Forces françaises de l'intérieur

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Unité militaire

Fichier:FFI voiture.jpg
Reconstitution d’un véhicule des FFI tel quel, à la libération de Paris.
Fichier:FTP-p012904.jpg
Maquisards et troupes régulières se concertent après le débarquement de Normandie.

Les Forces françaises de l’intérieur (FFI) sont le résultat de la fusion, au Modèle:Date, des principaux groupements militaires de la résistance intérieure française qui s’étaient constitués de 1940 à 1944 dans la France occupée : l’Armée secrète (AS, gaulliste, regroupant les mouvements Combat, Libération-Sud, Franc-Tireur), l’Organisation de résistance de l’armée (ORA, giraudiste), les Francs-tireurs et partisans (FTP, communistes), etc.

Description

La fusion s’opéra en février 1944<ref>Modèle:Ouvrage</ref> à l’instigation notamment de Jacques Bingen<ref group="Bio">Modèle:Citation</ref>,<ref>[1]</ref>. Elle n’était pas destinée seulement à unifier et à donner un cadre « légal » aux forces de la Résistance intérieure, mais aussi à les structurer de manière hiérarchique. C’est le COMAC ou COMIDAC, organe créé en février 1944 par les différents mouvements de résistance sous le commandement du général Dejussieu<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>, qui organise les FFI avant son arrestation en mai 1944.

Les FFI jouèrent un rôle non négligeable dans la préparation du débarquement allié en Normandie de Modèle:Date- et dans la libération de la France. Le commandant des forces alliées en Europe, le général Eisenhower, estima l’aide apportée par les FFI à l’équivalent de quinze divisions régulières<ref>Modèle:Citation, La Grande Encyclopédie de Larousse, Librairie Larousse, 1978, Modèle:P.</ref>. Certains historiens relativisent aujourd’hui ce jugement : selon Jean-François Muracciole, spécialiste de la Résistance, « sans l’aide de la Résistance, les Alliés auraient sans doute libéré la France en respectant un calendrier guère différent »<ref>Jean-François Muracciole, La France pendant la Seconde Guerre mondiale: De la défaite à la Libération, Le Livre de Poche, 2002, Modèle:P.</ref>. Les effectifs des FFI étaient de 100 000 en janvier 1944, 200 000 en juin et 400 000 en octobre<ref>Ian Sumner, The French Army 1939-45 (2), page 37, Osprey Publishing, London, 1998.</ref>. Selon la base de données Titres, homologations et services pour faits de résistance du site Mémoire des hommes, 252 000 dossiers individuels FFI ont été homologués<ref>Titres, homologations et services pour faits de résistance, Mémoire des hommes (en ligne)</ref>.

À l’issue de la libération de la France, 114 000 FFI au total (30 %)<ref group="Bio">137 000 si l'on tient compte des départs</ref>,<ref>« Finalement, 57 000 FFI ont rejoint la Modèle:1re Armée en unités constituées, dont 20 000 au titre du secteur français du front des Alpes, placés pour emploi à la Modèle:1re Armée. 30 000 engagés volontaires en majorité d’origine FFI l’ont rejointe individuellement. L’administration centrale lui a envoyé Modèle:Nombre à partir des centres d’instruction des FFI des régions militaires », Maurice Vaïsse, La naissance de la nouvelle Armée française</ref> s’intégrèrent ensuite dans l’armée française régulière, en particulier au sein de la 1re armée du général de Lattre de Tassigny, dans le cadre de ce qui a été appelé à l’époque « l’amalgame » des Résistances intérieure et extérieure.

Les pertes des FFI, longtemps estimées à environ 20 000, ont été revues à la baisse par des recherches récentes. Elles sont de 13 679 FFI tués dont 3 000 victimes d’exécutions sommaires. 70 % des tués l’ont été entre juin et septembre 1944<ref>Jean Quellien, "Les pertes humaines" in La France pendant la Seconde Guerre mondiale - Atlas historique, Fayard, Ministère de la Défense, 2010, Modèle:P.</ref>.

Commandement central des FFI

EMFFI

L’état-major des Forces françaises de l’intérieur (EMFFI), créé en Modèle:Date, est dirigé par le général Dejussieu, puis par Alfred Masseret dit « Joinville »<ref>Modèle:Lien web</ref>. Dès avant, le GPRF avait désigné des délégués militaires.

Délégués militaires

COMAC

Le COMAC ou Comidac (Comité d’action militaire), censé regrouper à la fois des représentants d’Alger (CFLN-GPRA) et des résistants de l’intérieur (CNR). Les membres sont les suivants :

Un autre Comidac existe à Alger.

Organisation régionale des FFI

Fichier:Brassard FFI.pdf
Brassard FFI (collection personnelle)

L’état major des FFI a nommé, dans chacune des régions qu’il a définies :

Ces chefs, arrivant dans des régions qu’ils ne connaissaient souvent pas, n’ont parfois joué qu’un rôle de vague coordination, le véritable pouvoir opérationnel restant souvent entre les mains des chefs des réseaux locaux et des maquis. Une exception notable est le DMR Valentin Abeille, qui réussit à regrouper les forces des Modèle:Nobr sous sa responsabilité malgré les problèmes de défiance de principe auxquels il a dû faire face et l’organisation inconsistante dont il avait héritée. Ce n’est probablement pas une coïncidence s’il fut affecté au secteur où eut lieu le débarquement de Normandie, et c’est le commandement décentralisé qu’il accepta au grand dam du haut commandement (mais avec la compréhension d’Henri Frenay, délégué militaire de la zone Nord) qui permit a ses unités de rester opérationnelles malgré son décès juste avant le débarquement, mais aussi lorsque presque tout le commandement du Nord-Ouest fut décimé par la Gestapo<ref name=JKammerer/>.

La plupart des chefs régionaux des FFI et des DMR ont été faits compagnon de la Libération.

Zone sud

Région R1 : Rhône-Alpes (Lyon).

Région 2 : Provence-Côte d’Azur (Marseille) - R2 couvre : Alpes-Maritimes, Bouche du Rhône, Basses Alpes, Gard, Hautes Alpes, Vaucluse, Var

Région R3 : Languedoc-Roussillon (Montpellier) - R3 couvre : Aude, Aveyron, Hérault, Lozère, Pyrénées Orientales

Région R4 : Sud-Ouest (Toulouse) - R4 couvre : Lot, Lot-et-Garonne, Tarn, Tarn-et-Garonne, Gers, Hautes-Pyrénées, Ariège et Haute-Garonne

  • Commandant FFI R4 :
    1. Serge Ravanel ;
    2. Jean-Pierre Vernant « colonel Berthier ». Adjoint<ref group="Bio">En avril 1944.</ref> : Commandant Sarda de Caumont, « Rosette »<ref name="Vabre">selon Maquis de Vabre</ref>.
  • DMR R4 :
    1. Paul Leistenschneider « Carré »<ref group="Bio">Paul Leistenschneider, également DMR R3 apparemment, avocat, résistant du réseau Kléber pour le Modèle:2e de Vichy, compagnon de la Libération.</ref>,<ref name="Leistenschneider"/> ;
    2. Bernard Schlumberger « Droite »<ref>"Les réseaux action de la France combattante", Ed. France Empire</ref> ;
  • Colonne R4 dite «FFI de Toulouse»<ref group="Bio">6 000 hommes</ref> : colonel Maurice Redon « Durenque ».

Région R5 : Limousin (Brive-la-Gaillarde puis Limoges) - R5 couvre : Corrèze, Creuse, Dordogne, Vienne, Haute-Vienne

Région R6 : Auvergne (Clermont-Ferrand) - R6 couvre : Allier, Cantal, Haute-Loire, Puy-de-Dôme voir aussi sud du Cher

Zone nord

Fichier:Member of the FFI.jpg
Membre des FFI à Châteaudun en 1944.

En zone Nord, les régions étaient définies par des lettres.

Région P (Paris) – La région P couvre :

Région A (Amiens) – La région A couvre : Aisne, Nord, Pas-de-Calais, Somme et Seine-inférieure.

Région B (Bordeaux) – La région B couvre : Basses-Pyrénées, Landes, Gironde, Charente-Maritime, Vendée, Deux-Sèvres.

Région C (Châlons-sur-Marne) – La région C couvre 8 (ou 6 ?) départements de l’Est de la France, dont l’Alsace et la Lorraine.

  • Commandant des FFI RB :
    1. Gilbert Grandval<ref name="Grandval"/>. Adjoint : Jean Bertin<ref group="Bio">Jean Bertin, compagnon de la Libération.</ref>
  • DMR RC :
    1. André Schock « Diagonale ».
    2. Gilbert Grandval « Planète »<ref group="Bio">Gilbert Grandval cumul ainsi, de façon unique dans l’histoire de la Résistance, les fonctions de chef régional des FFI et de délégué militaire régional.</ref>,<ref name="Grandval"/>.
  • Chef du Bureau des opérations aériennes (BOA) :
    1. Michel Pichard (compagnon de la Libération).
  • Effectif : « Les effectifs militaires de la Région C sont de l’ordre de 30 000 hommes à l’été 1944 dont 2 500 maquisards mais assez pauvrement armés »<ref name="Grandval"/>. Bilan : « De juin à septembre 1944 plus de 1 000 câbles ont été échangés avec l’État-major du général Kœnig, commandant des FFI et on dénombre 700 sabotages ou action de guérilla dans la Région C »<ref name="Grandval"/>.

Région D (Dijon) – La région D couvre : Bourgogne, Franche-Comté)

Région M (Le Mans) – La région M couvre : Normandie, Bretagne et Anjou, mais empiétera parfois par nécessité sur la région P.

La région M est la plus grande région des FFI comprenant Modèle:Nobr (Normandie, Bretagne, Anjou). Les difficultés à gérer cette région pendant le débarquement étant prévisibles, elle fut sous-divisée en quatre régions nommées M1 à M4 dont le commandement sera en constante évolution à cause de la Gestapo qui réussira souvent à capturer ou tuer ses dirigeants dans les mois entourant le débarquement de Normandie. La plupart du temps, un délégué régional ou même de département géra deux régions à la fois, parfois la région au complet par nécessité et souvent en dépit des ordres du haut commandement qui est de toute façon déconnecté de la réalité complexe et constamment changeante sur le terrain. La nature décentralisée du commandement local a permis de garder les unités effectives malgré les problèmes de communications, et le sentiment de solidarité encouragée par Jean Kammerer<ref name=JKammerer/> a permis de conserver la cohérence des actions malgré l’impossibilité pour le haut commandement de faire appliquer des ordres précis. Au grand dam du haut commandement habitué à la hiérarchie, le commandement décentralisé à l’extrême sera de facto la méthode la plus efficace de diminuer les effets des forces allemandes qui vont constamment perturber la chaîne de commandement, dont les éléments sont souvent neutralisés après avoir été en poste que quelques semaines<ref name=JKammerer/>, voire quelques jours.

Sous-région M1 - La sous-région M1 couvre : Orne, Sarthe, Mayenne.

Sous-région M3 – La sous-région M3 (Bretagne) couvre : Finistère, Côtes-du-Nord, Morbihan, Ille-et-Vilaine.

Sous-région M4 – La sous-région M4 couvre : Calvados, Manche, Eure.

  • Chef des opérations aériennes M1 et M4 :
    1. André Gros (« Grand-Valet » et « Galilée ») – (vers juin 1944)
    2. « Croisé » (vers juin 1944)<ref name="Beaucoudray.free.fr"/>.

Sous-région Pays-de-Loire, Anjou, Normandie

Organisation départementale des FFI

Méthodologie

  • La liste des chefs départementaux des FFI est difficile à établir car fluctuante au gré des arrestations et des combats. Il peut y avoir des confusions entre chef des FFI (chefs aux profils militaires) et chef des comités départementaux de libération (CDL) (chefs aux profils plus civils).
  • Nous les avons regroupés, par facilité selon les régions administratives actuelles de la France (éventuellement différentes de « régions » de la Résistance).
  • Cette liste illustre bien la diversité de la Résistance, d’où l’intérêt de retrouver la profession et l’engagement politique de ces hommes :
  • Il apparaît que les chefs départementaux des FFI portaient souvent le grade de commandant ou de colonel de la Résistance.

Île-de-France (Région P1)

Fichier:FFI de Paris - poste de commandement.jpg
Plaque apposée sur la façade de l’immeuble sis 36 rue de Crimée à Paris dans le Modèle:19e, siège du Commandement du sous-secteur FFI Nord II de Paris (3e, 4e, 10e et 19e arrondissements) pendant les combats de la libération de Paris, du 19 au 25 août 1944
  • département de la Seine (dont Paris) :
    • Commandant des FFI : Aimé Lepercq (ingénieur, directeur de sociétés, résistant OCM), de septembre 1943 jusqu’au 8 mars 1944, date de son arrestation par la Gestapo, premier commandant des forces paramilitaires puis des Forces françaises de l’intérieur (FFI) de Paris<ref>Biographie d'Aimé Lepercq sur le site de l'ordre de la Libération</ref>. Pierre Lefaucheux lui succède en mars 1944 jusqu’à son arrestation en juin 1944<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le colonel Teissier de Marguerittes<ref name="Orthographe">Orthographe fluctuante selon les sources, mais celle-ci est l'exacte.</ref>, « Lizé »<ref name="Orthographe"/>,<ref>Article de l'IHTP évoquant notamment la tension avec des FFI issus de l'armée d'active avec les FFI communistes lors de la Libération de Paris.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref> succède à Lefaucheux en tant qu’adjoint de Rol-Tanguy pour le département de la Seine.
    • Chef du Comité parisien de la Libération : André Tollet (ouvrier tapissier, communiste, secrétaire de l’Union des syndicats CGT clandestins de la Région parisienne).
    • Chef FFI du secteur Nord (Aubervilliers-Stains-Drancy) : Henri Manigart.
  • Seine-et-Oise :
    • Commandant des FFI Nord du département : Philippe Viannay (étudiant catholique de droite, fondateur du réseau Défense de la France)<ref name="Paris"/>.
    • Commandant des FFI Sud du département : Jacques Pastor (agrégé de sciences naturelles, communiste, résistant Front national)<ref name="Paris"/>,<ref>Discours de Pierre Albertini (professeur d’histoire au lycée Condorcet) à l'inauguration de l’exposition Des polytechniciens dans la Résistance (mardi 18

mars 2008)]</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

  • Oise :
    • Commandant des FFI : Fromont (ou Fromonot) Monturat, dit Dupont (résistant de CDLR)<ref name="Paris" />.
    • Commandant du secteur Marly-le-roi / Noisy-le-roi / Bailly Fernand Darnel

Région Nord-Pas-de-Calais

  • Nord : commandant Henry (également commandant du secteur de Lille)
  • Pas-de-Calais : chef FFI : [...]
    • Président du CDL du Pas-de-Calais : Gaston Dassonville (élu en novembre 1943) (il sera également chef régional des FFI, lire plus haut sur l’organisation régionale)<ref>Un homme du maquis de Mazinghien</ref>.

Région Picardie

  • Chef départemental FFI de la Somme (RA1) :
    1. Augustin Petin « Breton »<ref group="Bio">Instituteur à Warluzel, officier de réserve. Contacté par Raoul François en août 1942 pour constituer les groupements OCM dans les secteurs de Frévent, Avesnes-le-Comte et Saint-Pol-sur-Ternoise. Le nom d'Augustin Petin est connu des Allemands vers la fin de l'année 1943 à la suite de la main mise par la Gestapo sur d'importants documents au domicile à Paris d'un responsable national. Augustin Petin n'a plus, dès lors, d'autres ressources que de vivre dans la clandestinité. Le responsable régional Delvallez le désigne en février 1944 comme responsable OCM du département de la Somme avec mission de reconstituer les commandements locaux totalement annihilés après l'arrestation des principaux responsables picards. Son activité lui vaut, en juin 1944, d'être nommé Responsable Départemental FFI de la Somme, et c'est en cette qualité qu'il prépare les combats de la Libération. À la suite d'une dénonciation, Augustin Petin est arrêté par les Allemands le 28 août 1944 au domicile de M. Blanchard. Incarcéré à la prison d'Amiens, il réussit à s'échapper grâce à de faux papiers d'identité et à un subterfuge, ce qui lui permit de rejoindre le 31 suivant, les colonnes blindées alliées qui libérèrent la ville.</ref>.
  • Aisne :
  • Oise :

Région Champagne-Ardenne

Région Lorraine

  • Meuse : Yvan Beausire dit Leclerc (ancien chef des groupes FFI et du maquis de Senon), Jean Bertrand dit Agnelet, puis Pierre Jolly, FTP, sont chef d’état-major des FFI de la Meuse.
  • Vosges : commandant Gonand (chef du Modèle:4e Groupement des FFI des Vosges)<ref>Le maquis de la piquante pierre, secteurs de la Moselotte et de la Vologne</ref>, Auguste Delafenêtre, responsable du Modèle:2e des FFI des Vosges<ref group="Bio">Né le 19 mars 1891 à Nantes, ancien combattant de 14-18, capitaine d'active en 1922, chef de bataillon en disponibilité au début des années 1930, industriel (directeur-gérant du tissage de la mouline, à Remiremont), président de la section Croix-de-feu de Remiremont, membre du Parti social français en 1936. Il est affecté dans l'armée d'active en 1939, fait prisonnier en 1940 mais libéré. Il entre dans la résistance : membre de l'OCM, membre du CDL de Remiremont en 1945.</ref>,<ref>Jean-François Colas, Les Droites nationales en Lorraine dans les années 1930 : acteurs, organisations, réseaux, thèse de doctorat, université de Paris X-Nanterre, 2002</ref>.
  • Meurthe-et-Moselle : Charles Thomas dit César (ancien capitaine de régiment étranger).
  • Moselle (annexée au Reich) : Alfred Krieger dit commandant Grégor (résistant du réseau Mithridate)<ref>Modèle:Lien brisé</ref>.

Région Alsace

L’organisation des FFI d’Alsace a été définie lors des Réunions de Grendelbruch (1944)<ref name=":0">Modèle:Ouvrage</ref>.

Les FFI sont dissous le Modèle:Date et une partie est intégrée dans l’armée française. À cette date, L’Alsace n’est pas encore libérée. Les FFI alsaciens prennent alors le nom de FFI d’Alsace (FFIA). Ils sont dissous le Modèle:Date et remplacés par le Bataillon du Rhin jusqu’à ce que l’armée française contrôle la rive allemande du Rhin<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Région Franche-Comté

Région Bourgogne

  • Saône-et-Loire :
  • Côte-d’Or :
    1. colonel Pratt (officier, résistant ORA). Adjoint : commandant aviateur Balay (officier, résistant ORA). En mai 1944, le colonel Pratt et le commandant Balay sont arrêtés et déportés. Le nouveau chef FFI est le colonel René Alizon « commandant Guy » (officier d’artillerie, rejoint l’ORA)<ref>Article du Bien public, 18 mai 2004</ref>.
    • Chef CDL : [...]
  • Nièvre : le colonel Roche « Moreau » (chef de Libération Nord).
  • Yonne :
    1. Marcel Choupot « commandant Chollet » nommé en mai 1944, puis fusillé par les Allemands en août 1944.
    2. Adrien Sadoul « colonel Chevrier ». FFI de l’Yonne deviennent le Modèle:1er du Morvan (à préciser).
    • Chef CDL : [...]

Région Centre-Val de Loire

Région Normandie

  • Seine-Inférieure : lieutenant-colonel Michel Multrier (polytechnicien et officier, chef de FORA de la Seine-Inférieure).
  • Eure : Marcel Baudot (archiviste départemental) « commandant Breteuil »<ref>Modèle:Lien brisé</ref>.
    • Chef du secteur Vernon, Pacy-sur-Eure, Gaillon : commandant Joseph Chaulieu (1894-1985)<ref>Dossier conservé aux archives départementales de l'Eure et dossier individuel, archives de Vincennes</ref>.
  • Orne : Victor Daum et Daniel Desmeulles arrêtés respectivement en février et juin 1944. Puis André Mazeline (20/06/1944).
  • Calvados : président du CDL Calvados : Léonard Gille.
    • Commandant de l’Arrondissement de Caen : commandant Robert Le Coutour "Vaucelles"<ref>Modèle:Lien web</ref>
  • Manche :
    • Président CDL Manche : Yves Gresselin « Colibri » (épicier à Cherbourg).

Région Bretagne

Région Pays de Loire

Région Poitou-Charentes

Région Limousin

Région Auvergne

  • Allier : commandant Ernest Franck « Fabre » <ref>Gilles Levy & Francis Cordet, A nous Auvergne, Presses de la Cité, 1990, page 349.</ref>
  • Puy-de-Dôme : colonel Jean Garcie « Gaston »<ref>Gilles Levy & Francis Cordet, A nous Auvergne, Presses de la Cité, 1990, page 337.</ref>
  • Cantal : colonel Charles Mondange « Thomas »<ref>Gilles Levy & Francis Cordet, A nous Auvergne, Presses de la Cité, 1990, page 324.</ref>.
  • Haute-Loire : commandant Serge Zapalski « Gevolde »<ref>Gilles Levy & Francis Cordet, A nous Auvergne, Presses de la Cité, 1990, page 283.</ref>.

Région Aquitaine

  • Dordogne : Roger Ranoux « colonel Hercule ».
  • Lot-et-Garonne :
  • Gironde :
  • Landes :
  • Basses-Pyrénées (actuelles Pyrénées-Atlantiques) :

Région Midi-Pyrénées

Région Languedoc-Roussillon

Région Provence

Région Rhône-Alpes

Autres chefs FFI locaux

  • Étienne Poitau « capitaine Stéphane », commandant la « compagnie Stéphane » en Isère (Modèle:1er Bataillon de marche FFI de l’Isère).
  • commandant André Pommiès (chef de la région de Toulouse)
  • Jacques Chapou (professeur de lycée révoqué en 1941 car franc-maçon) dit « capitaine Philippe ». En mai 1944, il prend le commandement des maquis de la Corrèze, puis ceux de la Creuse, de l’Indre et de la Haute-Vienne, sous le nom de « Kléber ».
  • Charles Stenger alias « Richard », adjoint au Chef d’Etat-Major FFI de Meurthe-et-Moselle<ref>Charles Stenger</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Appréciations des officiers de l’armée française

Le maréchal Leclerc, commandant la [[2e division blindée (France)|Modèle:2e DB]], avait une piètre opinion de la valeur militaire des FFI. Ainsi, après la libération de Paris en août 1944, il déclara : « FFI, estimation d’ensemble… 10 % de très bons, braves et réellement combattants, 20 à 25 % acceptables. Le reste, racaille et fumisterie »<ref>Philippe Masson, Histoire de l'Armée française, Philippe Masson, éd. Perrin, 1999, Modèle:P.</ref>.

Concernant les FFI du Massif Central, l’opinion du maréchal de Lattre de Tassigny est toute autre. Voici comment il relate, la reddition de la colonne Elster à Decize : « Traquées par les maquis du Centre (toutefois composés de noyaux militaires), remarquables de mordant et d’habileté, les troupes allemandes renoncent à forcer un impossible destin. Le général Elster, qui les conduit, prend contact avec le commandement américain dont il espère sans doute plus de mansuétude que des terroristes qui l’ont vaincu : le 11 septembre, 19 312 généraux, officiers et soldats de la Wehrmacht déposent leurs armes et vont se livrer, dans la région d’Orléans, à la Modèle:83e division d’infanterie américaine »<ref>Jean de Lattre de Tassigny, Histoire de la Modèle:1re armée française, Plon, 1949.</ref>.

Notes et références

Notes biographiques

<references group="Bio"/>

Références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Sources à lier

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