Rave party
Modèle:Titre en italique Modèle:Voir homonymes
Une Modèle:Lang est une fête avec de la musique techno – musique électronique – se tenant généralement dans un lieu inhabituel, en pleine nature ou dans des lieux déserts, entrepôt désaffecté, usines abandonnées.
Des raves sont aujourd'hui organisées dans des clubs, des salles de concert, ou dans des salle des fêtes.
Caractéristiques
Une Rave est un concert avec un ou plusieurs artistes, qui sont sélectionnés selon les types de soirées, Techno<ref>Modèle:Article</ref>, Acidcore, Hardcore, Uptempo, Trance, Drum&Bass, Hardstyle, Rawstyle etc... Elle est souvent organisée par des associations ou professionnels spécialisés dans ce type d'évènements, les ravers payent une entrée à prix fixe pour voir des artistes professionnels (locaux, nationaux ou internationaux) et profitent d'une soirée avec une line up définie par les organisateurs, et des horaires fixes. Souvent les styles se mélangent peu en comparaison avec une Free Party. Par exemple lors d'une rave "Hardcore" il n'y aura pas de Trance ni de Techno. Une rave attire un public large, tout comme une Free Party mais le nombre d'entrées est limité. Une autre grande particularité de la rave est que les artistes ou DJ's sont payés en cachets et jouent devant le public, là où, dans une Free, les artistes sont souvent derrière le public ou derrière un Sound System pour favoriser l'immersion.
Une rave party est organisée par un Modèle:Lang. Un Modèle:Lang est un collectif d'artistes (musicaux ou visuels), de techniciens, de disc jockeys (DJs), et de décorateurs. Ce collectif recherche dans un premier temps le lieu idéal pour organiser l’événement, et une fois ce lieu établi, en fait circuler les coordonnées, puis installe la logistique nécessaire au bon fonctionnement du son ainsi que les décorations et lumières.
Le terme de Modèle:Citation est aussi communément employé par les médias pour désigner une free party même si cette dernière, à l’origine, désigne une fête clandestine qui se base sur la gratuité ou semi-gratuité (principe de la donation grâce à un prix libre) alors que les rave party sont Modèle:Refnec. Le terme « free party » ne fait cependant pas référence aux tarifs mais plutôt à la liberté de leur organisation.
Étymologie et terminologie
L'origine étymologique du terme « rave » peut se construire en trois étapes : le terme anglais, lui-même (et son usage actuel tel qu'il a pu revenir en français en tant qu'anglicisme), mais aussi son origine française, terme lui-même issu du bas-latin.
Le verbe anglais Modèle:Lang peut se traduire par Modèle:Citation, Modèle:Citation ou Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le terme Modèle:Citation est utilisé pour désigner une fête (Modèle:Lang) dès les années 1960 à Londres par les descendants des immigrants venus des CaraïbesModèle:Référence nécessaire. Il est ensuite repris dans les années 1980, lors de la naissance de l'acid house à Chicago et en Grande-Bretagne ; à Goa, Ibiza et Israël ensuite.
En anglais, le terme Modèle:Lang, soit en tant que substantif, soit en tant que verbe est issu de l'ancien français raver, variante du terme resver qui donna en français le terme rêver et rêve. Il n'a jamais été utilisé dans le sens français originel, mais sous un sens de « délire »<ref>Site etymonline, page sur le terme "rave"</ref>.
Le verbe français rêver, signifiait « radoter, divaguer ». Son origine est discutée. Il viendrait de l'ancien français desver perdre le sens, d'un gallo-roman esvo vagabond, du latin tardif exvagus de même sens<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, et enfin du latin classique vagus qui a donné aussi l'adjectif vague et le verbe divaguer<ref name=":1">Rey 2005, Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>.
Histoire
À la fin des années 1950 à Londres, le terme de Modèle:Citation est utilisé pour décrire des Modèle:Citation à Soho<ref name="outofsight">Modèle:Lien web.</ref>. En 1958, Buddy Holly fait paraître le titre Modèle:Lang, citant la folie et la frénésie d'un sentiment et d'un désir que ça ne se finisse jamais<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le mot est ensuite utilisé dans la jeune sous-culture mod au début des années 1960 pour décrire d'une manière générale une fête dite sauvage.
Avant d'être associé à la musique électronique dans les années 1980, le mot Modèle:Citation devient un terme usuel utilisé pour décrire la musique des groupes garage rock et psychédéliques (en particulier The Yardbirds, et leur album Modèle:Lang) dans les années 1960. Le terme est surtout utilisé lors d'une performance musicale électronique organisée le Modèle:Date- au Roundhouse de Londres intitulée Modèle:Lang. L'événement présente le premier collage sonore expérimental connu du public créé pour l'occasion par Paul McCartney des Beatles – le légendaire Modèle:Lang<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Avec la transition rapide de la culture pop britannique de l'ère mod entre 1963 et 1966 vers l'ère hippie de 1967 et au-delà, le terme n'est plus utilisé. Des années 1970 au début des années 1980 jusqu'à sa réutilisation, le terme ne sera pas en vogue avant son utilisation dans la chanson Modèle:Lang de David Bowie (issue de son album publié en 1973 Modèle:Lang) qui inclut la phrase Modèle:Lang. À cette époque, son usage est perçu comme argotique et dépassé, et comme un terme similaire au mot groovy. La perception du mot change encore à la fin des années 1980 lorsqu'il est adopté par la jeunesse, possiblement inspirée par l'usage du terme en Jamaïque<ref name="outofsight"/>. En poste lors de l'avènement de la techno, la Première ministre du Royaume-Uni Margaret Thatcher mène alors une politique obligeant les clubs à fermer à 2 heures du matin, poussant les clubbers à continuer leurs fêtes de façon clandestine via les warehouse parties (« fêtes de hangars ») organisées dans les entrepôts abandonnés ou les usines en ruine laissées par la crise et la désindustrialisation progressive du pays<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Il existe de nombreux événements ayant attiré des centaines d'individus (plus de 25 000<ref name="Generation Ecstasy"/>). Les soirées acid house sont d'abord renommées Modèle:Citation dans les médias à l'été 1989 par Neil Andrew Megson lors d'une entrevue télévisée ; cependant, l'ambiance des événements ne se formera pas concrètement avant le Modèle:Date-. Au Royaume-Uni, en 1988 et 1989, les raves deviennent similaires aux matchs de football dans lesquelles le rassemblement des classes moyennes est commune, et à l'époque durant laquelle les raves dénombraient de nombreux supporters purs et durs de football. En 1990, la rave devient underground dans de nombreuses villes comme Berlin, Milan, Patras et s'organisent dans des entrepôts et forêts<ref name="Generation Ecstasy">Timeline and numbers, Modèle:Ouvrage.</ref>.
À la fin des années 1980, le mot Modèle:Citation est adopté pour décrire la sous-culture ayant émergé du mouvement acid house<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les activités sont liées à Ibiza, une île espagnole, fréquentée par les jeunes britanniques, italiens, grecs, irlandais et allemands pendant les vacances<ref name="pop">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} The Problem of Rave Parties, Michael S. Scott, Center for Problem Oriented Policing, 2009, webpage : popc-rave.</ref>.
Europe
En 1987, une scène allemande lancée par Tauseef Alam, inspirée de la scène Chicago house, commence à s'établir. L'année suivante (1988) assiste à l'impact significatif de l'acid house sur la conscience populaire en Allemagne et en Europe centrale<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} excerpt from special on German Tele 5, du 8 décembre 1988. The show is called Tanzhouse hosted by a young Fred Kogel. It includes footage from Hamburg's Front with Boris Dlugosch, Kemal Kurum's Opera House and the Prinzenbar.</ref>. En 1989, les disc jockey allemands Westbam et Modèle:Dr Motte fondent l'Ufo Club, un club illégal, et cofondent le Love Parade<ref name=ROBB>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Robb, D. (2002), Techno in Germany: Its Musical Origins and Cultural Relevance, German as a Foreign Language Journal, numéro 2, 2002, (page 134).</ref>. Le Modèle:Date-, le mur de Berlin tombe, les soirées techno underground fleurissent à l'Est de Berlin, et une scène rave comparable à celle du Royaume-Uni commence à s'établir<ref name=ROBB/>. Le DJ allemand Paul van Dyk remarque l'impact de la techno sur la scène rave concernant le rétablissement des connexions sociales entre Allemagne de l'Est et de l'Ouest pendant la période d'unification<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Messmer, S. (1998), Eierkuchensozialismus, TAZ, 10 juillet 1998, (page 26).</ref>.
En 1991, un nombre de clubs ferme, comme l'Ufo, et la scène techno berlinoise commence à se regrouper dans trois principaux clubs situés près du mur de Berlin : E-Werk, Der Bunker et le désormais légendaire Tresor<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Henkel, O. ; Wolff, K. (1996) Berlin Underground: Techno und Hiphop ; Zwischen Mythos und Ausverkauf, Berlin : FAB Verlag, (pages 81–83).</ref>. À la même période, les DJs allemands commencent à intensifier la rapidité et l'agressivité de leur son en même temps que l'émergence de la techno hardcore<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Schuler, M. (1995), Gabber + Hardcore (page 123), in Anz, P. ; Walder, P. (eds.) (1999 rev. edn, Modèle:1st publ. 1995, Zurich : Verlag Ricco Bilger) Techno. Reinbek : Rowohlt Taschenbuch Verlag.</ref>. Leur nouveau style sonore s'inspire du gabber néerlandais et du hardcore belge. D'autres influences sur le développement de ce son incluent les groupes d'electronic body music du milieu des années 1980 comme DAF, Front 242, et Nitzer Ebb<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Reynolds, S. (1998), Energy Flash: a Journey Through Rave Music and Dance Culture, Pan Macmillan, (Modèle:P.).</ref>.
En 1995, en France, une circulaire émise par la Direction générale de la police nationale, intitulée « Les soirées raves : des situations à hauts risques », présente les rave parties comme « des points de vente et d'usage de stupéfiants » et liste les différentes opérations de police qui peuvent y intervenir<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Une grande vague de répression suivra cette circulaire et, à la fin de 1998 (notamment à la suite d'événements comme la Techno parade), les Ministères de la Défense, de la Culture et de l’Intérieur signent une nouvelle circulaire où une nette distinction est faite entre les organisateurs qui font une demande auprès des services administratifs (organisateurs de raves, payantes pour la plupart) et ceux qui organisent clandestinement (organisateurs de free party). Cette circulaire opère alors une véritable scission entre les deux mouvements, tant musicale que légale, même si cette scission s'était déjà opérée devant le succès grandissant des rave parties comme les Boréalis (cycle de festivals techno ayant lieu en été dans le sud de la France de 1993 à 2000 et dont les derniers n'étaient plus clandestins) avec l'instauration de « contre-festivals » tels que les Fuck Boréalis. Ces dispositions sont légalisées avec la loi du 15 novembre 2001 sur la sécurité quotidienne.
États-Unis
Le rave act est proposé en 2002, mais ne sera accepté qu'en 2003. Il sera alors intégré au Illicit Drug Anti-Proliferation Act : ce texte rend responsable les propriétaires de clubs ou les organisateurs d'événement de la consommation de drogues dans leur établissement ou pendant leur événement, ce qui place la promotion de « toute rave, danse, musique ou événement de divertissement dans lequel organisateur sait ou peut penser qu'il sera fait usage de substances illicites » au niveau de crime fédéral. Ce texte a été abandonné en Modèle:Date-.
Drogues
Bien que la formulation « transe collective » donne une idée assez floue concernant la consommation de drogue dans ce mouvement, l'opinion publique associe rave party et drogue. Les utilisateurs d'ecstasy mettent en avant les qualités de cette drogue, qui permet de se lâcher, d'abolir les barrières et d'atteindre une sensation de collectivité du bien-être<ref name=everyman/>. Les spécialistes, au début des années 1990, ne peuvent que redouter les effets à long terme de cet usage prolongé de drogues, sans vraiment toujours disposer d'études fiables pour quantifier ces effets<ref name=everyman/>. En 1990, une jeune femme de 21 ans est retrouvée morte à l'Haçienda, le club le plus populaire de Manchester ; la presse s'en empare et la mort est imputée à l'absorption de deux cachets d'ecstasy (généralement un mélange de MDMA et d'amphétamines) ; les circonstances de sa mort sont toujours inconnues. La virulence de la campagne de presse qui entoura ce fait divers est à rapprocher de ce qui entoura les scandales des punks en 1977Modèle:Refnec.
Le mouvement rave party n'a d'ailleurs jamais nié les problèmes inhérents à la consommation de drogue, cherchant toujours dans la mesure du possible à mettre en œuvre le maximum de prévention concernant ces problèmes, que ce soit par l'information ou par la mise en place d'espaces calmes comme les Modèle:Citation. D'autre part, il existait sur certains rassemblements Techno un stand de Modèle:Lang afin de mettre en évidence la présence de certaines molécules étrangères dans les produits consommés. Cependant, la consommation d'autres drogues (amphétamines, MDMA, cannabis, LSDModèle:Etc) y est très largement répandue, au même titre qu'elle pouvait l'être dans les festivals pop de l'Amérique des années 1970. Mais en 1992, il est fait état de douze morts depuis 1988 imputables à l'ecstasy au Royaume-Uni, et pour dix d'entre eux l'origine du décès est indiscutablement l'usage d'ecstasy, parfois à de faibles doses<ref name=everyman>Modèle:Vidéo Modèle:Extrait vidéo. Épisode de la série documentaire télévisée Modèle:Lien diffusé en 1992 sur BBC Two, narration Steve Coogan. Modèle:YouTube.</ref>. Le décès d'Anna Wood, âgée de 15 ans, morte des effets secondaires de l'ecstasy en 1995 en Australie aura le même type d'écho médiatique.
Cinéma et télévision
Films
- Pédale douce (1996)
- Quatre garçons pleins d'avenir (1998)
- Party Monster: The Shockumentary (1998)
- Human traffic (1999)
- Go (1999)
- 24 Hour Party People (2002)
- Stark Raving Mad (2002)
- Frankie Wilde (2004)
- Berlin Calling (2008)
- Eden (2014)
Téléfilms
- Péril blanc (2015) (série)
- Julie Lescaut, épisode Bal masqué (1998) (Saison 7 épisode 2) - (série)
- shadowhunter, épisode Une fête d'enfer (2016) (Saison 1 épisode 4)
Reportages
- Zone interdite « Alerte aux rave-party », réalisé en 2001 lors de la free-party organisée par TNT Sound System, à Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse.
- Heretik - We had a dream, par Damien Raclot-Dauliac, 2013
Comédies musicales
- Cindy (comédie musicale) possède une chanson nommée Rave Party où la plus jeune des sœurs, Petula, se rend à une Rave party.
Notes et références
Voir aussi
Bibliographie
Article connexe
Liens externes
- Modèle:Autorité
- Modèle:Bases
- Modèle:Dictionnaires
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Underave. Barcelona Free Party Node
- Comment l'État a su apprivoiser les rave parties, Jean-Marc Leclerc, Modèle:Date-, Le Figaro, consulté le Modèle:Date-.