Système ferroviaire britannique

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}
Révision datée du 4 décembre 2022 à 14:18 par >RSVartanian
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

Modèle:Mettre à jour {{#invoke:Bandeau|ébauche}}

Fichier:Rail Map GB (RC).png

Le système ferroviaire britannique (réseau) se caractérise par sa complexité et la multiplicité des intervenants depuis la privatisation de British Rail au milieu des années 1990 et son éclatement en une centaine de sociétés, ainsi que par la mise en place d'organismes de contrôle au niveau étatique. Il ne concerne que la Grande-Bretagne, l'Irlande du Nord disposant de son propre opérateur de réseau ferré.

Le réseau britannique, le plus ancien du monde, compte environ Modèle:Unité de lignes, dont Modèle:Unité électrifiées en Modèle:Unité (kv) alternatif et Modèle:Unité Modèle:Unité continu, à captage par Modèle:3e. Les prix du train au Royaume-Uni sont parmi les plus élevés d’Europe<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le cadre général

Modèle:Section à sourcer En 1993, la société historique British Rail a été privatisée.

Le réseau voyageurs a été éclaté en Modèle:Unité (appelées franchises en anglais) découpées sur une base régionale et concédées, après mise aux enchères, aux entreprises ferroviaires chargées de les exploiter pour une durée variable de 5 à Modèle:Unité. Une dizaine de groupes (Arriva, First Group, Modèle:Lien, Go-Ahead, Modèle:Lien, National Express Group, Modèle:Lien, Stagecoach Group et Virgin Trains) se sont partagé ce marché qui représente globalement un milliard de voyageurs annuels (autant que la SNCF). Certaines franchises ont Modèle:Quand été modifiées. Seules quelques lignes ne font pas partie du système des franchises, dont la liaison internationale avec la France et la Belgique (Eurostar).

Le réseau de fret a été vendu par lots. La plus grande partie a été reprise par la société English, Welsh and Scottish Railway (EWS), émanation à l'origine d'une société ferroviaire américaine (Wisconsin Central Ltd.), qui a été elle-même rachetée par le Canadien National (CN).

L'infrastructure a été vendue à une nouvelle société privée Railtrack, qui a fait faillite et a été reprise en Modèle:Date- par Network Rail, une société privée ayant un statut particulier puisque « sans but lucratif », sous l'autorité d'une assemblée de « membres » indépendants. Cette reprise fut souvent interprétée comme une quasi-renationalisation du réseau. La gestion du réseau du temps de Modèle:Langue s'était révélée assez problématique et plusieurs accidents graves ont révélé un très mauvais état du fait d'un manque d'entretien et d'un sous-investissement chronique depuis les années 1980.

Le matériel roulant a été vendu à des sociétés créées par d'anciens cadres de British Rail, qui les ont rapidement revendues à des sociétés financières en faisant au passage de substantiels bénéfices. Les trois principaux loueurs de matériel roulant sont Angel Trains, Modèle:Lien et Modèle:Lien, Modèle:Laquelle. Parmi d'autres, on peut nommer Modèle:Lien.

Les organismes chargés de contrôler le fonctionnement du système sont :

En 2013, le système ferroviaire britannique est, d'après les autorités britanniques, « l'un des plus sûrs d'Europe »<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} How safe are Europe's railways?, The Guardian, Modèle:Date-.</ref>.

Les accidents ferroviaires se sont multipliés depuis la privatisation du réseau. L’enquête relative au déraillement de Hatfield (Modèle:Unité et Modèle:Unité en Modèle:Date-) a permis de comprendre que les gestionnaires privés investissaient très peu dans la sécurité et l'entretien des lignes, l’ensemble de ces dernières étant désormais en mauvais état. L’entreprise a dû remplacer les rails défectueux ; pour cela, elle a demandé des subventions au gouvernement qui ont été partiellement utilisées pour verser des dividendes aux actionnaires<ref>Modèle:Article</ref>. En 2013, un rapport du Centre de recherches sur le changement socioculturel établit que les dépenses publiques dans les réseaux ferroviaires ont été multipliées par six depuis la privatisation en 1993. Selon le document, les sociétés d’exploitation ferroviaire ont bénéficié d’Modèle:Citation<ref>Modèle:Article</ref>.

Dans les années 2010, la forte détérioration du service ferroviaire depuis sa privatisation pose la question de sa renationalisation dans le débat public. La situation s'est particulièrement dégradée dans le sud de l’Angleterre où Modèle:Unité des trains arrivent en retard. Par ailleurs, les Britanniques dépenseraient six fois plus que les Français pour se rendre sur leur lieu de travail, soit Modèle:Unité de leurs dépenses mensuelles en moyenne, tandis que les coûteuses subventions publiques délivrées au secteur privé ne permettraient pas à ce dernier de gagner en efficacité. En 2017, deux Britanniques sur trois se prononcent en faveur d'une renationalisation complète<ref>Modèle:Article</ref>.

En 2021, est annoncée la création de Great British Railways, entreprise nationale qui sera chargée de l'exploitation du réseau ferroviaire britannique. Elle entrera en service en 2023<ref>Modèle:Article</ref>.

Les sociétés ferroviaires

Entreprises ferroviaires fret

Modèle:Colonnes

Entreprises ferroviaires voyageurs actuelles

Modèle:Colonnes

Gestionnaire de l'infrastructure

Autres

Situation en 2020

En 2018, une partie du réseau Est, et, en 2020, une partie du réseau Nord, repassent sous contrôle gouvernemental<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>https://www.lesechos.fr/industrie-services/tourisme-transport/boris-johnson-nationalise-les-lignes-ferroviaires-du-nord-de-langleterre-1167387</ref>.

Le projet de ligne rapide "HighSpeed2"<ref>Modèle:Article.</ref>, entre Londres et Édimbourg, devrait être progressivement opérationnel en 2026-2033.

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Articles connexes

Modèle:Palette Modèle:Portail

en:Rail transport in the United Kingdom