Gouvernement Pierre Tirard (2)
Le deuxième gouvernement Pierre Tirard a été le gouvernement de la France du Modèle:Date- au Modèle:Date-.
Tirard obtient le soutien des radicaux pour lutter contre le boulangisme. Il constitue un cabinet prestigieux où siègent quatre anciens présidents du Conseil.
Composition
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Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | Président du Conseil des ministres | Fichier:Tirard.jpg | Pierre Tirard | Gauche républicaine |
Ministres nommés le 23 février 1889<ref>Modèle:Lien web</ref>
Remaniement du 14 mars 1889
- Mort de Benjamin Jaurès, ministre de la Marine et des Colonies, le 13 mars. Charles de Freycinet devient ministre de la Marine et des Colonies par intérim.
- Le ministère des Colonies est passé sous le ministère du Commerce et de l'Industrie (qui est aussi détenue par la présidence du Conseil). Pierre Tirard est, président du Conseil, ministre du commerce, de l'industrie et des colonies.
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Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | Sous-secrétaire d'État du Commerce, de l'Industrie et des Colonies (spécialement chargé de l'administration des colonies) | Fichier:Eugène Étienne 1914.jpg | Eugène Étienne | Union démocratique (Union des gauches) |
Remaniement du 19 mars 1889<ref>Modèle:Lien web</ref>
Fonction | Image | Nom | Parti politique | |
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Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | Ministre de la Marine | Fichier:Krantz, Jules François Emile.jpg | Jules François Émile Krantz | SE |
Remaniement du 10 novembre 1889<ref>Modèle:Lien web</ref>
- Cessation des fonctions de Jules François Émile Krantz, ministre de la Marine. Après un désaccord sur les délimitations des attributions des autorités civiles et militaires au Tonkin<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Fonction | Image | Nom | Parti politique | |
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Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | Ministre de la Marine | Fichier:Sin foto.svg | Édouard Barbey | Gauche républicaine |
Remaniement du Modèle:1er mars 1890
- Cessation des fonctions de Ernest Constans, ministre de l'Intérieur. Dissension sur le choix de la première présidence de la Cour de cassation, Jules-Claude Barbier prenant sa retraite, avec le président du Conseil entre Charles Mazeau et le président de chambre la Cour de cassation Monsieur Bédarrides. Le Conseil était pour Mazeau mais Constans refusa cette nomination<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>.
Remaniement du 2 mars 1890
Fonction | Image | Nom | Parti politique | |
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Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | Ministre de l’Intérieur | Fichier:Bourgeois, Léon CIPA0156.jpg | Léon Bourgeois | Gauche radicale |
Politique menée
Ce ministère est constitué en pleine crise boulangiste.
Il annonça sa volonté «d'assurer le maintien de l'ordre légal et le respect dû à la République». Huit jours après son entrée en fonction, il faisait dissoudre la Ligue des patriotes. Les membres du Comité étaient poursuivis pour délit de société secrète. Il défère au Sénat, constitué en Haute Cour de justice, pour crime d'attentat à la sûreté de l'État, le général et ses amis : le Modèle:Date-, ils seront condamnés par contumace à la déportation dans une enceinte fortifiée. Il fit voter la loi du Modèle:Date- qui interdit les candidatures multiples: parade directe aux intentions plébiscitaires des boulangistes. Les deux tours des législatives, qui se déroulent les Modèle:Date- et Modèle:Date-, marquent le crépuscule du boulangisme.
Fin du gouvernement et passation des pouvoirs
Dès la démission d'Ernest Constans, le gouvernement fut ébranlé. En effet, celui-ci était apprécié par l'aile gauche de l'Union des gauche et était l'une des principales raisons du soutien des radicaux<ref name=":0" />. La nomination rapide de Léon Bourgeois, inscrit à la Gauche radicale, permit de contenter ces derniers. Le lendemain, Ferdinand-Camille Dreyfus demanda à mettre à l'ordre du jour une interpellation pour expliquer le départ de Constans et la politique du Conseil. Il s'agit alors de facto d'une motion de défiance. Elle est repoussée de 306 voix contre 204. Un ordre du jour explicitant la confiance de le gouvernement est voté à 257 contre 195, un grand nombre de républicains s'étant abstenu, la droite ayant voté contre (environ 182 voix) ainsi que 13 républicains<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le Modèle:Date, Pierre Tirard présenta la démission du Gouvernement au président de la République, Sadi Carnot, après avoir été mis en minorité par le Sénat sur un problème de politique douanière.
Le Modèle:Date, le président charge Charles de Freycinet à la composition d'un nouveau ministère.
Le Modèle:Date, le quatrième gouvernement de Charles de Freycinet voit le jour.