Langues dravidiennes

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Premiers travaux sur les langues dravidiennes en Europe

Dès 1816, Modèle:Lien évoque des liens entre tamoul et télougou<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. C'est cependant en 1856 que Modèle:Lien décrit pour la première fois en Occident les langues du Sud de l'Inde en les envisageant comme membres d'une famille unique<ref>Francis W. Ellis, Modèle:Langue, 1856.</ref>. Il utilise le mot « dravidien », reprenant le mot sanskrit drāviḍa désignant les langues d'Inde du Sud.

Origine et parentés

En linguistique, l'origine des langues dravidiennes est discutée. L'écriture tamoule contemporaine serait dérivée de l'écriture brahmique, qui a également produit les écritures du groupe linguistique indo-aryen.

On a tenté de relier les langues dravidiennes à la civilisation de la vallée de l'Indus, dont les habitants se seraient dispersés après la chute de cette civilisation. Cette hypothèse est difficile à étayer linguistiquement car on ne connaît pas la langue de la vallée de l'Indus. En revanche, il existe un faisceau de présomptions : l'iconographie du site archéologique de Mohenjo-daro, de possibles liens avec l'élamite qui fut parlé en Iran, du début du [[IIIe millénaire av. J.-C.|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIIe{{#if:|  }} }} millénaire]] au Modèle:Lien siècle av JCModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>, voire certaines ressemblances lexicales entre les langues dravidiennes et les langues ouraliennes. Cette hypothèse est toutefois critiquée par des spécialistes des langues ouraliennes et des langues dravidiennes<ref>Krishnamurti, Bhadriraju (2003) Modèle:Langue Cambridge University Press, Cambridge, Modèle:ISBN, Modèle:Pp..</ref>.

D'autres linguistes, comme Sergueï Starostine ou Joseph Greenberg, considèrent que le dravidien fait partie de la super-famille des langues nostratiques au coté et à égalité avec l'afroasiatique, l'indo-européen, l'altaïque et l'ouralien.

Lilias Homburger a rapproché les langues dravidiennes et l’égyptien ancienModèle:Sfn.

Liens avec les groupes voisins

La famille linguistique dravidienne a subi et exercé des influences de la part et sur les langues avoisinantes, de la famille indo-iranienne. En effet, les langues dravidiennes comprennent un lexique d'origine indo-iranienne assez important, comme dans le cas du telugu, largement influencé par le sanskrit. Inversement, en Inde et au Pakistan, les langues indo-iraniennes ont intégré des procédés syntaxiques propres au dravidien, comme une position finale fixe du verbe, mais aussi des sons consonantiques rétroflexes propres aux langues dravidiennes du Nord.

Classification

Les linguistes divisent cette famille en trois groupes :

  • le groupe septentrional, localisé dans des foyers dispersés du nord-ouest et du nord-est de la péninsule indienne, notamment le brahoui ;
  • le groupe central, dont les langues les plus parlées, le parji et le kolami du Nord-Ouest, ont chacune Modèle:Nombre ;
  • le groupe méridional, de loin le plus important, et lui-même divisé en deux sous-groupes :
    • le sous-groupe le moins au sud comprend le télougou et d'autres langues de moindre importance telles que le gondi et le kui ;
    • le sous-groupe le plus au sud comprend lui-même de nombreuses subdivisions : la langue la plus parlée est le tamoul, parlé dans le sud de l'Inde, au Sri Lanka et dans diverses îles de l'océan Indien ; le malayalam, qui en est assez proche et le kannada qui l'est moins, sont également parlés par des dizaines de millions de personnes. Le toulou et d'autres langues moins répandues appartiennent également à ce sous-groupe.

Les estimations datent de 2000, 2001 ou 2007.

Modèle:Clade

Listes des langues dravidiennes

Modèle:Voir aussi

Groupe septentrional

Groupe central

Groupe sud-central

Groupe méridional

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Portail