Luis de Góngora

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Luis de Góngora y Argote, né le Modèle:Date de naissance- à Cordoue où il est mort le Modèle:Date de décès-, est un poète baroque espagnol, emblématique du cultisme.

Biographie

Formation et vocation

À l'âge de quinze ans, son père, don Francisco de Argote, un grand humaniste, prend grand soin de l'éducation de son fils en l'envoyant étudier le droit à l'université de Salamanque<ref name=":1" />. Sans négliger la jurisprudence, il commence à écrire et compose des letrillas<ref name=":2">Modèle:Lien web</ref>, et se rend vite compte que sa véritable vocation est la littérature<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Carrière littéraire

Il se fait très vite connaître, et n'a que vingt-trois ans lorsque Miguel de Cervantes parle de lui avec éloge dans La Galatea<ref name=":1" /> parue en 1585, disant que ses vers « réjouissent et enchantent le monde entier » et le qualifiant de « génie sans pareil ».

En 1613, il compose les Solitudes<ref name=":1">Modèle:Lien web</ref>, à l'origine divisée en quatre longs poèmes, mais dont il n'en écrivit que deux<ref name=":2" />, et qui constituent le sommet de son œuvre<ref>Modèle:Article</ref>.

Style

On appelle gongorisme<ref>Modèle:Lien web</ref> son style, particulièrement foisonnant<ref name=":2" />, comme celui de ses imitateurs. Il est particulièrement développé dans sa poésie des Solitudes<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Federico García Lorca porte sur lui la fameuse affirmation : « C’est un problème de compréhension : Góngora, il ne faut pas le lire, mais l’étudier<ref>Modèle:Article</ref> ».

Éloge du peintre contemporain El Greco

Il rencontre El Greco par l'intermédiaire d'Eugenio de Narbona, frère de l’avocat Alonso de Narbona. C'est grâce à son poème Tombeau de Domenico Greco, excellent peintre, que l'on peut imaginer la tombe du Greco, disparue lors de la destruction de l'église de San Torcuato de Tolède en 1868 : Modèle:Vers

Postérité

Reprise au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Zdzisław Milner, poète français, traducteur d'ouvrages classiques de langue espagnole fait connaître Góngora<ref>Modèle:Article</ref> dans la France du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=":0">Modèle:OuvrageModèle:Début citationIl n'est pas excessif de présenter Zdislas Milner, ami du poète et essayiste mexicain Alfonso Reyes, comme l'introducteur de Gongora dans la France du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.Modèle:Fin citation</ref>; il compare Góngora et Mallarmé dans un article de L'Esprit nouveau<ref>Modèle:Article</ref>. Sa traduction des Vingt poèmes de Gongora est illustrée par Pablo Picasso<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Philippe Sollers lui consacre un roman intitulé L'Éclaircie<ref>Modèle:Lien web</ref>, qui sera adapté au cinéma dans le film homonyme<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Jean Cocteau traduit le sonnet Tombeau de Domenico Greco, excellent peintre dans la section "Hommages et poèmes espagnols" de son recueil Clair-obscur. Il écrit, juste avant, un poème intitulé "Hommage à Gongora"<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Musée

La maison-musée Luis de Góngora y Argote, située à Cordoue, est une maison du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle qui a été transformée en musée mais aussi en centre d'études consacré à l'œuvre du poète ; elle a ouvert en 2006<ref>Page de la maison-musée Luis de Góngora y Argote sur le site "1,5% cultural" (administré par le gouvernement espagnol et le ministère du développement). Page consultée le Modèle:1er août 2016.</ref>.

Il est inhumé dans la mosquée-cathédrale de Cordoba.

Notes et références

Modèle:Références

Annexes

Bibliographie

  • Modèle:Ouvrage.
  • Pablo Picasso, Gongora – poèmes de Luis de Gongora y Argote, Éditions Anthèse, Paris, vers 1985 (édition originale : Les Grands Peintres Modernes et le Livre, Paris, 1948). Textes en espagnol suivis de la traduction française par Zdzislaw Milner.
  • Juan López de Vicuña, Todas Las Obras de D. Luis de Gongora en Varios Poemas. Recogidos por Don Gonzalo de Hozes… Corregido y enmendado en esta vltima impressior, Madrid, en la Imprenta del Reino, Año 1634.
  • Treize sonnets et un fragment, traduction de Philippe Jaccottet, bilingue, La Dogana, 1985.
  • Modèle:Ouvrage

Articles connexes

Liens externes

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