Jacques-Henri de Bourbon

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Rôle monarchique

Jacques-Henri de Bourbon, né le Modèle:Date de naissance au palais royal de la Granja de San Ildefonso, dans la province de Ségovie en Espagne, et mort le Modèle:Date de décès à l’hôpital cantonal de Saint-Gall en Suisse, est un infant d'Espagne, titré duc d'Anjou et duc de Ségovie<ref name="courtoisie">Modèle:Citation : Juan Balansó, ICC : L'Intermédiaire des chercheurs et curieux, Modèle:N°468, Modèle:Date-, Modèle:P.432 Modèle:ISSN Modèle:Bnf.</ref> (titres de courtoisie). Il fut chef de la Maison de France<ref>Patrick van Kerrebrouck, La maison de Bourbon (1256-1987), coll. Nouvelle histoire généalogique de l'auguste maison de France,éd. Patrick van Kerrebrouck, Villeneuve d'Ascq, 1987, p.312</ref> comme aîné de la Maison de Bourbon et prétendant légitimiste au trône de France de 1941 à 1975, d'abord sous le nom de Modèle:Souverain-<ref>Modèle:Citation (Modèle:P.97) : Modèle:Article.</ref>, puis à partir de 1957 sous le nom d’Modèle:Souverain-Modèle:Note. Il fut aussi prétendant alphonsiste et carliste au trône d’Espagne sous le nom de Modèle:Souverain-.

Filiation

Jacques de Bourbon était le second fils du roi d'Espagne Modèle:Souverain2 (1886-1941), de la maison capétienne de Bourbon, et de son épouse Victoire Eugénie de Battenberg (1887-1969). Il était le frère aîné de Jean de Bourbon (1913-1993), qui prétendit au trône d'Espagne à partir de 1941.

Biographie

Fichier:Hijos de Alfonso XIII por Franzen.png
Les infants Alphonse et Jacques, avec leur sœur la princesse Béatrice.

À sa naissance, il fut titré infant d’Espagne par son père, dans le cadre de la monarchie constitutionnelle instituée en 1876.

La légitimité de cette monarchie était contestée par les carlistes, partisans de la loi salique et donc du duc d'Anjou et de Madrid, cousin aîné d'Modèle:Souverain-.

Jacques de Bourbon devint sourd puis muet après avoir dû être opéré des oreilles, à cause d’une double mastoïdite survenue en 1912 et qui avait été mal soignée. Par la suite, il apprit à lire sur les lèvres et recouvra l'usage de la parole aidé en cela par sa seconde épouse Charlotte qui fit une carrière d'artiste lyrique avant son mariage avec l'infant.

L'exil (1931-1975)

Le Modèle:Date, Modèle:Souverain2 fut chassé du pouvoir par les républicains espagnols. Il prit en exil le titre de courtoisie de duc de Tolède et s’installa à Paris à l’hôtel Meurice, puis à Avon (Seine-et-Marne) à l’hôtel Savoy, le gouvernement de la République française lui ayant demandé de rester à au moins Modèle:Unité de la capitale. Puis en 1934, l’ex-roi Modèle:Souverain2 et sa famille quittèrent la France et s’installèrent en définitive à Rome au Grand Hôtel.

Par la suite, Jacques de Bourbon vécut en France, d’abord à Cannes à l'hôtel Majestic, ensuite au Cap d'Antibes, puis à Rueil-Malmaison à la villa Segovia, ensuite à Paris au no 9 de l’avenue Ingres (dans le [[16e arrondissement de Paris|Modèle:16e]]), puis plus tard à Neuilly-sur-Seine, et finalement en Suisse.

Mariages et descendance

Jacques de Bourbon épousaModèle:Note à Rome en l’église Saint-Ignace-de-Loyola le Modèle:Date, Vittoria Jeanne Emmanuelle Joséphine Pierre-Marie de Dampierre (née le Modèle:Date à Rome, de nationalité françaiseModèle:Note et morte le Modèle:Date à Rome), fille aînée de Roger de Dampierre (1892-1975), de la noblesse française, et de sa première épouse Vittoria Ruspoli des princes di Poggio Suasa (1892-1982), de la noblesse italienne. De ce mariage, Jacques de Bourbon et Emmanuelle de Dampierre eurent deux fils :

Jacques de Bourbon se remaria civilement à Innsbruck en Autriche, le Modèle:Date avec Charlotte Tiedemann, cantatrice, deux fois divorcée (de Franz Büchler et de Fritz Hippler), fille d’Otto Eugen Tiedemann et de Luisa Amalia Klein. Protestante originaire d'Allemagne, elle s'est convertie au catholicisme le Modèle:Date, à Écône en Suisse devant [[Marcel Lefebvre|Modèle:Mgr]], quelques mois avant sa mort.

Pour l’Église catholique romaine et les légitimistes, Emmanuelle de Dampierre, malgré un remariage civil (avec Antonio Sozzani), continua d’être présentée comme l’épouse, puis la veuve, de Jacques de Bourbon, donc toujours duchesse d’Anjou et de Ségovie. À ce titre, elle présida pendant de nombreuses années diverses cérémonies commémoratives, aux côtés ou à la place de son petit-fils Louis de Bourbon (1974).

Tutelle civile et décès

Une demande de mise sous tutelle de Jacques de Bourbon, introduite par ses fils devant le tribunal de la Seine, aboutit, le Modèle:Date-, à la nomination d'un conseil judiciaire pour l'administration de son patrimoine (Chantal de Badts de Cugnac et Guy Coutant de Saisseval, le Petit Gotha). Le duc d'Anjou et de Ségovie, défendu par maître Aujol gagna sur ses fils ce que son avocat appela « le procès de la honte ».

Ayant fait une chute accidentelle dans la rue à Lausanne<ref>Modèle:Harvsp.</ref>, Jacques Henri de Bourbon dut être hospitalisé le Modèle:Date. Malgré une opération, les médecins ne purent le sauver.

Ses obsèques furent célébrées le Modèle:Date dans l’église du Sacré-Cœur d’Ouchy, à Lausanne. Sur son cercueil furent déposés un drapeau royal français, un drapeau royal espagnol, ainsi que des colliers des ordres du Saint-Esprit et de la Toison d’or.

Un service funèbre fut célébré en France le Modèle:Date en la cathédrale Saint-Denis, nécropole des rois de France.

Jacques Henri de Bourbon fut inhumé tout d'abord au cimetière du Bois-de-Vaux à Lausanne, puis en 1985 (avec l'accord du roi d’Espagne, Juan-Carlos, son neveu) dans le panthéon des infants, au monastère Saint-Laurent de l’Escurial, au nord-ouest de Madrid.

L'héritier des rois d'Espagne

Désapprouvant le projet de mariage de son fils aîné, Alphonse, prince des Asturies, avec Edelmira Sampedro (1906-1994), une roturière cubaine, Modèle:Souverain- fit écrire à son fils aîné une lettre, le Modèle:Date à Lausanne (Suisse), dans laquelle le prince des Asturies renonçait au trône d’Espagne, pour lui et ses éventuels descendants. Cette renonciation était faite par simple lettre sous seing privé, sans aucun caractère officiel, et sous la pression du souverain déchu, mais elle faisait néanmoins de l'infant Jacques le nouveau « prince des Asturies » des alphonsistesModèle:Note. Mais il n'allait le rester que pendant dix jours.

Pensant que ses difficultés d’élocution et sa surdité étaient des obstacles à une éventuelle restauration de la monarchie en Espagne, Modèle:Souverain- demanda à son fils Jacques d'écrire, à l’hôtel Savoy à Avon le Modèle:Date (le jour même où le prince des Asturies se mariait avec Edelmira Sampedro à Lausanne), une lettre par laquelle il renonçait au trône d’Espagne, pour lui et ses éventuels descendants.

Le Modèle:Date (jour de son mariage avec Emmanuelle de Dampierre), Jacques de Bourbon reçut de son père le titre de courtoisie<ref name="courtoisie"/> de duc de Ségovie.

En 1936, à la mort d'Alphonse Charles de Bourbon, duc de San Jaime, le dernier prétendant de la branche aînée, une partie des carlistes se rangea derrière le nouvel aîné salique : l'ex-roi Modèle:Souverain-. Mais de nombreux carlistes refusèrent de soutenir celui qu'ils considéraient depuis cinquante ans comme un usurpateur, et se rangèrent derrière un lointain cousin d’Modèle:Souverain-, François Xavier de Bourbon (1889-1977), qui avait été nommé « régent » par Alphonse Charles de Bourbon.

Fichier:Coat of arms of Jaime, Duke of Segovia as Infante of Spain.svg
Armoiries du duc de Ségovie en tant qu'infant d'Espagne après 1938 : l'écu central Modèle:Incise porte les armes de France pleines (sans la bordure de gueules, ou brisure d'Anjou) car l'infant Jacques est devenu le Modèle:Date, le fils aîné du chef de la maison de Bourbon.

À partir de Modèle:Date, il ne restait plus à Modèle:Souverain- que deux fils, les infants Jacques (né en 1908) et Jean (né en 1913). L'ex-roi d'Espagne ne voulut pas revenir sur la renonciation qu'il avait fait signer à l’infant Jacques en 1933. Le Modèle:Date, un mois et demi avant sa mort, Modèle:Souverain- « abdiqua » en faveur de son fils cadet, Jean de Bourbon, qui se proclama comte de Barcelone le Modèle:Date, quelques jours après les obsèques de son père.

Jacques de Bourbon confirma tout d'abord sa renonciation de 1933 au trône d’Espagne par deux lettres adressées à son frère cadet, la première écrite le Modèle:Date à Lausanne, la seconde écrite le Modèle:Date à Rome. Mais par la suite, le Modèle:Date à Paris (en présenceModèle:Note de son avocat, le Dr. Modèle:Lien, et d'un représentant de l'agence France-Presse<ref>Modèle:Article.</ref>), Jacques de Bourbon récusa toutes ses renonciations au trône d’Espagne (renonciations qu'il estimait avoir été faites sans motif valable, par simples lettres sous seing privé, sans aucun caractère officiel, et sous la pression de son père puis de son frère), dont il s'estimait légitime héritier, en tant que fils aîné du dernier roi.

Entretemps, le Modèle:Date, à bord de l'Azor, le yacht de Francisco Franco (le chef de l’État espagnol), mouillé au large de Saint-Sébastien (Espagne), eut lieu une entrevue<ref>Modèle:Harvsp.</ref> entre Franco et les deux fils du défunt roi Modèle:Souverain2, Jacques de Bourbon, duc d'Anjou et de Ségovie et Jean de Bourbon, comte de Barcelone. Il fut convenu que Juan Carlos (né en 1938) et Alphonse (né en 1941), les deux fils de Jean de Bourbon, poursuivraient leurs études en Espagne. Jacques de Bourbon demanda qu'il en fût de même pour ses deux fils, Alphonse (né en 1936) et Gonzalve (né en 1937), mais Franco refusa<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Le Modèle:Date, par une lettre envoyée à Francisco Franco, Jacques de Bourbon rappela qu'il était le légitime héritier de la couronne d'Espagne. Le Modèle:Date à Paris, Jacques de Bourbon se déclara chef et souverain de l’ordre de la Toison d'or, en tant qu’héritier du trône d’Espagne. Le Modèle:Date, toujours à Paris, il prit le titre de courtoisie de duc de MadridModèle:Note, en tant que successeur de la branche carliste et donc héritier salique de la couronne espagnole, déclarant Modèle:Citation<ref>Modèle:Article.</ref> (le nouveau duc de Madrid faisait allusion aux Modèle:Citation carliste et alphonsiste du royalisme espagnol).

L'ancienne reine d'Espagne Victoire Eugénie, veuve d'Modèle:Souverain-, qui portait en exil le titre de courtoisie de duchesse de Tolède, mourut le Modèle:Date à Lausanne. Son fils Jacques de Bourbon, déjà duc d'Anjou et de Ségovie ainsi que duc de Madrid, ajouta à ces titres de courtoisie celui de duc de Tolède, symbolisant l'héritage monarchique de la branche alphonsiste, cette union des titres de duc de Madrid et de duc de Tolède censée sceller la réconciliation des deux branches rivales, carlisteModèle:Note et alphonsiste, des Bourbons.

Le Modèle:Date à Neuilly-sur-Seine, Jacques de Bourbon écrivit une lettre à Francisco Franco (le chef de l’État espagnol). Par cette lettre (qu’il data du Modèle:Date à Paris), le duc d’Anjou et de Ségovie déclara accepter la désignation de son neveu Juan Carlos de Bourbon comme futur roi d’Espagne après la mort de Franco. C’est « en vue du bien commun de l’Espagne, de la paix et de la prospérité du peuple espagnol » et à la demande de son fils aîné, Alphonse (ainsi qu’avec l’accord du cadet, Gonzalve), que Jacques de Bourbon se résigna à donner son accord à cette restauration monarchique en Espagne au profit de Juan Carlos de Bourbon, bien que ce dernier ne soit pas l’aîné des descendants des rois Modèle:Souverain2 et Modèle:Souverain2 d'Espagne.

L'héritier des rois de France et de Navarre

Le Modèle:Date à Paris, l'ex-roi Modèle:Souverain2 vint rendre visite à son cousin aîné, Jacques de Bourbon (1870-1931), duc d'Anjou et de Madrid, alors aîné des Capétiens, qui était le prétendant légitimiste au trône de France et le prétendant carliste au trône d'Espagne. Les deux hommes se réconcilièrent. Deux jours plus tard, Jacques de Bourbon vint rendre visite à Modèle:Souverain-, qui résidait à Avon (Seine-et-Marne), à l'hôtel Savoy. À cette occasion, l'aîné des capétiens remit à l'ex-roi d'Espagne un collier de l'ordre du Saint-Esprit, hérité du comte de Chambord. Par ce geste, le duc d'Anjou et de Madrid voulait rappeler à Modèle:Souverain- qu'il deviendrait un jour, à son tour, l'aîné des descendants d'Hugues Capet (Jacques de Bourbon étant célibataire et sexagénaire, et son vieil oncle Alphonse de Bourbon étant octogénaire et sans enfant).

Jacques de Bourbon (1870-1931), duc d'Anjou et de Madrid, mourut d'une angine de poitrine le Modèle:Date à Paris, une semaine après son entrevue avec Modèle:Souverain- à Avon. Cinq ans plus tard, son oncle Alphonse Charles de Bourbon (1849-1936), duc de San Jaime, mourut à son tour accidentellement le Modèle:Date à Vienne. À cette date, l’ex-roi Modèle:Souverain2 d'Espagne devint l'aîné de la Maison de Bourbon et, pour les légitimistes, le nouveau chef de la maison de France, avec pour « dauphin » son fils aîné, Alphonse de Bourbon (1907-1938), ex-prince des Asturies, qui avait pris depuis son mariage le titre de courtoisie de comte de Covadonga.

Deux ans plus tard, la mort accidentelle du comte de Covadonga à Miami le Modèle:Date, fit de son frère Jacques, duc de Ségovie, le nouveau dauphin de France de droit, pour les légitimistes. Puis, à la mort d'Modèle:Souverain- à Rome le Modèle:Date, le duc de Ségovie devint l’aîné des descendants d’Hugues Capet, de saint Louis, d’Modèle:Souverain2 et de Modèle:Souverain2. Les légitimistes le reconnurent alors comme roi de France et de Navarre de droit, sous le nom de Modèle:Souverain-.

Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, Jacques de Bourbon, duc de Ségovie, assumaModèle:Note sa position de chef de la maison royale de France en tant qu'aîné des Capétiens, en prenant le titre de courtoisie de duc d’Anjou et les pleines armes de France, et demanda par lettre datée du Modèle:Date, à Rome, à Jacques de Bauffremont-Courtenay, qui vivait à Paris, de faire connaître sa prise de position<ref>Modèle:Harvsp.</ref> et (lettre du Modèle:Date) d’être son représentant<ref>Modèle:Harvsp.</ref> en France.

Le Modèle:Date à Menaggio, province de Côme (Italie), le duc d’Anjou et de Ségovie fit une déclaration enregistrée devant notaire. Il déclara notamment : Modèle:Citation.

En Modèle:Date-, Jacques de Bourbon chargea un lointain cousin capétien, François Xavier de Bourbon de transmettre sa déclaration aux cours européennes, accompagnée d’une lettre adressée aux cadets de la dynastie capétienne. Ce que François Xavier de Bourbon accepta, en répondant à Jacques de Bourbon le Modèle:Date : Modèle:Citation.

En 1947, parut un livre de Raoul de Warren sur les prétendants au trône de France : plusieurs pages<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> étaient consacrées au duc de Ségovie, à la suite de sa prise de position de l'année précédente. La déclaration du nouveau duc d'Anjou (Modèle:Souverain- pour les légitimistes) avait donné lieu à quelques articles de presse, notamment dans les hebdomadaires Samedi-soir<ref>« Sosie d'Adolphe Menjou, Modèle:Jacques Ier [sic pour Modèle:Souverain-] duc de Ségovie revendique le trône de France », Samedi-soir, Modèle:N°88, Modèle:Date-, Modèle:P.9 Modèle:Bnf.</ref>, Quatre et Trois (articles d'Alain Decaux)<ref>Quatre et Trois, Modèle:Numéros67 et 70, Modèle:Date- et Modèle:Date- Modèle:Bnf.</ref> et Cavalcade<ref>Cavalcade, Modèle:N°57, Modèle:Date- Modèle:Bnf Modèle:ISSN.</ref>.

Le Modèle:Date, le duc d’Anjou et de Ségovie conféra à son fils aîné, Alphonse, les titres de courtoisie de duc de Bourbon et de duc de Bourgogne. Et le Modèle:Date, il conféra à son second fils, Gonzalve, le titre de courtoisie de duc d’Aquitaine.

Depuis 1947, les légitimistes se retrouvaient chaque année<ref>Modèle:Citation : Modèle:Article.</ref> pour la messe du Modèle:Date dans l'église Saint-Augustin de Paris, pour rendre hommage au roi Modèle:Souverain2. À partir de 1952, Jacques de Bourbon présida<ref>Modèle:Citation : Modèle:Article.</ref> chaque Modèle:Date- à Paris cette messe anniversaire de la mort de Modèle:Louis XVI, d’abord à Saint-Augustin<ref>Modèle:Citation : Modèle:Article.</ref> jusqu’en 1957, puis<ref>Modèle:Article.</ref> à la basilique Notre-Dame-des-Victoires de 1958 à 1971, puis à la Chapelle expiatoire à partir de 1972.

Le Modèle:Date à la basilique Saint-Denis, le duc d’Anjou et de Ségovie, invité par le conseil général du département de la Seine, présida en compagnie de son fils aîné, Alphonse, « duc de Bourbon », la cérémonie<ref>Modèle:Article.</ref> de remise du reliquaire de saint Louis, organisée par le Mémorial de France à Saint-Denys.

À partir de 1957, Jacques de Bourbon signa désormais Jaime HenriModèle:Note puis Jacques HenriModèle:Note ses actes français, ajoutant ainsi son quatrième prénom à son premier prénom (en revanche, il continua de signer ses actes espagnols du seul prénom Jacques). Les légitimistes lui donnèrent donc désormais comme nom royal Modèle:Souverain-.

En Modèle:Date, la télévision française diffusa un entretien avec Jacques Henri de Bourbon, dans lequel il raconta le voyage autour du monde qu’il venait de faire pendant trois mois.

Le Modèle:Date, le duc d’Anjou et de Ségovie inauguraModèle:Notesur l'invitation de Patrick Esclafer de la Rode à Angoulême une plaque sur la statue de Jean d'Orléans (1400-1467), à l’occasion du cinquième centenaire de la mort de ce Capétien, grand-père du roi Modèle:Souverain3. À cette occasion, Jacques Henri de Bourbon fut accueilli par l’évêque d’Angoulême Modèle:Mgr René Kérautret dans la cathédrale Saint-Pierre et par le maire à l’hôtel de ville.

À la fin de l'été 1970, après avoir résidé en France pendant deux décennies (soit davantage que tous les autres prétendants légitimistes depuis 1830) Jacques-Henri de Bourbon s'installe en Suisse, à Lausanne, Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Décorations

Décorations officielles

Ordre de la Toison d'Or Chevalier de l'ordre de la Toison d'or (Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>, autoproclamé grand maître de l'ordre<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref> comme prétendant au trône d'Espagne à Paris le Modèle:Date-)<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>
Ordre de Charles III Chevalier au collier de l'[[ordre de Charles III d'Espagne|ordre de Modèle:Charles III]] (Modèle:Date-)<ref name=":0" />,<ref>Modèle:Lien web</ref>
Ordre d'Isabelle la Catholique Grand-croix (Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>) puis Chevalier au collier (Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>) de l'ordre d'Isabelle la Catholique<ref name=":0" />
Ordre de Calatrava Chevalier (Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>) puis Commandeur majeur (Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>) de l'ordre de Calatrava<ref name=":0" />
Real Maestranza de Caballería de Séville Chevalier de la Real Maestranza de Caballería de Séville (1925)<ref>Modèle:Lien web</ref>
Real Maestranza de Caballería de Saragosse Chevalier de la Real Maestranza de Caballería de Saragosse<ref>Modèle:Lien web</ref>
Ordre de l'Éléphant Chevalier de l'ordre de l'Éléphant (Modèle:Date-)<ref name=":0" />,<ref>Modèle:Lien web</ref>

Décorations dynastiques françaises

En qualité de chef de la maison de Bourbon et prétendant légitimiste au trône de France, Jacques-Henri de Bourbon revendique la grande maîtrise des ordres dynastiques traditionnels. Le Modèle:Date-, le duc d’Anjou et de Ségovie prêta serment comme Modèle:17e et souverain grand maître de l'ordre du Saint-Esprit<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Ordre du Saint-Esprit Modèle:17e grand-maître de l'ordre du Saint-Esprit (1941) (disputé)
Ordre de Saint-Michel Modèle:23e grand-maître de l'ordre de Saint-Michel (1941) (disputé)
Ordre de Sainte-Louis Modèle:14e grand-maître de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis (1941) (disputé)
Fichier:Ordre du Lys Chevalier ribbon.svg Grand-maître de l'ordre du Lys<ref>Modèle:Ouvrage. Jacques de Bourbon créa des chevalier de l'Ordre du Lys, cette décoration n'était pas un ordre lors de sa création en 1814, mais le prétendant la considérait manifestement comme telle.</ref> (1941)

Décorations dynastiques étrangères

Ordre de Saint-Janvier Chevalier de l'illustre ordre royal de Saint-Janvier (1960)<ref name=":0" />,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>
Ordre sacré et militaire constantinien de Saint-Georges Bailli grand-croix de justice avec collier de l'ordre sacré et militaire constantinien de Saint-Georges<ref name=":0" />,<ref>Modèle:Lien web</ref>
Ordre de l'Aigle de Géorgie Grand collier de l'ordre de l'Aigle de Géorgie<ref>Modèle:Lien web</ref>

Titulature

En Espagne

Titres officiels

Fichier:Coat of arms of Jaime, Duke of Segovia as Infante of Spain.svg
Armoiries de l'infant Jaime de Borbón.

En Espagne, les qualifications et titres qu'a portés Jacques de Bourbon sont des titres réguliers accordés par le royaume d'Espagne depuis sa naissance jusqu'à l'abolition de la monarchie le Modèle:Date- :

Titres de courtoisie

Les qualifications et titres de courtoisie portés par Jacques de Bourbon comme prétendant alphonsiste et carliste au trône d'Espagne sont les suivants :

En France

En France, les qualifications et titres portés actuellement par les membres de la maison de Bourbon n’ont pas d’existence juridique et sont considérés comme des titres de courtoisie. Ils sont attribués par le chef de maison. Prétendant légitimiste au trône de France, Jacques-Henri de Bourbon porta les titres suivants :

La querelle dynastique française

Les prétentions au trône de France de Jacques Henri de Bourbon étaient contestées par les orléanistes, partisans d’Henri d'Orléans (1908-1999). Les orléanistes arguaient notamment des renonciations faites lors des traités d'Utrecht (1713) par Philippe de France (1683-1746), ancêtre direct de Jacques Henri de Bourbon, ainsi que d’une « fusion » intervenue en 1883 à la mort d’Henri d'Artois (1820-1883) entre les orléanistes et les légitimistes de l’époque. Aux yeux des orléanistes, Jacques Henri de Bourbon était « don Jaime de Borbón y de Battenberg », ex-infant d'Espagne et « duc de Ségovie ». Les orléanistes lui déniaient les pleines armes de France ainsi que le titre de « duc d’Anjou ».

Ascendance

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Bibliographie

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets

Notes et références

Notes

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Références

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