Pierre Juquin

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Modèle:Infobox Politicien

Pierre Juquin, né le Modèle:Date à Clermont-Ferrand, est un syndicaliste et homme politique français.

Membre du Parti communiste français, il siège à deux reprises à l'Assemblée nationale, comme député de la troisième circonscription de l'Essonne, entre 1967 et 1981.

Exclu du PCF en 1987, il se présente à l'élection présidentielle de 1988 avec le soutien du Parti socialiste unifié et la Ligue communiste révolutionnaire : il arrive en septième position avec 2,1 % des suffrages exprimés, derrière le candidat du PCF, André Lajoinie (6,8 %).

Il participe dans la foulée à la fondation de l'Alternative rouge et verte, puis rejoint Les Verts et Europe Écologie Les Verts.

Biographie

Origines, études et formation

Pierre Juquin est le fils d'un employé de la SNCF.

Il est admis à l'École normale supérieure en 1951 et obtient l'agrégation d'allemand<ref>Fiche personnelle sur le site du Who's who. Consulté le 08/02/2010.</ref> en 1955, classé deuxième sur quinze<ref>Site Les lauréats de l'agrégation.</ref>.

Carrière d'enseignant

Il enseigne d'abord au lycée Marcel Roby à Saint-Germain-en-Laye en 1958 puis au lycée Lakanal de Sceaux de 1959 à 1966.

Parcours politique

Condisciple à l'ENS d'Emmanuel Le Roy Ladurie, il adhère au Parti communiste français et se distingue, dès 1959, lors de la campagne pour les élections municipales. Membre du comité fédéral de la Seine-Sud, fédération dont relevait son lycée, il fait alors la connaissance de Georges Marchais et entre en mai 1964, lors du XVIIe congrès, au comité central du PCF comme membre suppléant. Il défend durant cette période la ligne orthodoxe, notamment lors des affrontements au sein de l'Union des étudiants communistes. Militant au Syndicat national des enseignements de second degré, il participe activement à la prise de la majorité par les communistes à son congrès de 1967. Il devient titulaire du comité central à l'issue du XVIIIe congrès en janvier 1967.

Il est élu député de la troisième circonscription de l'Essonne en 1967, avant d'être battu en juin 1968. Il retrouve son siège en 1973 et le conserve jusqu'en 1981. Comme député, il fait partie en 1976 des parlementaires qui saisissent le Conseil constitutionnel pour obtenir l'invalidation de la loi autorisant la visite des véhicules en vue de la recherche et de la prévention des infractions pénales<ref>Texte de la décision n°76-75 du 12 janvier 1977 sur le site officiel du conseil constitutionnel. Consulté le 08/02/2010.</ref>.

Il intègre comme suppléant le bureau politique du comité central en 1979 lors du XXIIIe congrès et devient membre titulaire lors du congrès suivant en 1982. Il prend entre-temps la tête du bureau de presse et d'information, chargé de la propagande.

Représentant le courant « rénovateur », il entre publiquement en désaccord avec la direction à l'occasion du [[XXVe congrès du PCF|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XXVe{{#if:|  }} }} congrès du PCF]] de février 1985. Il propose une orientation nouvelle pour le parti et la gauche : Modèle:" Il n’est pas réélu au bureau politique, mais reste membre du comité central et se voit confier la direction de la section de l’action pour la paix et le désarmement<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>.

Il démissionne du Comité central en Modèle:Date- en déclarant vouloir travailler pour la naissance d’un mouvement capable de rassembler les sympathisants de gauche ne se reconnaissant pas dans le PCF ou dans le PS<ref name=":0" />. Il est finalement exclu du PCF en octobre 1987<ref>Voir sur dailymotion.com.</ref>, après avoir annoncé se présenter comme candidat à l'élection présidentielle de 1988, soutenu par le Parti socialiste unifié, la Ligue communiste révolutionnaire, la Fédération pour la gauche alternative et une minorité des militants de SOS Racisme<ref>Répertoire des archives de l'IHTP : dossiers documentaires, le monde contemporain (DP 3008 – La gauche française dans les années 1980).</ref>,<ref>Histoire de la LCR</ref>,<ref>Modèle:Citation, in: Philippe Juhem, SOS Racisme. Histoire d’une mobilisation « apolitique », Contribution à une analyse des transformations des représentations politiques après 1981, Thèse de doctorat en science politique, Université de Nanterre, décembre 1998, pp. 41-42.</ref>. Il est alors Modèle:Citation Malgré les nombreux comités d'initiative et de soutien (CIS) qui se créent en France à cette occasion, il obtient 2,10 % des suffrages exprimés au premier tour (contre 6,76 % pour le candidat du PCF, André Lajoinie)<ref>Résultats de l'élection présidentielle française de 1988 sur le site france-politique.fr Consulté le 08/02/2010.</ref>,<ref>Voir sur conseil-constitutionnel.fr.</ref>.

Pierre Juquin poursuit sa réflexion sur la crise du communisme et choisit d'encourager une écologie socialiste aux côtés de Carlos Antunes et Wilfried Telkämper. Le Modèle:Date, son mouvement issu de l'élection présidentielle, Nouvelle gauche pour le socialisme, l'écologie et l'autogestion, fusionne pour créer l'Alternative rouge et verte<ref>Histoire des Verts sur le site france-politique.fr Consulté le 08/02/2010.</ref>. Il adhère aux Verts en 1991<ref>Modèle:Lien brisé Consulté le 08/02/2010.</ref>. En 2006, au cours de la primaire socialiste, il appelle à voter pour Laurent Fabius<ref>Copie de la tribune parue sur liberation.fr le 25 octobre 2006 sur le site ape31.free.fr. Consulté le 08/02/2010.</ref>, mais annonce publiquement son refus de soutenir Ségolène Royal. Lors des élections régionales de 2010 en Auvergne, il s’est engagé en tant que président du comité de soutien de la liste Europe Écologie conduite par le naturaliste Christian Bouchardy<ref>Présentation du comité de soutien en Auvergne sur le site de campagne régional d'Europe Écologie. Consulté le 26/02/2010.</ref>.

Détail des mandats et fonctions

À l’Assemblée nationale

Au sein du PCF

Autres

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Œuvres

Ouvrages

Articles

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Filmographie

Citations

En tant que porte-parole de l'évolution du Parti communiste français sur la question homosexuelle, on lui doit quelques déclarations :

Il fut invité à une émission Apostrophes de Bernard Pivot qui avait pour thème principal la tolérance. À la demande du journaliste à chaque invité, au début de l'émission, d'une définition de l'intolérance, Juquin répond : Modèle:Citation bloc

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Article connexe

Liens externes

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