Peyrilhac
Modèle:Infobox Commune de France
Peyrilhac Modèle:API-fr, ou Pairilhac en occitan, est une commune française située dans le département de la Haute-Vienne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Ses habitants sont appelés les Peyrilhacois<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Géographie
Localisation
Située à Modèle:Unité au nord de Limoges sur la N 147 reliant Limoges à Poitiers, la commune fait partie de l'agglomération de Limoges et du canton de Couzeix
Communes limitrophes
Lieux-dits
La commune de Peyrilhac comprend 56 villages : l'Age, Banèche, Baraugout, la Béraudie, la Boisserie, Boissournet, les Borderies, le Boucaret, le Breuil, les Bruyères, les Cadophies, le Camp, la Cantine, la Châtaigneraie, Chauvour, Chavaignac, Conore, le Dejai, l’Étang de Conore, la Font-du-Breuilh, les Fosses, Fôt, Fourcelas, Gaudonneix, les Grenouilles, la Lande, Laurière, Lauriget, Lavaud, Maison-Neuve, le Mas d'Aixe, le Mas de la Vie, le Mas du Bost, Mont-Cocu, le Montezour, la Mothe, le Moulin-de-la-Roche, les Pâquerettes, la Petite-Roche, le Pic, le Picou, Pompadour, la Prade, le Puy-des-Elies, le Puy-Dieu, Puy-Seru, le Queyroix, la Roche, Trachaussade, la Tuilière, Vaugoulour, le Verger, la Vergne-Jourde, les Vergnes.
Elle compte également quelques habitations isolées ou lotissements nouveaux qui ne sont pas considérés comme des villages.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Nantiat », sur la commune de Nantiat, mise en service en 1996<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Limoges-Bellegarde », sur la commune de Limoges, mise en service en 1973 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Peyrilhac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Limoges, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (75,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (38,8 %), zones agricoles hétérogènes (26 %), forêts (25,5 %), terres arables (8,4 %), zones urbanisées (0,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Peyrilhac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie<ref>Modèle:Lien web</ref>. 49,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (27 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>. Depuis le Modèle:Date-, en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort<ref group=Note>Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Peyrilhac est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Toponymie
Histoire
Les Hospitaliers
Modèle:Article détaillé Le village et la paroisse de Conore sont mentionnés en tant que commanderie sur les cartes de Cassini et faisaient partie des membres de la commanderie hospitalière de Limoges (dite aussi du Palais) au sein du grand prieuré d'Auvergne. Cette seigneurie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem disposait d'un étang (l'étang de Conore) et d'un four banal auquel les habitants de Les Vergnes étaient tenus de moudre leurs grainsModèle:Sfn. Le commandeur percevait des rentes sur ces deux villages ainsi que sur ceux de Lage, Pisègre et Vaugoulour<ref>Modèle:Article, {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4413512/f110.item%7C{{ #if: bpt6k4413512/f110.item |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.</ref>.
Seconde Guerre mondiale
Le jour même de l’arrestation de Kämpfe, durant l’après-midi, le lieutenant SS Gerlach, qui a reçu l’ordre de préparer les cantonnements à Couzeix avec six hommes répartis dans trois véhicules, décide sur la route de faire cavalier seul, mais se retrouve isolé avec son chauffeur. Comprenant son erreur, Gerlach demande à celui-ci de faire demi-tour. Il est capturé avec son chauffeur par les maquisards entre ce bourg et Peyrilhac. On leur lie les mains dans le dos. Les deux captifs sont remis entre les mains de la 2403e compagnie FTP, au Bois-du-Roi près de Bellac. Le chauffeur est fusillé. Gerlach parvient à s’échapper en atteignant la lisière de la forêt, où il se met à l'abri. Après plusieurs heures de traque, il échappe à ses poursuivants, atteint la voie ferrée Bellac-Limoges et rejoint le colonel SS Stadler, à qui il expose les faits
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe Modèle:…
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Jumelages
Démographie
Modèle:Population de France/section
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
sur la base Mérimée<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>
- Château de Trachaussade (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle)
- Auberge de Conore (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle)
- Château de Queyroix (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)
- Château de la Mothe (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle)
- Château du Breuil (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)
- Église Saint-Léger de Peyrilhac (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle). Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Église de la-Décollation-de-Saint-Jean-Baptiste de Peyrilhac. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Halle (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)
Personnalités liées à la commune
- Martial Bardet de Maison-Rouge, général de division français. Né le Modèle:Date- à Maison-Rouge, à Peyrilhac et décédé le Modèle:Date- au même endroit.
- Paul Gavarni (1804-1866), graveur et aquarelliste français ayant possédé le château de Trachaussade.
- Vincent Vidaud, maire de la commune de Modèle:Date- à Modèle:Date-.
- Marcel Dassonville, maire de la commune de Modèle:Date- à Modèle:Date-. Né le Modèle:Date- à Flavignac (Haute-Vienne) et décédé le Modèle:Date- à Limoges (Haute-Vienne), il fut aussi conseiller municipal et adjoint au maire de 1951 à 1977.
Pour approfondir
Bibliographie
- Modèle:Article, {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58036302/f133.item%7C{{ #if: bpt6k58036302/f133.item |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes