Antonio Barrette

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}
Révision datée du 26 mars 2023 à 05:05 par >67L31 (Mise en forme)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité politique Antonio Barrette, né le Modèle:Date de naissance à Joliette et mort le Modèle:Date de décès à Montréal, est un homme politique québécois. Il est député de la circonscription de Joliette à l'Assemblée législative du Québec de 1936 à 1960 et ministre du Travail dans les gouvernements de l'Union nationale de 1944 à 1960. Il est brièvement premier ministre du Québec de Modèle:Date- à Modèle:Date-.

Biographie

Il est fils d'Ernest Barrette, employé civil, et de Robéa Côté<ref name=assnat>Antonio Barrette — Notice biographique sur le site de l'Assemblée nationale du Québec</ref>. Il travaille au Canadien National comme messager de 1914 à 1921, puis comme machiniste de 1921 à 1931<ref name=assnat />. Il épouse Marie-Estelle Guilbault, le Modèle:Date-, à Joliette<ref name=assnat />. De 1931 à 1935, il est ingénieur mécanicien en chef à l'Acme Glove Work Ltd. de Joliette<ref name=assnat />. En 1932 et en 1933, il est secrétaire de l'International Association of Machinists du district de Joliette<ref name=assnat />. Son entrée en politique active coïncide avec une réorientation vers le commerce des assurances. En 1936, il est cofondateur de la société Barrette et Lépine, courtiers d'assurance<ref name=assnat />.

Politique

Lors de l'élection générale québécoise de 1935, il est candidat du parti conservateur dans la circonscription de Joliette mais il est défait. Lors de l'élection générale de 1936, il est candidat de l'Union nationale et il est élu député de Joliette à l'Assemblée législative du Québec. Il y est réélu sans interruption comme député de l'Union nationale lors des élections générales de 1939, de 1944, de 1948, de 1952, de 1956 et de 1960<ref name=assnat />.

Il est ministre du Travail du Modèle:Date au Modèle:Date, dans le gouvernement de Maurice Duplessis (du Modèle:Date- au Modèle:Date-), dans celui de Paul Sauvé (du Modèle:Date- au Modèle:Date-), puis dans son propre gouvernement (du Modèle:Date- au Modèle:Date-)<ref name=assnat />.

La correspondance de Georges-Henri Lévesque indique qu'Antonio Barrette avait énormément de scrupules à faire adopter le projet de loi no 5 qui durcissait le code du travail à la veille de la Grève de l'amiante (1949), « car il s'agissait pour lui de choisir pratiquement entre la fidélité à ses principes et à son idéal social, et la fidélité à son chef politique. [...] Tout le monde ici a d'ailleurs l'impression qu'il a [...] sacrifié la mission qu'il s'était donnée de travailler pour un idéal social et qu'il n'est plus qu'un pauvre petit politicien comme tant d'autres<ref>Correspondance de G.-H. L. citée dans Jules Racine St-Jacques, Georges-Henri Lévesque – Un clerc dans la modernité, éditions Boréal, Montréal, 2020, Modèle:ISBN Modèle:P..</ref>. » En effet, il a songé à démissionner mais ne l'a pas fait.

À partir de la session de l'automne 1956, Barrette cesse d'assister aux séances de l'Assemblée législative et aux réunions du Conseil des ministres<ref>Robert Rumilly, Maurice Duplessis et son temps, tome II (1944-1959), Fides, Montréal, 1973, Modèle:ISBN, 750 p., à la p. 579</ref>. Il n'y est que rarement présent lors de la session de l'automne de 1957<ref>Rumilly, Maurice Duplessis, op. cit., p. 614</ref>. Il fait néanmoins partie des ministres qui accompagnent Duplessis à la conférence intergouvernementale sur les relations fiscales entre le gouvernement fédéral et les provinces, les 25 et Modèle:Date- à Ottawa<ref>Rumilly, Maurice Duplessis, op. cit., p. 613 et 615</ref>.

Barrette suit des traitements dans une clinique de Boston. Le Modèle:Date-, Barrette écrit à Duplessis pour lui demander la permission de démissionner de son poste de ministre. Il se dit incapable d'un travail régulier et à bout de forces. Mais Duplessis lui refuse sa permission et oblige Barrette à conserver officiellement son poste<ref>Rumilly, Maurice Duplessis, op. cit., p. 635-636</ref>. Le Modèle:Date-, Barrette insiste et demande encore de pouvoir démissionner, ce qui est encore rejeté par Duplessis<ref>Rumilly, Maurice Duplessis, op. cit., p. 648</ref>. Le Modèle:Date-, depuis Boston, Barrette écrit de nouveau à Duplessis pour le supplier de le laisser démissionner. « Je suis absolument rendu à bout de forces et de plus en plus malade, sans espoir, sans intérêt pour quoi que ce soit », écrit-il. Il essuie un nouveau refus<ref>Rumilly, Maurice Duplessis, op. cit., p. 659 à 651</ref>.

Premier ministre

Barrette devient le Modèle:18e ministre du Québec le Modèle:Date, succédant à Paul Sauvé comme chef de l'Union nationale après la mort de ce dernier. Il occupe ce poste pendant six mois avant de perdre l'élection générale du 22 juin 1960 au profit du Parti libéral de Jean Lesage. Il démissionne à la fois comme chef de l'Union nationale et député à l'Assemblée législative le Modèle:Date<ref name=assnat />.

Son nom est mêlé à des allégations de corruption et de favoritisme que la Commission Salvas, mise en place par le gouvernement Lesage pour faire la lumière sur l'administration précédente, a mis en lumière.

Mis en cause dans le scandale du gaz naturel, des accusations ne furent toutefois jamais portées contre l'ancien premier ministre, malgré l'avis favorable des conseillers de Lesage. La décision de son successeur a permis au premier ministre fédéral conservateur John Diefenbaker de nommer Barrette au poste d'ambassadeur du Canada en Grèce<ref name="Thomson">Modèle:Ouvrage.</ref>, un poste que ce dernier a occupé du Modèle:Date au Modèle:Date<ref name=assnat />.

Antonio Barrette était aussi le fondateur des Assurances Barrette, situé à Joliette. De 1966 à 1968, il est président d'Antonio Barrette et fils, courtiers d'assurance à Joliette<ref name=assnat />.

Antonio Barrette meurt en 1968 à Montréal. Il est inhumé à Joliette, dans le cimetière de la paroisse Saint-Pierre, le Modèle:Date-<ref name=assnat />.

Honneurs

Résultats électoraux

Modèle:Article connexe

Résultats électoraux d'Antonio Barrette

Modèle:Article détailléModèle:Colonnes

Résultats électoraux de l'Union nationale sous Barrette

Modèle:Article détaillé Modèle:Tableau Résultats d'une élection générale québécoise

Archives

Notes et références

Modèle:Références

Publications

  • Considérations sur les relations industrielles en démocratie, 1953
  • Le Communisme est-il une menace?, 1954
  • Mémoires, 1966

Voir aussi

Modèle:Début dynastie Modèle:Insérer dynastie Modèle:Insérer Député Qc Modèle:Fin dynastie Modèle:Palette

Modèle:Portail