de Retz Albert de Gondi meurt et c'est son petit-fils Henri de Gondi (1590-1659), fils de Charles de Gondi et d'Antoinette d'Orléans-Longueville, qui lui succède. Henri de Gondi n'a que deux filles : Marguerite de Gondi (1615-1670) et Catherine de Gondi (????-1677). Catherine épouse le cousin germain de son père, Pierre de Gondi (1602-1676), comte de Joigny. Et c'est donc Pierre de Gondi qui succède à son beau-père et cousin en 1634<ref name="XIV"/>.

Pierre et Catherine de Gondi n'ont que deux filles eux aussi : Marie-Catherine Antoinette (1637-1716) et Paule-Marguerite Françoise (1655-1716)<ref name="XIV"/>.

À la mort du duc de Retz Pierre de Gondi en 1676, c'est sa fille cadette, Paule-Marguerite Françoise, qui devient duchesse de Retz. Elle épouse en 1675 François Emmanuel de Blanchefort-Créquy (1645-1681), comte de Sault, duc de Lesdiguières, pair de France, mais n'aura pas de descendant<ref name="XIV"/>,<ref name="V"/>. Ainsi s'achève, à la mort de Paule-Marguerite Françoise en 1716, la maison de Gondi au duché de Retz.

Machecoul au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Le duché de Retz passe alors aux mains de Nicolas VI de Neufville (1663-1734), duc de Villeroy, petit-cousin de Paule-Marguerite Françoise de Gondi : la grand-mère maternelle de Nicolas de Neufville était Marguerite de Gondi (1615-1670), fille d'Henri de Gondi. Marguerite de Gondi a épousé en 1645 Louis de Cossé de Brissac (1625-1661)<ref name="XIV"/>. Leur fille, Marguerite-Marie de Cossé de Brissac (1648-1708) a épousé en 1662 François de Neufville-Villeroy (1644-1730). Ces derniers sont les parents de Nicolas de Neufville.

En 1734, le fils de Nicolas de Neufville lui succède : Louis-François Anne de Neufville (1695-1766), duc de Villeroy, duc de Beaupréau, qui meurt sans enfant. Son neveu Gabriel de Neufville (1731-1794) lui succède en 1766, mais lui non plus n'aura pas d'enfant.

En 1755, le duc Louis-François de Neufville fait construire un tribunal seigneurial baptisé l'Auditoire<ref name="V"/>.

En 1778, Gabriel de Neufville, qui mourra en 1794 sur l'échafaud à Paris, vend le duché de Retz. Il est alors racheté, par Clément Alexandre de Brie, marquis de Serrant. Le nouveau duc envoie en son nom un représentant pour prendre possession de ses terres, et notamment Machecoul : Louis de Rotrou de La Grandière, chevalier de Saint-Jean de Jérusalem, qui, du 11 au Modèle:Date, parcourt les lieux. Le chevalier de La Grandière est accompagné du procureur fiscal du duché, François Réal des Perrières, dressant procès-verbal de la prise de possession<ref name="V"/>. Ils sont solennellement reçus au château, puis à l'Auditoire, à l'église, au couvent des Calvairiennes, au couvent des Capucins, à la Cohue, à la paroisse de Sainte-Croix, dans la forêt de Machecoul, à l'abbaye Notre-Dame de la Chaume, puis s'en vont prendre possession des Huguetières, Bourgneuf-en-Retz, Prigny, Pornic, Princé, La BénateModèle:Etc.<ref name="VI"/>.

Le nouveau duc de Retz « démantèle » alors le duché : il ne garde plus que les fiefs de Machecoul et Pornic, et vend, de 1780 à 1782, une énorme quantité de fiefs. Après ces aliénations, le domaine de Retz n'est bientôt plus considéré comme un duché, et est rétrogradé en une simple baronnie d'ancienneté<ref name="VI"/>. Le marquis de Brie-Serrant est d'ailleurs titré « baron de Retz », comme ses prédécesseurs des Modèle:S mini-, {{#switch: XV

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}}.

Machecoul, capitale du duché de Retz avec titre de baronnie et duché-pairie, était le siège d'une subdélégation, et d'une justice seigneuriale importante, qui relevait, omisso medio, du Parlement et on y comptait deux paroisses. Le collège de Machecoul était florissant et la ville possédait un hôpital, trois couvents, dont l'un de l'ordre de saint Benoît, l'autre de Capucins, le troisième de Bénédictines du Calvaire, et une société littéraire pourvue d'une bibliothèque.

Dans la nuit du 2 au Modèle:Date, un incendie éclate au « Petit Château », lieu de résidence du marquis de Brie-Serrant, situé à proximité du château féodal. Les Machecoulais parviennent à l'éteindre. En remerciement, le marquis donne aux habitants de la ville un de ses terrains, La Rabine, afin d'en faire un lieu de promenade : par acte notarié, il est convenu que ce terrain ne doit jamais avoir d'autre utilité<ref name="V"/>. Pourtant aujourd'hui, le « lieu de promenade » est devenu un complexe sportif, accompagné d'une piscine et d'un camping !

Le marquis de Brie-Serrant sera le dernier seigneur de Retz. Il va être dépossédé de ses terres lorsque, en 1793, en pleine Révolution française, vont éclater les guerres de Vendée, lors desquelles Machecoul va être l'un des cœurs des événements.

Machecoul en pleines guerres de Vendée

Modèle:Article connexe Modèle:Article détaillé Modèle:Article détaillé

Fichier:Massacre de Machecoul.jpg
Le Massacre de Machecoul, peinture de François Flameng, 1884.

À l'aube de la Révolution, Machecoul est un centre d'affaires non négligeable, et un carrefour de plusieurs routes : des foires s'y tiennent très régulièrement ainsi qu'un marché hebdomadaire, où on commercialise essentiellement la production agricole des campagnes voisines. Machecoul a un rôle économique important pour les habitants : y vivent notamment une cinquantaine de commerçants, une vingtaine d'aubergistes, une vingtaine de tisserands, et plus de Modèle:Nobr et cultivateurs. Mais l'agitation et la misère sont grandes à Machecoul. Les mendiants affluent dans la ville, alors réputée sale et malsaine, propice aux fièvres de toutes sortes<ref name="III"/>. C'est dans ce climat qu'éclate la Révolution.

En 1790, la Bretagne est divisée en cinq départements, le marquis de Brie-Serrant est dépossédé de Machecoul et de ses terres, et le pays de Retz tout entier est intégré au nouveau département créé : la Loire-Inférieure (qui deviendra Loire-Atlantique en 1957). Machecoul cesse alors d'être la capitale d'un pays de Retz qui n'est plus qu'un souvenir historique et culturel, et devient une commune française. Un premier maire est ainsi élu, succédant au marquis de Brie-Serrant à la tête de la ville : Monsieur Laheu, ancien lieutenant général du duché de Retz.

Quand s'achèvent les guerres de Vendée, Machecoul, dévastée, va mettre longtemps à se remettre des ravages de la Révolution. Les pertes humaines ont été très importantes : de Modèle:Nombre en 1790, Machecoul passe à Modèle:Nombre en 1800. En Modèle:Nombre, la ville a perdu 43 % de sa population<ref name="XV">Carte d'identité de Machecoul, sur le site de la commune.</ref>. Cette baisse serait due aux combats et aux massacres, mais sans doute aussi aux départs massifs de familles entières, et aux épidémies de 1794-1795.

Machecoul au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Le Modèle:Date (2 Fructidor an XII), le marquis de Brie-Serrant est exproprié de son Auditoire. La commune ordonne à un officier retraité, Jean-Baptiste Fayolle, de racheter l'Auditoire qui devient alors la mairie de la ville. Deux annexes latérales seront construites en 1838<ref name="V"/>.

La même année, le marquis de Brie-Serrant est également exproprié du château de Machecoul, qui est mis en vente. Au lendemain de la Révolution, la ville, ravagée par les guerres de Vendée, doit être restaurée. Les ruines du château, qui conservait encore ses murs extérieurs et ses tours, servent alors de carrière de pierres pour reconstruire les maisons et remblayer les chemins, et le château, symbole de l'ancien régime, est défiguré jusqu'à en devenir très vite une triste carcasse<ref name="III"/>.

Dans les années 1850 se pose le problème de l'exigüité de la vieille église romane de La Trinité. Pour permettre l'accueil des paroissiens, la construction d'une seconde nef est envisagé. Devant le coût trop important de cette opération, il est décidé de construire une nouvelle église. En 1861, l'architecte Modèle:M. propose le plan d'un vaste édifice de style néogothique, inspiré du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et doté de deux clochers. Mais l'administration impériale n'est pas favorable à ce projet : elle estime le coût (Modèle:Unité) sous-évalué et privilégie la construction d'un seul clocher. Le maire Paul François obtient l'autorisation officielle et les travaux débutent en 1863. Dans un premier temps le chœur et le transept sont construits, puis la grande nef qui est achevée en 1873. En 1875 l'abbé Lavigne succède à l'initiateur du projet, l'abbé Bouron, après la mort de celui-ci. Sous la conduite du nouvel arrivant les deux clochers de Modèle:Unité de haut, dessinés par l'architecte Modèle:M., sont édifiés. En 1881, l'installation des nouvelles orgues marque la fin de la construction de l'église, qui a de faux airs de cathédrale<ref name="V"/>,<ref name="IX">Infobretagne. Patrimoine de Machecoul, 2008.</ref>.

En 1876 est inaugurée la gare de Machecoul par Henri Le Loup de La Biliais, député-maire de la ville<ref name="V"/>.

Entre 1880 et 1885, a lieu la destruction de la vieille Cohue, qui datait de 1095. L'édifice de Modèle:Nombre d'âge avait des piliers en bois très fatigués : on raconte qu'un soir, l'ivrogne notoire de la ville, un dénommé Baron, en s'accrochant à un des piliers, fait tout écrouler ! Le maire Henri Le Loup de La Biliais ordonne alors la construction des Halles actuelles, là où s'était dressée la Cohue<ref name="V"/>.

Machecoul déploie enfin une activité économique grandissante : création d'un Four à Chaux (1850), mise en place de commerces, de foires et de marchés, etc. À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Machecoul sera pourvue d'une gare (1876<ref name="V"/>), d'un hippodrome (1885), d'une distillerie (1886), de nombreux moulins et d'une minoterie<ref name="IX"/>.

Machecoul au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

L'arrivée du chemin de fer tourne Machecoul vers l'industrie : laiterie, beurrerie, minoterie, usine de cycles, constructions métalliquesModèle:Etc.<ref name="III"/>. Les commerces et services fleurissent : en 1927, Machecoul compte 63 cafés<ref name="XVI">Mairie de Machecoul. Machecoul au fil des siècles : des mots… des images…, bulletin municipal hors-série, 2000, 36 p.</ref>.

Le premier tiers du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est marqué par le commencement des travaux d'électrification. Mais, à vingt années de distance, les deux guerres mondiales vont ralentir le développement de la commune<ref name="III"/>, et prendre certains de ses enfants.

Lors de la Première Guerre mondiale, la ville perd 140 Machecoulais<ref name="XVI"/>, morts pour la France dans les tranchées.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, les Allemands occupent très rapidement la commune vers le Modèle:Date. Ils installent la Kommandantur à la maison de caractère, rue Alexandre Riou, et les soldats se répartissent principalement au Champ de Courses, dans les bâtiments du Patronage rue Pasteur et au village de Saint-Lazare. Les Allemands, dont l'attitude reste plutôt correcte (ils paient ce qu'ils achètent, participent à la messe paroissiale, font même de menus cadeaux aux enfants), font cependant appliquer strictement le couvre-feu qu'ils établissent aussitôt, disposent des barrières de contrôle et des installations de brouillage des ondes. Et les drapeaux à la croix gammée flottent alors sur l'église, le château de la famille Allard de Grandmaison et la mairie. L'hôpital de Machecoul devient un hôpital militaire<ref name="XVI"/>.

La population machecoulaise double, car il y a autant d'Allemands que d'habitants. Les soldats demeurent chez les habitants et dans les hôtels (notamment des généraux à l'hôtel de La Croix Verte et le château de L'Hermitière). Il n'y a plus de journaux et la TSF est brouillée. Souvent, tout manque : lumière, chauffage, sucre, café, tabacModèle:Etc.<ref name="XVI"/>.

À chaque extrémité des rues, les Allemands installent des barrages, notamment dans la grande rue, en face de la gare et de la Kommandantur. Les Machecoulais se méfient des Allemands, qui demandent leurs papiers lorsque les gens vont à la messe le dimanche. Les Machecoulais cachent leurs voitures et leurs vélos pour éviter d'être réquisitionnés. Les Allemands établissent un couvre-feu, un groupe de gardes patrouille dans les rues et soumet à des interrogatoires ceux qui trainent après l'heure, et tirent sur ceux qui ne répondent pas aux sommations (un jeune Machecoulais en fait les frais, rue Alexandre Riou). Durant l'occupation de Machecoul, quatre soldats allemands seront tués, notamment à la suite d'une histoire de vol de bicyclettes<ref name="XVI"/>.

À la Libération, un bataillon de FFI, le bataillon Marcel, arrive de Bretagne, une fois les Allemands partis. D'autres FFI viennent aussi depuis la Vienne. Les FFI ne sont pas aussi corrects avec les femmes que l'étaient les Allemands (tontes des chevelures des femmes, feux de joie, etc.)<ref name="XVI"/>…

À partir des années 1950, Machecoul reprend enfin son essor et se modernise. Le chiffre de la population, qui stagnait autour de Modèle:Nombre depuis des décennies, remonte progressivement pour atteindre bientôt Modèle:Nombre en 1975, Modèle:Nombre en 1982, Modèle:Nombre en 2000, Modèle:Nombre en 2006, et passant enfin la barre des Modèle:Nombre aujourd'hui<ref name="XVII">Mairie de Machecoul. Recensement de la population… nous sommes Modèle:Nombre Machecoulais(es), Regards : le magazine d'information de la ville de Machecoul, mars-avril 2009, Modèle:P..</ref>, grâce au baby-boom des années 1950 et l'arrivée récente de nouveaux venus d'un peu partout en France. Des Machecoulais vont partir pour la Guerre d'Algérie en 1957-1959, où certains périront.

De nouveaux quartiers surgissent, avec des noms de fleurs et d'oiseaux aux rues, les commerces se développent et se modernisent, des écoles et collèges sont construits, et l'industrialisation et le commerce se déploie : l'usine de cycles Gitane prospère, et une grande surface voit le jour dans les années 1980 dans le quartier des Prises. Des animations sociales et culturelles fleurissent : cinéma, théâtre, spectacles au château (Les Mystères de Gilles de Retz), bibliothèque municipale, cybercentre, piscine, camping, étang, sports, foires expositions, marchés hebdomadaires le mercredi, etc. L'éducation prend une grande place dans la vie de la commune, qui abrite de nombreuses écoles, collèges et lycées.

Machecoul aujourd'hui

Fichier:Machecoul - panoramio.jpg
Rue de la France-Libre, à Machecoul, avec l'Auditoire (à droite) devant l'église au fond.

À partir des années 1990, le conseil municipal, dirigé par le maire Alain de La Garanderie, entreprend de multiples travaux de rénovation au sein de la ville, qui se fait alors une nouvelle jeunesse : centre-ville, rues, places, voiries, réhabilitation et restauration de l'abbaye Notre-Dame de la Chaume, du Four à Chaux, de la salle de théâtre, etc., et récemment du cinéma. L'église Saint-Honoré est depuis quelques mois en phase de nettoyage de ses façades extérieures, prenant peu à peu un petit coup de jeune<ref name="XVIII">Mairie de Machecoul. Église, le point sur les travaux de ravalement, Regards : le magazine d'information de la ville de Machecoul, mai-juin 2008, Modèle:P..</ref>.

Machecoul est le théâtre de nombreuses manifestations sportives, notamment bi-cross, cyclisme, football, etc. Elle accueille le Grand Prix cycliste de Machecoul.

Machecoul, chef-lieu de canton réunissant Saint-Même-le-Tenu, La Marne, Paulx, Saint-Mars-de-Coutais et Saint-Étienne-de-Mer-Morte, devient chef-lieu de la communauté de communes regroupant les précédentes plus Fresnay-en-Retz et, depuis 2004, Bourgneuf-en-Retz.

La ville se tourne vers l'extérieur et l'étranger en devenant jumelée avec trois petites villes européennes : en 1973 avec Ühlingen-Birkendorf, ville d'Allemagne dans l'État de Bade-Wurtemberg)<ref name="XIX">Mairie de Machecoul. Anniversaire et jumelage : Allemands, roumains et anglais réunis à Machecoul, Regards : le magazine d'information de la ville de Machecoul, mai-juin 2008, Modèle:P..</ref> ; en 1988 avec Shifnal, ville du Royaume-Uni dans le comté du Shropshire, région des Midlands de l'Ouest)<ref name="XIX"/>,<ref name="XX">Mairie de Machecoul. Anniversaire : Modèle:Nombre de jumelage avec Shifnal, Regards : le magazine d'information de la ville de Machecoul, septembre-octobre 2008, Modèle:P..</ref> ; en 2008 avec Valea Drăganului, ville de Roumanie (comté de Cluj, dans la région de la Transylvanie), qu'elle parrainait déjà depuis 1989<ref name="XIX"/>,<ref name="XXI">Mairie de Machecoul. Machecoul et Valea Draganului, villes jumelées, Regards : le magazine d'information de la ville de Machecoul, juillet-août 2008, Modèle:P..</ref>.

Le Modèle:Date, après plusieurs mois de travail, les communes de Machecoul et Saint-Même-le-Tenu décident de se regrouper au sein d'une commune nouvelle, qui est baptisée Machecoul-Saint-Même. Ce regroupement permet de pallier la baisse programmée des dotations globales de fonctionnement versée par l'État durant les prochaines années. La création de la nouvelle commune est effective le Modèle:Date-, entraînant la transformation des deux anciennes communes en « communes déléguées » de la nouvelle entité<ref>Modèle:Article</ref>, décision entérinée par arrêté préfectoral du 27 novembre 2015<ref name="Off.">Modèle:Article.</ref>. Modèle:Article détaillé

Ancienne noblesse de Machecoul

Modèle:Article détaillé La ville de Machecoul, berceau des premiers seigneurs du pays de Retz, fut aussi une châtellenie à l'origine d'une dynastie de seigneurs locaux qui portèrent son nom.

On distingue deux maisons de Machecoul :

Politique et administration

Ancienne seigneurie de Machecoul

Modèle:Article détaillé La ville de Machecoul était autrefois une châtellenie et une seigneurie du pays de Retz. Les premiers seigneurs de Retz étaient à l'origine des seigneurs de Sainte-Croix (ancien nom de Machecoul). Au {{#switch: XIII

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}}, la seigneurie de Machecoul fut détachée du pays de Retz, avant que les seigneurs de Retz n'en reprissent possession.

Machecoul a été le fief de différentes familles de seigneurs qui se sont succédé depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : ce sont les familles de Retz (dont une branche prend le nom de Machecoul), de Thouars (et consorts : de Maillé et de Belleville), de Montaigu, de Dreux (dont une branche reprend le nom de Machecoul), Chabot (et consort : de Parthenay), de Montmorency-Laval (qui reprend le nom de Retz) (et consorts : de Coëtivy et de Montfort-Laval), de Chauvigny, Sauvage (prétendant), de Tournemine (prétendants), d'Annebault, de Clermont-Tonnerre, de Gondi (et consort : de Créquy), de Neufville-Villeroy, et de Brie-Serrant.

À part celles de Retz, Chabot, Montmorency-Laval et Gondi, ces familles ont été très éphémères à la tête de Machecoul (d'où leur nombre élevé), et se sont souvent remplacés par les femmes.

Ci-après la liste des seigneurs de Machecoul. Pour leur généalogie détaillée, leurs filiations et leurs descendances, lire :

Modèle:Article détaillé

Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:Arbre

Modèle:ArbreModèle:Boîte déroulante/fin

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:…

Liste des maires

Modèle:Article détaillé Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu de 1958 à 1962<ref>Jean Allard de Grandmaison sur le site de l'Assemblée nationale (France).</ref> Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Jumelages

Démographie

La population totale de Machecoul était de Modèle:Nombre en 1689, Modèle:Nombre en 1790. Après les événements de la Révolution, la population chute à Modèle:Nombre en 1800<ref name="XV"/>.

Évolution démographique

Les données concernant 1793 sont perdues.

Modèle:Section démographie d'article de commune de France

Pyramide des âges

Les données suivantes concernent l'année 2013 (la plus récente pour laquelle l'Insee a pu analyser les données) ; Machecoul est alors une commune à part entière. Sa population est alors relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à Modèle:Nobr (29,4 %) est en effet supérieur au taux national (22,6 %) et au taux départemental (22,5 %)<ref name="Insee POP T0-T3 commune">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Insee POP T0-T3 département">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Insee POP T0-T3 France">Modèle:Lien web.</ref>. À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (52 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %)<ref name="Insee POP T0-T3 commune"/>,<ref name="Insee POP T0-T3 département"/>,<ref name="Insee POP T0-T3 France"/>.

Modèle:Début de colonnes Modèle:Pyramide des âges

Modèle:Pyramide des âges Modèle:Fin de colonnes

Économie

Quelques entreprises constituent le poumon économique de la ville :

  • L'entreprise de cycles Manufacture Française du Cycle, comprenant notamment la marque Sunn, sur le site anciennement de Cycleurope, regroupant notamment Gitane et Micmo. Gitane s'est illustrée en équipant et sponsorisant de grands champions de cyclisme du Tour de France (Jean Stablinski, Rudi Altig, Jacques Anquetil, Lucien Aimar, Lucien Van Impe, Bernard Hinault, Laurent Fignon et Greg LeMond). Machecoul a d'ailleurs été étape du Tour de France plusieurs fois, notamment en 1988<ref name="XXIII">Mairie de Machecoul. Regards : le magazine d'information de la ville de Machecoul, bulletins municipaux.</ref>. Enfin, Machecoul accueille aussi le Grand Prix cycliste de Machecoul.
  • L'entreprise Chagnas Constructions Métalliques, spécialisée dans les charpentes métalliques (de bâtiments industriels et agricoles principalement), fondée en 1922 par Marcel Chagnas. À notamment travaillé à la rénovation d'une partie de la tour Eiffel à Paris dans les années 1980<ref name="XXIII"/>.
  • Les entreprises Novoferm (anciennement Julien Redois Industries), Bel'M (anciennement SA Guilbaud) et Husky, fabriquant des portes et portails.
  • La distillerie Seguin (aujourd'hui CLS Rémy Cointreau), fermée depuis plusieurs années.
  • La fromagerie Beillevaire.

Les exploitations maraîchères sont également importantes à Machecoul : on y produit notamment salades (et spécialement la mâche), tomates et concombres, ainsi que du muguet, vendu tous les ans en mai à l'échelle nationale et à l'étranger.

Voir également :

Culture locale et patrimoine

Monuments et curiosités

Modèle:Article détaillé

  • Le Phare à Bois (époque gallo-romaine), également appelé le Moulin à Poivre. Probablement tourelle de pierre dans laquelle on allumait un feu (avec du bois, d'où son nom), dont les flammes guidaient les navires à l'approche du rivage<ref name="XXIV">Site du Musée du Pays de Retz</ref>,<ref name="IX"/>. Ou peut-être un petit moulin à vent, de conception originale et ancienne ?
  • Les sarcophages monolithes mérovingiens (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)<ref name="IX"/>.
  • Plusieurs anciens moulins<ref name="IX"/>.
  • Le Pont de Cahouët (vers le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), dit à tort « le Pont Romain » (il ne date pas de l'époque romaine). Petit pont situé sur la rivière Le Falleron<ref name="IX"/>.
Fichier:Chateau de Machecoul ( de Gilles de Rais ).jpg
Le château de Machecoul.
Fichier:Hotel real des perrieres Machecoul.jpg
L'Hôtel Réal des Perrières.
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   Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècle

}}), Rue Alexandre-Riou<ref name="IX"/>.

Fichier:Machecoul - Château du Treil (côté sud).jpg
Le château du Treil.
Fichier:Gare de Machecoul par Cramos.JPG
La gare de Machecoul.
  • La gare de Machecoul (1876<ref name="V"/>). Elle est desservie par des TER Pays de la Loire circulant entre Nantes et Saint-Gilles-Croix-de-Vie.
  • Les Halles (1885). Construites au temps d'Henri Le Loup de La Biliais, maire de l'époque, après l'effondrement de l'ancienne Cohue, lieu réservé aux marchands depuis 1095, où l'on avait construit, sur un terrain réservé aux marchands, une grande halle en bois avec deux pentes couvertes de tuiles, que l'on avait nommée la Cohue. La Cohue était alors un édifice en chape, à couverture de tuiles, érigé sur piliers ou des poteaux de chêne, composant la halle en cinq rangs, dont celui du milieu, le grand rang, où se mettaient les boulangers dans un bout, les marchands drapiers et de toile dans l'autre. Au-dessus de l'espace occupé par les boulangers, se trouvait l'auditoire de la ville où se réunissaient les échevins. Dans les autres rangs, se plaçaient, à des bancs désignés, les bouchers, merciers, marchands de blé, potiers, quincailliers à ferrons, marchands de poissons, de volailles et autres, les tanneurs, les corroyeursModèle:Etc.<ref name="V"/>. Dans une charte testamentaire de 1235, Dame Béatrice de Machecoul (vers 1185-1235), et son mari Guillaume de Mauléon (vers 1150-1214), seigneur de Talmont, avait fait don de la Cohue à l'abbaye Notre-Dame des Fontenelles à Saint-André-d'Ornay, qu'ils avaient fondée en 1210. En 1280, l'abbé et les religieux de cette abbaye avaient cédé la Cohue à Gérard II Chabot (1245-1298), seigneur de Machecoul. L'édifice a accueilli le marché chaque semaine et cinq foires par an depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La Cohue a vécu presque Modèle:Nombre, traversant Moyen Âge, Renaissance, Révolution et Temps Modernes, jusqu'en 1876. L'édifice avait alors des piliers en bois très fatigués : on raconte qu'un soir, l'ivrogne notoire de la ville, un dénommé Baron, en s'accrochant à un des piliers, a fait tout écrouler<ref name="V"/> .Et c'est ainsi qu'entre 1882 et 1885, a lieu la destruction finale de l'édifice, qui datait de 1095. Le marquis de La Biliais, député-maire, ordonne alors la construction des Halles actuelles, là où s'était dressée la Cohue. Édifiées suivant le modèle Baltard des Halles de Paris (avec une structure en métal et en verre – la verrière a été supprimée par la suite), les Halles sont agrandies en 1889 par les Ateliers et Chantiers de la Loire<ref name="XXVI">Mairie de Machecoul. Travaux : Les halles se refont une beauté : Le saviez-vous ?, Regards : le magazine d'information de la ville de Machecoul, novembre-décembre 2006, Modèle:P..</ref>,<ref name="V" />.
  • L'Hippodrome des Chaumes, ou Champ de Course (1885). En 1885, Henri de La Biliais, maire de la commune de 1871 à 1907, a créé la Société des Courses, décidant que les courses hippiques auraient lieu sur un terrain de Modèle:Unité lui appartenant. Il a fait installer les premières tribunes en 1913. En 1918, le maire de l'époque, Augustin Dutertre de La Coudre, lui a succédé au poste de président, pour Modèle:Nombre. En 1933, les tribunes ont été agrandies et en 1935, il a obtenu une deuxième course annuelle. En 1941, les courses sont passées au nombre de quatre. Pendant la guerre, les Allemands ont investi les lieux, construit des boxes, un réfectoire et des dortoirs. En 1953, Jean de Grandmaison, maire et député, est devenu le troisième président d'une association qui aura été dirigée par seulement deux présidents pendant Modèle:Nombre. Dans les années 1970, Jean de Grandmaison a créé le centre d'entraînement, abritant une centaine de chevaux. Jean-Luc de Grandmaison a succédé à son père en 1970. En 1972, une cinquième journée de course a été attribuée à l'hippodrome. En 1973, la société machecoulaise et la société des courses de Bouguenais ont fusionné, ce qui a permis à Machecoul d'obtenir deux autres journées de course. Depuis mars 2007, ce nombre est porté à huit. Marie-Renée Bordron préside depuis 1997 la société des courses. Classé en première catégorie pour le trot, et en deuxième catégorie A pour le plat et l'obstacle, l'hippodrome machecoulais s'étend aujourd'hui sur Modèle:Unité et accueille une course PMU. Avec un salarié et quelque Modèle:Nombre, le comité a beaucoup d'ambition et surtout celle d'accueillir une réunion PMU<ref name="XXVII">Mairie de Machecoul. L'hippodrome des Chaumes : plus de Modèle:Nombre depuis sa création, Regards : le magazine d'information de la ville de Machecoul, juillet-août 2007, Modèle:P..</ref>.
  • La Distillerie Seguin (1886), Boulevard Saint-Rémy. Fondée par la maison Émile Rémy-Martin, filiale de l'entreprise Rémy-Martin de Cognac, sous le nom de Distillerie Saint-Rémy, elle devient Distillerie Seguin & Cie. en 1962. Elle s'étend sur Modèle:Unité. L'établissement a produit de l'eau-de-vie, notamment la Fine Bretagne Seguin. À l'origine spécialisée dans la distillation, la société s'est lancée ensuite dans le négoce. Elle a modifié sa raison de distillerie pour devenir bonificatrice d'eau-de-vie, c'est-à-dire fabriquant des produits finis en bouteilles et destinés à la vente et à l'exportation vers Modèle:Nombre. La société, aujourd'hui disparue, a laissé des bâtiments de styles, près de la gare<ref name="XXIII"/>.
  • La Minoterie ({{#switch: -
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   Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècle

}}), Rue du Bourg-Mignon, aujourd'hui transformée en logements<ref name="IX"/>.

  • Le site de La Rabine. Terrain cédé par le marquis Alexandre de Brie-Serrant, dernier duc de Retz, pour en faire un lieu de promenade pour les Machecoulais<ref name="V"/>, le terrain comporte aujourd'hui un complexe sportif (stade, salle de basket, terrain de rugby, etc.), une piscine, un camping et une salle polyvalente, L'Hexagone. Il accueille aussi cirques, fêtes des écoles, Téléthon et le feu d'artifice annuel du 14 juillet.
  • Le Monument aux Morts (1919), dans le cimetière, listant les noms des Machecoulais tombés pour la France lors de la Première Guerre mondiale. Des plaques ont été ajoutées depuis pour les morts de la Seconde Guerre mondiale et de la Guerre d'Algérie. Devant le monument, se trouvent les tombes des morts pour la France qui ont pu être rapatriés à Machecoul<ref name="XVI"/>.
  • La fresque historique<ref name="V"/> (1946) d'Armand Pavageau (1922-1984), ensemble de tableaux qui présentent 27 scènes retraçant les grands événements historiques de Machecoul. Pendant deux mois, Armand Pavageau a préparé, au sein d'une salle de cours du collège Saint-Joseph, les plans types de sa future fresque sur du papier kraft. Il a ensuite réalisé, à l'aide de pochoirs, le contour des sujets, pour peindre enfin au pinceau et au petit rouleau le contenu des personnages et des motifs. Un maçon a accompagné l'artiste pour fixer le travail réalisé avec de la chaux grasse<ref name="XVI"/>. La fresque contient des inexactitudes et de grossières erreurs de dates et d'interprétations historiques, mais permet aux intéressés d'avoir un extraordinaire et splendide résumé visuel de l'histoire de Machecoul. Située auparavant dans la salle de l'ancien cinéma Saint-Honoré, la fresque est aujourd'hui exposée dans le Hall des Fresques, hall d'entrée du nouveau cinéma rénové en 2008, Cinémachecoul<ref name="XXIX">Mairie de Machecoul. CinéMachecoul : demandez le programme !, Regards : le magazine d'information de la ville de Machecoul, novembre-décembre 2008, Modèle:P..</ref>.
  • Les écluses du Port la Roche (début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), dans les marais<ref name="XXV"/>.
  • L'Espace de Retz (1986). Anciennement Bourse du Commerce, l'édifice est une salle polyvalente pour les fêtes et les événements communaux, et comporte une salle de théâtre, la salle Simone Berriau.
  • Le Champ de Foire, ancienne place où l'on vendait les bœufs, au marché aux bestiaux. Le Champ de Foire a ensuite servi à accueillir foires, expositions, cirques et manifestations diverses<ref name="XVI"/>, ainsi que le stationnement de cars scolaires pour le collège-lycée voisin Saint-Joseph. Transformé aujourd'hui en parking pour l'Espace de Retz voisin.
  • Les aires de loisirs, détente et pique-nique : le Parc de l'Europe, anciennement Parc des Platanes ; le Petit Pré ; le Grand Étang, étang réaménagé, lieu de détente, parcours sportif, plage ; Les Redoux<ref name="XXV"/>.
  • Le Falleron et le Tenu, cours d'eau traversant la commune.
  • Le Marais breton.
  • La forêt de Machecoul,forêt ayant servi de cadre au célèbre film Mais où est donc passée la 7ème compagnie. Située au nord-est du territoire de la commune, domaine privé qui se traverse en suivant les sentiers pédestres<ref name="XXV"/>.
  • Les Jardins d'Yves (pépinière). Jardin d'ambiance et de sérénité caractérisé par la présence exceptionnelle de végétaux sculptés. Le jardin est parsemé de petits décors paysagers dignes de scène de théâtre<ref name="XXV"/>.
  • La Fromagerie Beillevaire. Fromagerie pouvant se visiter : au cœur de l'entreprise, par le biais d'une salle panoramique, on peut voir se perpétuer les gestes et le savoir-faire des métiers du lait<ref name="XXV"/>.

Monuments religieux

  • L'ancien prieuré de Saint-Martin, au Bourg Saint-Martin<ref name="IX"/>.
  • L'ancien prieuré de Saint-Michel-en-l'Isle<ref name="IX"/>.
  • L'ancienne église de Sainte-Croix<ref name="IX"/>.
  • L'abbaye Notre-Dame de la Chaume (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle). Aujourd'hui très ruinée, il n'en reste plus que le pigeonnier et les fondations des murs de l'enceinte, qui entouraient l'abbaye<ref name="XXIV"/>. Une politique de rénovation et de réhabilitation du site est actuellement en cours.
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   Modèle:S mini{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini siècle

}}<ref name="IX"/>,<ref name="V"/>. Au-dessus de l'autel, est suspendue une peinture, Les Trois Anges à la table d'Abraham, reproduction d'une icône russe, Icône de la Trinité (1408), d'Andreï Roublev. L'église est actuellement en période de nettoyage et de restauration de ses façades extérieures, prenant petit à petit un nouveau « coup de jeune<ref name="XVIII"/> ».

  • L'ancienne chapelle des Dons (encore appelée chapelle Dindon)<ref name="IX"/>.
  • L'ancienne chapelle de Hucheloup<ref name="IX"/>.
  • L'ancien prieuré de Saint-Denis, îlot rocheux dans le marais, dont il ne reste plus que le puits<ref name="IX"/>.

Héraldique

[[Fichier:Olivier de machecoul.jpg|vignette|droite|150px|[[Olivier Ier de Machecoul|Olivier {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Machecoul]] et ses armoiries (d'après un dessin de sa tombe, aux Sorinières, dans le « Bulletin de la société archéologique de Nantes » de 1859).]] Modèle:Article connexe Modèle:Blasonnement

Logotype

Depuis avril 2011, la ville possède un nouveau logo. « Des lignes épurées suggérant des identifiants urbains caractéristiques, une composition graphique qui joue avec leur symétrie très singulière, des nuances de couleurs chaudes et froides qui s'équilibrent : voilà comment peut être dépeint le nouveau logo dont vient de se doter la commune<ref>Mairie de Machecoul. La ville de Machecoul dévoile son nouveau logo…. 2011.</ref>. »

Personnalités liées à la commune

Histoire et noblesse

Religion

Politique

Armée

Arts et lettres

Sports

Autres

Machecoul dans la culture populaire

Littérature

Cinéma

Série animée

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Annexes

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets Modèle:Autorité

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