Chemin de fer du Blanc-Argent
Modèle:Infobox Ligne ferroviaire
Le Chemin de fer du Blanc-Argent, aussi appelé BA, est une ligne de chemin de fer française à écartement métrique et à voie unique. Sous les noms de ligne de Salbris au Blanc et de ligne de Salbris à Argent, ses deux tronçons constituent respectivement les lignes Modèle:N° et Modèle:N° du réseau ferré national.
Reliant à partir de 1902 Le Blanc, sous-préfecture du département de l'Indre, à Argent-sur-Sauldre, dans le département du Cher, en région Centre-Val de Loire jusqu'en 1939, elle est alors ouverte au trafic mixte marchandises et voyageurs. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle elle n'est plus exploitée que sur le tronçon entre Salbris et Valençay avec des TER et entre Valençay et Argy par un train touristique.
Histoire
Choix du type de ligne et du tracé
Un premier projet de ligne de chemin de fer reliant Gièvres au Blanc est lancé en 1868. C'est en 1872 que la compagnie de chemin de fer de Bressuire à Poitiers reçoit la concession pour la construction d'une ligne à écartement standard et double voie entre Gièvres et Le Blanc Modèle:Incise. Lors de la faillite de cette compagnie en 1878, la concession revient à l'État.
En 1879, la ligne est intégrée au Plan Freycinet où elle porte le Modèle:N°<ref>Modèle:Article.</ref> avec prolongement vers Salbris et Argent-sur-Sauldre via Romorantin-LanthenayModèle:Sfn. La ligne est concédée à titre définitif par l'État à la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (PO), par une convention signée entre le ministre des Travaux publics et la compagnie, le Modèle:Date. Cette convention est approuvée par une loi, le Modèle:Date- suivant<ref>Modèle:Article.</ref>.
En 1890, à la demande du Conseil général de l'Indre, il est finalement décidé de la construire cette ligne en voie unique et écartement métrique pour en réduire le coût d'installation et relancer les travauxModèle:Sfn. La compagnie du PO ne souhaitant pas s'investir dans cette réalisation, elle en délègue en 1896 la construction à la société Faugère et Chatelin<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> et lui en accorde l'exploitation pendant trente ansModèle:Sfn. Après de nombreux désaccords entre les communes au sujet du tracéModèle:Sfn, les terrains sont acquis en Modèle:Date et les travaux de construction peuvent commencer l'année suivanteModèle:Sfn.
Ouverture progressive
La ligne est ouverte progressivement par sections<ref name=Liennard>Site non officiel du Blanc-Argent : Un peu d'histoire, consulté le 21 février 2009.</ref> :
- Salbris à Romorantin-Lanthenay, le Modèle:Date ;
- Salbris à Argent-sur-Sauldre, le Modèle:Date ;
- Romorantin-Lanthenay à Écueillé, le Modèle:Date ;
- Écueillé au Blanc, le Modèle:Date.
La mise en service a lieu également par tronçons, dans un ordre différent, en terminant par Salbris - Romorantin le Modèle:Date<ref name=Liennard/>. La « Compagnie du chemin de fer du Blanc à Argent », concessionnaire de la ligne en lieu et place de la société Faugère et Chatelin, est constituée le Modèle:Date-<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
La voie est établie avec du rail « double champignon asymétrique » de Modèle:Unité calé par des coussinets Modèle:Page h' sur les traverses, l'ensemble reposant sur un lit de sable au lieu de l'habituel ballast ; les coupons de rail, longs de Modèle:Unité, reposent sur quatorze traverses en boisModèle:Sfn. Le tracé ayant partiellement été étudié dans l'optique d'une ligne à double voie en écartement standard, le rayon des courbes ne descend pas en dessous de Modèle:Unité et les déclivités maximales sont 15 ‰Modèle:Sfn. Huit ponts permettent de franchir les cours d'eauModèle:Sfn.
Les dessertes de la ligne durant les années 20 et les années 30 sont fragmentées et les trains circulant sur l'intégralité du parcours de la ligne entre Le Blanc et Argent-sur-Sauldre sont rares. Dans le cas où un voyageur souhaite se rendre d'un bout à l'autre de la ligne, il doit, à l'époque, emprunter jusqu'à cinq trains et voyager pendant Modèle:Unité dont plus de trois heures d'attente pour les correspondancesModèle:Sfn. En outre, la composition des trains est toujours mixte, comportant aussi bien des wagons de marchandise que des voitures de voyageursModèle:Sfn.
Lors de sa mise en service, la ligne du BA est connectée à d'autres lignes du réseau ferroviaire françaisModèle:Sfn :
- Le Blanc : Ligne de Port-de-Piles à Argenton-sur-Creuse (PO), Ligne de Saint-Benoît au Blanc (PO et PLM), Ligne de Montmorillon à Saint-Aigny - Le Blanc (PO) ;
- Buzançais : Ligne de Joué-lès-Tours à Châteauroux (PO) ;
- Écueillé : ligne de Ligueil à Écueillé (CFD Réseau d'Indre-et-Loire sud) ;
- Gièvres : Ligne de Vierzon à Saint-Pierre-des-Corps (PO) ;
- Romorantin-Lanthenay : Ligne de Villefranche-sur-Cher à Blois (PO) ;
- Salbris : Ligne des Aubrais - Orléans à Montauban-Ville-Bourbon (PO pour la section Les-Aubrais-Châteauroux) ;
- Argent-sur-Sauldre : Ligne de Gien à Argent (PO), Ligne d'Auxy - Juranville à Bourges (PO).
Fermeture des tronçons extrêmes
Les sections extrêmes ont été progressivement fermées au trafic<ref name=Liennard /> :
- Argent-sur-Sauldre - Salbris, fermée le Modèle:Date, au trafic des voyageurs ;
- Argent-sur-Sauldre - Clémont-sur-Sauldre, le Modèle:Date, au trafic des marchandises. Cette section (du point kilométrique (PK) 209,500 à 220,339) est déclassée par décret le Modèle:Date-<ref name="JORF-19541213">Modèle:Article.</ref> ;
- Clémont-sur-Sauldre - Salbris, le Modèle:Date<ref>Revue CFRU (Chemins de fer régionaux et urbains) N°121,1974-1 page 60</ref>, au trafic des marchandises, les voies ont été déposées en 1976-1977 ;
- Buzançais - Le Blanc, fermée totalement, le Modèle:Date. Cette section (PK 280,523 à 327,135) est déclassée par décret le Modèle:Date-<ref name="JORF-19541213" /> ;
- Luçay-le-Mâle - Buzançais, fermée le Modèle:Date, au trafic des voyageurs et totalement en 1988.
Le trafic des marchandises, qui nécessite un transbordement de wagon à wagon, en raison de la différence d'écartement, cesse en Modèle:Date. Toutefois, la section d'Argy à Buzançais est mise à voie normale pour permettre la desserte d'un silo, situé à proximité de la gare d'Argy, à partir de la ligne de Joué-lès-Tours à ChâteaurouxModèle:Sfn.
Dans le cadre du service Fercam (fer et camion) de Fret SNCF, le trafic de marchandises est suspendu le Modèle:Date.
La ligne est aujourd'hui réduite à la section de Salbris à Valençay, via Romorantin-Lanthenay exploitée en TER par la CBA. Elle est en correspondance avec le réseau à voie normale à Salbris (ligne des Aubrais - Orléans à Montauban-Ville-Bourbon) et à Gièvres (ligne de Vierzon à Saint-Pierre-des-Corps). La section de ligne située dans le département de l'Indre (de Luçay-le-Mâle à Argy), est inscrite au titre des monuments historiques en 1993<ref>Modèle:Mérimée.</ref>.
Réorganisation de l'exploitation et modernisation
La section comprise entre Valençay et Argy est desservie d'avril à octobre par les trains touristiques de l'association SABA Train du Bas-BerryModèle:Référence nécessaire.
La section de Valençay à Luçay-le-Mâle est suspendue au trafic de voyageurs, au mois d'Modèle:Date. L'arrêt des circulations est décidé dans le cadre d'un contrôle technique, assuré par la SNCF et RFF. Toutefois, depuis le Modèle:Date-, à la suite de travaux entrepris et de la signature d'une nouvelle convention, la section de Valençay à Luçay-le-Mâle est à nouveau desservie en été par la SABA dans le cadre de l'exploitation touristique du Train du Bas-Berry.
Le Modèle:Date, dans le cadre de décisions de sécurité de la part de la SNCF, la vitesse est limitée temporairement à Modèle:Unité, sur l'ensemble de la ligne, au lieu des Modèle:Unité<ref>Modèle:Article.</ref>. La vitesse des trains entre Valençay et Argy est limitée à Modèle:Unité.
Le Modèle:Date, RFF et la région Centre ont trouvé un accord sur le financement de la modernisation de la ligne, pour un coût de 13,6 millions d'euros (8,85 millions d'euros pour la région Centre ; 4,5 millions pour RFF et une contribution locale 0,25 million). Elle inclut un renouvellement voie ballast sur Modèle:Unité permettant d'atteindre des vitesses de pointe de Modèle:Unité, par la réutilisation de Modèle:Unité de rails de réemploi provenant de la LGV Atlantique<ref>Site de Railway Gazette : RFF to upgrade Blanc-Argent metre gauge line, consulté le 16 février 2014.</ref>, accompagnée de traverses neuves et d'un ballastage complet<ref>Modèle:Article.</ref> en remplacement de la voie en rails à « double champignon » datant de l'origine de la ligne.
À la suite de ces travaux, la réouverture de la ligne s'est traduite par une exploitation en deux parties : entre Salbris et Romorantin-Blanc-Argent d'une part, entre Romorantin et Valençay d'autre part, sous le régime de la « navette »<ref>Modèle:Article.</ref> de 2012 à 2015<ref name="RP219"/>. Cette particularité a été supprimée en 2015 : il est de nouveau possible d'effectuer le trajet de Salbris à Valençay sans changement à Romorantin<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les deux derniers passages à niveau manuels de la section TER de la ligne, à barrières oscillantes, situés à Selles-Saint-Denis (PN Modèle:N°) et Chabris (PN Modèle:N°) ont été remplacés par des passages à niveau automatiques type SAL 2 en 2017<ref name="RP219"/>.
Il reste aujourd'hui deux passages à niveau manuels à barrières oscillantes, le PN 192 à Luçay-le-Mâle et le PN 157 à Heugnes, ainsi que trois autres passages à niveau manuels à barrières pivotantes, le PN 187 (Richepot) et le PN 184 (Terre-Neuve), tous les deux situés sur la commune de Luçay-le-Mâle ainsi que le PN 179 (La Ferrière), situé sur la commune d'Ecueillé. Les PN à barrières oscillantes Modèle:N° (Ecueillé) et pivotantes Modèle:N° (Argy) ont été remplacés par des barrières automatiques de type SAL2 FC, par la SABA, association exploitante de cette section.
Les autorails Modèle:Nobr sont munis au début de l'année 2016 du DAAT (dispositif d'arrêt automatique des trains), en même temps que la ligne, équipement exigé sur toute ligne à voie unique utilisée pour le transport des voyageurs. Le tronçon Valençay — Luçay-le-Mâle n'est pas équipé du DAAT car les trains touristiques du Bas-Berry y circulent ; de ce fait, les Modèle:Nobr ne peuvent y assurer de service et le trafic commercial est transféré par autocars sur cette section.
Description de la ligne
Tracé et profil
Les communes traversées aujourd'hui par la partie exploitée de la ligne sont : Valençay, Varennes sur Fouzon, Chabris, Gièvres, Pruniers en Sologne, Romorantin-Lanthenay, Villeherviers, Loreux, Selles-St-Denis, La Ferté-Imbault et Salbris, toutes équipées de gares ou de haltes. Modèle:Refnec
Le point culminant de la ligne se situe à Modèle:Unité d'altitude, au Modèle:Nobr, sur la commune de Heugnes. La ligne traverse la Sologne et le Bas-Berry permettant de grands alignements droits grâce au relief peu accidenté. Le tracé est plus capricieux, composé de courbes et contrecourbes dans la ville de Romorantin, afin de contourner le centre-ville, ainsi que dans les environs de Luçay-le-Mâle, Écueillé, et HeugnesModèle:Sfn.
Gares ferroviaires
Gares en service
-
La gare d'Argy en 2010.
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La gare de Valençay en 2010.
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La gare de Gièvres, en 2010.
-
La gare de Romorantin-Blanc-Argent, en 2009.
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La gare de Salbris, côté voies du BA en 1989.
Gares fermées ou désaffectées
-
L'ancienne gare du Blanc, en 2011.
Exploitation et desserte
Propriété de SNCF Réseau, la ligne est exploitée par la Compagnie du Blanc-Argent, pour le compte de SNCF Voyageurs. Cette compagnie fut longtemps une société à capitaux familiaux avant d'être rachetée en 2000 par Keolis, (filiale de la SNCF), dans le cadre du service TER Centre-Val de Loire.
Après un appel d'offres, Keolis a obtenu un renouvellement de sa convention d'exploitation avec la SNCF pour la période Modèle:Date--Modèle:Date-<ref name="RP219">Modèle:Article.</ref>.
De Salbris à Valençay, la desserte est assurée par des trains régionaux du réseau TER Centre-Val de Loire. Chaque jour ouvrable de la semaine, quatre allers-retours sont assurés, auxquels s'ajoutent trois allers-retours entre Salbris et Romorantin et trois autres entre Romorantin et Valençay<ref name="FH7">Modèle:PDF Fiche horaire n°7 du TER Centre-Val de Loire valable du 5 février au 8 avril 2018</ref>. L'offre est complétée par des autocars<ref name="FH7"/>. Le samedi et le dimanche, l'offre est exclusivement ferroviaire<ref name="FH7"/>. En 1996 la ligne du Blanc-Argent transporte Modèle:Nombre par an dont 40 % de jeunes (scolaires et étudiants) contre 180 000 en 1976<ref>Modèle:Article.</ref>.
Matériel roulant
Matériel d'origine
Locomotives à vapeur
À l'origine, seize locomotives de type 030 tender assurent la traction des trains. Ces machines pèsent Modèle:Unité et sont timbrées à Modèle:Unité. Elles sont fournies par deux constructeurs :
- les ateliers de construction du Nord de la France à Blanc-Misseron, pour les 21 à 28 en 1901, numéros de construction 253 à 260 ;
- la maison Buffaud & Robatel à Lyon, pour les 29 à 36, en 1902.
Voitures voyageurs
- 8 voitures Modèle:1re, Modèle:N° 1 à 8.
- 38 voitures Modèle:2e, Modèle:N° 21 à 58.
- 10 voitures Modèle:1re et Modèle:2e, Modèle:N° 81 à 90.
Wagons marchandises
- Wagons couverts : K 201 à 275 (1902-1908).
- Wagons couverts : K 276 à 285 (1922).
- Wagons tombereaux : I 301 à 325, puis TK 301 à 325 (1902).
- Wagons tombereaux : I 326 à 335, puis TK 326 à 335 (1922).
- Wagons plats : H 401 à 415, puis N 401 à 415.
- Wagons plats : H 416 à 420, puis N 416 à 420.
- Wagons plats : HH 421 à 456, puis N 421 à 456.
- Wagons plats : HHf 457 à 460, puis N 457 à 460.
- Wagons plats à traverse pivotante : L 501 à 510 et L 601 à 602.
Wagons spéciaux
- Wagon plat : (groupe désherbeur) N420.
- Wagon grue : Z-1.
Matériel complémentaire
Des locomotives à vapeur ont été acquises en seconde main :
- une machine 120 du PO-Corrèze, Modèle:N° ;
- une machine Corpet-Louvet, Modèle:N° (1912/1913), provenant des tramways de l'Ain, ex chemins de fer du Centre sera Modèle:N°. Elle sera transférée sur le PO-Corrèze puis sur le Réseau breton
Des locotracteurs ont été construits sur châssis de locomotives :
- locotracteur 11, ex CFD, locomotive Modèle:N° (1946), 8-2 (1952) BA, préservé GECP ;
- locotracteur 12, ex CFD, locomotive Modèle:N° (1945), 20-2 1952 BA, préservé Train du Bas-Berry ;
- locotracteur 13, Ateliers du BA Romorantin, 04 (1953), ex locomotive Modèle:N°, Blanc-Misseron, Modèle:N° (1901) ;
- locotracteur 14, Ateliers du BA Romorantin, 12 (1953), ex locomotive Modèle:N°, Blanc-Misseron, Modèle:N° (1901).
Des autorails ont été acquis en seconde main :
- autorails De Dion-Bouton 181 à 183 puis ZZ 11 à 13, recarrossés par Heuliez (acquis auprès des tramways du Loiret) ;
- autorails De Dion-Bouton type MZ 21 à 24 moteur Willème 6cyl-150cv (acquis auprès des auprès des tramways de l'Ain) ;
- autorails Billard type A 80D , 31 , 32 et 311 , 312, ex CFD Charentes puis Yonne (acquis auprès auprès des CFD) ;
- autorails Verney X 211 et 212, remorque 703 (acquis auprès du PO-Corrèze) ;
- autorails De Dion-Bouton type OC2 X 201 à 206 (acquis auprès du Réseau breton).
- Autorails
-
De Dion OC2 (1976).
-
Autorail de Dion Bouton, Modèle:N° , ex Tramways de l'Ain.
-
Dépôt de Romorantin et autorails Verney (1976) X 220.
-
Verney X 212 à Romorantin (2009).
Des autorails ont été acquis livrés neufs :
- autorail Renault-Scémia type SC4, 1925, à 2 essieux ;
- autorails Verney (X 221-224, 1950, remorques 701-702) ;
- autorails CFD Socofer (X 241-42, acquis en Modèle:Date- et Modèle:Date-, baptisés respectivement « Romorantin-Lanthenay » et « Valençay », ont été rénovés en 2009 par le technicentre industriel de Nevers) et remis en service le Modèle:Date-. N'ayant pas été équipés du DAAT, ils ne sont plus utilisés depuis le Modèle:Date- par la CBA<ref name="RP219"/> ; ils ont été rétrocédés à la SABA qui les utilise désormais pour les dessertes estivales du Train du Bas-Berry.
- autorails articulés CFD (X 74501 à 74505), livrés en 2002<ref name="RP219"/>.
Des voitures ont été louées en 1940, à la société générale des chemins de fer économiques, (réseau de l'Allier) :
- 11 voitures Bf 211-212, 219-224, 351-353 ;
- 6 voitures ABf 57-62 ;
- 13 voitures ABDf 111-123.
Seules 15 voitures seront affectées au BA :
- ABDf 111-112, 119, renumérotées ABDf 121 à 123 ;
- Bf 211-212, 220-221, 223-224, 353, renumérotées Bf 61-67 ;
- ABf 57-61, renumérotées ABf 91-95 ;
Les 15 autres sont vendues :
- 2 unités sont vendues au chemin de fer Valmondois-Marines (Bf 219 & 222) ;
- 13 unités sont vendues à la Kriegsmarine, pour desservir la base navale de Lorient, sur les voies des Chemins de fer du Morbihan (ABDf 113-118, 120-123, ABf 4, Bf 351-352).
Des fourgons Dp 51, 57 & 58 ex PO-Corrèze.
Des wagons plats à bogies ont été acquis auprès du Réseau Breton :
- HM 2006 ;
- HM 2007 ;
- HM 2014 ;
- HM 2016 ;
- HM 2017 ;
- HM 2019 ;
Des wagons couverts, acquis au PO-Corrèze, série 100.
Des wagons tombereaux, acquis auprès de la SE Centre, numérotés TK 336 à 350.
Des wagons tombereaux, acquis au PO-Corrèze, numérotés TK 351 à 367.
Des wagons plats, acquis auprès de la SE Centre, numérotés dans la série H 601 à 651.
- Voitures et wagons
-
Voiture ex SE Allier, série Bf 61 à 67.
-
Voiture ex-SE Allier, ABf 91 à 95.
-
Fourgon DF-51 ex POC.
-
Wagons K 281 et K 204.
-
Wagons couverts à Pruniers (2011).
Matériel actuel
En Modèle:Date, la desserte était assurée par cinq autorails neufs construits par CFD à Bagnères-de-Bigorre, numérotés X 74501 à 74505. Ils matérialisent la volonté du conseil régional du Centre, de maintenir cette ligne en service. Le nouveau matériel propose un confort équivalent aux autorails X 73500, avec notamment la climatisation.
En 2014, seuls deux autorails sont nécessaires pour l’activité commerciale, à la suite de la mise en place du service « navette » sur les trois disponibles en 2016 (le X 74503 ayant été accidenté le Modèle:Date- au passage à niveau Modèle:N° à Varennes-sur-Fouzon, et le X 74504, garé depuis un certain temps, devrait être équipé du DAAT)<ref name="RP219"/>.
En Modèle:Date-, la mise en service du DAAT (dispositif automatique d'arrêt des trains) permet de mettre fin à la rupture de charge et d'effectuer la totalité de la ligne sans changements à Romorantin. Le Modèle:Date- pour le dernier jour d'exploitation sans DAAT, l'autorail CFD-Socofer X 241 était en service sur la section Romorantin-Valençay toute la journée<ref>Modèle:Lien web</ref>. Trois autorails sont nécessaires pour un service commercial normal : une rame double circulant en semaine le matin et le mercredi soir pour l’affluence de scolaires sur la section Salbris - Romorantin (la rame est coupée à Romorantin pour continuer en solo jusqu'à Valençay). L'autorail X 74503 a été remis en service durant l'été 2016. Le X 74504 est toujours hors service en Modèle:Date- et sert de magasin de pièces détachées<ref>Modèle:Article.</ref>. Modèle:Média externe La CBA possède également un engin rail-route, acheté Modèle:Monnaie en 2014, permettant de faire du bourrage de ballast ou de l'élagage de végétation de façon plus efficace tout en réduisant les interruptions de trafic, l'engin pouvant être acheminé par la route sur le lieu du chantier sans attendre la fin des circulations voyageurs<ref>« Blanc-Argent : un camion pour prendre soin des rails », La Nouvelle République, 21 octobre 2014 (consulté le 24 mars 2019).</ref>.
Train touristique du Bas-Berry
Modèle:Article détaillé L'action d'une association créée en 1989, la SABA (Société pour l'Animation du Blanc Argent), a permis de sauvegarder environ Modèle:Unité de voie de Luçay-le-Mâle à Argy, fermée en 1988, puis de mettre en circulation dès 2003, un train touristique. Le Train du Bas-Berry a son origine en gare d'Argy, puis traverse Pellevoisin, Heugnes, Écueillé, la base de loisirs de la Foulquetière, Luçay-le-Mâle, pour enfin arriver en gare de Valençay depuis le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Cette association fait rouler des matériels mis à sa disposition ; certains d'entre eux étaient précédemment utilisés sur la partie de la ligne du BA en service commercial.
Notes et références
Voir aussi
Modèle:Autres projets Modèle:GeoGroup
Bibliographie
- Modèle:Article.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Article.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Article.
- Modèle:Article.
- Modèle:Article.
Articles connexes
- Schéma de la ligne de Chemin de fer du Blanc-Argent
- Transports en Loir-et-Cher - Transports dans l'Indre
- Liste des lignes de chemin de fer de France
- Liste des chemins de fer à voie métrique de France
- Liste des entreprises ferroviaires
- Tramways de l'Indre