Joyeuse (épée)

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Art Joyeuse est, d'une part, l'épée légendaire de Charlemagne dans la Chanson de Roland, et d'autre part, une épée utilisée lors du sacre des rois de France à partir du {{#switch: ou du

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}}, dite « épée de Charlemagne ». Elle est l'un des plus anciens regalia du royaume de France qui subsistent actuellement.

L'épée légendaire de Charlemagne

Fichier:Albrecht Dürer - Emperor Charlemagne.jpg
Charlemagne portant Joyeuse représenté par Albrecht Dürer vers 1512.

Selon la légende, elle portait dans son pommeau de nombreuses reliques, entre autres celle de la Sainte Lance, celle qui aurait percé le flanc du Christ sur la croix, ce qui explique son nom.

La Chanson de Roland indique ainsi (Modèle:Nobr rom) :

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En réalité, l'étymologie du cri « Montjoie » est discutée ; il n'est pas certain qu'il soit en rapport avec le nom de l'épée de Charlemagne<ref>Modèle:Article.</ref>.

Dans leur description de Charlemagne, les Grandes Chroniques de France, manuscrit du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle enluminé par Jean Fouquet, racontent que Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

La ville de Joyeuse dans l'Ardèche devrait son nom à l'épée de Charlemagne. Égarée sur un champ de bataille, celle-ci aurait été retrouvée par un des lieutenants de l'empereur qui, pour le remercier de sa fidélité, lui remit un fief rebaptisé Joyeuse et le droit d'en porter le nom.

L'épée du sacre des rois de France

L'épée utilisée lors du sacre des rois de France, probablement depuis Philippe Auguste en 1179, de manière documentée depuis Modèle:Souverain3 en 1271, s'appelait aussi Joyeuse, et l'on prétendait qu'il s'agissait de la même. En fait, elle avait été fabriquée plus tardivement, à partir d'éléments d'époques diverses :

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Cette épée est conservée dans le trésor de Saint-Denis jusqu'à ce qu'elle entre en 1793 dans les collections du musée du Louvre. L'épée a de nouveau été utilisée pour le sacre de Napoléon en 1804, puis sous la Restauration.

Pour son sacre en 1804, Napoléon a fait recouvrir le fourreau d'un velours vert brodé de feuilles de laurier d'or, et remplacer les fleurs de lys par des pierreries. Pour son sacre en 1825, Modèle:Souverain2 a demandé à Jacques-Eberhard Bapst-Ménière, joaillier de la Couronne, de retirer du fourreau les particularismes napoléoniens, revenant ainsi à un velours fleurdelysé, encore visible aujourd'hui<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Odonymie

Une rue de Caen porte son nom<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La ville de Joyeuse, située en Ardèche, porte son nom.

Notes et références

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Annexes

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Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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