Gand

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Modèle:Méta bandeau de note Modèle:Voir homonymes Modèle:Confusion Modèle:Redirect Modèle:Infobox Subdivision administrative Gand (prononcé : Modèle:MSAPI; Modèle:En langue, prononcé : Modèle:MSAPI), est une ville belge néerlandophone, située en Région flamande au confluent de la Lys et de l'Escaut. Elle est le chef-lieu de la province de Flandre-Orientale et depuis 1559 le siège de l'évêché de Gand. Avec Modèle:Nombre, elle est la deuxième commune la plus peuplée de Belgique, après Anvers. L'agglomération gantoise compte environ Modèle:Nombre.

Capitale de l'ancien comté de Flandre, grande cité drapière et commerçante, puis ville natale de Charles Quint, elle connut à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et plus encore du Modèle:S mini- au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, une période de floraison tant économique que culturelle. De cette époque rayonnante, Gand conserve un patrimoine architectural foisonnant qui agrémente son centre-ville.

De plus, elle est aujourd'hui animée par une vie culturelle importante (théâtre, opéra, musées), un festival annuel du spectacle populaire (Modèle:Langue) attirant chaque année près de deux millions de visiteurs, un festival international du film, qui font de cette ville un centre touristique de tout premier plan. Le centre-ville de Gand (la zone entourée du ring R40) est une zone de basses émissions (ou LEZ) ; les véhicules immatriculés à l’étranger qui circulent au sein de la zone doivent être enregistrés sous peine d'une amende de 150 euros.

Aujourd'hui, Gand est la ville étudiante la plus peuplée de Belgique avec une université, de nombreuses hautes écoles et établissements d'enseignement supérieur, elle est devenue un centre de pointe dans de nombreux domaines, dont les biotechnologies<ref>Gand : Le nouvel épicentre européen de biotechnologie verte.</ref>. Le port maritime de Gand, creusé à l'intérieur des terres, est le troisième port du pays par son tonnage, il a permis à la ville de diversifier son industrie, naguère encore fortement dominée par l'activité traditionnelle du textile.

Géographie

Sections de commune

Fichier:GentMap.svg
Sections

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Toponymie

Du latin Candia ou Gandia, issu du mot gaulois signifiant « confluence de cours d'eau », qu'on trouve dans Condate (Rennes), Condevicnum (Nantes) et aujourd'hui dans les lieux nommés « Condé » (Condé-sur-Sarthe, etc.).

Langues

La langue officielle et majoritaire est le néerlandais, sous sa forme officielle mais aussi dialectale (flamand oriental). La présence du français est attestée depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et il a longtemps servi comme lingua franca. On estime aujourd'hui qu'il y a de 5 à 9,6 % de francophones dans la commune de Gand. Une fourchette qui correspond au taux d'estimation de 6,4 % de francophones dans toute la région flamande<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En nombre absolu, cela signifierait entre Modèle:Unité du français dans la ville. Contrairement aux idées reçues, l'usage du français y est toujours en vigueur<ref>https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-02063605/document.</ref>.

Histoire

Origines jusqu'à l'an mille

Fichier:Gent, het Belfort oeg24555 met de Sint-Baafskathedraal oeg25743 op de achtergrond IMG 0465 2021-08-13 18.58.jpg
Le beffroi de Gand avec son dragon au sommet, et la cathédrale Saint-Bavon au fond.
Fichier:Slagbijrozebeke.jpg
Bataille de Roosebeke, 1382.

Le nom « Gand » vient du gaulois condate (accentuation sur la première syllabe qui a apocopé la suite du mot), qui veut dire « confluent ». Déjà avant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il y avait au confluent des rivières de la Lys et de l'Escaut plusieurs hameaux. Les Francs saliens s'installent en Flandre au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle en y apportant le bas francique, qui donnera plus tard le flamand. Gand fut l'un des derniers réduits du paganisme dans les royaumes francs : saint Amand, venu l'évangéliser, fut jeté dans l'Escaut. Vers 650, saint Amand y fonda deux abbayes : l'abbaye Saint-Pierre et l'abbaye Saint-Bavon. La cité de Gand prit naissance sous les Carolingiens autour de trois quartiers : ceux des deux abbayes et un marché. Vers 800, Louis le Pieux, un des fils de Charlemagne, choisit Éginhard, le biographe de Charlemagne, comme abbé des deux fondations religieuses.

Les Vikings ont occupé et détruit Gand et sa région en 851-852 et 879-883.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Modèle:Noble édifie, à l'emplacement de l'actuel château des comtes de Flandre, un castrum en pierre dominant un troisième noyau urbain. Il en confie la garde à des châtelains héréditaires issus de Wenemar, avoué de l'abbaye Saint-Pierre de Gand vers 900.

Une ville drapière prospère au Moyen Âge

Après leur départ à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le château des comtes de Flandre fut érigé. Le quartier autour de ce château devint vite un nouveau noyau de la ville grandissante. Du {{#switch: au

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}}, Gand était la deuxième ville d'Europe (hors la péninsule Italienne) après Paris (avec Modèle:Unité) par sa population (jusqu'à Modèle:Unité), devant Londres, Cologne et MoscouModèle:Refnec. Il ne subsiste du tissu urbain d'alors que le beffroi et les tours de la cathédrale Saint-Bavon et Saint-Nicolas.

Les deux rivières (Lys et Escaut) inondaient la plaine environnante. Les meersen (« prairies humides » : le mot néerlandais est apparenté à l'anglais marsh, mais n'a pas exactement le même sens, car le meers néerlandais n'est pas en permanence submergé) étaient idéales pour l'élevage d'ovins, dont la laine formait la matière première de l'industrie drapière.

Cette industrie drapière (drap de laine), originaire de Ypres et Bruges, donna naissance à Gand à la plus vieille zone industrielle d'Europe. Cette zone d'échange était à ce point active qu'on importait la laine même d'Angleterre : c'est l'une des raisons pour lesquelles les îles Britanniques entretinrent toujours d'étroits liens avec les Flandres<ref>Jean Favier, La Guerre de Cent ans, Modèle:P., Gallimard.</ref>.

L'intégration aux États bourguignons

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les Flandres devinrent l'apanage du duché de Bourgogne, et les échanges avec l'Angleterre se dégradèrent notablement au cours de la guerre de Cent Ans. C'est à Gand, qu'en Modèle:Date-, un mois après la conclusion d'une alliance militaire avec les villes flamandes, que le roi d'Angleterre Modèle:Noble prit le titre de « roi d'Angleterre et de France » dans sa lutte contre Modèle:Noble<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

En 1379, une première révolte eut lieu contre Modèle:Noble, qui ne put l'écraser qu'avec l'aide du roi de France Modèle:Noble, à la bataille de Roosebeke en 1382.

L'augmentation des impôts, jointe à la baisse des exportations, entraîna une seconde révolte qui s'acheva en 1453 par la bataille de Gavere, où les milices gantoises furent défaites par Philippe le Bon. Le centre de gravité économique des Pays-Bas se déplaça alors des Flandres (Bruges, Gand) au Brabant (Anvers, Bruxelles), même si Gand continua à jouer un rôle important.

À l'époque moderne

Fichier:Revolte de gand.JPG
Première Révolte de Gand.
Fichier:Map Union of Arras and Utrecht 1579-fr.svg
la ville de Gand dans l’Union d'Utrecht.

En 1500, Jeanne de Castille y donna naissance à Charles Quint, futur empereur romain germanique et roi d'Espagne. Quoique natif de Gand, celui-ci prit des mesures brutales pour réprimer la révolte de Gand de 1539, exigeant que les notables de la ville défilent pieds nus avec une corde autour du cou : depuis cette époque, les Gantois sont surnommés Stroppendragers (les « garrotés »). La congrégation de Saint-Bavon fut dissoute, son monastère rasé et remplacé par une caserne ducale. Seuls quelques édifices de l'ancienne abbaye échappèrent à la démolition. L'empereur était cependant fier de cette métropole : il se faisait fort de « mettre Paris dans son Gant ».

La fin du {{#switch: et le début du

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}} se traduisirent par des bouleversements liés à la guerre de Quatre-Vingts Ans. Face à la menace des troupes espagnoles, des états généraux des Dix-Sept Provinces se tiennent à Gand en 1576. Il en résulte un acte de pacification qui affirme l'autonomie nationale contre les ministres et les troupes espagnoles<ref>Catherine Denys et Isabelle Paresys, Les anciens Pays-Bas à l'époque moderne (1404-1815), 2007.</ref>. Don Juan d'Autriche est obligé d'accepter la pacification de Gand. Cependant, la minorité calviniste, organisée en un parti d'une grande efficacité, s'empare du pouvoir par la force. En 1577, les calvinistes s'appuient sur le programme du prince d'Orange qui promet la restauration des libertés communales. Les vieilles magistratures municipales retrouvèrent leurs prérogatives, les chartes confisquées réapparurent et les métiers siégèrent derechef à la Collace<ref>Yves-Marie Bercé, Révoltes et révolutions en Europe, {{#switch: -

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}}, 1980.</ref>. Gand est pour un temps une république calviniste.

Mais bientôt les Espagnols, conduits par Alexandre Farnèse, reprirent la ville, la convertissant définitivement au catholicisme. Les conflits de la guerre de Quatre-Vingts Ans mirent un terme au rayonnement international de Gand.

La ville est prise en 1678 par Vauban<ref>Modèle:Ref-Vauban-Intelligence, Modèle:P..</ref>. En 1714, elle est intégrée aux Pays-Bas autrichiens, sous la domination des Habsbourg d'Autriche. En 1789, elle est prise aux troupes de l'empereur d'Autriche par les révolutionnaires des États-Belgiques-Unis, au cours d'un épisode connu sous le nom des « quatre journées de Gand ».

Aux {{#switch: XIX

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}}, l'industrie textile se remit à prospérer. En 1800, Liévin Bauwens installa la première machine à tisser mécanique sur le continent, à partir de plans copiés en Angleterre.

Gand devient belge

Le traité de Gand mit formellement un terme à la guerre de 1812 entre le Royaume-Uni et les États-Unis. Pendant les Cent-Jours, le roi de France, Modèle:Noble et ses partisans se réfugièrent à Gand, ce qui fit surnommer le roi Notre Père de Gand par les satiristes. Après la bataille de Waterloo, Gand fut intégrée au royaume uni des Pays-Bas. Au cours de ces quinze années de monarchie néerlandaise, la ville ouvrit sa propre université (1817) et fit creuser un nouveau canal maritime, le canal Gand-Terneuzen (1824-1827). À l'issue de la révolution belge, privée pendant une décennie de son accès à la mer, l'économie locale périclita, suscitant d'une part des troubles civils (voir « révolte du coton »), et d'autre part la naissance du « Broederlijke Wevers », premier syndicat ouvrier de Belgique, né à Gand en 1857<ref>CGLSB : Historique.</ref>. En 1913, la ville fut le siège d'une Exposition internationale. Pour accueillir cette manifestation, on termina la construction de la gare Saint-Pierre (Sint-Pietersstation en néerlandais) en 1912.

Politique et administration

Élections communales de 2018

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Parti Voix % +/- Sièges +/- Collège
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Autres 8 809 5,5 Modèle:Augmentation 3,1 % Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:Stagnation 0
Total 158 545 100,0 53 Modèle:Augmentation 2

Collège des échevins 2013-2018

Fonction Titulaire Parti
Bourgmestre Modèle:Infobox Parti politique belge/couleurs| Daniël Termont SP.a
Député bourgmestre
Échevin du Port et de l'Économie
Modèle:Infobox Parti politique belge/couleurs| Mathias De Clercq Open VLD
Échevin du Logement et de l'Aménagement du territoire Modèle:Infobox Parti politique belge/couleurs| Tom Balthazar (2013-2017) SP.a
Modèle:Infobox Parti politique belge/couleurs| Sven Taeldeman (2017-présent) SP.a
Échevin de l'Intérieur Modèle:Infobox Parti politique belge/couleurs| Sofie Bracke Open VLD
Échevin des Affaires sociales et de l'Emploi Modèle:Infobox Parti politique belge/couleurs| Rudy Coddens SP.a
Échevin de l'Éducation de la Famille et de la Jeunesse Modèle:Infobox Parti politique belge/couleurs| Every Decruynaere Groen
Échevin de l'Administration publique Modèle:Infobox Parti politique belge/couleurs| Martine De Regge SP.a
Échevin de l'Environnement et de la Nature Modèle:Infobox Parti politique belge/couleurs| Tine Heyse Groen
Échevin des Finances, du Budget et de l'Innovation Modèle:Infobox Parti politique belge/couleurs| Christophe Peeters Open VLD
Échevin de la Culture et du Tourisme Modèle:Infobox Parti politique belge/couleurs| Annelies Storms SP.a
Échevin de la Santé, du Bien-être et des Sports Modèle:Infobox Parti politique belge/couleurs| Resul Tapmaz SP.a
Échevin des Transports, de la Mobilité et des Eaux Modèle:Infobox Parti politique belge/couleurs| Filip Watteeuw Groen

Jumelages

La ville de Gand est jumelée avec<ref>Villes jumelées.</ref> : Modèle:Colonnes

Population et société

Démographie

Après 1977, Gand a perdu beaucoup d'habitants au profit de sa périphérie. À la suite de l'arrivée d'immigrants et au renouveau du centre-ville, la population a recommencé à augmenter à partir de 1999. Au Modèle:Date, la ville comptait Modèle:Nombre (Modèle:Nombre et Modèle:Nombre), soit une densité de Modèle:Nombre<ref>http://www.ibz.rrn.fgov.be/fileadmin/user_upload/fr/pop/statistiques/stat-1-1_f.pdf</ref> pour une superficie de Modèle:Unité. L'accroissement de Modèle:Nombre entre 1970 et 1977 est dû à la fusion de 13 communes.

Évolution de la population de Gand<ref>Bevolkingsevolutie, Stadsbestuur van Gent - Dienst Bevolking, Stad Gent.</ref> :

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Éducation

Gand est un des principaux centres d'éducation de Flandre et de Belgique avec plus de Modèle:Nombre d'enseignement regroupant environ Modèle:Nombre et étudiants, de la maternelle au supérieur<ref name="VilleDeGand-Enseignement">Chiffres et tendances : Enseignement, Ville de Gand - Tourisme.</ref>.

Enseignement primaire et secondaire

L'enseignement primaire et secondaire est réalisé au sein de Modèle:Nombre primaires et Modèle:Nombre secondaires qui accueillent environ Modèle:Nombre<ref name="VilleDeGand-Enseignement"/>,<ref>Cijfers en trends: Onderwijs, Stad Gent.</ref>. Les plus anciens établissements d'enseignement secondaire de Gand sont le Collège Sainte-Barbe fondé en 1814 (mais reprenant les activités du premier collège des jésuites à Gand fondé en 1592), l'Athénée royal fondé en 1850 et le Sint-Lievenscollege fondé en 1865.

Enseignement supérieur

Avec environ Modèle:Nombre sur une population totale de 230 000, Gand est la première ville étudiante de Belgique<ref>Higher Education in Ghent, Stad Gent.</ref>. Les étudiants se répartissent entre l'université de Gand (Modèle:Nombre<ref>Welcome at Ghent University.</ref>) principalement, la Hogeschool Gent (Modèle:Nombre (qui contient l'Académie royale des beaux-arts de Gand)<ref>Some fast facts about University College Ghent.</ref>), la Katholieke Hogeschool Sint-Lieven (Modèle:Nombre<ref>Introducing KaHo Sint-Lieven.</ref>), la Arteveldehogeschool (Modèle:Nombre<ref>Facts & figures.</ref>) et la Hogeschool voor Wetenschap en Kunst (Modèle:Nombre<ref>Sint-Lucas in cijfers.</ref>).

L'université de Gand (UGent) a été fondée en 1930 et était alors la première université de langue néerlandaise de Belgique. Elle a été classée à plusieurs reprises comme Modèle:Référence nécessaire, que ce soit par des évaluateurs étrangers ou par la Région flamande.

Sports

Principales équipes

Modèle:Colonnes

Évènements sportifs

Événements récurrents
Événements occasionnels

Économie

Depuis le Moyen Âge et jusque dans les années 1960, l’industrie textile a occupé une place majeure dans l’économie gantoise. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, les manufactures de filage et de tissage, venues remplacer l’activité drapière à domicile, furent à l’origine d’une importante floraison économique basée sur le coton congolais. Après le déclin de ce secteur au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, une économie plus diversifiée et plus équilibrée s’est progressivement mise en place à partir du milieu de la décennie 1960, grâce notamment au port maritime. Les principaux piliers, sur lesquels cette économie s’appuie à l’heure actuelle, sont : l’industrie (sidérurgie, constructions automobiles, chimie, énergie, agroalimentaire, textile), les activités portuaires et logistiques, les services, les secteurs de pointe (biotechnologie, bioénergie, TIC), le commerce de détail, la restauration et l'hôtellerie. Nous nous proposons de décrire ces piliers avec quelque détail plus loin dans cette section.

Indicateurs économétriques

Le taux d’emploi, dépassant les 100 % (il s’établissait à 103,6 % en 2003), indique qu’à Gand le nombre d’emplois est supérieur au nombre de Gantois présents sur le marché du travail, et fait ressortir que Gand est un pôle d’attraction économique et que viennent y travailler de nombreux « navetteurs ».

Le taux d’activité est plus élevé à Gand et tend à y augmenter plus rapidement, qu’à Anvers et dans le reste de la Flandre. L’indice de présence (néerl. aanwezigheidsindex) — indicateur économétrique créé par les services d’étude de l’autorité flamande, qui mesure, par région, la présence d’emplois en l’exprimant par rapport à la moyenne flamande — s’élève, pour la région gantoise, à 1,77, ce qui dénote un volume d’emploi plus important que la moyenne flamande. Le secteur quaternaire (à entendre ici dans son acception de secteur non marchand), avec un indice de 2,25, est particulièrement surreprésenté à Gand.

Répartition sectorielle

Les quelque Modèle:Nombre que comptait Gand en 2003 se répartissaient de la manière suivante : primaire : 0,2 % ; secondaire : 25,0 % ; tertiaire : 33,0 % ; quaternaire : 41,8 %. Le fait que l’enseignement et le secteur des soins de santé sont les plus gros employeurs à Gand explique la part élevé du quaternaire.

Le palmarès des 10 secteurs d’activité employant le plus grand nombre de personnes se présente comme suit : hôpitaux, services sociaux, soins de santé : 15,17 % ; enseignement (de base, secondaire, formation continuée) : 9,66 % ; services aux entreprises (sans services financiers et TIC) : 8,76 % ; administration et institutions publiques : 8,07 % ; commerce de détail et Horeca : 7,25 % ; transport, entreposage et communication : 6,00 % ; industrie automobile : 4,77 % ; commerce de gros : 4,75 % ; enseignement supérieur : 4,29 % ; sidérurgie : 4,04 %.

Les cinq employeurs les plus importants au regard du volume d’emploi sont (2005) : 1) université (Modèle:Nombre employées) ; 2) Sidmar (usine sidérurgique du groupe ArcelorMittal, Modèle:Nombre) ; 3) CHU (5 155) ; 4) Volvo Cars (5 025) ; 5) municipalité (4 701). L’économie sociale (ateliers sociaux, ateliers protégés, etc.), en expansion, occupe déjà plus de Modèle:Nombre.

Terrains

Pour attirer plus d'investisseurs et permettre aux entreprises existantes de s’étendre ou de se relocaliser, des structures de concertation mixtes, dites bedrijventerreinmanagement (litt. « gestion de terrains industriels »), ont été créées dans la région gantoise. La municipalité et les entreprises, parties prenantes de ces structures, y sont invitées à réfléchir aux moyens de requalifier des friches industrielles ou créer de nouvelles zones d’activités économiques, accessibles, respectant l'environnement et une économie durable et intégrée dans le tissu social du voisinage. Le premier projet (Gentbrugge II) porte sur la friche de l'entreprise métallurgique Trefil Arbed (Modèle:Unité environ, dans le sud-est de l’agglomération), maintenant occupée par des logements, des espaces verts, avec aussi des parcelles louées ou vendues pour des activités économiques, après passage au crible des candidats investisseurs par le service Économie de la municipalité, pour s’assurer que les projets se conforment aux conditions).

D’autres sites, conçus dans cet esprit de bedrijventerreinmanagement, ont suivi, notamment à :

  • Drongen I, au sud de Gand, le long de l’autoroute E40,
  • Oostakker (à l’est de Gand),
  • Zwijnaarde (site Eiland, sud de Gand), etc.

Bruggen naar Rabot est un nom générique désignant plusieurs projets de réhabilitation, de désenclavement et de développement d'un quartier considéré comme le plus pauvre de Flandre. Dans ce cadre une démarche originale a concerné en 2008-2009 un aménagement d'attente sur une friche du quartier Rabot-Blaisantvest<ref>Rabot-Blaisantvest (illustrations, avec commentaire en néerlandais).</ref> avec, derrière le palais de justice l'établissement d'un vaste jardin communautaire, à vocation d'agriculture urbaine dont les microparcelles sont posées au sol, sur la dalle de béton qui supportait l'usine Alcatel (site de Gasmeterlaan) aujourd'hui détruite. Cette dalle protège aujourd'hui la terre rapportée de la pollution du sol sous-jacent, ceci pour plusieurs dizaines de « jardins de dalle » (jardinage bio), avec aussi une petite zone d'élevage (volaille, lapins) construite par les habitants du quartier à l'initiative des habitants et d'une animatrice socioculturelle, initialement dans le cadre d'un projet artistique et social<ref>Site internet des habitants du quartier.</ref>. De nombreux végétaux comestibles et des fleurs y sont cultivés par les habitants du quartier.

Industrie

Des activités du textile, de l’habillement et du cuir, qui étaient traditionnellement les points forts de l’industrie gantoise, le centre de gravité s’est déplacé, ces dernières décennies, vers les services commerciaux et les services non marchands ; cependant, l’industrie demeure importante, représentant autour de 25 % de l’emploi total de l’agglomération, ce qui est plus que la moyenne des agglomérations urbaines de Flandre.

L'activité industrielle est surtout localisée en zone portuaire. Aux industries automobiles, sidérurgiques, chimiques et papetières, présentes dans la région gantoise depuis de nombreuses années, s’est ajoutée à une date plus récente l’industrie agroalimentaire.

Les entreprises les plus importantes, et les principaux secteurs d'activité, avec leurs parts respectives dans la valeur ajoutée générée, l’emploi total, sont :

  • Sidérurgie - 26 % - 23 % - ArcelorMittal, Aelterman, Group Galloo/Van Heygen
  • Commerce - 22 % - 10 % - Total, Shell, BP, Honda Europe, Volvo Logistics Europe
  • Automobile - 17 % - 25 % - Volvo Cars, Volvo Trucks, Johnson Controls, SAS Autom
  • Chimie/pétrochimie - 7 % - 7 % - UCB, Kronos Europe, Taminco, Solutia, Shell, Sadaci, BP, Fuji Oil, Rio Tinto Minerals Ghent
  • Manutention - 4 % - 4 % - Belgotank, Euro-Silo, CEPG
  • Matériaux - 4 % - 6 % - Denys, CBR, De Meyer, Inter-Beton, VVM, HeidelbergCement.
  • Énergie - 3 % - 3 % - SPE, Electrabel
  • Autre (papier, recycl.) - 3 % - 4 % - Stora Enso Langerbrugge, SCA Packaging, SITA, Shanks Waste Solutions
  • Agroalimentaire - 2 % - 2 % - Cargill, Algist Bruggeman

Quelques gros employeurs sont implantés hors de la zone portuaire, dont : UCO (textile, plus de Modèle:Nombre), GE Power Controls (près de Modèle:Nombre) et Domo (fibre synthétique, Modèle:Nombre).

Modèle:Article connexe

Port

Modèle:Article détaillé Le port de Gand, situé au nord de la ville, est le troisième port de Belgique<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Overheidsuitgaven in de Vlaamse havens.</ref>. Il est accessible par le canal Gand-Terneuzen qui rejoint la mer du Nord, au niveau du port néerlandais de Terneuzen, sur l'Escaut occidental. Le canal ainsi que le port sont accessibles aux navires jusqu’à Modèle:Unité et au tirant d’eau de Modèle:Unité<ref>Port of Ghent, Sociaal-Economische Raad van Vlaanderen.</ref>. En 2006, le trafic de marchandises a atteint 45,2 millions de tonnes, dont 24,2 millions en fret international et 18,4 millions en navigation intérieure<ref>Fact & Figures, Port de Gand.</ref>. Le port de Gand accueille un peu plus de Modèle:Nombre, constituées pour un cinquième environ de grandes entreprises, dont Sidmar, Volvo Cars, Volvo Trucks, Volvo Parts, Honda et Stora Enso<ref>Le port de Gand.</ref>.

Services

La ville de Gand remplit une fonction de pôle régional de services, tant en ce qui concerne les services commerciaux (32 % du volume d’emploi total) que les services non marchands (42 %).

Au demeurant, les plus grands employeurs à Gand relèvent des services non marchands, en premier lieu les soins de santé et les services sociaux (15 % de l’emploi gantois, la ville étant, avec une quinzaine d’établissements hospitaliers et psychiatriques, le plus important pôle de soins de santé de Flandre), ensuite l’enseignement (13 %, Gand comptant un large éventail d’institutions d’enseignement, dont une université et plusieurs hautes écoles) et les services publics (9 %). D’autre part, parallèlement au développement de ses activités industrielles, Gand a évolué vers un important centre de services commerciaux, et le secteur des services financiers, assurances et services aux entreprises (banques, assureurs, agences d’intérim, entreprises d’informatique, etc.) représente 14 % environ de l’emploi total.

Activités de pointe

La ville de Gand s’efforce, en jouant notamment de la présence au-dedans de ses murs d’une université et d’autres établissements d’enseignement supérieur, de transformer son économie industrielle en économie de la connaissance où créativité, innovation, connaissances pointues et entrepreneuriat occupent une place centrale et se fécondent mutuellement. Trois secteurs font à cet égard l’objet d’une attention particulière : la biotechnologie, la bioénergie et les T.I.C.

Biotechnologies

Depuis de longues années un haut lieu des biotechnologies, Gand entend s’ériger en centre névralgique (sous l'appellation de Flanders Biotech Valley) de cette importante activité. Significativement, la croissance de l’emploi dans ce secteur se situe en moyenne autour de 40 % par an depuis 1985.

L’activité se concentre essentiellement dans le parc scientifique Ardoyen à Zwijnaarde (Modèle:Unité), sis un peu au sud de la ville, et largement occupé aujourd’hui par des sociétés essaimées (spin-offs) de l’université gantoise. L’institut flamand de recherche VIB (Vlaams Instituut voor Biotechnologie), qui coordonne la recherche dans ce domaine en Flandre, y a mis sur pied deux pépinières d’entreprises, dites « bio-incubateurs », complexes de bâtiments destinés à héberger des entreprises de biotechnologie nouvellement créées, leur offrant toutes conditions propices (en particulier le transfert de technologie) qui leur permettent de se muer en sociétés prospères. Sur les Modèle:Unité d’espace ainsi mis à disposition ont établi leurs quartiers notamment les firmes Innogenetics, Bayer BioScience, Ablynx, Actogenix, AlgoNomics, Biomaric, Devgen, Yacult, etc. D’autres infrastructures de recherche ont été réalisées, ou sont en cours de réalisation, sur le site Ardoyen (entre autres le bâtiment de recherche Fiers-Schell-Van Montagu, dépendant de l’université), mais aussi sur de nouveaux sites, tels que le parc scientifique Rijvissche, le long de la route d’Audenarde (Modèle:Unité, doté de quelque Modèle:Unité), et le projet Sint-Pieters-Aaigem (max. Modèle:Unité de surface), proche de la gare Saint-Pierre, ainsi que d’autres projets.

Bio-énergie

Souhaitant faire de la ville de Gand, et plus spécialement de son port, un centre de l’énergie renouvelable et un pôle de croissance internationalement reconnu où se déploient des projets industriels et des activités dans le domaine de la bio-énergie, la municipalité a mis sur pied un partenariat public-privé nommé Ghent Bio-Energy Valley, dans le but de développer des initiatives communes en faveur de la bio-énergie. L’accent est mis sur la recherche & développement, sur les mesures structurelles et les politiques publiques, sur les aspects logistiques, et sur la communication avec le public. Les parties prenantes de Ghent Bio-Energy Valley sont l’université de Gand, les autorités portuaires, la municipalité, ainsi qu’une brochette d’entreprises industrielles parmi lesquelles Alco-Bio-Fuel, Bioro, Engie - Electrabel, Oleon, StoraEnso, Organic Waste Systems et Oil Tanking. L’appui scientifique est assuré par l’université gantoise, par le biais de 9 groupes de recherche.

Près du Rodenhuizedok (rive orientale du canal de Terneuzen) vient d’être construite, à l’initiative de plusieurs sociétés actionnaires belges, une bio-raffinerie dotée de trois lignes de production d’une capacité totale Modèle:Unité d’éthanol, soit suffisamment pour couvrir entièrement les besoins belges en éthanol. Au demeurant, la matière première utilisée est constituée de céréales belges, faisant de ce projet une affaire 100 % belge.

D’autre part, la coentreprise Bioro NV, structure de collaboration impliquant les sociétés Vanden, Avenne, Cargill et Biodiesel Holding, se propose d’investir Modèle:Nombre d’euros dans la construction d’une ligne de production de biogazole à base d’huile de colza d’une capacité de Modèle:Nombre de litres par an, de quoi approvisionner une grande partie du marché belge. La firme Oleon NV pour sa part investira à Ertvelde (rive occidentale) Modèle:Nombre d’euros en vue d’ériger une usine de biodiesel capable de produire Modèle:Unité par an. La société agro-alimentaire américaine Cargill, qui possède un établissement dans le port de Gand, a l’intention de convertir son usine de trituration de soja (qui jusqu’ici broyait les graines de soja en huile pour l’industrie alimentaire) en unité de production de biocarburants.

Enfin, l’entreprise Green Earth Energy fabrique, dans ses installations sises près du Kluizendok (rive occidentale), Modèle:Unité de bioéthanol qu’elle utilise à produire de l’électricité « verte » en quantité suffisante pour satisfaire les besoins d’un quart des ménages gantois.

TIC

Dans la région gantoise, quelque Modèle:Nombre ont une activité dans le domaine du logiciel et quelque Modèle:Nombre sont spécialisées en consultance informatique. Une soixantaine de firmes fournissent des services informatiques, et une soixante-dizaine s’occupent de télécommunications. Dans ces domaines également, la ville de Gand entend bien jouer un rôle de premier plan, aidée en cela par la présence sur son territoire de l’IBBT (sigle néerl., en clair Institut interdisciplinaire de technologie à large bande, désignant une institution indépendante missionnée par le gouvernement flamand) et de l’université de Gand, qui, comme dans d’autres domaines de pointe déjà évoqués, concourt par son expertise et sa technologie à la création de nouvelles entreprises.

Commerce, hôtellerie, restauration

Les commerces de détail (employant Modèle:Nombre) et les entreprises du secteur « horeca » (Modèle:Nombre) sont au nombre de 5 400 à Gand, ce qui correspond à 35 % de toutes les entreprises gantoises et à 6 % de l’emploi total de la ville.

Urbanisme

Transports

Gand occupe une position stratégique, tant au niveau de la région flamande qu’à l’échelle européenne. Au niveau de la Flandre d’abord, la ville fait partie du « losange flamand », quadrilatère formé par les villes de Bruxelles, Louvain, Gand et Anvers, délimitant une portion de territoire à forte densité de population et économiquement hautement développée ; à l’échelle européenne ensuite, car Gand est au carrefour d’autres grandes régions économiques : le Randstad Holland au nord, la Ruhr allemande à l’est, Londres à l’ouest, et les grandes métropoles françaises de Paris et de Lille au sud.

Réseau routier

(Anvers-France), et se trouve ainsi raccordé au reste du réseau européen. Le tunnel sous la Manche peut être atteint facilement au départ de Gand, de même que le tunnel sous l’estuaire de l’Escaut (mis en service en 2003), et, par ce biais, la province de Zélande et, plus au nord, Rotterdam. Une voie express partant droit vers le sud relie Gand à Audenarde, et au-delà, à Mons et au Hainaut industriel, et un périphérique autoroutier (le « Ring » ou R4), enserrant presque entièrement l’agglomération gantoise, permet de contourner celle-ci. Le centre-ville de Gand (la zone entourée du ring R40) est une zone de basses émissions (ou LEZ). Les véhicules immatriculés à l’étranger qui circulent au sein de la zone doivent être enregistrés sous peine d'une amende de 150 euros.

Réseau ferroviaire

Fichier:Voorkant gent-sint-pieters.JPG
Gare Saint-Pierre, avec sa tour à horloge caractéristique.

À l’image des deux grandes autoroutes qui desservent Gand, et parallèlement avec celles-ci, deux grandes lignes de chemin de fer se croisent à Gand : la ligne Liège–Bruxelles–Gand–Bruges–Ostende et la ligne Anvers–Gand–Courtrai–Lille (« Dorsale flamande »). À l’intersection de ces deux lignes se trouve la gare principale de Gand, la gare Saint-Pierre (néerl. Sint-Pietersstation), érigée en 1912 en vue de l’exposition universelle de 1913 ; la singulière tour à horloge qui flanque l’édifice, œuvre de Louis Cloquet, le même architecte qui conçut la tour à horloge de l’ancien hôtel des postes sur le Korenmarkt, dut en raison de la détérioration de son armature métallique, qui la faisait pencher dangereusement, être démolie pierre par pierre en 2006, puis reconstruite autour d’une ossature en béton armé que l’on enveloppa ensuite d’un parement de briques identique à celui de l'ancienne tour.

Une liaison quotidienne TGV (Thalys) relie Gand à Paris via Bruxelles en 2h05 (le trajet avec correspondance TGV via Lille-Flandres, toutes les heures, est d'une durée équivalente et moins onéreux). D’autre part, des liaisons existent vers Audenarde et Renaix (direction sud), vers Zottegem et Grammont (sud-est), vers Termonde et Malines (est), et vers Eeklo (nord-ouest). La gare fait l'objet d'un grand projet de rénovation pour en renforcer les capacités et la multimodalité, avec notamment l'adjonction de Modèle:Nombre de vélos, directement sous les quais. La deuxième gare de la ville est celle de Gand-Dampoort, située à proximité du centre-ville<ref>Site visitgent.be en train : Gare Dampoort lire (consulté le 4 juin 2012).</ref>.

Voies navigables

Le canal de Terneuzen, d’importance vitale pour la ville de Gand, relie son port à l’estuaire de l’Escaut (Escaut occidental) et à la mer. Si à l’heure actuelle, le canal est accessible à des navires jusqu’à Modèle:Unité, les autorités flamandes et hollandaises sont convenues que le canal serait approfondi à Modèle:Unité, rendant le port de Gand capable d’accueillir des navires jusqu’à 160 000 tonnes. À cet effet, la construction à Terneuzen d’une deuxième écluse, beaucoup plus vaste que celle existant actuellement, est nécessaire et pourrait être décidée d’ici fin 2008.

Le canal de Terneuzen ne représente que le plus récent des ouvrages qui se sont succédé dans l’histoire et qui visaient à relier Gand à la mer. Le premier en date de ces ouvrages fut le canal de la Lieve, que l’on entreprit de creuser entre 1251 et 1259 en direction de Damme, située alors sur le Zwin, bras de mer s’ouvrant sur la mer du Nord, pour pallier l’ensablement des liaisons naturelles que la ville avait eues jusque-là avec l’estuaire de l’Escaut. Le Zwin ayant fini par s’ensabler complètement à son tour, le canal de la Lieve perdit quasiment toute signification à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.

Entre 1547 et 1549, sur ordre de Charles Quint, fut construit le Sasse Vaart, ancêtre du canal de Terneuzen, reliant Gand au Braekman, bras de l’Escaut, qui autrefois s’enfonçait bien plus avant dans les terres qu’il ne le fait actuellement ; la digue protégeant contre ce bras était franchie au moyen d’une écluse à sas, qui donna son nom à la localité de Sas-van-Gent, aujourd’hui localité frontalière zélandaise. Large de Modèle:Unité et profond de Modèle:Unité, et permettant de rejoindre la mer sans le détour par Anvers, le Sasse Vaart, ou canal de Sas, connut une navigation intense, mais les guerres de religion y mirent un terme à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle : par le traité de Westphalie, l’Escaut occidental fut attribué définitivement aux Pays-Bas, qui y interdirent toute navigation. Ce n’est qu’en 1827, à l'époque du Royaume uni des Pays-Bas, que le canal, totalement envasé, fut réapprofondi et prolongé jusqu’à Terneuzen, prenant alors le nom de canal Gand-Terneuzen.

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Le Ringvaart à la hauteur de Sint-Pieters-Aaigem.

Le canal de Bruges, creusé entre 1613 et 1623, constitue une autre tentative de relier Gand à la mer. En raison de l’abolition des anciens privilèges commerciaux, il ne connut tout d’abord que peu d’activité. Aujourd’hui, le canal est redevenu un axe important (navigation intérieure seulement), en particulier depuis qu’il a été modernisé et son gabarit augmenté dans les années 1970 et 1980, et permet de gagner Bruges et Ostende, mais également, par le biais du canal de Schipdonk qui le croise à une dizaine de km en aval de Gand, la ville de Courtrai.

Le canal de ceinture (ou canal périphérique, néerl. Ringvaart), dont l’aménagement, commencé en 1950, a été poursuivi pendant Modèle:Nombre, décrit un arc de cercle autour de Gand, et permet à des péniches jusqu’à 2 000 tonnes de contourner par l’ouest l’agglomération ; accessoirement, le canal a pour but de réduire le risque d’inondation dans la ville. Il relie entre elles, du nord au sud, tour à tour les voies navigables suivantes : le canal de Terneuzen, le canal de Bruges, la Lys, le court canal de Zwijnaarde, l’Escaut (branche d’amont), puis de nouveau l’Escaut (branche d’aval, ou « Escaut maritime »). Il est envisagé de le rendre apte, à l’horizon 2016, à recevoir des bateaux jusqu’à 4 500 tonnes.

Transports urbains

Modèle:Article détaillé De son ancien réseau de trams, créé en 1898, Gand n’a gardé que 3 lignes ; les autres ont été remplacées dans les années 1970 par des lignes d’autobus et aussi par une ligne de trolleybus (remplacé par un bus en 2009, étant le dernier trolleybus en Belgique). Certains jours de l’année, un bateau appelé Elektroboot fait la navette entre le centre-ville et le faubourg sud.

Transport aérien

L'aérodrome le plus proche est celui de la proche commune d'Ursel (code ICAO : EBUL), au nord-ouest de Gand. L'aéroport de Bruxelles-National permet le transport des passagers.

Architecture

Style architectural

Gand ayant été l'une des grandes cités flamandes au Moyen Âge et à la Renaissance, et par conséquent l'une des plus grandes villes d'Occident à cette époque, son patrimoine architectural est considérable, il a de plus été en partie restauré et mis en valeur au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Gand offre ainsi des panoramas d'une ville historique parmi les plus riches et pittoresques de Belgique, rivalisant avec Bruges. Mais à la différence de cette dernière qui est souvent considérée comme une « belle endormie » médiévale, Gand n'a jamais cessé d'être une ville dynamique au cours de son histoire et elle a ainsi été régulièrement remaniée au fil des siècles. Son patrimoine est principalement composé de grands édifices religieux et civils du Moyen Âge, de vastes demeures médiévales, renaissance et baroques à pignons flamands qui démontrent la richesse commerciale qu'a connu Gand, d'églises baroques, d'hôtels de maître rococo, de bâtiments dix-neuvièmistes (opéra néoclassique, hôtel des postes néogothique, église Sainte-Anne éclectique, Vooruit art nouveau) et aussi de bâtiments modernes. La Lys canalisée qui serpente dans la vieille ville contribue beaucoup à rehausser ce paysage urbain.

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Le Graslei (Quai aux Herbes), le long de la Lys, avec ses riches maisons anciennes qui abritaient des guildes commerçantes.

Patrimoine architectural

Édifices religieux

Modèle:Colonnes

Édifices civils

Modèle:Colonnes

Galerie

Culture et patrimoine

Le retable de L'Agneau mystique

Fichier:Lamgods open.jpg
Le retable de L'Agneau mystique, ouvert.

La ville de Gand est connue pour détenir l'une des peintures les plus célèbres au monde : le retable de L'Agneau mystique, appelé aussi retable de Gand, peint par les frères Hubert et Jan van Eyck et achevé en 1432. Ce retable qui appartient au mouvement des Primitifs flamands est considéré comme un chef-d’œuvre fondateur dans l'histoire dans la peinture occidentale, par son réalisme nouveau, l'abondance et la finesse des détails picturaux, et l'utilisation remarquable de la peinture à l'huile. Cette œuvre est classée au patrimoine culturel mondial de l'UNESCO et est exposée dans l'ancien baptistère de la cathédrale Saint-Bavon.

Musées

Gand compte de nombreux musées, dont le musée des beaux-arts (museum voor Schone Kunsten) qui expose des peintures de Jérôme Bosch, Jean Fouquet et de nombreux maîtres flamands, le musée municipal d’art actuel (Stedelijk Museum voor Actuele Kunst, S.M.A.K.) qui présentent des œuvres du vingtième siècle, dont Joseph Beuys et Panamarenko. Le Musée municipal d'art actuel de Gand (le SMAK) est surmonté d'une œuvre de Jan Fabre, faisant partie de sa collection permanente, L'Homme qui mesure les nuages<ref>Modèle:Article</ref>. Le musée de la vie populaire (Museum voor Volkskunde, depuis 2000 Huis van Alijn), un ancien béguinage, propose un aperçu de la vie quotidienne du petit peuple en milieu urbain aux alentours de 1900. Il donne également de nombreux spectacles de marionnettes pour enfants. Le Musée d'archéologie industrielle et du textile (Museum voor Industriële Archeologie en Textiel, M.I.A.T.) représente la puissance industrielle de Gand et son évolution au fil des siècles, du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle jusqu'aux temps modernes. Parmi les autres musées, on peut citer le musée du Design (Design Museum Gent), le musée de la Byloke (Oudheidkundig Museum van de Bijloke).

Monuments

Monument à Léopold II

Dans le Modèle:Lien se trouvait depuis 1928 un buste monumental du roi Léopold II. Objet de nombreuses critiques en raisons des exactions commises dans sa colonie privée du Congo, ce buste a été vandalisé en octobre et novembre 2018, et en juillet 2019. Puis, dans le cadre d'un vaste mouvement de décolonisation de l'espace public, des militants ont exigé que la statue soit retirée. Comme première réponse, la ville a d'abord placé un panneau commémoratif près de la statue : « Le conseil municipal regrette les nombreuses victimes congolaises décédées à l'époque de l'État libre »<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le buste a de nouveau été enduit de peinture rouge le 12 juin 2020, et finalement la ville de Gand a décidé, le 18 juin 2020, de faire enlever la statue. Le 30 juin, jour du 60e anniversaire de l'indépendance congolaise, elle procède au déboulonnage du buste de Léopold II sous les applaudissements<ref name="vrtGent">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="Salumu">Modèle:Lien web</ref>. Pour le bourgmestre Mathias De Clercq : « Cela n'efface pas l'histoire ni les problèmes de fond, il y a encore beaucoup de travail à faire. Mais en tant que ville, c'est une première étape importante pour arrêter la glorification et pour que de nombreux concitoyens et compatriotes continuent sobrement »<ref name="Verstraete">Modèle:Lien brisé</ref>. Le buste a été déplacé au Musée de la ville de Gand (STAM)<ref name="Salumu" />.

Danse contemporaine

Les Ballets C de la B fondés par le Gantois Alain Platel en 1984 sont situés dans la ville dès leurs débuts. Compagnie de danse contemporaine de renommée internationale, elle accueille en plus de Platel, des chorégraphes importants de la danse flamande tels que Sidi Larbi Cherkaoui et Koen Augustijnen.

Art lyrique

L’opéra de Gand fait aujourd’hui partie intégrante, avec l’opéra d’Anvers, du Vlaamse Opera (litt. Opéra flamand), institution publique flamande créée en 1996 pour remplacer Opera voor Vlaanderen, lui-même issu de la fusion, décidée en 1981, des deux opéras que comptait alors la Flandre, Anvers et Gand. En effet, Opera voor Vlaanderen ayant eu à souffrir de graves problèmes financiers, et aussi à la suite d'un rapport faisant état de mauvaise gestion, cette institution fut dissoute en 1987 et remplacée par une ASBL Vlaamse Operastichting (litt. Fondation flamande d’opéra), relayée à son tour par la structure actuelle, qui fut dotée de la personnalité juridique, jugée plus adaptée.

Le tout premier opéra gantois, construit en 1698 sur la place d’Armes, et inauguré par une représentation de Thésée de Jean-Baptiste Lully, fut détruit par un incendie en 1715. Le théâtre Saint-Sébastien, édifié à sa place en 1737, fut démoli un siècle plus tard pour faire place à l’édifice actuel, appelé Grand Théâtre de la Ville de Gand ; celui-ci, conçu pour recevoir des représentations d’opéra, fut érigé entre 1837-1840 en style néoclassique et néorenaissance par l’architecte Louis Roelandt, alors architecte attitré de la municipalité gantoise. Derrière la façade de Modèle:Unité, coupée en son centre par un avant-corps ovale, se trouvent, outre la salle de spectacle elle-même, remarquable par sa coupole et sa dominante verticale, trois salles d’apparat en enfilade, richement décorées par les décorateurs parisiens Philastre et Cambon. En dépit de quelques modifications et transformations, somme toute mineures, et grâce à des restaurations respectueuses (de 1989 à 1993, et de 2000 à 2002) l’opéra de Gand a su garder son caractère d’authenticité et représente un spécimen assez caractéristique, et fort bien préservé, d’un théâtre « français » de la première moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.

Les spectacles mis à l’affiche de l’opéra de Gand attestent de la volonté du Vlaamse Opera de sortir des sentiers battus et de s’engager (conformément aux missions que lui avait confiées, par décret de 1995, l’autorité flamande) dans des coopérations nationales et internationales. Parmi les productions marquantes de ces dernières années, citons : Le Grand Macabre (2000), sur une musique de György Ligeti, inspiré par le théâtre de Michel de Ghelderode, né d’une coproduction avec le Niedersächsisches Staatstheater de Hanovre ; Katia Kabanova (2004), de Leos Janacek ; et la Flûte enchantée (2006), version néerlandophone à l’intention des enfants, conçue par Waut Koeken.

Gentse Feesten

Modèle:Article détaillé

Internationaal Filmfestival van Vlaanderen - Gent

Modèle:Article détaillé

Personnalités liées à la commune

Personnalités nées à Gand

Modèle:Article détaillé

par ordre alphabétique :

(pour une liste détaillée et structurée voir sur Wikipédia en néerlandais : Modèle:Lien Modèle:Colonnes


Autres personnalités liées à Gand

Modèle:Colonnes

Héraldique

Modèle:Blason commune

Initiative municipale

Gand est une des premières villes au monde pour l'encouragement municipal du végétarisme à ses citoyens, une journée par semaine, à commencer par les fonctionnaires et les élèves, et finit par la pratique de tout le monde<ref>La ville belge de Gand devient végétarienne.</ref>.

Dans l'art et la culture

  • Stefan Hertmans, Une ascension, 2020, Paris, Gallimard, roman-enquête sur les habitants d'une maison du vieux Gand (Patershol), entre 1930 et 1950, la famille de Willem Verhulst, V-Mann de la Gestapo, père d'Adriaan Verhulst

Notes et références

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • Gids voor oud Gent, Guido Deseyn, Standaard Uitgeverij, Antwerpen 1991.
  • Langs Vlaamse Begijnhoven, Michiel Heirman, Davidsfonds, Leuven 2001.

Articles connexes

Liens externes

  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Site touristique.
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Site du musée du Design.

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