Henri Matisse
Modèle:Redirect Modèle:Infobox Biographie2
Henri Matisse, né le Modèle:Date de naissance- au Cateau-Cambrésis et mort le Modèle:Date de décès- à Nice, est un peintre, dessinateur, graveur et sculpteur français.
Figure majeure du Modèle:S mini- siècle, son influence sur l'art de la seconde partie de ce siècle est considérable par l'utilisation de la simplification, de la stylisation, de la synthèse et de la couleur comme seul sujet de la peinture, aussi bien pour les nombreux peintres figuratifs qu'abstraits qui se réclameront de lui et de ses découvertes. Il fut le chef de file du fauvisme.
Biographie
Jeunesse et études
Henri Matisse naît le Modèle:Date- au Cateau-Cambrésis en France, fils d’un marchand de graines. Sa mère est peintre amatrice. Il est issu d'une lignée de tisserands, ce qui lui a probablement donné sa première révélation de la couleur<ref>Le Journal des Arts, Lina Mistretta : "Et Matisse fut", 17 décembre 2019 [1]</ref>. Après la guerre franco-allemande, en 1871, la famille déménage à Bohain-en-Vermandois où Matisse passe sa jeunesse.
Il commence sa vie professionnelle comme clerc de notaire chez maître Derieux à Saint-Quentin<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Hillary Spurling, Modèle:Langue, Modèle:Langue, 2001, Modèle:P.46.</ref>. À 20 ans, à la suite d'une crise d'appendicite, il est contraint de rester alité pendant de longues semaines. Grâce à son voisin et ami peintre amateur, Léon Bouvier, Matisse découvre le plaisir de peindre. Sa mère lui offre une boîte de peinture. Il réalise ses premières œuvres, plus particulièrement un Chalet suisse, chromo reproduit dans les boîtes de peinture en vente à l'époque, dont Henri Matisse peindra une copie, qu'il signera « Essitam<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Hilary Spurling, The Unknown Matisse, Modèle:P.47.</ref> ».
Dès son rétablissement, tout en réintégrant l'étude, il s'inscrit au cours de dessin de l'école Quentin-de-La Tour destinée aux dessinateurs en textile de l'industrie locale.
Il peint son premier tableau, Nature morte avec des livres, en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Peu après, il se rend à Paris. En 1892, Matisse rencontre Albert Marquet à l'École des Arts déco. C'est le début d'une amitié indéfectible entre les deux hommes qui échangeront par la suite une abondante correspondance<ref>Modèle:Chapitre.</ref>. En 1895, Matisse s'inscrit à l'École des beaux-arts, dans l'atelier de Gustave Moreau. L'enseignement du maître encourage ses élèves à penser leur peinture, à la rêver, au-delà de la virtuosité technique. Matisse, comme ses condisciples, Georges Rouault, Léon Lehmann, Simon Bussy, Eugène Martel, Albert Huyot ou Henri Evenepoel, est stimulé par cette conception de la peinture et entend développer la sienne selon son individualité. Gustave Moreau, lors d'une correction, lui dit : Modèle:CitationModèle:Sfn.
Cette prophétie peut être considérée comme le programme esthétique de l'œuvre d'Henri Matisse.
Début de carrière
En 1896, Matisse expose pour la première fois au Salon des Cent et au Salon de la Société nationale des beaux-arts, dont il devient membre associé sur proposition de Pierre Puvis de Chavannes. Cette fonction lui permet notamment d'exposer sans passer par un jury. Il passe l'été à Belle-Île-en-Mer et rencontre l'Australien John Peter Russell, qui l'introduit auprès d'Auguste Rodin et Camille Pissarro. Il commence à s'intéresser à la peinture impressionniste qu'il découvre en 1897 au musée du Luxembourg. Il est alors un peintre classique de natures mortes réalistes aux textures amples. Pour gagner leur vie, Matisse et Marquet travaillent comme peintres décorateurs à la journée, pour les décorateurs de théâtreModèle:Sfn.
La naissance de Marguerite, Jean et Pierre
Le Modèle:Date- naît sa fille Marguerite<ref>Marguerite Duthuit Faure (1894-1982), sera l'épouse du critique et conservateur du Louvre, Georges Duthuit.</ref> dont la mère, Caroline Joblaud, est un de ses modèles<ref>Modèle:Citation, dans Hilary Spurling, Modèle:Langue, en français, Matisse inconnu, Seuil, op. cit.</ref>. Le Modèle:Date-, Matisse épouse Amélie Parayre<ref>Amélie Parayre (1872-1958), née à Toulouse d'Armand Parayre, instituteur, puis journaliste républicain de L'Avenir de Seine-et Marne, et rédacteur des discours du garde des Sceaux, le sénateur Gustave Humbert. Amélie sait tirer au pistolet, ibid.</ref>. Ils ont deux enfants, Jean en 1899<ref>Jean Matisse, né à Toulouse et décédé à Pontoise, en 1976.</ref> et Pierre<ref>Galeriste, 1900-1989.</ref> en 1900 tous deux nés à Toulouse où les Matisse vivent près des parents d'AmélieModèle:Sfn. Le couple Matisse élève les trois enfants. Ils partent en voyage de noces à Londres où, sur les conseils de Pissarro, Matisse découvre la peinture de Joseph Mallord William Turner. Puis Matisse s'installe en Corse<ref>Du 8 février à juillet 1898.</ref>, il habite dans une villa dont il a loué le dernier étage meublé à un certain De la Rocca. Henri Matisse peint, à Ajaccio, une cinquantaine de toiles dont Le Mur rose qui représente l'arrière de l'hospice Eugénie vu depuis la Villa de la Rocca. Matisse s'inspire alors de Turner.
En 1899, il découvre le traité de Paul Signac, D’Eugène Delacroix au néo-impressionnisme<ref>Paul Signac, D’Eugène Delacroix au néo-impressionnisme, Françoise Cachin (dir.), Hermann, coll. « Savoir arts », nouv. éd. 1978, 205 p. Modèle:ISBN.</ref>. À partir de 1900, Matisse travaille la sculpture et le modelage, à l'Académie de la Grande Chaumière, sous la direction d'Antoine Bourdelle et fréquente également l'atelier d'Eugène Carrière. Il y fait la connaissance d'André Derain et de Jean Puy. Derain lui présente Maurice de Vlaminck. Il expose au Salon des indépendants (1901) et participe à la première édition du Salon d'automne (1903). En 1902, Berthe Weill devient sa première marchande et, en 1904, Ambroise Vollard lui consacre sa première exposition personnelle ; cette année-là, il prend un atelier rue de Sèvres, dans l'ancien Couvent des Oiseaux.
En 1900, Matisse achète à Ambroise Vollard Les Trois Baigneuses de Paul Cézanne, toile aujourd'hui conservée à Paris au Petit Palais. Matisse gardera toujours cette toile avec lui, refusant même de la vendre dans les moments difficiles<ref>Modèle:Refnec</ref>, avant de la donner, en 1936, au musée parisien. Car, pour Matisse : Modèle:CitationModèle:Sfn.
Fauvisme
Au début des années 1905, Matisse participe au Salon des indépendants. En été 1905, il séjourne sur les bords de la Méditerranée, à Collioure<ref>Modèle:Citation (Matisse, cité par Gaston Diehl, Henri Matisse, notices par Agnès Humbert, P. Tisné, 1954, Modèle:P.).</ref>, en compagnie de Derain. Il rencontre le sculpteur Maillol. Au Salon d'automne de 1905, l'accrochage des œuvres de Matisse, Albert Marquet, Vlaminck, Derain et Kees van Dongen provoque un scandale par les couleurs pures et violentes posées en aplat sur leurs toiles. À la vue de ces tableaux regroupés dans une même salle, le critique Louis Vauxcelles, dans un article intitulé « Le Salon d'automne », publié dans Gil Blas, le Modèle:Date-, décrit le salon salle par salle. Il écrit notamment Modèle:Cita.
L'appellation de « fauve » est aussitôt adoptée et revendiquée par les peintres eux-mêmes. Cette période marque également la reconnaissance du travail de Matisse, ce qui lui procure enfin une relative aisance matérielle ; il devient le chef de file du fauvisme.
Matisse s'en explique ainsi : Modèle:Citation bloc
André Gide écrit dans Promenade au salon d'Automne : Modèle:Citation bloc… tandis que, sur les murs de Montparnasse, on pouvait lire : Modèle:Citation La même année, il rencontre Edmond-Marie Poullain et Signac lui achète Luxe, Calme et Volupté.
En 1907, Guillaume Apollinaire écrit dans ses critiques : Modèle:Citation bloc
Le Modèle:Date-, Matisse signe son contrat avec la galerie Josse et Gaston Bernheim qui l'expose. Ce contrat prévoit que Matisse touche 25 % du prix de vente des toiles. Le contrat de trois ans fut renouvelé pendant dix-sept ans. Matisse se trouvait selon, ses propres mots : Modèle:Citation
Gertrude Stein
Matisse rencontre Leo et Gertrude Stein, collectionneurs américains, vivant à Paris, qui lui achètent Femme au chapeau (San Francisco Museum of Modern Art), un portrait de madame Matisse qui était exposé dans la « cage aux fauves ». En 1907, chez eux, il rencontre Picasso. Gertrude Stein définissait les deux artistes comme le « Pôle Nord » (Matisse) et le « Pôle Sud » (Picasso) de l'Art moderne. Fernande Olivier se souvient que dans les dîners en ville, Matisse paraissait docte et professoral, ne répondant que par oui ou non, ou tout d'un coup s'enferrant dans des théories interminables. Modèle:Citation Puis Matisse retrouve le critique Louis Vauxcelles, à qui il dit avoir vu au jury du Salon un tableau de Georges Braque « fait en petits cubes », que Matisse baptise du nom de « cubisme<ref>Alex Danchev, Georges Braque. Le défi silencieux, Hazan, 2013, Modèle:P. Modèle:ISBN, Modèle:Nb p.</ref> ».
En 1908, Matisse publie Note d'un peintre. La même année, avec entre autres l'aide financière de Sarah et Michael Stein, Matisse ouvre une académie libre au Couvent des Oiseaux, puis à l'hôtel de Biron (où Rodin possède son atelier de présentation). Le succès est immédiat : sur 120 élèves inscrits au total s'y pressent des étudiants pour la plupart étrangers, puisqu'on n'y compte aucun Français et principalement de jeunes peintres scandinaves, ainsi que des Allemands, issus du cercle du café du Dôme. Le peintre Hans Purrmann est nommé « grand massier ». L'académie Matisse ferme en 1911<ref>Jean-Paul Cahn et Bernard Poloni, Migrations et identités. L'exemple de l'Allemagne aux Modèle:-s mini- et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Lille, Presses universitaires du Septentrion, Modèle:P. (extrait en ligne).</ref>.
Matisse se souvient, en 1951, de son activité d’enseignant : Modèle:Citation
En 1909, le collectionneur russe Sergueï Chtchoukine lui commande deux toiles : La Danse et La Musique. Ces deux toiles, qui sont considérées comme deux chefs-d'œuvre du peintre, sont présentées au Salon d'automne en 1910, et sont installées à Moscou en 1911.
La Danse est décrite par Marcel Sembat : Modèle:Citation
Entre 1908 et 1912, ses œuvres sont exposées à Moscou, Berlin, Munich et Londres. Matisse et Amélie reviennent à Ajaccio, en Modèle:Date-. En 1913, Matisse est exposé à l’Armory Show de New York, à côté d'œuvres de Marcel Duchamp et Francis Picabia, comme autant de représentants de l'art le plus moderne.
De 1906 et jusqu'en 1913, Matisse part en hiver en voyage en Andalousie, au Maroc, en Algérie, accompagné de ses amis peintres, Camoin et Marquet. Ces voyages influenceront profondément Matisse Modèle:Incise dans son sentiment décoratif du monde extérieur. Si la recherche de l'arabesque est un des signes distinctifs de l'écriture de Matisse, sa peinture se caractérise par une simplification des formes et des couleurs souvent pures et plates, cernées d'un trait noir. Cependant, Matisse n'hésite pas à utiliser des dégradés de gris ou de roses dans ses portraits ou nus.
De 1909 à 1917, Matisse vit et travaille à Issy-les-Moulineaux, au 42, route de Clamart, dans une villa comportant un grand parc où il fait construire son atelier (aujourd'hui détruit), et qui héberge l'Académie Matisse jusqu'en 1911. La villa existe toujours et abrite désormais les archives du peintre, au 92, avenue du Général-de-Gaulle<ref>Peter Kropmanns, Matisse à Issy. L'atelier dans la verdure, Paris, L'Arche, 2010, Modèle:Nb p. Modèle:ISBN, présentation en ligne.</ref>.
La Première Guerre mondiale
Dès le déclenchement de la Première Guerre mondiale, il quitte Collioure qu'il fréquentait régulièrement depuis 1905. Marquet et Matisse, qui a 46 ans, demandent à intégrer l'armée et à rejoindre leurs collègues : Modèle:Citation demandent-ils à Marcel Sembat, ministre des Travaux publics, qui leur répond : Modèle:Citation
Après avoir passé une partie de l'hiver 1916-1917 à Nice, Matisse décide de rester plus longuement sur la Côte d'Azur, qu'il considère comme un paradis, et dont il recherche la transcription dans ses toiles. En 1918, Matisse rencontre Renoir à qui il présente ses toiles, à Cagnes. Renoir est très surpris de la qualité des toiles et du travail de Matisse : Modèle:Citation, déclare Renoir après le départ de MatisseModèle:Sfn.
La période niçoise
Modèle:Article détaillé Matisse expose avec Picasso à la galerie Paul Guillaume à Paris, le catalogue est préfacé par Apollinaire. Durant cette période, Matisse rencontre le peintre japonais Yoshio Aoyama, qui vivait aussi à Nice, dans le quartier de Cimiez, et qui devient son disciple<ref>Selon Matisse, Aoyama était un maître de la couleur, créant le terme Aoyama blue.</ref>.
En 1920, Igor Stravinsky et Serge Diaghilev lui font commande de dessiner les costumes et les décors du ballet Le Chant du rossignol, présenté à Londres. En 1924, Matisse expose à New York, et une première rétrospective lui est consacrée au Ny Carlsberg Glyptotek de Copenhague.
En 1925, Matisse est nommé chevalier de la Légion d'honneur et son fils Pierre Matisse ouvre une galerie à New York<ref>Pierre Matisse, son fils, fut un important et influent marchand d'art installé au Fuller Building de New York, s'occupant entre autres de Joan Miró.</ref> sur la recommandation de son père, dont les collectionneurs sont essentiellement américains. Matisse voyage régulièrement aux États-Unis. Il reçoit le prix Carnegie 1927 à Pittsburgh, et fait partie du jury qui attribue le même prix à Picasso en 1930.
Son travail se concentre sur la réalisation de natures mortes, de nus et d'odalisques qui évoquent les nus orientalistes aux couleurs chatoyantes et au dessin épuré, une forme de classicisme renouvelé, tant les citations de Delacroix ou d'Ingres semblent prégnantes<ref>Modèle:Article</ref>. Le critique Claude Roger-Marx écrit dans le Dessin d'Henri Matisse : Modèle:Citation bloc
Henri Matisse travaille par variations et répétitions d'un même thème ou motif. Les premières études peuvent être très poussées, figuratives puis, de proche en proche, les formes se font plus stylisées, abstraites. Matisse photographie les différentes étapes de son travail.
Il publie également des lithographies, des gravures et des albums de dessin où il laisse libre cours à ses variations sur un thème, en général un nu féminin : Modèle:Citation bloc
Et Matisse d'ajouter : Modèle:Citation Les Américains malicieusement appellent cette période Modèle:Langue, la « période niçoise » ou la « jolie période », par jeu de mots.
En 1930, Matisse entreprend un long voyage autour du monde. Débarqué à New York au début du mois de février, il visite New York, Chicago, Pittsburg et traverse l'Amérique jusqu'à San Francisco<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. De là, il séjourne à Tahiti<ref name="Libe2023">Modèle:Article</ref> où il rencontre le réalisateur expressionniste allemand Murnau, qui tourne Tabou. Modèle:Citation bloc Les lettres envoyées de Tahiti à son épouse racontent ce grand plaisir qu'il trouve en Polynésie dans les eaux du Pacifique, la lumière, la luxuriance de la végétation qu'il ne peindra que plus tard<ref>Gilles Kraemer, Souvenir du Pacifique, le voyage de Matisse [2]</ref>.
Il rentre en France en juillet 1930. Puis il retourne à Pittsburg, aux Etats-Unis, où il est jury du Prix Carnegie, qui sera remis à Picasso pour le Portrait de Madame Picasso. À New York, Le Museum of Modern Art organise une rétrospective en 1931 après une exposition personnelle en 1930. Pendant son séjour aux États-Unis, Albert Barnes, un collectionneur, lui commande une œuvre monumentale pour sa fondation à Philadelphie. À son retour à Nice, dans l'atelier de la rue Désiré Niel loué spécialement pour cette réalisation, Matisse s'attelle à La Danse dont il réalise, de 1930 à 1933, trois versions en raison d'erreurs de gabarit. La première version inachevée a été retrouvée après sa mort dans son appartement de Nice. Elle est exposée en présentation définitive avec la deuxième version, la Danse de Paris (1 Modèle:Dunité), dans la salle Matisse du musée d'Art moderne de Paris. La dernière version, dite la Danse de Mérion, a été installée par Matisse lui-même en Modèle:Date-, à la Fondation Barnes de Philadelphie. C'est au cours de ce travail que Matisse invente sa technique des « gouaches découpées ».
De retour des États-Unis, il déclare : Modèle:Citation bloc annonçant ainsi la naissance d'une école américaine.
Cette année 1933, il est photographié par Rogi André<ref>Voir le portrait qu'elle a réalisé de Matisse sur le site de la Réunion des Musées Nationaux (France)[3]</ref>.
Matisse travaille ensuite à l'illustration du roman de James Joyce, Ulysse, et aux décors et aux costumes de Rouge et noir pour les Ballets russes de Monte-Carlo (1934-1938).
La sculpture
En 1924, Matisse se consacre à la sculpture et réalise Grand nu assis, qui est exemplaire de son style Modèle:Incise, en ronde-bosse. Matisse pratique la sculpture depuis qu'il a été l'élève d'Antoine Bourdelle, dont Matisse conserve le goût pour les grandes stylisations, comme on peut le voir dans la grande série des Nu de dos, séries de plâtres monumentaux qu'il réalise entre 1909 et 1930. Matisse y affronte en bas-relief les problèmes picturaux qu'il rencontre : le tracé des figures monumentales (la réalisation de Nu de dos I, de 1909, est contemporaine de celle des grandes compositions La Musique et La Danse), le rapport forme et fond (les fresques destinées à la Fondation Barnes sont réalisées en 1930, comme Nu de dos IV). Toutefois, bien que la série ne semble pas avoir été conçue pour être présentée en une seule entité (la fonte des pièces en bronze n'a été faite qu'après la mort de Matisse), ces quatre sculptures constituent un ensemble plastique cohérent<ref>Selon Régine Pernoud : Modèle:Citation, dans Régine Pernoud, Histoire et lumière, Cerf, 1998, Modèle:Pp. Modèle:ISBN.</ref>.
La Seconde Guerre mondiale
En 1939, Matisse se sépare de sa femme. Après un court voyage en Espagne, il revient à Nice où il peint La Blouse roumaine<ref>Cahiers Henri Matisse. Matisse : le Grand Atelier, 1935-1948, Nice, musée Matisse, 1994, Modèle:P..</ref>.
En 1940, il rencontre Pierre Bonnard au Cannet. Le marchand Paul Rosenberg renouvelle son contrat avec Matisse. Le peintre part le retrouver à Floirac, avec Lydia Délectorskaya<ref>Le musée Matisse de Nice a mis en ligne sa biographie : http://www.musee-matisse-nice.org/expositions/2010/lydia/documents/bio_Lydia.pdf</ref>, qui était son assistante et modèle depuis 1935. En 1941, atteint d'un cancer du côlon, il est hospitalisé à la clinique du Parc de Lyon. Ses médecins lui donnent six mois à vivre. Il retourne à Nice où cette fois il s'installe à l'hôtel Regina, alité. Il conserve de son opération le port d'un corset de fer, qui empêche la station debout plus d'une heure ; de plus, il souffre de calculs biliaires.
Il dessine au crayon et au fusain, les dessins sont exposés chez Louis Carré en novembre. S'il ne peut plus voyager, il utilise alors les étoffes ramenées de ses voyages pour habiller ses modèles originaires du monde entier. Son infirmière, Monique Bourgeois, accepte d'être son modèle. Matisse commence à utiliser la technique des gouaches découpées et commence la série Jazz.
Il s'installe à Vence et renoue une amitié épistolaire assidue avec le dessinateur et écrivain André Rouveyre, connu autrefois à l'atelier de Gustave Moreau<ref>Leur correspondance représente plus de Modèle:Nombre, Matisse, Rouveyre. Correspondance, par Henri Matisse, André Rouveyre, Hanne Finsen, Modèle:Opcit</ref>.
En 1942, Aragon fait de Matisse le symbole artistique Modèle:Citation, celui de la Vraie France contre l'Allemagne nazie dans l'Art français — « Propos d'un amateur<ref>Laurence Bertrand Dorléac, L'Art de la défaite, 1940-1944, Seuil, 2010, Modèle:P. Modèle:ISBN, Modèle:Nb p.</ref> ».
En 1943, le peintre Maurice de Vlaminck, proche de l'occupant allemand, l'ancien compagnon de la cage aux fauves, attaque violemment Matisse dans son livre Portraits avant décès : Modèle:Citation bloc
Depuis Modèle:Date-, Georges Duthuit, le gendre de Matisse, est resté aux États-Unis, où il est speaker pour des émissions radiophoniques en direction de la France<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En Modèle:Date-, Amélie (la femme de Matisse) et le Modèle:Date-, Marguerite Matisse-Duthuit (sa fille), sont arrêtées par la Gestapo, pour faits de Résistance. Madame Amélie Matisse est condamnée à six mois de prison (elle est libérée en Modèle:Date-), tandis que Marguerite Matisse, la fille du peintre, est torturée et défiguréeModèle:Sfn.
Marguerite, dite « Jeannette », internée au fort Hatry de Belfort, est libérée le Modèle:Date-<ref>[4].</ref>. Elle est recueillie dans un premier temps par la famille de Léon Delarbre, un peintre résistant et déporté, connu pour avoir réussi à rapporter des dessins réalisés dans les camps d'extermination (musée de la Résistance à Besançon). Marguerite est ensuite prise en charge par la Croix-Rouge, qui la cache au sein de la famille Bruno à Giromagny près de Belfort. Elle est libérée en Modèle:Date-. Matisse la revoit en janvier et Modèle:Date-<ref>Henri Matisse, Écrits et propos sur l'art, Modèle:Opcit, Modèle:Pp..</ref>. Sous le coup d'une émotion intense, Henri Matisse dessine de nombreux portraits de sa fille, dont le dernier de la série montre un visage enfin apaiséModèle:Sfn,<ref>Dominique Walter, Évadée dans les rues de Belfort, Éd. Minotaure, 2001.</ref>. Jean Matisse, son fils, sculpteur, appartient lui à un réseau de résistance très actifModèle:Sfn.
Dans une lettre à Albert Marquet, du Modèle:Date-, Matisse donne des nouvelles de sa fille : Modèle:Citation
Une nouvelle vie : les papiers découpés
En 1945, une grande rétrospective Matisse est organisée au Salon d'automne de Paris après celle sur Picasso en 1944, et sur Braque, en 1943. Il réalise les cartons de tapisserie, à savoir Polynésie, le Ciel et Polynésie, la Mer (1946).
Alité, handicapé, mais « vivant », Matisse ne peut plus peindre ou pratiquer des techniques qui demandent des diluants (eau ou huile). Il invente alors la technique des papiers découpés, qu'il peut, dans son lit, couper avec des ciseaux, papiers que ses assistants placent et collent aux endroits souhaités par l'artiste.
Entre 1943 et 1947, Matisse travaille à l'élaboration de Jazz, un livre illustré, pour l'éditeur et critique d'art Tériade. Pour Matisse, Modèle:Citation bloc Le texte qui accompagne les illustrations est écrit et calligraphié par Matisse lui-même, et constitue un texte théorique du peintre sur sa conception de l'art<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Il commence à travailler, à partir de 1949, au décor de la chapelle du Rosaire de Vence<ref>Henri Matisse, Marie-Alain Couturier, Louis-Bertrand Rayssiguier, Marcel Billot, La Chapelle de Vence. Journal d'une création, A. Skira, 1993, 477 p. Modèle:ISBN.</ref>, à la demande de son infirmière-assistante. L'artiste Jean Vincent de Crozals lui sert de modèle pour ses dessins du Christ<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. D'un point de vue plastique, la simplification des formes semblent être née des observations des icônes byzantines dont son gendre, Georges Duthuit, était un spécialiste au Louvre.
En 1950, alors que le peintre reçoit la visite de ses trois petits-enfants, il dessine au plafond de sa chambre leurs trois portraits au fusain avec un bâton de Modèle:Unité de long. Le plafond a été déposé et offert par les descendants de Pierre Matisse au musée Matisse du Cateau-Cambrésis où il est visible : « Ce sont mes petits-enfants. J'essaie de me les représenter et quand j'y parviens, je me sens mieux. Aussi, je les ai dessinés au plafond pour les avoir sous les yeux, surtout pendant la nuit. Je me sens moins seul. »
À 81 ans, Henri Matisse représente la France à la Modèle:25e.
Installé dans une chambre-atelier à l'hôtel Regina de Nice, il réalise sa dernière œuvre, La Tristesse du roi, une gouache découpée aujourd'hui au musée d'Art moderne du Centre Pompidou.
En 1952 a lieu l'inauguration du musée Matisse du Cateau-Cambrésis, sa ville natale.
Henri Matisse meurt le Modèle:Date- à Nice, après avoir dessiné la veille une dernière fois le portrait de Lydia Délectorskaya, que Matisse disait connaître par cœur, il conclut d'un : « Ça ira ! », expression qui peut être considérée comme ses dernières paroles<ref>Philippe Sollers/Pileface - Sur et autour de Sollers</ref>. Matisse est enterré dans cette ville, au cimetière de Cimiez.
Postérité de Matisse
En 1963, le musée Matisse de Nice ouvre ses portes à son tour et, en 1970, la première rétrospective de l'œuvre de Matisse en France est organisée au Grand Palais de Paris. L'année suivante, Aragon publie Henri Matisse, roman, recueil d'une vingtaine d'articles, de textes et préfaces de catalogues, de conférences d'Aragon, consacré au peintre. Modèle:Pas clair
Depuis, les expositions et les rétrospectives se succèdent dans le monde entier. Lors de l'exposition à la Tate Modern de Londres, en 2014, consacrée aux papiers découpés, la critique Laura Cumming de The Guardian écrit : Modèle:Citation
Influence de Matisse
Célèbre et célébré de son vivant, Matisse aura une influence prépondérante sur la peinture américaine, et en particulier sur l'École de New York, Mark Rothko, Barnett Newman, Motherwell, mais aussi en Allemagne, au travers des élèves de son académie, Marg Moll, Oskar Moll, Hans Purrmann…
Il était ami avec Pablo Picasso, qui le considérait comme son grand rival<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Jack D. Flam, Matisse and Picasso: The Story of Their Rivalry and Friendship, Westview, 2003, 296 p. Modèle:ISBN.</ref>. Cette amitié, mélange d'admiration mutuelle et de rivalité<ref>Modèle:Ouvrage</ref> est le sujet du tableau Don Pablo danse un huayno sous le regard étonné de Matisse du peintre péruvien Herman Braun-Vega<ref>Modèle:Article</ref>.
À la première école de New York, emmené par les deux critiques Harold Rosenberg et Clement Greenberg<ref>Un texte de Greenberg sur Matisse, ici en anglais : http://www.sharecom.ca/greenberg/mb1.html</ref>, il convient d'ajouter la seconde école de New York avec des figures comme Frank Stella et le mouvement que Greenberg définit comme la Post-Painterly-Abstraction, le Colorfield Painting (Morris Louis, Helen Frankenthaler, Sam Francis, Jules Olitskix), ou encore le hard edge (Kenneth Noland Mary Pinchot Meyer…)<ref>Voir l'étude d'Éric de Chassey, sur la réception de Matisse aux États-Unis, La Violence décorative. Matisse dans l'art américain, op. cit.</ref>.
Mais également les peintres du Pop Art, dont Warhol qui déclare, en 1956 : Modèle:Cita, ou Tom Wesselmann, Roy Lichtenstein, qui feront d'amples citations du peintre français.
En France, l'influence de Matisse se retrouve chez les peintres de Supports/Surfaces, et dans les textes théoriques du critique Marcelin Pleynet, comme Système de la peinture.
Une autre particularité est que de nombreux descendants d'Henri Matisse sont des peintres ou des sculpteurs, comme son fils Jean, sculpteur, son fils Pierre, galeriste, ses petits-enfants, Paul Matisse, sculpteur, Jacqueline, artiste et son arrière-petite-fille, Sophie, peintre.
En 2015, une étude menée à l'European Synchrotron Radiation Facility de Grenoble révèle au monde de l'art que le sulfure de cadmium connu aussi comme étant le pigment jaune de cadmium utilisé par Matisse est sujet à un processus d'oxydation lors d'une exposition à la lumière, se transformant alors en sulfate de cadmium très soluble dans l'eau et surtout incolore<ref>Modèle:Lien web </ref>.
Théorie de l'art selon Matisse
Matisse, s'il n'apparaît pas directement comme tel, est un théoricien de l'art qui a laissé par ses interviews et ses différents textes, les explications de son art « inspiré de la nature » mais travaillé par la mémoire et les perceptions. C'est dans Jazz, en particulier, qu'il rejette toute distinction entre art abstrait et figuratif. Tout au long de sa carrière, il a laissé des textes Modèle:Incise que l'on peut lire dans Écrits et propos sur l'art<ref>Écrits et propos sur l'art, Modèle:Opcit</ref>, qui donnent le sentiment d'un classicisme revisité. Modèle:Citation bloc
Louis Aragon, dans Henri Matisse, roman, note comment Matisse lui explique l'utilisation des signes qui fondent son dessin par exemple les : « signe-œil », « signe-arbre », « signe 3-bouche », « signe fleurs », « signe main-fleurs ». Ainsi, l'épuration de son dessin doit atteindre au hiéroglyphe, le 3 devenant bouche, ou l'arbre désigné par quelques feuilles comme Modèle:Citation.
Pour Matisse :Modèle:Citation bloc
Le sinologue François Cheng a remarqué la parenté des remarques et assertions de Matisse avec les traités taoïstes de peinture chinoise<ref>François Cheng, Vide et plein, Points, 1991, Modèle:Nb p. Modèle:ISBN.</ref>, connus en France depuis le Modèle:S mini- siècle, et qui vont bien au-delà de la simple citation visuelle d'un vase Quing ou d'une calligraphie, par la recherche d'une intériorité spirituelle de la peinture.
D'un autre côté, Matisse était très attentif aux évolutions techniques, au métier de peintre et aux différentes théories scientifiques des couleurs et à leurs effets de perception. Mais : Modèle:Citation bloc
Cependant, Matisse considérait toujours que : Modèle:Citation bloc
En 1948, dans une lettre à son ami Henry Clifford, il fait le point sur sa démarche :
Ainsi, l'artiste arrive à exprimer ses visons intérieures, ce qui selon Matisse est l'objet de la peinture<ref>Entretien avec Charles Estienne, Henri Matisse, Écrits et propos sur l'art, Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>.
Documents filmés
Henri Matisse<ref>Modèle:Lien web</ref> filmé par François Campaux<ref>Modèle:Lien web</ref> en train de peindre deux portraits, un d'enfant et un de Lydia<ref>Modèle:Chapitre</ref>. On le voit en conversation avec un vieil ami dans son domicile parisien ainsi qu’on le suit prenant l’air dans son jardin niçois un carnet de croquis à la main. On l’observe de la même manière corrigeant l’accrochage de ses toiles à l’occasion d’une exposition ou à un autre moment faisant le portrait de l’un de ses petits-fils. Les lieux et les gestes se renvoient les uns aux autres à la façon dont le film entend lier la vie et l’œuvre de Matisse en déplaçant son portrait à l’endroit même de l’acte de la création. C’est à l’exemple du décor de l’appartement de Matisse, la relation que le film établit entre les photographies des œuvres sélectionnées en plan fixe et les séquences enregistrées dans son atelier. Les relations qui s’organisent entre les peintures disposées sur le mur se reportent sur le scénario du film. Tout se passe comme s’il s’agissait de faire le portrait du maître de maison à l’image même de sa biographie. C’est aussi la limite de ce film unique de confondre l’œuvre et l’auteur dans le même sujet ainsi qu’il transforme le plaisir de voir en discours<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Une cote exceptionnelle
Connu et reconnu de son vivant, la cote de Matisse n'a cessé depuis de monter ainsi que le montre, en 2009, la valeur historique de 32 millions d'euros atteinte par Les Coucous, tapis bleu et rose, œuvre mise en vente dans le cadre de la vente Bergé-Yves Saint Laurent à Paris<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La sculpture Nu de dos IV a été vendue aux enchères chez Christie's, à New York, pour près de Modèle:Unité (environ 35 millions € avec les frais<ref>[5] Résultat de vente, Nu de Dos IV.</ref>), elle devient ainsi la Modèle:4e la plus onéreuse vendue aux enchères, après Alberto Giacometti et Amedeo Modigliani<ref>[6] Les sculptures les plus chères vendues aux enchères.</ref>.
Œuvres
L'œuvre comprend également d'importantes séries de sculptures tirées en bronze (Bustes de Jeannette, 1910-1913 ; quatre Nus de dos, bas reliefs, 1909-1930), près de 500 pièces gravées (eaux-fortes, bois, lithographies), des illustrations de livres : Poésies de Mallarmé (1932), Lettres de la religieuse portugaise (1946), Florilège des Amours de Ronsard (1948).
Hommages
- Louis Aragon, Henri Matisse, roman, Gallimard, 1971. Le poète Louis Aragon souhaitait écrire un roman dont Matisse aurait été le personnage principal. Incapable de l'écrire, il publie la compilation de ses interviews et rencontres, préfaces de catalogues, articles et conférences à propos de Matisse et de son œuvre.
- Hommage à Matisse, pour clarinette et voix de femme du compositeur français Eric Montalbetti. Composée pour le Modèle:150e anniversaire de sa naissance, la pièce se présente en trois mouvements : I. Nu, célèbre la simplicité du trait des dessins de Matisse ; II. Éclat, celui de la lumière, comme l'évoque la remarque de Guillaume Apollinaire, Modèle:Citation ; III. Couleur, suit les paroles du peintre lui-même : Modèle:Citation. Il n’y a pas de texte, la chanteuse vocalisant librement sur des phonèmes. La pièce a été créé en 2019 au Musée Matisse du Cateau-Cambrésis<ref>Modèle:Note discographique</ref>.
- En astronomie, sont nommés en son honneur l'astéroïde (8240) Matisse<ref>Modèle:Lien web</ref> et le cratère mercurien Matisse<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Rose Henri Matisse, créée par Delbard.
- La Modèle:33e de l'IRA de Lille porte le nom d'Henri Matisse.
- La Pastorale retrouvée, Les Presses littéraires, 2020. Dans ce roman, le personnage principal Paul Mazart trouve dans la rue Portefoin à Paris La Pastorale d'Henri Matisse volée en Modèle:Date- au Musée d'Art moderne de Paris.
Iconographie
En 2013, à l'occasion du cinquantième anniversaire du musée Matisse, le peintre péruvien Herman Braun-Vega réalise, spécialement pour l'exposition Bonjour Monsieur Matisse<ref>Modèle:Article</ref> organisée par la ville de Nice au MAMAC, un portrait de Matisse intitulé Matisse maîtrise couleurs et lumières avec ses ciseaux<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ce tableau est exposé avec un autre portrait de Matisse par Braun-Vega réalisé en 2007 et intitulé Lumière tahitienne<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Notes et références
Annexes
Bibliographie
- Guillaume Apollinaire et L.-C. Breunig (dir.), Chroniques d’art (1902-1918), éd. Folio, coll. « Folio essais », 623 p. Modèle:ISBN.
- Modèle:Ouvrage
- Barnes Foundation, De Cézanne à Matisse. Chefs-d'œuvre de la Fondation Barnes, Gallimard/Electa, 1994, 317 p. Modèle:ISBN.
- Éric de Chassey, La Violence décorative. Matisse dans l'art américain, Jacqueline de Chambon, coll. « Rayon Art », 1998, 391 p. Modèle:ISBN.
- Modèle:Ouvrage.
- Gaston Diehl, Henri Matisse, Matisse, Hyperion Press, 1953, 47 p.
- Jacqueline Duhême, Petite main chez Henri Matisse, Gallimard jeunesse, coll. « Albums Gallimard Jeunesse », Paris, 2009, 64 p. Modèle:ISBN.
- Modèle:Ouvrage {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} lire en ligne
- Modèle:Ouvrage
- Françoise Gilot, Matisse et Picasso, Éditions Robert Laffont, Paris, 1991, 352 p. Modèle:ISBN.
- Lawrence Gowing, Matisse, Oxford University Press, 1979 Modèle:ISBN.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Henri Matisse, Écrits et propos sur l'art, texte, notes et index établis par Dominique Fourcade, Hermann, 1972 Modèle:Commentaire biblio
- Élie Faure, Jules Romains, Charles Vildrac et Léon Werth, Henri Matisse, G. Crès, 1920, 1975, 48 p.
- André Rouveyre et Hanne Finsen (dir.), Matisse, Rouveyre. Correspondance, Flammarion, 2001, 667 p. Modèle:ISBN.
- Jean Guichard-Meili, Matisse, Club France Loisirs, 1986 Modèle:ISBN.
- Karin Müller, Métamorphoses de Matisse, Guéna-Barley, coll. « Articles sans C », 2013, 208 p. Modèle:ISBN.
- Gilles Néret, Matisse, Taschen, 1997, 256 p. Modèle:ISBN, Modèle:Commentaire biblio
- René Percheron et Christian Brouder, Matisse. De la couleur à l'architecture, Citadelles et Mazenod, 2002, 381 p. Modèle:ISBN.
- Marcelin Pleynet, Système de la peinture, Seuil, coll. « Points Essais », Modèle:N° 82, 1980, 188 p. Modèle:ISBN.
- Marcelin Pleynet, Henri Matisse, Gallimard, coll. « Folio essais », 1993, 320 p. Modèle:ISBN.
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- Antoine Terrasse, Correspondance Bonnard-Matisse, préfacée par Jean Clair, Paris, Gallimard, coll. « Art et artistes », 1991, 136 p. Modèle:ISBN.
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- Cécile Debray, Matisse, éditions du Centre Pompidou, 2011 Modèle:ISBN