Fleuve Saint-Laurent

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Toponymie

Fichier:000730 15a 3545 2367 fleuve I Orleans.jpg
Fleuve Saint-Laurent, passage des coursiers de la Transat de Québec à Saint-Malo 2000
Fichier:Statue de Saint-Laurent sur le fleuve, région des Milles-Isles (Ontario et New York).jpg
Statue de Saint-Laurent vue du fleuve Saint-Laurent, région des Mille-Isles (Ontario et New York).

L’explorateur français Jacques Cartier, ayant atteint la région le Modèle:Date-, jour de la fête de Laurent de Rome, attribue d'abord le nom de Saint-Laurent à l'embouchure du fleuve qu'il croit alors être un simple golfe de la Côte-Nord : la « baye sainct Laurens ». Modèle:Citation étrangère bloc

Par suite, il s'aperçoit de son erreur et remonte ce que les Autochtones désignent sous le nom de « la Rivière qui marche », et qu'il baptise « Grand fleuve de Hochelaga »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name="Gélinas 2015">Modèle:Harvsp.</ref>. Par la suite, le terme Saint-Laurent s'est aussi appliqué au fleuve, qui sera plus connu sous le nom de « Grande rivière de Canada » au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

En 1603, Samuel de Champlain a d'abord désigné ce cours d'eau sous le nom de « riviere de Canadas », mais après 1604, le fondateur de Québec opta pour « grande riviere de sainct Laurens » et « fleuve sainct Laurens » dans ses écrits et sur ses cartes<ref name="toponymie">Commission de toponymie du Québec.</ref>.

C'est donc au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle que le toponyme « Fleuve Saint-Laurent » a fini par supplanter ses concurrents<ref name="toponymie" />. Aujourd'hui, cette entité transfrontalière est reconnue officiellement par le gouvernement du Canada sous la double appellation de fleuve Saint-Laurent et de Modèle:Citation étrangère<ref name="toponymie" />.

Le fleuve Saint-Laurent a été nommé de différentes façons par les peuples autochtones. En innu-aimun il est désigné par Wepistukujaw Sipo, en abénaqui par Moliantegok, en mohawk par Roiatatokenti, Raoteniateara<ref name="toponymie" /> ou Kaniatarowanenneh<ref>Modèle:Lien web.</ref> et en tuscarora Kahnawáˀkye et Kaniatarowanenneh (« gros courant d'eau »)<ref>Rudes, B. Tuscarora English Dictionary Toronto: University of Toronto Press, 1999</ref>. En algonquin on l'appelait Magtogoek<ref>Modèle:Lien web.</ref> (le chemin qui marche)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

À partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, des segments du Saint-Laurent ont porté divers noms.

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}}, la section du Saint-Laurent comprise entre l'île Perrot<ref>voir acte notarié "1764, 1er octobre (Greffe de ThomasVuatier # 759, ANQ, 4M00-6757A) Cession de leur parts d’héritage des enfants de feu Jean-Baptiste Darpentigny de quatre parts et portions de terre à Louis St-Michel et Marie Rose Darpentigny, leur beau-frère et sœur.", ... « … quatre part et portion de terre a prendre dans la totalité d’une conon de trois arpt de frond sut vingt arpt de porofondr scise et siuté en la seigneurie de ladte ilse pereau tenant d’un bout sur le devant a la riviere de Cataracoui d’un Cotté ...Modèle:Lire en ligne</ref>, en passant par le lac Saint-François jusqu'au lac Ontario, était connue sous les noms Rivière de Cataracoui et Rivière des Iroquois<ref name="toponymie" />. Le fort Frontenac était aussi connu sous le nom de fort Cataracoui<ref group="alpha" name="kingston">Aujourd'hui Kingston, en Ontario.</ref>.

Géographie

Fichier:Grlakes lawrence map-fr.svg
Le fleuve Saint-Laurent s'étend d'amont en aval, du lac Ontario, à l'ouest, à l'intérieur du continent nord-américain, jusqu'au golfe du Saint-Laurent, à l'est, dans l'océan Atlantique nord.

Grand fleuve des latitudes moyennes de l'Amérique du Nord, le Saint-Laurent possède un bassin de drainage d'environ un million<ref>Modèle:EC</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web, p. 5</ref>,<ref name="BenkeCushing2011">Modèle:Ouvrage</ref>, soit près de 25 % des réserves mondiales d’eau douce, comprenant les Grands Lacs ainsi qu'une bonne portion du réseau hydrographique du continent, qu'il draine vers l'océan Atlantique par un parcours d'environ Modèle:Unité depuis l’extrémité supérieure de la rivière Saint-Louis (Modèle:Unité si l’on compte uniquement la portion en aval des Grands Lacs)<ref>Modèle:Lien web.</ref>, il est l’un des plus longs fleuves du monde.

Parcours

Fichier:Ile St Quentin 021.jpg
Croix commémorant celle posée par Jacques-Cartier le 7 octobre 1535, Trois-Rivières

Le Saint-Laurent prend place à l’embouchure du lac Ontario à Kingston. De là, il passe à Brockville, longe Ogdensburg (seul port des États-Unis sur la voie maritime du Saint-Laurent) et Cornwall, définissant la frontière entre le Canada et les États-Unis, plus précisément entre la province de l'Ontario et l'État de New York. Pour quelques kilomètres, il constitue ensuite la frontière entre l'Ontario et le Québec. Il traverse ensuite la province du Québec, passant à Montréal (où il reçoit la rivière des Outaouais, son affluent principal), à Trois-Rivières où il reçoit la rivière Saint-Maurice, à Québec et à Tadoussac, ville située à l'embouchure du Saguenay. Le Saint-Laurent à cet endroit est déjà devenu le plus grand estuaire du monde avec une longueur de Modèle:Unité et une largeur de Modèle:Unité à son embouchure, où il termine sa course dans le golfe du Saint-Laurent pour rejoindre l'océan Atlantique<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le fleuve a trois lacs fluviaux, le lac Saint-François à Salaberry-de-Valleyfield, le lac Saint-Louis au sud de Montréal, et le lac Saint-Pierre entre Sorel-Tracy (où débutent les marées) et Trois-Rivières (Pointe-du-Lac). Il baigne les Mille-Îles, l'île de Montréal, l'île d'Orléans en face de Québec et l'île d'Anticosti au nord-est de la Gaspésie, en plus d'un grand nombre d'îles secondaires.

Le Saint-Laurent forme un delta d’une centaine d’îles avant de se prolonger dans le lac Saint-Pierre<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Situé entre Sainte-Geneviève-de-Berthier et Pierreville, ce delta compte de nombreux chenaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'île d'Anticosti sépare l'estuaire du Saint-Laurent en deux détroits, le détroit de Jacques-Cartier au nord de l'île face à la péninsule du Labrador et le détroit d'Honguedo au sud de l'île face à la péninsule de Gaspé.

L'estuaire du Saint-Laurent se divise en trois parties : l'estuaire fluvial, l'estuaire moyen et l'estuaire maritime. L'estuaire fluvial correspond à la zone entre le lac Saint-Pierre et la pointe est de l'Île d'Orléans. L'estuaire moyen s'étend de cette dernière jusqu'à Tadoussac. Finalement, l'estuaire maritime se rend jusqu'à Pointe-des-Monts. L'effet des marées cesse de se faire sentir aux environs de Trois-Rivières et la salinité de l'eau commence à l'est (en aval) de l'Île d'Orléans. L'eau de l'estuaire moyen est saumâtre, tandis qu'elle est salée dans l'estuaire maritime et le golfe.

Hydrologie

Modèle:Article détaillé Modèle:Catégorie détaillée

Fichier:Fleuve-L'Islet.jpg
Volée d'oies blanches au-dessus du fleuve Saint-Laurent à la hauteur de L'Islet.
Fichier:Whale watching Tadoussac 11.jpg
Observation des baleines dans le fleuve Saint-Laurent.

Le fleuve Saint-Laurent a un débit moyen de Modèle:Unité à la hauteur de Cornwall, en Ontario. À la hauteur de Québec, après avoir reçu l'apport de plusieurs grands affluents, le Saint-Laurent a un débit moyen de Modèle:Unité<ref>Environnement Canada - Les débits du Saint-Laurent et de ses principaux affluents.</ref>.

Entre ces deux villes, les principaux affluents du fleuve sont :

À l'est de Québec, plusieurs rivières majeures, notamment sur la Côte-Nord, se jettent dans l'estuaire du Saint-Laurent. Parmi celles-ci, on peut noter :

Le débit du fleuve Saint-Laurent en amont de la rivière des Outaouais présente un profil très régulier. Cette régularité naturelle a été renforcée par l'aménagement de plusieurs ouvrages de rétention tout au long de son cours et dans la région des Grands Lacs. Le débit minimum mesuré pendant la période 1860-1972 à la station hydrologique de Ogdenburg, N.Y., est de Modèle:Unité alors que le débit maximal est de Modèle:Unité. La rivière des Outaouais ayant un régime beaucoup plus irrégulier, avec de fortes crues printanières, son influence se fait sentir sur le régime du fleuve Saint-Laurent en aval de leur confluence.

Modèle:Relevé hydrologique

Histoire

Géologie

Fichier:STGermain Kamouraska Saint-Laurent.jpg
Rive du Saint-Laurent à Saint-Germain-de-Kamouraska.
Fichier:Fleuve St Laurent vue aérienne hiver 2016.jpg
Vue aérienne des rives agricoles du fleuve en hiver.

Il y a près d'un milliard d'années, le site actuel de la vallée du Saint-Laurent est occupé par un plateau d'une élévation semblable à celui du Tibet actuel. Il y a environ Modèle:Unité, le supercontinent Rodinia se fragmente en quatre sous-continents, Laurentia, Baltica, Sibéria et Gondwana qui donnent naissance à l'océan Iapetus. Au même moment se forment de nombreuses cassures et fossés le long de l'axe devant former le futur fleuve Saint-Laurent.

Lors de la dernière glaciation dite de Wisconsin, une immense calotte glaciaire, l’Inlandsis laurentidien, recouvre une bonne partie du continent nord-américain<ref>Environnement Canada - Portrait de la biodiversité du Saint-Laurent.</ref>. En se retirant à la suite du réchauffement climatique intervenu il y a environ Modèle:Unité, les glaces laissent place derrière elle dans l'actuelle vallée du fleuve Saint-Laurent à une mer intérieure, la mer de Champlain. À la suite de l'élévation des terres par un phénomène d'isostasie la mer se retire à son tour pour laisser place à l'actuel fleuve Saint-Laurent. Modèle:Référence nécessaire.

Peuplement

Fichier:Belvedere la cime cap tourmente.JPG
Vue du fleuve depuis le cap Tourmente.
Fichier:Sorel-Tracy (vue aérienne) – 1.jpg
Les fertiles basses-terres du Saint-Laurent sont défrichées à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Des fouilles archéologiques permettent d'évaluer une présence amérindienne en bordure du fleuve à près de Modèle:Unité av. J.-C. Le fleuve, bien avant d'être renommé Fleuve Saint-Laurent, était appelé Magtogoek, soit « le chemin qui marche » par les peuples amérindiens habitant la région<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Par ailleurs, il demeure possible (en attendant des preuves concrètes) que des Vikings aient été les premiers visiteurs européens à l'époque de leur établissement au Groenland après l'an mil.

En 1534, le Malouin Jacques Cartier en prend possession officiellement au nom du roi de France [[François Ier (roi de France)|François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]]. Il est généralement considéré comme découvreur de la vallée du Saint-Laurent<ref>Article Jacques Cartier, Dictionnaire biographique du Canada en ligne, lire en ligne.</ref>. Déjà au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, les Français avaient l'habitude de nommer ce fleuve Saint-Laurent en amont de la ville de Montréal et de la rivière des Outaouais. Le Saint-Laurent a servi d'itinéraire principal pour l'exploration de l'intérieur du nord de l'Amérique.

Depuis l'arrivée des premiers colons européens en Amérique du Nord, le Saint-Laurent est l'une des grandes routes fluviales du continent. De la ville de Québec à Montréal, cette croisière suit un itinéraire historique dans un paysage naturel majestueux.

Durant la Guerre de la Conquête le Saint-Laurent subit un blocus naval, opération militaire débutée en 1755 par la Royal Navy, dans le golfe du Saint-Laurent entre la Forteresse de Louisbourg et Terre-Neuve.

Le Saint-Laurent n'était jadis navigable que jusqu'à Montréal à cause des rapides de Lachine. Le canal de Lachine fut le premier à permettre aux navires de passer les rapides ; aujourd'hui, la voie maritime du Saint-Laurent permet de franchir le Saint-Laurent entre Montréal et Kingston et d'atteindre le lac Supérieur.

Pollution

Fichier:Saint Lawrence seaway.jpg
Un navire de charge voguant sur le fleuve Saint-Laurent.

Le fleuve Saint-Laurent coule dans une région à haute densité de population, particulièrement en amont de la ville de Québec. L'agriculture, l'urbanisation et l'industrialisation imposent une pression constante au fleuve. Modèle:Pas clair des efforts considérables ont permis de réduire de manière importante la pollution du cours d'eau si bien que la baignade est maintenant possible la plupart du temps en amont de l'est de Montréal, et en aval du Lac Saint-Pierre. La santé du fleuve reste fragile et d'importants efforts restent à accomplir notamment pour les métaux lourds rejetés dans le fleuve qui continuent à fragiliser la santé de la population de bélugas à l'embouchure de la rivière Saguenay<ref>Développements durables, environnements et parcs : Le Saint-Laurent.</ref>.

Le Modèle:Date, le fleuve Saint-Laurent est désigné comme lieu historique par le ministère de la Culture et des Communications<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Navigation

Le fleuve Saint-Laurent constitue une des principales voies de pénétration naturelles vers l’intérieur du continent nord-américain. Pour cette raison, la navigation fluviale sur son cours a rapidement été un enjeu important. À l’état naturel, le fleuve ne permettait la navigation des navires de haute mer que jusqu’à Québec. Même les plus petites embarcations ne pouvaient remonter plus en amont que Montréal, vers les Grands Lacs, en raison de sérieux obstacles comme les rapides de Lachine. Dès 1700, des travaux ont été entrepris afin d’améliorer le transport sur le Saint-Laurent par la création d'un canal contournant les rapides de Lachine, mais ne furent jamais menés à terme.

Il fallut attendre la construction du canal de Lachine en 1825 puis le dragage du fleuve entre Québec et Montréal à partir de 1851 pour que la navigation commerciale puisse enfin se développer. Ces travaux ont notamment permis à Montréal de s’imposer comme métropole industrielle du Canada, grâce à son port.

Le canal de Lachine, d’une longueur de Modèle:Unité, avait une profondeur originelle de Modèle:Unité, et comptait six écluses. Il fut élargi et approfondi à plusieurs reprises jusqu’à ce qu’il soit remplacé, en 1959, par la voie maritime du Saint-Laurent. La voie maritime permet de relier Montréal aux Grands Lacs, par un chenal en eau profonde de Modèle:Unité de hauteur minimale.

Dans sa portion entre Québec et Montréal, le chenal de navigation situé au centre du fleuve Saint-Laurent a été approfondi et élargi à plusieurs reprises<ref>Environnement Canada, Le Saint-Laurent : porte d'entrée du continent Nord-Américain.</ref> :

Fichier:The ship Laurentia Desgagnes on the St. Lawrence River near Quebec city.jpg
Le Laurentia Desgagnés, près de Québec.
Fichier:Alphonse-Desjardins.jpg
Le traversier Alphonse-Desjardins.
Année profondeur minimale du chenal largeur minimale du chenal
1851 Modèle:Unité Modèle:Unité
1854 Modèle:Unité Modèle:Unité
1865 Modèle:Unité Modèle:Unité
1882 Modèle:Unité Modèle:Unité
1888 Modèle:Unité Modèle:Unité
1907 Modèle:Unité Modèle:Unité
1952 Modèle:Unité Modèle:Unité
1970 Modèle:Unité Modèle:Unité
1992 Modèle:Unité Modèle:Unité
1999 Modèle:Unité Modèle:Unité

En 2005, le trafic sur le réseau navigable des Grands Lacs et du Saint-Laurent a atteint environ 255 millions de tonnes (Mt) répartis comme suit<ref name="mtq.gouv.qc.ca">MTQ, Le transport de marchandises sur le Saint-Laurent depuis 1995.</ref> :

  • Modèle:Unité transbordés dans les ports du Québec
  • Modèle:Unité en transit sur le Saint-Laurent (mouvements directs entre les ports des Grands-Lacs et le reste du monde sans transbordement dans les ports du Québec)
  • Modèle:Unité échangés sur les Grands Lacs entre ports ontariens
  • Modèle:Unité échangés sur les Grands Lacs entre l’Ontario et les États-Unis
  • Modèle:Unité échangés sur les Grands Lacs entre ports américains

Le fleuve est navigable à l'année jusqu'à Montréal malgré le gel de la fin décembre à la fin mars. La garde côtière canadienne opère un service de brise-glace pour ouvrir un canal navigable entre Montréal, le golfe du Saint-Laurent et l'océan Atlantique mais les conditions de navigation restent extrêmement difficiles durant l'hiver<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Trafic maritime

Fichier:St lawrence seaway.jpeg
Navires circulant sur la voie maritime du Saint-Laurent.
Fichier:Queen Mary 2 Quebec.JPG
Le Queen Mary 2, amarré au port de Québec.

En 2005, 105 millions de tonnes de marchandises ont été transbordées dans les ports du Saint-Laurent situés au Québec. Ce tonnage a peu changé depuis 1995, même si la structure des échanges (nature, origine et destination des marchandises manutentionnées) a beaucoup évolué durant cette période. Ces Modèle:Unité se répartissent ainsi<ref name="mtq.gouv.qc.ca" /> :

Les principaux ports québécois sur le Saint-Laurent sont<ref name="mtq.gouv.qc.ca" /> :

Les pilotes du Saint-Laurent

Malgré les aides à la navigation qui ont été implantées sur ses rives et les technologies modernes (GPS, radar, etc.), le fleuve Saint-Laurent demeure une des voies navigables les plus dangereuses au monde. Les marées peuvent y dépasser six mètres, les courants sont forts et multidirectionnels, les hauts-fonds sont nombreux et la visibilité est souvent fort limitée, surtout en hiver, alors que la glace accroît encore davantage les dangers<ref>Association des pilotes maritimes du Canada.</ref>. C’est pourquoi, entre Les Escoumins et Montréal, les navires commerciaux de plus de Modèle:Unité de long qui circulent sur le fleuve doivent obligatoirement céder les commandes aux pilotes brevetés pour naviguer le Saint-Laurent afin d'assurer leur sécurité et protéger les écosystèmes fluviaux et maritimes<ref>Sciencepresse, Les pilotes du Saint-Laurent.</ref>,<ref name=":0">Modèle:Article.</ref>.

Les pilotes du Saint-Laurent, tous formés à l'Institut maritime de Rimouski<ref name=":0" />, se spécialisent pour naviguer sur seulement une des trois sections de pilotage du fleuve : Les Escoumins-Québec, Québec-Trois-Rivières et entre Trois-Rivières et Montréal.

Les écueils

Fichier:Plan de la traverse qui est dans la Riviere de l Amerique a sept lieues de Quebec.jpg
Carte maritime de 1687 indiquant les bas-fonds et les îles en aval de l'île d'Orléans.
Fichier:Fishing in Lachine Rapids, QC, 1901.jpg
Les rapides de Lachine, en 1901.

Les premiers explorateurs ont rapidement découvert les dangereux écueils naturels qui rendent si difficile la navigation sur le fleuve Saint-Laurent tout au long de son cours. C’est souvent au péril de leur vie que les premiers navigateurs s’aventuraient dans le golfe, l’estuaire puis le fleuve.

À l’époque de la Nouvelle-France, bien qu’on dresse des cartes assez détaillées pouvant aider les capitaines, les Français se refusent d’implanter des aides à la navigation comme des phares ou des bouées qui auraient pu servir aux Anglais lors d’une invasion par le fleuve. Une stratégie qui les ailleurs bien servis lors de la guerre de Succession d'Espagne : en 1711, trahie par le brouillard et les hauts-fonds du Saint-Laurent, une partie de l'imposante flotte anglaise destinée à prendre Québec (85 vaisseaux et Modèle:Unité, la Nouvelle-France ne comptant que Modèle:Unité au plus !) se rompt à proximité de l'île aux Œufs. Ayant perdu Modèle:Unité, l'amiral Walker fait demi-tour, permettant à la colonie française de résister encore près d'un demi-siècle à sa rivale britannique<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Il fallait donc trouver une solution pour assurer la protection des vaisseaux et des équipages qui s’engageaient dans le Saint-Laurent. C’est ainsi que le gouvernement de la Nouvelle-France a eu recours à des pilotes expérimentés, qui connaissaient bien tous les pièges du fleuve, pour guider les navires. Un premier pilote du roi est nommé vers 1640, il s'agit d'Abraham Martin, celui-là même qui laissa son prénom aux plaines d’Abraham, à Québec. En 1671, le Collège des Jésuites de Québec offre les premiers cours pour former des pilotes maritimes spécialisés dans la navigation sur le fleuve Saint-Laurent. Après la conquête anglaise, le gouvernement colonial maintiendra l’obligation de confier les navires aux soins des pilotes maritimes<ref>Corporation des pilotes du Bas-Saint-Laurent.</ref>.

Les phares

Modèle:Article détaillé

Fichier:QC - Prince Shoal Light.jpg
Phare du haut-fond Prince.

En 1805, le Parlement du Bas-Canada fonde une corporation publique, la Maison de la Trinité de Québec, ayant la responsabilité d’améliorer l’efficacité et la sécurité de la navigation par l’installation de bouées, de balises et de phares<ref name=Leclercp141>Modèle:Harvsp.</ref>. Le premier phare sur le Saint-Laurent est ainsi construit en 1809 sur l'Île Verte au large de Tadoussac. Il sera suivi de plusieurs autres. En 1867, 23 phares guidaient les navires dans l’estuaire du fleuve jusqu’à Québec. Plusieurs d’entre eux subsistent encore de nos jours. La Maison de la Trinité avait aussi autorité sur la réglementation du pilotage, des pilotes et de la formation de leurs apprentis.

Depuis 1860, l’adhésion de tous les pilotes à une corporation reconnue est obligatoire. La Corporation des pilotes du Saint-Laurent central et la Corporation des Pilotes du Bas Saint-Laurent regroupent les quelque 200 pilotes qui naviguent entre Québec et Montréal pour la première et entre Les Escoumins et Québec pour la seconde.

Culture populaire

Le fleuve Saint-Laurent joue un rôle important dans différents aspects de la culture québécoise :

Galerie

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets Modèle:GeoGroup

Liens externes

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Bibliographie

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Articles connexes

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