Gérard Bessette

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Gérard Bessette, né le Modèle:Date de naissance à Sainte-Anne-de-Sabrevois en Montérégie au Québec et mort le Modèle:Date de décès à Kingston en Ontario, est un romancier, poète et critique littéraire canadien d'expression française. D'origine québécoise, il migre en Ontario et bien que ses écrits soient souvent rattachés à la littérature franco-ontarienne, ses romans se déroulent surtout au Québec.

Biographie

Bessette grandit à Montréal, où il fait des études classiques au Collège Saint-Ignace et à l'Externat classique Sainte-Croix. Il poursuit ses études à l'Université de Montréal, soutenant en 1950 une thèse de doctorat sur « Les Images dans la poésie canadienne-française ». N'ayant pu obtenir un poste universitaire au Québec, surtout à cause de son athéisme, il enseigne d'abord pendant sept ans à l'Université Duquesne à Pittsburgh, aux États-Unis (1951-1957). Il trouve ensuite un poste à Kingston, en Ontario, d'abord au Collège militaire royal du Canada en 1958, puis au Département d'Études françaises de l'Université Queen's de 1959 à 1979. C'est dans cette ville qu'il meurt, le Modèle:Date, à l'âge de Modèle:Unité.

Thématique et esthétique

L'œuvre romanesque de Bessette connait une évolution importante au cours des années. Le Libraire, son roman le plus populaire et le plus étudié, traite avec une ironie marquée la question de la censure au Québec avant la Révolution tranquille. Cet ouvrage, paru en 1960, est précédé d'un premier roman, La Bagarre (1958), de facture réaliste, qui raconte l'histoire d'un étudiant montréalais de tendance gauchiste qui doit renoncer à ses études par solidarité avec ses camarades ouvriers du Montreal Transit Company. Les Pédagogues (1961) offre un tableau mordant du milieu collégial québécois et de l'institution artistique à la fin des années 1950.

En 1965, L'Incubation adopte le monologue intérieur et une facture apparentée au Nouveau roman, marquant un changement de style radical dans l'œuvre. Cette expérimentation est poursuivie et élargie dans Le Cycle (1971), où sept narrateurs différents se livrent à des monologues intérieurs d'une grande complexité. Bessette obtient le prix du Gouverneur général pour chacun de ces deux romans. Suit La Commensale (1975), Modèle:Référence nécessaire. En 1977, il publie Les Anthropoïdes, que certains considèrent comme son chef-d'œuvre.

En 1979, Le Semestre décrit le dernier semestre d'un professeur de l'Université Princesse en train de se livrer à une psychocritique de Serge d'entre les morts de Gilbert LaRocque. Ainsi, la frontière entre le texte et le hors texte se brouille progressivement avec les années, car Bessette se livre effectivement à la psychocritique, lui aussi, dans Une littérature en ébullition et Trois romanciers québécois; il est même un des rares critiques à avoir cultivé systématiquement cette approche. Par la suite, la frontière entre la production romanesque et la critique continue à s'amincir, ce qui donne lieu à des livres assez inusités, tels que Mes romans et moi (1979) et Les Dires d'Omer Marin (1985). Omer Marin, le narrateur de ce récit autobiographique, est le même professeur de l'Université Princesse qui narre Le Semestre. Dans Les Dires d'Omer Marin, celui-ci parle de divers projets de retraite, envisageant de publier plusieurs nouveaux ouvrages. Malheureusement, ce livre sera le dernier publié du vivant de Bessette.

Toute l'œuvre romanesque de Bessette vise à traduire la complexité des rapports entre l'individu et le collectif, son inconscient, ses mythes. Son œuvre se caractérise par une « fascination introspective » et « une perpétuelle interrogation face au livre »<ref>Modèle:Article</ref>.

Critique littéraire

Bessette publie également des ouvrages de critique littéraire. Dans Une littérature en ébullition, publié en 1967, il analyse la dislocation dans la poésie d'Anne Hébert, la rythmique et les relations d'Émile Nelligan avec les femmes et avec ses parents, l'identification de Claude-Henri Grignon à son personnage de Séraphin, le primitivisme, la psychologie des personnages, la relation entre parent et enfant et le symbolisme chez Yves Thériault et enfin les différences entre personnages masculins et féminins et les relations entre personnages et espaces dans l'œuvre de Gabrielle Roy<ref>Modèle:Chapitre.</ref>.

Œuvres

Romans

Poésie

Essais, critiques, études littéraires

Recueil de nouvelles

Honneurs

Bibliographie

Notes et références

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Voir aussi

Articles connexes

Archives

Liens externes

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