La Baule-Escoublac
Modèle:En-tête label Modèle:Bandeau homonymie Modèle:Méta bandeau de note Modèle:Infobox Commune de France
La Baule-Escoublac (prononcé Modèle:MSAPI) est une commune de l'Ouest de la France, dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire. Station balnéaire située sur le littoral atlantique, elle fait partie de la Côte d'Amour, entre Le Pouliguen et Pornichet.
Elle apparaît dans l'histoire dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sous le nom d’Escoublac. À deux reprises, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle puis à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le village d’Escoublac est déplacé et reconstruit après un anéantissement presque total sous les sables de la dune.
Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, des investisseurs visionnaires comprennent le potentiel de la baie du Pouliguen et de sa plage longue de plus de huit kilomètres, entre Pornichet et Le Pouliguen. Ils décident de fixer les bôles Modèle:Incise, de les lotir et de créer une station balnéaire. La Baule est née, et la commune va se développer en permettant à des architectes, tels Adrien Grave, Georges Lafont ou Paul-Henri Datessen, de créer un patrimoine architectural constitué de villas et d'hôtels dans une mosaïque de styles d'inspiration néogothique ou médiévale, régionaliste ou résolument futuriste. Certaines rues et quelques quartiers de la localité ont retenu les noms de ces investisseurs, à l'instar d'André Pavie, d'Édouard Darlu, de René Dubois, de Jules Hennecart ou encore de Louis Lajarrige.
La commune, qui s'est d’abord appelée Escoublac puis Escoublac-la-Baule, acquiert son nom définitif de La Baule-Escoublac le Modèle:Date-, à une époque où la préférence est donnée sur le front de mer à l'habitat collectif, les immeubles remplaçant petit à petit les villas. « La Baule » est au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle le nom d'usage de la station balnéaire.
La localité vit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle essentiellement du tourisme, qui la place l'été au palmarès des villes les plus fréquentées par rapport à leur population<ref name=20M>"Vacances d’été 2023 : Les 10 villes françaises les plus prisées des touristes sont loin d’être toutes sur la Côte d’Azur" le 31 juillet 23 dans 20 Minutes, avec les grandes agences de presse [1] </ref>, le secteur tertiaire représentant l'essentiel de l'activité économique, notamment grâce à une infrastructure hôtelière de renom Modèle:Incise, d'un environnement naturel riche et protégé, et d'un patrimoine urbain de qualité qui attire nombre d'artistes et de sportifs depuis le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, comme Guillaume Apollinaire, Sacha Guitry ou William Grover-Williams. Elle a développé un ensemble de manifestations de dimension internationale comme le Grand Prix automobile de La Baule, le Jumping international de France ou encore la course La Baule-Dakar, lancée en 1980 par le cercle nautique La Baule-Le Pouliguen-Pornichet.
Géographie
Localisation
La Baule-Escoublac est située dans l'ouest du département de la Loire-Atlantique, à Modèle:Unité à vol d’oiseau à l'ouest de Saint-Nazaire, chef-lieu de l’arrondissement auquel appartient la localité<ref name="Ortho">Modèle:Lien web.</ref> ; elle est également à Modèle:Unité à vol d’oiseau au sud-est de Vannes et à Modèle:Unité à l'ouest de Nantes<ref name="OrthoVannes">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=OrthoNantes>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est implantée dans la baie du Pouliguen et sur la presqu'île guérandaise, territoire rattaché au continent par un étroit passage situé sur la commune de Saint-LyphardModèle:Note. La localité appartient à la Côte d'Amour, entre Le Pouliguen et PornichetModèle:Note. Modèle:Images
Jusqu'en 1900, Escoublac s'étend à l'est jusqu'à l'étier dit « de Pornichet » Modèle:Incise où elle est alors limitrophe de Saint-Nazaire ; lors de la création de la commune de Pornichet, celle-ci reçoit Modèle:Nobr du territoire d'Escoublac, soit la portion de la plage jusqu'au pont de Mazy (supprimé depuis) et quelques dizaines de mètres en arrière, qui forment le quartier du Mazy<ref name=Pornichet/>.
À l'ouest, la commune est limitée par le grand étier du Pouliguen qui relie les marais salants de Guérande à l'océan Atlantique et qui, tout en servant de limite avec la commune du Pouliguen, abrite le port des deux cités. Modèle:Communes limitrophes
Géologie et relief
Modèle:Article connexe La superficie de la commune est de Modèle:Unité ; son altitude varie entre zéro et cinquante-cinq mètres, atteints dans la forêt d'Escoublac<ref>Institut national de l'information géographique et forestière, Répertoire géographique des communes, Modèle:Lire en ligne.</ref>. Elle est située sur une zone littorale sablonneuse comportant des dunes conséquentes (localement appelées falaises jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web.</ref>) et sur le sillon de Guérande<ref group="Note">Le coteau de Guérande est appelé « sillon de Guérande » par Modèle:Ouvrage, mais aussi, contradictoirement, dans le même ouvrage, dans la partie rédigée par le même auteur, il est indiqué que seul le sillon de Bretagne, ligne de reliefs allant de Nantes à Quimper est ainsi dénommé (Modèle:P.), « sillon de Guérande » est pour l'auteur une analogie.</ref>.
Le territoire de La Baule appartient au domaine sud armoricain Modèle:Incise marqué par la phase bretonne de l'orogenèse varisque, au début du Carbonifère inférieur, ou Tournaisien, il y a environ Modèle:Million d'années<ref name=BRGM7>Modèle:Lien web.</ref>. La collision continentale au cours de l'orogenèse varisque proprement dite se traduit dans le Massif armoricain par, d'une part, un métamorphisme général de basse-moyenne pression, formant les gneiss et micaschistes, par, d'autre part, des phases de cisaillement et enfin par une anatexie générant migmatites et granites<ref name=BRGM7/>. Elle se traduit également par la mise en place de nombreux leucogranites (à deux micas muscovite et biotite) intrusifs à travers les schistes cristallins, simultanément aux cisaillements et à ce métamorphisme, cicatrisant ces déchiruresModèle:Sfn. La ceinture de leucogranites du sud du Massif armoricain correspond à un immense batholite mis en place dans des roches métamorphiques, seuls quelques plutons atteignant le Paléozoïque épimétamorphiqueModèle:Sfn. Ce batholite est subdivisé en plusieurs bandes (« rubans ») qui montrent une nette divergence vers l'est<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> : un axe majeur (pointe du Raz - Nantes - Parthenay - Millevaches) à convexité nord-est (orienté Modèle:Nobr) associé au cisaillement sud-armoricain Modèle:Incise duquel fait partie le sillon de Bretagne<ref name=Capdevila>Modèle:Article.</ref> ; au sud de cet axe s'étire une échine discontinue de moles syntectoniques Modèle:Incise allongés en direction sud-armoricaine dont le parallélisme avec le cisaillement sud-armoricain incite à penser à l'influence indirecte d'une contrainte linéamentaire<ref name=Capdevila/>. L'émersion actuelle du ruban de moles syntectoniques trouve son origine dans le fonctionnement de failles hercyniennes de direction WNW-ESE et qui correspondent à des rejeux tectoniques tertiaires du vieux socle, contrecoup de l'ouverture, toujours en cours, de l'océan Atlantique<ref>Modèle:Article.</ref>, rifting qui a réactivé le relief armoricain, la tectonique compressive pyrénéenne et alpine<ref>Modèle:Article.</ref> finalisant ce rajeunissement du relief par le processus de flambage lithosphérique de grande longueur d'onde<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Ces granites intrusifs, datés de Modèle:Million d'années, correspondant dans la région au sillon de Guérande<ref>Modèle:Article.</ref> et à la crête rocheuse du Croisic au Pouliguen Modèle:Incise, sont produits par fusion de métasédiments avec des taux de fusion faibles, probablement en relation avec des processus de relaxation thermiqueModèle:Sfn. Au-delà de la « Grande-Côte » s'étend une partie plus basse, qui correspond à une gouttière tectonique et qui s'enfonce doucement au-dessous du niveau de la mer. À la fin du Paléozoïque, s'est en effet développée une tectonique cassante et post-orogénèse varisque qui a initié la fragmentation et la dislocation du socle induré hercynien, composé de granites et de roches métamorphiques souvent plissées en anticlinaux et synclinaux. Cette tectonique induit l'individualisation de blocs basculés orientés nord-ouest - sud-est et a un rôle structurant dans la morphologie des côtes et des chaussées de la région. L'arrière-pays Modèle:Incise est affecté par deux abrupts de failles de direction nord-ouest - sud-est qui déterminent cette gouttière à l'intersection de deux blocs basculés<ref>Modèle:Lien web.</ref>, cette dépression étant partiellement comblée par les sédiments de la transgression flandrienne<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
- Géomorphologie et géologie.
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La Baule-Escoublac fait partie de la ceinture de leucogranites associée au décrochement sud-armoricain.
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Les structures de déformation de la chaîne hercynienne.
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Géomorphologie et géologie simplifiéeModèle:Sfn.
Les dunes
Au cours de la transgression flandrienne, deux cordons littoraux sableux se forment dans les régions de Pen-Bron et de La Baule-Escoublac, constituant un double tombolo, accumulation de sable alimentée par les apports de sédiments venant de l'estuaire de la Loire et l'estuaire de la Vilaine<ref name="Sellier"/>. Cette accumulation rattache l'île de Batz à celle du Croisic et relie cette presqu'île au Pouliguen par l'intermédiaire du cordon dunaire baulois, flèche littorale de Modèle:Unité de long. Les flèches de sable qui encadrent le marais du Croisic et ses salines, ne forment cependant pas un tombolo double stricto sensu, l'océan pénétrant par l'étier du Pouliguen, et à hauteur du Croisic par des bras de mer dans les traicts du Croisic. Les étapes flandriennes de la formation de ce tombolo double inachevé ne sont pas connues<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>
Les dunes semblent être postérieures à l’Antiquité, envahissant les marais côtiers dans une progression d’ouest en estModèle:Sfn. La dune de la forêt d'Escoublac est plus éloignée du rivage et atteint l'altitude de Modèle:Unité<ref group=Note>Modèle:Unité selon carte IGN au Modèle:Nobr ; Modèle:Unité selon les indications touristiques. Cette altitude place la dune au second rang en France, après la dune du Pilat.</ref>, point culminant de la commune. C'est cette dune qui à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle a submergé l'ancien village d'Escoublac<ref group=Note>En contrebas du point culminant, une croix érigée en Modèle:Date- marque le lieu de l'ensevelissement du Vieil-Escoublac.</ref>, ainsi qu'une partie du sillon de Guérande (jusqu'à la route de la Jo). Le nouveau village d’Escoublac s’est déplacé de près d’un kilomètre vers l’intérieur des terres en 1779Modèle:Sfn. La partie dunaire et les marécages sont alors exploités de façon extensive en vaine pâtureModèle:Sfn.
La dune du Guézy s'élève derrière celle de Mazy jusqu'à une altitude de Modèle:Unité et se raccorde au sillon de Guérande vers la route de Nérac. Entre ces deux dunes coule le ruisseau de Mazy, qui, sur le littoral, marque la limite entre La Baule et Pornichet<ref name=Dunes/>.
- Formation et évolution des dunes d'Escoublac.
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Le double tombolo du bassin de Guérande.
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Extrait de la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) sur lequel figurent l’actuel village d’Escoublac et la mention « Vieux Bourg ».
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Les différents villages d'Escoublac.
Le sillon de Guérande
La section Guérande - La Baule-Escoublac correspond à la partie centrale du coteau de Guérande soulignée par un escarpement de faille. La ligne de faille rectiligne s’étend de Saint-Nazaire Modèle:Incise à Piriac-sur-Mer<ref name=AG16>Modèle:Ouvrage.</ref> Modèle:Incise ; elle est parallèle au sillon de Bretagne au nord-est Modèle:Incise et à la côte de la presqu'île du Croisic au sud. Cet ensemble de reliefs parallèles est une réactivation d'accidents tectoniques anciens, mis en place au cours de l'orogénèse hercynienne, liée à l’ouverture de l’océan Atlantique et du golfe de Gascogne<ref>Modèle:Article.</ref> au cours des derniers millions d'années<ref group=Note>De très rares séismes se produisent Modèle:Incise le long de failles aujourd'hui sous-marines allant de la baie de Bourgneuf à Belle-Île-en-Mer, parallèles au système décrit ici.</ref> et consécutive à l’ouverture de l’océan Atlantique et du golfe de Gascogne<ref name="Rouzeau6"/>. Le sillon borde un bloc basculé dont la partie basse s’enfonce sous les marais du Mès et ceux de la Brière<ref name="Rouzeau6">Modèle:Article.</ref> ; le bloc est penché vers le nord-nord-est constituant le plateau de Guérande<ref name=AG16/>. L'altitude passe ici brusquement de Modèle:Unité à Modèle:Nobr<ref name="Rouzeau5">Modèle:Article.</ref>.
La Baule s'intègre donc dans ce relief en marches d'escalier, la commune correspondant à une marche moins haute, ce qui a favorisé la formation de l'un des massifs dunaires les plus élevés de France et le plus haut du Massif armoricain, culminant à Modèle:Unité d'altitude<ref name="Sellier">Modèle:Article.</ref>.
Hydrographie
Le réseau hydrographique, peu dense, se limite à quelques ruisseaux. Il résulte de la structure géologique et des formes de relief particulières du territoire. Du métamorphisme peu perméable de la zone nord résultent des cours d’eau réactifs aux pluies et des échanges rapides de matières vers les espaces littoraux ou humides Modèle:Incise. En fort contraste, la partie dunaire est très perméable et constitue une aire de transition entre la nappe phréatique et les eaux marines. Si l’influence des marées sur le niveau des nappes demeure faible dans la partie médiane de la zone dunaire, le suivi piézométrique mis en place depuis 2003 montre des variations saisonnières importantes dans le secteur de PrémareModèle:Sfn.
Parmi les cours d’eau permanents identifiés sur le territoire de la commune, le Mazy et la Torre rejoignent tous les deux l’océan<ref name=geosandre>Modèle:Géoportail.</ref>. Le Mazy marque la limite est de la commune avec Pornichet ; il est souterrain dans son cours inférieur, du fait de l’urbanisation du secteur, et débouche sur la plage par une buse de gros calibre<ref name=Dunes>Modèle:Lien web.</ref>. Le lieu-dit des Écluses Modèle:Incise rappelle qu’avant l’ensablement du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les moines du prieuré bénédictin de Saint-Louis, établi vers l’Modèle:NobrModèle:Sfn, avaient construit un moulin à marée à cet endroitModèle:Sfn. La Torre traverse les coteaux escoublacais et la forêt, devient souterraine, puis réapparaît aux abords du quartier des Rochers avant de rejoindre l’étier<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La Jubine est un cours d’eau qui pénètre le territoire par le nord, en provenance de Saint-André-des-Eaux sur quelques centaines de mètres<ref name=geosandre/>,<ref>Modèle:Sandre.</ref>.
Des talwegs naturels ou artificiels drainent également le territoire de la commune de façon temporaire. Il s’agit en particulier des talwegs de Villeneuve-Beslon à l'ouest, de la Jubine au nord Modèle:Incise et de Pont Saillant au sud-estModèle:Sfn. Ces rus et talwegs traversent des zones d’eau stagnante, mares ou prairies humidesModèle:Sfn.
Climat
Modèle:Article détaillé La station météorologique la plus proche est, depuis 1994, celle du village de Saillé, sur le territoire de la commune de GuérandeModèle:Sfn, jouxtant celui de La Baule-Escoublac.
Le climat dont jouit la commune est de type océanique, pluvieux et doux, engendré par la proximité de l'océan Atlantique dont la pénétration est favorisée par la présence de l'estuaire de la Loire et l'absence de relief important<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,Modèle:Note ; l’anticyclone des Açores repousse en été vers le nord les dépressions, caractérisées par des vents froids et des fortes pluies ; l’hiver il tempère le refroidissement<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La moyenne annuelle des températures relevées à Saillé depuis 1994 est de Modèle:Tmp, avoisinant les Modèle:Tmp de décembre à février Modèle:Incise et les Modèle:Tmp de juin à août. Ces températures résultent de minima essentiellement nocturnes et de maxima principalement diurnes. L'amplitude minimale Modèle:Incise a été enregistrée en janvier avec Modèle:Tmp alors qu'elle a été maximale en août avec Modèle:TmpModèle:Sfn.
Les relevés effectués depuis 1994 dans la région de Guérande montrent que le nombre de jours avec une température sous abri excédant Modèle:Tmp est de Modèle:Nombre, à comparer aux Modèle:Nobr relevés à Saint-Nazaire et aux Modèle:Nobr à Nantes<ref name="OrthoNantes"/>. De même en hiver, la station de Saillé n'a enregistré que Modèle:Nombre de gel contre Modèle:Nobr à NantesModèle:Sfn. Le record absolu de température de la station a été enregistré le Modèle:Date- avec Modèle:TmpModèle:Sfn. La station bénéficie d’un ensoleillement proche de Modèle:Unité par an, avec près de Modèle:Nobr en juilletModèle:Note.
Les vents dominants s'inscrivent dans le quartier ouest - sud-ouestModèle:Sfn, avec une nette prédominance des vents d'ouest moyens Modèle:Incise associés à de fortes perturbations et, l'été, à des brises de mer ; provoquées par les fortes variations thermiques estivales, elles peuvent atteindre près de Modèle:Nombre. Les vents de nord-est s'accompagnent, quant à eux, de période de temps stableModèle:Sfn. Lors des tempêtes, les vents peuvent dépasser les Modèle:Nobr. Ils sont un élément catalyseur de la formation de la houle ; celle-ci, lors de marées hautes et d’épisodes de pluies fortes peut être à l’origine d’inondations marines localiséesModèle:Sfn.
La pluviométrie relevée révèle un niveau annuel de près de Modèle:NombreModèle:Sfn, inférieur aux Modèle:Nobr d'Herbignac, localité située à moins de Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref> et même aux de Modèle:Nobr de NantesModèle:Sfn. La faible pluviométrie estivale justifie l'implantation salicole dans la région. En effet, le nombre de jours de pluie Modèle:Incise est de Modèle:Nobr. Statistiquement, il ne pleut que Modèle:Nombre au mois de juin. La fréquence mensuelle augmente faiblement jusqu'au mois de septembreModèle:Sfn. Les records journaliers varient de moins de Modèle:Unité : de Modèle:Unité le Modèle:Date- à Modèle:Unité le Modèle:Date-Modèle:Sfn.
Pour la Baule-Escoublac les mois les plus froids vont de décembre à février avec une température avoisinant les Modèle:Unité. Le mois le plus chaud est celui d'août avec une température moyenne de Modèle:Unité ; les précipitations surviennent toute l'année variant de Modèle:Unité en juin à Modèle:Unité en octobre.
Paysages
La plage
La plage, que la ville partage avec les communes de Pornichet et du Pouliguen Modèle:Incise mesure plus de huit kilomètres ; elle est souvent revendiquée localement comme étant « la plus belle plage d’Europe »<ref group=M>Modèle:Lien web.</ref>. Elle borde les quartiers de La Baule-les-Pins, La Baule-Centre et Casino-Benoît. D’est en ouest, c’est-à-dire de Pornichet au Pouliguen, on rencontre successivement la plage de la Grande Jument Modèle:Incise, la plage de La Baule et enfin la plage Benoît<ref name=geoscan>Modèle:Géoportail.</ref>. L’estran de cette zone recèle de grandes quantités de coques<ref name=Coques/>.
L’île des Évens se détache sur l’horizon à Modèle:Nobr au nord de la plage. Il s’agit d’un récif peu élevé au-dessus des eaux à marée haute, qui possède une plage de sable et qui a la forme grossière d'un triangleModèle:Sfn.
- La baie du Pouliguen à La Baule-Escoublac.
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La plage vue du casino de La Baule.
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Baigneurs sur la plage.
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Chevaux sur la plage.
Parc éolien en mer
Le projet de construction d’un parc éolien de Modèle:Nobr Modèle:Incise, appelé parc éolien en mer de Saint-Nazaire<ref name="EDF">Modèle:Lien web.</ref>, s'étend sur une zone de Modèle:Unité à Modèle:Nobr, au point le plus proche, des rivages du Croisic, de La Baule-Escoublac et du Pouliguen<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il fait partie d'un plan éolien régional, initié en 2011 dans le cadre d'un appel d’offres lancé par le gouvernement français, avec ceux de Fécamp (Seine-Maritime) et de Courseulles-sur-Mer (Calvados)<ref name="OF">Modèle:Lien web.</ref>. Le projet, dont la mise en service est initialement programmée à partir de 2018<ref name="EDF" />, est autorisé par le préfet de la Loire-Atlantique le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>, puis soumis à une enquête publique du Modèle:Date- au Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L’association de défense de l’environnement DECOS émet un avis favorable sous réserves en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Peu après, en Modèle:Date-, trois autres associations de défense de l'environnement Modèle:Incise déposent un recours contre le projet<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Un premier jugement de la cour administrative d’appel de Nantes de Modèle:Date- rejette la requête des opposants et valide le projet porté par EDF Renouvelables<ref name="OF" />. Un nouveau recours est rejeté en Modèle:Date-<ref name="OF2">Modèle:Lien web.</ref>. La mise en service du projet éolien est alors prévue en 2021 ou 2022<ref name="OF2" />. En 2022, le parc est finalement inauguré par Emmanuel Macron et devient pleinement opérationnel<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
La Baule-Escoublac est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Nazaire, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Nazaire dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nb, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (49,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (50,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (36,5 %), zones agricoles hétérogènes (26,1 %), terres arables (17,9 %), prairies (5,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,8 %), forêts (3,4 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,7 %), eaux maritimes (0,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Histoire du développement urbain de La Baule-Escoublac
La naissance de la cité balnéaire
En 1787, une tempête d’une extrême violence provoque des dommages considérables aux marais salants situés à l’ouest d’Escoublac, en pénétrant dans les traicts du Croisic. Elle atteint et endommage la partie occidentale des dunes d’Escoublac faisant craindre la création d’un nouveau déversoir des marais salants, à l’est de l’étier du PouliguenModèle:Sfn. En conséquence, le parlement de Bretagne ordonne la construction d'une digue, longue de Modèle:Nobr, apte à contenir les grandes marées. Cette digue, achevée en 1788 et qui sépare les marécages sablonneux Modèle:Incise au nord des dunes du sud, sert encore au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle de support à l’avenue de Lattre-de-Tassigny au PouliguenModèle:Sfn. Ces événements concourent à la désertification humaine des dunes locales, la population se réfugiant sur le plateau guérandais, ou sur les anciennes îles du Croisic, de Batz et du PouliguenModèle:Sfn. En 1823, parvenant au village de Saint-Sébastien-de-Pornichet qui est situé au sud-est d’Escoublac, Édouard Richer écrit : Modèle:Citation bloc Et Gustave Grandpré ajoute en 1828 : Modèle:Citation bloc
Le désert dont il est question couvre Modèle:Nobr de dunes mouvantes d’Escoublac, bordées de marais salants, auxquels s’ajoutent Modèle:Nobr menaçant Le PouliguenModèle:Sfn. L’ensablement puis la disparition d’EscoublacModèle:Sfn, alliés au décret du Modèle:Date-<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> préconisant la fixation des dunes dans tous les départements maritimes, sont à l’origine des travaux de plantation entrepris dès 1818Modèle:Sfn.
du front de mer au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Sfn :
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L'ordonnance royale du Modèle:Date- accorde au comte Donatien de Sesmaisons la concession de sable jusque-là appartenant à l’État et portant sur les Modèle:Nobr sus-nommésModèle:Sfn. Les premières réactions des habitants d’Escoublac sont brutales, ceux-ci détruisant systématiquement tous les semis pour sauvegarder leur liberté de pâtureModèle:Sfn. Les premières plantations entreprises par Modèle:MM. et Berthault durant la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Incise sont complétées après 1860 par la future forêt domaniale d'EscoublacModèle:Sfn. Ce sont finalement Modèle:Nobr qui sont boisés à partir de 1826, dans une démarche initiée par les pouvoirs publics, mais concédée à des sociétés et à des investisseursModèle:Sfn.
L'arrivée du chemin de fer dans la commune constitue un autre élément déterminant de l'urbanisation de la zone. Une première gare est ouverte en 1876 et la liaison avec Paris est achevée en 1879Modèle:Sfn. Les entrepreneurs investissent immédiatement pour créer, d’ouest en est, la future station balnéaire ; à l'ouest, le lotissement Benoît est construit dès 1876Modèle:Note. L'initiative est bientôt suivie, en 1878, par le lotissement de la société créée par Jules-Joseph Hennecart et Édouard Darlu à proximité de la gare. L'actuelle avenue du Général-De Gaulle est dessinée et rejoint la côte sous le nom d'« avenue de la gare » ; une promenade de bord de mer et une estacade suivent rapidementModèle:Sfn,Modèle:Note. En 1895, la compagnie foncière d’André Pavie construit à son tour un lotissement à proximité d’un établissement spécialisé dans le traitement de la tuberculoseModèle:Note. En 1923 naît le lotissement du Bois d’Amour, revendu en partie en 1925 à Louis Lajarrige, dont la société immobilière trace les plans de l’actuelle La Baule-les-PinsModèle:Sfn,Modèle:Note,Modèle:Note.
Durant la seconde partie du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les équipements indispensables à une cité balnéaire viennent compléter le développement de la ville. Il s’agit en particulier d’établissements de bains, du casino, du jardin anglais, du square, des cabines de plage et de villas aux styles nouveaux. En parallèle de nouvelles voies sont tracées, comme en 1880, le boulevard Darlu d'une largeur de Modèle:NobrModèle:Sfn.
La crise engendrée en France par le krach de 1929 oblige la station à se diversifier et à rechercher une densification, qu'elle trouve en se tournant en partie vers le tourisme de masse<ref name="Brunet"/>. La densification est amplifiée par les mouvements de population engendrés par la destruction de Saint-Nazaire durant le second conflit mondial<ref name="Brunet"/>. Si la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle voit la transformation d'un lieu de villégiature chic et familial en station internationaleModèle:Sfn, la seconde moitié de ce même siècle consacre l'accès des classes moyennes à la résidence secondaireModèle:Sfn ; on dénombre Modèle:Nobr secondaires en 1954 et Modèle:Unité en 1970Modèle:Sfn.
Les styles architecturaux
Le patrimoine urbain et architectural de La Baule se caractérise par au moins trois niveaux qualitatifs et quantitatifs que sont les grands hôtels, les villas châteaux ou chalets et enfin, les immeubles et maisons urbainesModèle:Sfn. Modèle:Média externe
Les grands hôtels
C'est dès 1886 qu'est construit l'hôtel Mauspha dans le quartier Benoît. Il est bientôt suivi en 1896 par l'hôtel de l'institut Verneuil, destiné aux parents des enfants soignés à l'institut. Ce dernier devient l'hôtel Royal à partir de 1902Modèle:Sfn. On doit à Ferdinand Ménard la transformation de La Baule en station internationale. Il construit le Ker Causette Modèle:Incise et l'hôtel Castel Marie-Louise, un manoir de style Belle Époque ; il est à l'origine de la création du Tennis Club et, à partir de 1925, de la construction de l'hôtel Hermitage. Ce dernier hôtel est un palace de style anglo-normand qui dispose de Modèle:Nobr et appartementsModèle:Sfn. L'infrastructure hôtelière continue de se développer à marche forcée jusqu'à la veille de la Seconde Guerre mondiale. En 1931, la cité balnéaire dispose de Modèle:Nobr hôteliers. L'inauguration, cette même année, du palace Le Celtic est le point d'orgue de cette période fastueuseModèle:Sfn.
- Les grands hôtels de La Baule-Escoublac (sélection).
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L’hôtel Royal, de style néo-roman.
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L’hôtel Hermitage, de style anglo-normand.
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Le Castel Marie-Louise, un manoir de style Belle Époque.
Les villas
L’ensemble des villas Modèle:Incise affiche une multiplicité de styles qui se déclinent en quatre grandes familles : les courants historicistes, régionalistes, du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et enfin résolument contemporainsModèle:Sfn.
Le style historiciste qui, à La Baule, se développe au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle se montre éclectique et d'inspiration néogothique et médiévale. Les architectes Ferdinand Ménard, Émile Le Bot, Georges Dommée ou encore Georges Lafont Modèle:Incise suivent les traces de Viollet-le-DucModèle:Sfn.
C'est à partir des Modèle:Nobr que le courant régionaliste se développe, empruntant son inspiration aux styles anglo-normand, basque et landaisModèle:Note, breton, provençalModèle:Note et colonial, souvent sous forme de chaletsModèle:Note ou de cottagesModèle:Sfn. Modèle:Citation bloc
Le style dit « du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle » est décliné sous différents visages : Art nouveau, Art déco, Rationalisme, expressionnisme, futurismeModèle:Note, Postmodernisme, Modernisme internationalModèle:Note, maisons-terrasses et villas « paquebots »Modèle:Note,Modèle:Sfn. L'architecture du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à La Baule-Escoublac est caractérisée par un souci d'intégration dans l'environnement et par l'utilisation de matériaux naturels aux côtés d'une esthétique industrielleModèle:Sfn.
- Villas de La Baule-Escoublac, une mosaïque de styles (sélection).
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La villa Bel Horizon (1932), d’inspiration médiévaleModèle:Sfn
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La villa La Glorita (1925), d’inspiration anglo-normande, de l’architecte Adrien GraveModèle:Sfn.
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Villa d'inspiration brièronne.
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La villa La Volière, d’inspiration anglo-normande.
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La villa Etchola, d'inspiration basco-landaise.
Les immeubles collectifs
C’est principalement durant la seconde partie du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle que les immeubles collectifs se développent à La Baule-Escoublac, concentrés essentiellement sur le front de merModèle:Sfn. L’hébergement hôtelier est, à partir des Modèle:Nobr, supplanté par la préférence donnée au studio, agrémenté d’une terrasse, d’un balcon ou d’une loggia face à la mer. Le Bellevue Building, immeuble de Modèle:Nobr fait en 1928 figure de précurseur ; viennent ensuite Le Constellation (1959, dessiné par Philippe Louis<ref name=Miami>Modèle:Lien web.</ref>), le Panorama et Les Héliades (1960) et le Spendid (1962)Modèle:Sfn. Le Santa Clara, également nommé « La Vague », à la limite est avec Pornichet, date de 1979Modèle:Sfn ; il est signé de Pierre Doucet<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
À partir des Modèle:Nobr, les balcons se font plus transparents et les baies vitrées couvrent en totalité les façades, par l’utilisation du verre et du Plexiglas (marque déposée)Modèle:Sfn.
Morphologie urbaine
La commune de La Baule-Escoublac est une commune faisant partie de l’établissement public de coopération intercommunale Cap Atlantique, de l’unité urbaine de Saint-Nazaire, de l’aire urbaine de Saint-Nazaire, de la zone d’emploi de Saint-Nazaire et du bassin de vie de cette même commune<ref name=Insee2017/>. Elle est principalement urbanisée sur deux secteurs, La Baule, station balnéaire située sur la baie du Pouliguen et le bourg d'Escoublac, le long de la Modèle:Nobr ou route bleue<ref>Modèle:Article.</ref>.
Escoublac est le nom du village où les habitants s'installent en 1779Modèle:Sfn après que le premier bourg a été enseveli par les dunes et abandonné en 1527Modèle:Sfn. Peu dense, la zone est essentiellement pavillonnaire.
La morphologie urbaine est en grande partie héritée des opérations de lotissement du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Les cahiers des charges mis en place à partir de 1877 fixent en effet les règles d’implantation des villas et de cession à la commune d’espaces destinés à la création de jardins publics, la part des espaces libres et boisés au sein des lotissements Modèle:Incise, la taille minimale des parcelles et les essences végétales dans les espaces publicsModèle:Sfn.
La richesse du patrimoine architectural, urbain et paysager a justifié la mise en œuvre d’une zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (ZPPAUP), créée par l’arrêté préfectoral du Modèle:Date-Modèle:Sfn. Cet outil a ensuite été transformé en aire de mise en valeur de l'architecture et du patrimoine (AVAP), servitude d'utilité publique ayant pour objet de « promouvoir la mise en valeur du patrimoine bâti et des espaces »<ref>Modèle:Légifrance.</ref> et instituée par la loi Modèle:Lnobr rom du Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Résultant de ce dispositif, trois secteurs sensibles, nécessitant une protection, ont été déterminés. Il s’agit du secteur urbain du « quartier des villas », du front de mer et enfin, d’un îlot non bâti, avenue de la Mer, destiné à accueillir un ensemble hôtelier lié à un projet de balnéothérapieModèle:Sfn.
La bande littorale
La bande littorale, d'une profondeur de Modèle:Nobr sur une longueur de Modèle:Unité est entièrement urbanisée. Elle comprend le front de mer et le quartier des villasModèle:Sfn. Le front de mer se présente en une bande de Modèle:Nobr de large, longue de Modèle:Unité ; il couvre un peu moins de 2 % de la superficie communale. Son architecture est caractérisée par la présence d'une majorité d’immeubles d’habitations collectives Modèle:Incise et de quelques villas anciennesModèle:Sfn.
Le quartier des villas couvre près de 18 % du territoire communal. Il se développe progressivement, sous la forme de lotissements, à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Sfn. Il intègre une pinède, en grande partie en domaine privéModèle:Sfn.
Les quartiers urbains
Le centre-ville de La Baule s'articule autour du marché, des avenues du Général-de-Gaulle et du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny, de la mairie, de la gare et de la grande poste. Il respecte la structure des anciens lotissements de Modèle:MM. Hennecart et Darlu datant de 1878Modèle:Sfn.
Le quartier de la plage Benoît est situé à l'ouest du centre-ville. Il s'étend jusqu'au port de La Baule-Escoublac - Le Pouliguen. Les grands hôtels, l'Hermitage Barrière, le Royal-Thalasso, le Castel Marie-Louise et le MajesticModèle:Note,Modèle:Note, y sont implantés, ainsi que le casino et le centre des congrès Atlantia.
Les quartiers du nord-ouest sont reliés au centre-ville par le pont du boulevard du Docteur-Chevrel qui se termine au rond-point de la place des Salines. Tout près commence la piste cyclable établie sur le parcours de l'ancienne ligne de chemin de fer de La Baule à Guérande. À l'ouest se trouve le quartier des Salines, avec la zone commerciale des Salines, située sur le territoire de Guérande. Dans le secteur baulois (rue des Salines, rue des Floralies), se dressent quelques bâtiments publics (salle des fêtes, salle omnisports, MJC, boulodrome, locaux centraux de la communauté d'agglomération de la Presqu'île de Guérande Atlantique) et un quartier résidentiel, notamment la cité des Floralies. Ce quartier dispose d'une passerelle cyclable pour l'accès au centre-ville. À l'est, le long de la voie ferrée, sont situés les équipements collectifs de la rue Jean-Mermoz : le cimetière, un poste EDF, un poste GDF, les ateliers communaux. Un peu plus au nord se trouvent le quartier de Beslon (commune de Guérande), la zone industrielle de Beslon, la déchèterie de La Baule-Escoublac, l'étang de Prémaré près duquel il y avait dans l'après-guerre une cité de logements provisoires qui a été supprimée après la construction des immeubles de la cité des Rochers<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le secteur du Garden Tennis est constitué de lotissements qui se sont créés autour de l'ancienne gare. Il regroupe les quartiers Saint-Clair, de l’Hallali et celui des prénoms fémininsModèle:Sfn.
Le quartier Modèle:Incise au nord-est du centre-ville, jouxte Saint-André-des-Eaux, Guérande et La Baule-les-Pins dont il est séparé par la forêt d'Escoublac.
La Baule-les-Pins est un quartier plus résidentiel situé à l'est de La Baule-Centre. On y trouve un axe commerçant, l'avenue Louis-Lajarrige Modèle:Incise (seule une halte SNCF pour les TER a été conservée), la place des Palmiers au tracé en étoile, le rond point de Rennes, le parc des Dryades et la piscine municipale. Le quartier est contenu à l’ouest par l’allée dite « cavalière », longue de Modèle:Nobr, épine dorsale plantée d'arbres en son milieu, d’où part un réseau de voiries tertiaires. Il correspond à l’ancien lotissement du Bois d’AmourModèle:Sfn. Le quartier se distingue par des avenues larges et des parcelles de grande taille avec des villas respectant un alignement précis. La topographie n’a pas été modifiée ou aplanieModèle:Sfn.
Le quartier du Guézy Modèle:Incise est un secteur urbanisé situé au nord de la voie ferrée Nantes-Le Croisic et à l'est de la forêt d'Escoublac et de l'aérodrome de La Baule-Escoublac. Ce secteur, assez peu structuré avec sa mairie annexe-agence postale avenue Saint-Georges<ref group=M>Modèle:Lien web.</ref>, sa maison de quartier<ref>Modèle:Lien web.</ref>, son groupe scolaire primaire et le collège Éric-Tabarly éloignés les uns des autres, est principalement résidentiel. Son pôle commercial est le quartier de la gare de Pornichet. Le versant de la dune a connu une urbanisation balnéaire dès l'avant-guerre (villas), mais de niveau plus modeste qu'à La Baule-les-Pins. L'urbanisation récente (lotissements) sur le plateau a absorbé d'anciens hameaux (Nérac, la Ville Halgand, Cuy, la Ville aux Fèves, la Ville Massonnet) et atteint au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ceux de Brédérac et du parc Nicol<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les quartiers ruraux
Ils sont constitués par un bocage ancien, la forêt d’Escoublac, une frange urbaine et l’aérodrome d’Escoublac. Le bocage recouvre près de la moitié du territoire de la localité, au nord de la route dite d’EscoublacModèle:Sfn. Le domaine de Lesnerac, au nord-est de la commune, fait partie de ce bocage, tout comme le domaine de la Saudraie (Sauldraie ou Sauldraye) au nord de la Modèle:NobrModèle:Sfn. Le bocage est un secteur agropastoral où l'urbanisation se limite à quelques exploitations agricoles isoléesModèle:Sfn.
La frange urbaine est constituée des espaces urbanisés situés entre la Modèle:Nobr et la voie de chemin de fer, s’étendant sur près de 25 % du territoire de la commune. Il s’agit d'un tissu hétérogène peu boisé qui regroupe le bourg d’Escoublac et sa périphérieModèle:Sfn.
À l’est de cet ensemble et au sud de la Modèle:Nobr se trouve l’aérodrome d’Escoublac, représentant 3 % du territoire de la commune. Il est entouré d'un cordon très boiséModèle:Sfn.
La forêt d’Escoublac, au sud-est de l’aérodrome et au nord de la voie ferrée, s’étend sur une surface équivalente à celle de l’aérodrome. Elle est constituée en majorité de pins Modèle:Incise mais également de Cyprès de Lambert (Cupressus macrocarpa) et de chênes verts (Quercus ilex)Modèle:Sfn.
Logements
Statistiques actuelles
En 2014, le nombre total de logements dans la commune était de 22 133, alors qu'il était de 21 631 en 2009Modèle:Sfn. Parmi ces logements, 36,8 % étaient des résidences principales, 58,4 % des résidences secondaires et 4,8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 39,6 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 59,2 % des appartementsModèle:Sfn.
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 71,2 %, en progression par rapport à 2009 (70,2 %). La part de logements HLM loués vides était de 4,3 % contre 5,2 %, leur nombre étant en forte diminution, 352 contre 437Modèle:Sfn. Des statistiques précédentes, il ressort que l'habitat en 2014 est majoritairement collectif, et que les logements individuels sont une minorité.
La commune ne respecte pas la loi SRU (elle ne compte que Modèle:Unité de logements sociaux) et subit donc des amendes importantes, et majorées, à hauteur d'environ Modèle:Unité en 2022<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Planification de l'aménagement
Dans le cadre de sa politique d'amélioration des accès routiers, La Baule-Escoublac fait l’objet d’un projet de pôle d'échanges multimodal (PEM), (initié par l'État, la région des Pays de la Loire, les conseils départementaux de la Loire-Atlantique et du Morbihan, la SNCF et Réseau ferré de France (RFF), Cap Atlantique et la ville). Ce projet est mené par Cap Atlantique et la commune, et vise à favoriser les transports en commun et les « circulations douces », à améliorer les conditions de circulation automobile et à rehausser la qualité esthétique du quartier concerné. À terme c'est l'ensemble du quartier de la gare qui doit bénéficier d'une restructuration<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La mairie de La Baule-Escoublac est confrontée à un problème de saturation des cimetières existants et de contraintes hydrogéologiques entravant les inhumations en pleine terre. Depuis 1996 le projet d'un cimetière paysager existe, la mairie a réservé une parcelle lors de la révision du plan d'occupation des sols en 1999, et le conseil municipal a approuvé sa définition technique en 2002. La zone choisie couvre Modèle:Unité et est située à l'est du bourg d'Escoublac, entre la route bleue et l'aérodrome<ref group=M>Modèle:Lien web.</ref>.
Le plan d'occupation des sols (PLU) de la localité, qui a été approuvé par les délibérations du conseil municipal du Modèle:Date- et dont la révision a été soumise lors de la réunion du conseil municipal du Modèle:Date-<ref group=M name=PLU>Modèle:Lien web.</ref>, est encadré par des contraintes fortes. Celles-ci proviennent essentiellement de la réglementation qui interdit les constructions nouvelles hors des espaces déjà urbanisés de la commune Modèle:Incise, des décisions prises à la suite de la tempête Xynthia, qui interdisent toute construction dans des zones où la hauteur du sol est inférieure à Modèle:Unité, et enfin d’un schéma directeur des eaux pluviales, datant de Modèle:Date-, qui limite l’urbanisation dans des bassins versants fragiles telle celui de La Torre<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=M name=PLU/>.
La Baule-Escoublac est intégrée au schéma de cohérence territoriale (SCOT) arrêté par la communauté d'agglomération de la Presqu'île de Guérande Atlantique le Modèle:Date-<ref group=S name=Scot>Modèle:Lien web.</ref> ; le SCOT est en cours de révision afin de s'adapter aux lois Grenelle et devrait rendre ses conclusions courant 2020<ref group=S name=Scot/>.
Voies de communication et transports
Réseau routier
La ville de La Baule-Escoublac est desservie par la route départementale 213 (RD 213) surnommée la Route bleue. Cette départementale reliant Les Moutiers-en-Retz à Guérande constitue un axe majeur qui longe une grande partie du littoral de la Loire-Atlantique. Elle conclut l’extrémité ouest de la route nationale 171 transférée au département par l’acte II de la décentralisation<ref group=S name=p199>Modèle:Lien web.</ref>,Modèle:Note. En 2011, le trafic moyen annualisé de cette portion de route bidirectionnelle Modèle:Nobr s’élève à Modèle:Unité par jour, à comparer aux Modèle:Unité journaliers à la sortie de Saint-Nazaire<ref group=S name=p199/>. La ville est aussi traversée par la Modèle:Nobr, formée par les avenues du Maréchal-De-Lattre-de-Tassigny, du Bois-d'Amour, de l'Étoile et du Rhuys, permettant de relier Le Pouliguen à Pornichet via le centre de La Baule et de desservir la gare<ref name=geoscan/>.
L'avenue Charles-De-Gaulle et l'avenue Lajarrige, perpendiculaires aux Modèle:Nobr et Modèle:Nobr, constituent les principales rues commerçantes de La Baule<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elles aboutissent toutes les deux aux boulevards longeant le front de mer<ref name=geoscan/>.
Deux ponts relient la localité au Pouliguen. Le premier remplace en 1853 le bac qui traversait l’étier du Pouliguen au niveau de l’avenue De Lattre. Il s’agit à l’origine d'un pont fixe avec travée mobile pour permettre le passage des bateauxModèle:Sfn. Il demeure à péage jusqu’à son rachat par le département le Modèle:Date-. Il est élargi en 1933, l’arche mobile ayant été désaffectée à partir de 1926Modèle:Sfn. Un second pont se dresse face à l’avenue de Champsavin ; il est ouvert à la circulation le Modèle:Date-Modèle:Sfn.
La ville est desservie par le dispositif Vélocéan, itinéraire cyclable de type véloroute du département de la Loire-Atlantique permettant de découvrir le littoral atlantique<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Réseau ferroviaire
La Baule-Escoublac possède deux gares : La Baule-Escoublac située à la Baule et La Baule-les-Pins implantée à l'est de la ville. Elles sont traversées par la ligne Saint-Nazaire - Le Croisic en prolongement de la grande radiale en provenance de Tours<ref>Modèle:Article.</ref>.
Le premier train s'arrête dans la gare de La Baule-Escoublac le Modèle:Date-, date de la mise en service des lignes de Saint-Nazaire au Croisic et d’Escoublac-La Bôle (la graphie au pour Baule n’est définitivement choisie qu’en 1896<ref>Modèle:Lien web.</ref>) à Guérande<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. La gare est due aux architectes Adrien Grave et Roger Pons<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La ligne est cédée par l'État à la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans par une convention signée entre le ministre des Travaux publics et la compagnie le Modèle:Date-. Cette convention est approuvée par une loi le Modèle:Date- suivant<ref>Modèle:Article.</ref>. La première ligne emprunte une voie qui longe la plageModèle:Sfn. Guillaume Apollinaire qui habite la villa Printania du Modèle:Nobr écrit<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Modèle:Citation bloc
En 1885, après le développement de la station balnéaire, il est envisagé la création d'une ligne à voie étroite de Modèle:Unité entre Le Pouliguen et Pornichet<ref name=MTU>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date- la ligne est mise en place entre le Pouliguen et La Baule-Escoublac, puis prolongée le Modèle:Date- jusqu'à Pornichet. La ligne surnommée « Trait d'Union » ferme en 1902 pour être remplacée par des bus l'année suivante<ref name=MTU/>. Le Modèle:Date- un second service de tramway est mis en place sur une nouvelle voie, l'ancienne étant supprimée avec la mise en place des remblais. Surnommée Navette, cette nouvelle ligne débute devant la villa Suser au Pouliguen et s'achève à l'hôtel Robert à La Baule-Escoublac<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le service est définitivement fermé le Modèle:Date-<ref name=MTU/>.
La décision ministérielle décidant de la déviation de la ligne de chemin de fer et du déplacement de la gare date du Modèle:Date-. Le ministre des Travaux, André Tardieu inaugure les nouvelles réalisations, ligne et gare, le Modèle:Date-Modèle:Sfn.
La gare de La Baule-Les Pins, créée pour desservir le nouveau lotissement qui a entraîné le déplacement de ligne ferroviaire, est l’œuvre de l’architecte Fernand Colin. Elle est de style anglo-normand<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La Baule-Les Pins est une halte voyageurs du réseau Modèle:TER/correspondances, desservie par des trains express régionaux de la relation Nantes - Saint-Nazaire - Le Croisic (Modèle:Nobr)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:Date- est mise en service la ligne TGV Paris-Nantes-Le Croisic permettant de relier La Baule-Escoublac à Nantes en une heure et Paris en trois heures. La gare de La Baule-Escoublac connaît en été un Modèle:Nobr à 40 % du trafic d’hiverModèle:Sfn. Cette ligne ferroviaire est parcourue en 2011 par Modèle:Nobr par jour, TGV compris dans chaque sens de Nantes au CroisicModèle:Sfn. Une étude de 2005, menée pour la DRE des Pays de Loire et la [[Direction départementale de l'Équipement|Modèle:Nobr]], et titrée « les gares ferroviaires comme leviers de projet de territoire », met en relief le potentiel du TER et la nécessité d’un aménagement urbain autour des gares de La Baule-Escoublac et du Croisic, dans la perspective de la construction d’une intermodalitéModèle:Sfn.
- Les deux gares de la station balnéaire.
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La gare de La Baule-les-Pins, dans les Modèle:Nobr.
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La gare de La Baule-Escoublac (2009).
Transport en commun routier
La Baule-Escoublac ne possède pas de réseau de transport en commun qui lui soit propre mais est desservie par les cars départementaux du réseau Lila de la presqu'île guérandaise. Depuis Modèle:Date-, quatre lignes du nouveau réseau Lila Presqu'Île traversent la commune ; l'une relie Guérande à La Baule (Modèle:Nobr), une autre permet de rejoindre Le Croisic (Modèle:Nobr), la Modèle:Nobr relie La Baule à La Turballe et Piriac-sur-Mer, une autre ligne enfin assure la jonction de la commune avec Pornichet et Saint-Nazaire (Modèle:Nobr, mutualisée avec le réseau STRAN de la CARENE)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La Modèle:Nobr assure des déplacements à l'intérieur des limites de la commune<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Transport aérien
La ville possède un aérodrome situé à l'est de la commune Modèle:Code aéroport. Il est géré par le syndicat intercommunal de La Baule-Escoublac - Pornichet - Le Pouliguen<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il s'agit d'un aérodrome ouvert à la circulation aérienne publique Modèle:Nobr.
Cet aérodrome naît en 1917 pour les besoins de l’armée qui y stationne l’escadrille côtière 484 et trois hangars BessonneauModèle:Sfn. Le premier vol entre Paris (Le Bourget) et Escoublac a lieu le Modèle:Date- et cette liaison postale va durer jusqu’au Modèle:Date-Modèle:Sfn,Modèle:Note. En 1926, les Ateliers et Chantiers de la Loire, alors fabricants d’avions militaires, achètent les Modèle:Nobr de l'ancien terrain d’aviationModèle:Sfn. L’aéro-club est créé en Modèle:Date- et le syndicat intercommunal Modèle:Incise le Modèle:Date-Modèle:Sfn. L’arrêté du ministère de l’Air du Modèle:Date- ouvre l’aérodrome à la circulation aérienne publique. Le Modèle:Date-, Air France inaugure une liaison directe et régulière La Baule - Paris - Londres<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L’aérodrome s’appelle désormais « aérodrome Maurice-Morin »Modèle:Sfn. Cette ligne est interrompue en 1955 et l’aérodrome est alors classé « aérodrome saisonnier sur demande » puis, à partir de Modèle:Date- « aéroport international doté d’un service saisonnier de douane, police et de santéModèle:Sfn ».
- L'aérodrome de La Baule-Escoublac (sélection).
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Feuillet publicitaire pour la ligne Paris-La Baule par Air France (1939).
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Entrée de l'aérodrome de La Baule - Côte d'Amour.
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Club-house et tour de contrôle de l'aérodrome de La Baule-Escoublac en mai 2017.
Risques naturels et technologiques
La commune est soumise aux risques majeurs suivants : inondation (submersion marine), feu de forêt, tempête et grain (vent), séisme et transport de matières dangereuses<ref name="GeoRisq">Modèle:Lien web.</ref>. Afin de pouvoir faire face aux catastrophes de manière efficace, la commune a arrêté le Modèle:Date- un plan communal de sauvegarde (PCS) qui fixe l’organisation nécessaire à la diffusion de l’alerte, précise des consignes de sécurité, recense les moyens disponibles et définit la mise en œuvre des mesures d’accompagnement et de soutien de la population. Ainsi le PCS prévoit la mobilisation de Modèle:Nobr communaux sur 300 et de la quasi-totalité des élus qui doivent se référer à des fiches réflexes pour le pilotage des actions<ref name="PCS">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="PCS2" group=M>Modèle:Lien web.</ref>. Afin d'informer la population sur ces risques majeurs, la commune a élaboré et diffusé en 2011 un document d'information communal sur les risques majeurs (DICRIM)Modèle:Sfn.
Inondations
Les inondations qui peuvent se produire à La Baule sont essentiellement de type submersion marine, par pénétration des eaux marines par l'étier du Pouliguen débouchant dans la baie de La Baule, à l'ouest de la commune. Selon l’orientation, la puissance des vents et la pression atmosphérique, une tempête est en effet susceptible d’entraîner une élévation exceptionnelle du niveau de l’océan (surcote marine) qui, venant s’ajouter à une marée de fort coefficient, peut entraîner ponctuellement la submersion de terrains généralement à l’abri de ce phénomène<ref name="DDRM-Subm">Modèle:Lien web.</ref>,Modèle:Sfn. C'est en particulier ce qui s'est passé lors de la tempête Xynthia du Modèle:Date- qui a fait Modèle:Nobr et occasionné d'importants dégâts sur l’ensemble de la côte Atlantique. À La Baule, des surverses se sont produites sur les digues de protection de l'étier du Pouliguen et ont touché principalement les secteurs du palais des congrès d'Atlantia et du centre équestreModèle:Sfn,<ref group=S name=Scot/>.
Le risque d'inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques du littoral (PPRL) de la presqu’île guérandaise - Saint-Nazaire qui a été prescrit en Modèle:Date-, à la suite précisément de la tempête Xynthia<ref name="PPRL-AP2011">Modèle:Lien web.</ref>, approuvé le Modèle:Date- puis rectifié le Modèle:Date-<ref name="PPRL1">Modèle:Lien web.</ref>. Le PPRL s'impose au plan local d'urbanisme de la ville (PLU) qui doit conditionner les autorisations de construire selon les risques et le plan de zonage défini. Certains quartiers, en zone rouge ou orange, deviennent inconstructibles et des dispositions imposent pour certaines habitations existantes la réalisation d'une pièce-refuge<ref name="PPRL-zonage">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="FranceB-PPRL">Modèle:Lien web.</ref>.
Parallèlement, en application de la directive inondation du Modèle:Date- qui vise à créer un cadre commun permettant d'évaluer et de réduire les risques d'inondation sur le territoire de l'Union européenne<ref name="Dir">Modèle:Lien web.</ref>, une évaluation du risque d'inondation a été entreprise en France en 2011 au niveau de chaque bassin hydrographique dont le bassin Loire-Bretagne et a permis de dresser une cartographie des différentes zones inondables. Sur le bassin Loire-Bretagne, Modèle:Nobr (TRI) ont été arrêtés par le préfet coordonnateur de bassin le Modèle:Date-<ref name="TRI-sélection">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="TRI-Loire-Bretagne">Modèle:Lien web.</ref>. Pour le département de la Loire-Atlantique, deux TRI ont été retenus : celui de Saint-Nazaire – Presqu’île de Guérande (Modèle:Nobr dont La Baule-Escoublac)<ref name="TRI St-Nazaire-Gérande">Modèle:Lien web.</ref> et celui de Nantes (Modèle:Nobr)<ref name="TRI-Nantes">Modèle:Lien web.</ref>. Dans ce cadre une stratégie locale de gestion du risque d’inondation (SLGRI) a été définie débouchant sur un Programme d’actions de prévention des inondations dénommé Modèle:Citation approuvé par le Conseil communautaire de la CA Cap Atlantique le Modèle:Date-<ref name="PAPI2" group=S>Modèle:Lien web.</ref> et labellisé au niveau national par la commission mixte inondation le Modèle:Date-<ref name="PAPI1">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="PAPI3">Modèle:Lien web.</ref>. Une des actions consiste en un important renforcement des digues de l'étier du Pouliguen sous maîtrise d'ouvrage du SIVU du port de pêche et de plaisance<ref name="PAPI2-15" group=S>Modèle:Lien web.</ref>.
Six arrêtés reconnaissant l'état de catastrophe naturelle ont été pris pour la commune de La Baule-Escoublac à la suite d'inondations entre 1988 et 2016 et un pour chocs mécaniques liés à l'action des vagues (Xynthia en 2010)<ref name="GeoRisq"/>.
Autres risques
Les espaces boisés représentent environ Modèle:Nobr sur la commune de La Baule-Escoublac, soit près de 17 % du territoire communal et sont soumis à l'aléa feu de forêt. Plus du tiers de ces espaces se localisent dans la partie sud de la commune, c’est-à-dire sur la bande littorale urbanisée, accentuant le risque de départs de feuxModèle:Sfn.
Le risque de mouvements de terrain consécutifs à la sécheresse est dû à des phases de retrait-gonflement des argiles pouvant fragiliser les fondations des bâtiments<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La partie nord de la commune est en aléa moyen<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Un arrêté reconnaissant l'état de catastrophe naturelle a été pris pour la commune en 1989 pour une problématique de mouvements de terrains<ref name="GeoRisq"/>.
Les aléas climatiques pouvant affecter la commune sont des épisodes de tempêtes venteuses (vents dépassant Modèle:Unité). Plusieurs tempêtes ont marqué la commune : le Modèle:Date-, le 31 décembre 1978, le 15 octobre 1987 et Xynthia le 28 février 2010Modèle:Sfn.
La plage située au fond de la baie du Pouliguen est l'objet d'une forte érosion en partie centrale et d'un engraissement aux extrémités, justifiant la décision prise par la mairie de La Baule-Escoublac de procéder à un rechargement massif de sable, entrepris depuis 2004<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=OF2016>Modèle:Lien web.</ref>. Un réensablement de Modèle:Unité a été effectué en 2005<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; chaque année, 10 000 à Modèle:Unité de sable sont rechargés sur les plages de La Baule et de Pornichet<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; en Modèle:Nobr près de Modèle:Unité de sédiments ont disparu, se déplaçant, principalement sur le banc dit « des Chiens », au large du Pouliguen<ref name=OF2016/>. Modèle:Nobr, un projet de l'entreprise Ecoplage propose de drainer sur un kilomètre le sable de la plage, afin de stopper l'érosion. L'eau récupérée serait réutilisée pour les bassins du centre aquatique Aquabaule en construction<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La Baule est située dans une zone de sismicité de Modèle:Nobr, qualifié de « modéré », sur une échelle qui en Modèle:Nobr, ce qui implique des contraintes constructives pour de nombreuses habitationsModèle:Sfn.
Enfin la commune est soumise au risque de transport de matières dangereuses (TMD), consécutif à un accident se produisant lors du transport de telles matières. Les secteurs concernés sont ceux situés aux abords de voies routières importantes Modèle:Incise. Le transport de matières dangereuses par voie maritime menace aussi particulièrement la commune. Le naufrage du [[Erika (pétrolier)|pétrolier Erika le Modèle:Date-]] occasionne ainsi une pollution massive du littoral Atlantique départemental et en particulier de la plage de La BauleModèle:Sfn,<ref name="Huma-Erika">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Inra-Erika">Modèle:Lien web.</ref>.
Qualité de l'environnement
L'urbanisation du territoire et les activités humaines ont un impact sur l'environnement et contribuent à la dégradation de la qualité des eaux, des sols, de l'air ou génèrent des nuisances comme le bruit. Différentes mesures de planification, de prévention ou de protection permettent de limiter cet impact ou d'améliorer la qualité de l'environnement.
Eau
La gestion de l’eau, soumise à une législation nationale et à des directives européennes, se décline par bassin hydrographique. La Baule-Escoublac est située dans le bassin Loire-Bretagne. Chaque bassin élabore un document de planification dans le domaine de l’eau, le schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux (SDAGE), faisant un état des lieux et visant à atteindre un objectif de qualité des eaux à un horizon donné en mettant en place certaines mesures et débouchant sur un programmes d'actions opérationnel territorialisé (PAOT)<ref name="PAOT44">Modèle:Lien web.</ref>. Le premier SDAGE Loire-Bretagne est élaboré en 1996, puis révisé en 2009 (Modèle:Nobr) puis en 2015 (Modèle:Nobr)<ref name="SDAGE2016-2021">Modèle:Lien web.</ref>. Il est décliné au sein de schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE), des outils de planification au périmètre plus restreint. La commune fait partie du « SAGE Estuaire de la Loire » approuvé le Modèle:Date-Modèle:Sfn,<ref name="SAGE" group=S>Modèle:Lien web.</ref>. L'atlas interactif de l'Ifremer permet de connaître l'état des eaux côtières au large de la commune qui est qualifié de Modèle:Citation<ref name="Ifremer2">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Ifremer">Modèle:Lien web.</ref>. Les risques de pollution des eaux identifiés par la communauté d’agglomération résultent principalement du ruissellement non maîtrisé des eaux pluviales sur les surfaces urbanisées, entraînant la concentration rapide des eaux souillées vers les communes situées en position aval et les exutoires en mer, altérant ainsi les marais salants, les zones conchylicoles<ref name="Conchyli">Modèle:Lien web.</ref> et l'estran. Le réseau d'assainissement des eaux usées connaît par ailleurs des problèmes d'étanchéité entre eaux pluviales et eaux usées, polluant aussi ces milieux récepteurs<ref group=S>Modèle:Lien web.</ref>.
La qualité des eaux de baignade de la commune est, quant à elle, mesurée par l'agence régionale de santé (ARS)<ref>Modèle:Lien web.</ref> en trois points différents de la côte de la station<ref group=M>Modèle:Lien web.</ref>. Depuis 1997, des contaminations bactériologiques sont ponctuellement relevéesModèle:Sfn.
Air
Depuis 2017, l’Agence européenne pour l'environnement (AEE) et la Commission européenne publient une carte interactive qui permet aux utilisateurs de suivre heure par heure la qualité de l'air en Europe. Ce nouveau service est réalisé sur la base de mesures provenant de plus de Modèle:Unité de surveillance de qualité de l’air en Europe<ref name="Air2">Modèle:Lien web.</ref>. Concernant La Baule-Escoublac, la station de mesure la plus proche se trouve à Pornichet et est gérée par Air Pays de Loire<ref name="Air">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Air 3">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Air 4">Modèle:Lien web.</ref>.
Sols
L’inventaire Basias qui conserve la mémoire des « anciens sites industriels et activités de service » relève Modèle:Nobr sur le territoire de la localitéModèle:Sfn. L’inventaire Basol, qui identifie les « sites et sols pollués ou potentiellement pollués appelant une action des pouvoirs publics, à titre préventif ou curatif », répertorie le site EDF-GDF de La Baule-Escoublac, situé avenue Alsace-LorraineModèle:Note.
Bruit
Sur le territoire de la communauté d’agglomération Cap Atlantique, les infrastructures de transport à fort trafic constituent les principales sources de nuisances sonores<ref group=S>Modèle:Lien web.</ref>. À ces axes routiers, au nombre desquels compte la route nationale Modèle:Nobr qui dessert La Baule-Escoublac entre Saint-Nazaire et Guérande, s’ajoute l'aérodrome de La Baule-Escoublac et ses Modèle:Unité par anModèle:Sfn ; ce dernier n’a pas fait l’objet d’un plan d'exposition au bruit (PEB), mais une démarche de concertation a été lancée accompagnée en Modèle:Date- de la signature d'une charte de bonne conduite associant aérodrome, sous-préfecture, municipalité, associations et riverains<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Le nom de la commune : d'Escoublac à La Baule-Escoublac
La commune a porté successivement les noms d'« Escoublac », puis d'« Escoublac-La Baule » à partir de 1925, enfin de « La Baule-Escoublac » à partir de 1962.
Dès la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, « La Baule » est le nom le plus connu de la station balnéaire d'Escoublac : en effet, les estivants y arrivant à Escoublac descendent dans une gare nommée « Gare de la Baule » (le lieudit où elle a été construite), ce qui a très vite occulté le nom d'Escoublac pour la plupart des touristes.
Le Modèle:Date-, la commune est classée en « station climatique »Modèle:Sfn avec le nom (touristique) d'« Escoublac-La Baule ». Ce nom est officialisé l'année suivante, après l’élection de Roger de Lapeyrouse comme maire (Modèle:Date-)Modèle:Sfn.
Le Modèle:Date-, le conseil municipal décide à une faible majorité de remplacer « Escoublac-la-Baule » par « La Baule-Escoublac », décision entérinée par décret du gouvernement le Modèle:Date-Modèle:Sfn,<ref name=Insee2017/>.
Noms breton et gallo
La presqu'île de Guérande a longtemps fait partie de la zone d'extension de la langue bretonne. On parlait encore breton à Escoublac en 1073<ref name="Fleuriot">Léon Fleuriot, Modèle:Ouvrage, Modèle:Lire en ligne</ref> et beaucoup plus tard à Batz-sur-Mer. Après le recul du breton, les habitants parlent couramment un dialecte de langue d'oïl spécifique, le galloModèle:Référence nécessaire.
Le nom de la commune en breton (dialecte vannetais) est Modèle:Langue<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; en gallo : Écoubiâ (prononcé Modèle:MSAPI<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Escoublac
« Escoublac » est le nom de la paroisse avant de devenir celui de la commune en 1790.
La plus ancienne attestation de ce nom remonte à 1050 dans un document en latin : Modèle:Langue<ref name=Rostaing260>Modèle:Ouvrage.</ref>, Escoplac en 1073<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> et Escoublac dès 1287Modèle:Note.
D'après Charles Rostaing, Il s'agirait d'une formation toponymique gauloise en -(i)acum, dont le premier élément Scubl- / Escopl- représente le nom de personne gaulois Scopilus<ref name=Rostaing260/>, bien que la forme la plus ancienne Scublaco renvoie directement au nom de personne gaulois Scublius (attesté à la Graufesenque), surnom basé sur celui du milan en celtique (ancien breton scubl, breton skoul « milan », vieux cornique scoul), de cette racine sont issus le français écoufle (anciennement escoufle) et le provençal escofla<ref>Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, éditions errance 2003. Modèle:P..</ref>. L'explication par l'ancien breton scubl (breton vannetais skoufl) « buse » ou « milan »<ref>Albert Deshayes, Dictionnaire des noms de lieux bretons, Modèle:ISBN, Modèle:BNF, p. 209.</ref> peut convenir aussi, bien que le suffixe -(i)acum soit d'origine indigène. Il existe plusieurs homonymes dans des départements étrangers à la Bretagne, dont Écublé (Eure-et-Loir, Escublé vers 1250) et Écublei (Orne, Escublaio au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Scublacum, sans date)<ref name=Rostaing260/>, dont la terminaison -é / -ei représente le suffixe -(i)acum dans son évolution typique de l'ouest du domaine d'oïl. Le suffixe -(i)acum n'est pas passé à -é (anciennement -ei) dans la région tout comme dans la partie orientale de la Bretagne, en raison de l'influence de la langue bretonne.
L'étymologie « Modèle:Latin »Modèle:Sfn, c'est-à-dire « l'église du lac de l'évêque, qu'en langue bretonne on appelle Escoplac » est sans doute une fantaisie de clerc, le toponyme aurait été compris Escop-lac par les Bretonnants. Cette étymologie populaire n'est pas reprise dans le nom breton moderne de la commune Skoubleg qui renvoie directement au nom gaulois (le suffixe -acum < gaulois -acon, tout comme le suffixe vieux breton -oc > breton -ec > -eg, remontent tous deux au celtique commun Modèle:Abréviation).
Il faut néanmoins noter que « terres de l’évêque » pourrait faire allusion à Bernard, natif d’Escoublac, devenu évêque au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (de 1148 à 1169) ; on lui doit la chapelle dédiée à sainte Marie Madeleine, édifiée dans un ravin de MazyModèle:Note. Mais il s'agit là d'une coïncidence, sans rapport avec l'étymologie du lieu. La forme Escoplac est isolée et les formes régulières sont du type Escoblac, Escoublac avec un [b] étymologique.
La Baule-Escoublac possède un nom en breton Ar Baol-Skoubleg<ref>Sur marikavel.com (consulté le 29 octobre 2019).</ref>, et en gallo, la langue d'oïl locale : La Baull-Escóblac (écriture ELG)<ref>« Villes bretonnes, noms gallo », Geobreizh (consulté le 29 octobre 2019).</ref>.
La Baule
Les avis sont partagés sur l’étymologie du toponyme et sur son sens. Selon Dauzat et Rostaing, le toponyme provient du verbe bauler, « hurler en parlant du vent »Modèle:Sfn. Le dictionnaire d’André Pégorier, s’appuyant sur le dictionnaire breton-français de Roparz Hemon<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, donne quant à lui « dune » comme signification du toponyme<ref>Modèle:Lien web.</ref>. À son tour, Gildas Buron désigne du terme baule la zone située entre le niveau moyen des hautes mer et celui plus haut des marées de vives-eaux ; ce sont ces prairies maritimes qui sont travaillées par les paludiers pour « construire » les salinesModèle:Sfn. Il retient que baule est d'origine gauloise, provenant de Modèle:Langue, mot qui désigne une hauteurModèle:Sfn. Cette acception est connue, selon Buron, en Bretagne méridionale ainsi qu’à NoirmoutierModèle:Note.
Le terme est donc ancien et est utilisé comme un substantif : les Modèle:Citation sont, en 1629, laissées en pâture aux vaches, brebis et autres bestiaux des Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Les délibérations du conseil municipal ont, de façon constante depuis la première mention le Modèle:Date- Modèle:Incise utilisé la graphie bauleModèle:Sfn.
Microtoponymie
Elle est à la fois française (La Bosse, La Saudraie, etc.) et bretonne (Trevenan, Trologo, etc.).
On trouve plusieurs toponymes en « -(i)ac » (cf. Assérac, Herbignac, Missillac), qui marquent l'influence du breton sur des termes anciens qui, en français, ont perdu la consonne finale (toponymes en -é ou -i). Le même phénomène se rencontre dans les pays de langue d'oc (Blagnac, Marciac, Vic-Fezensac) : ainsi Nérac, qui est une ville du Lot-et-Garonne, est aussi un lieudit de La Baule, situé dans le quartier du Guézy, où « Nérac » apparaît aujourd'hui dans l'odonyme « route de Nérac ». En revanche, il existe un lieudit Lesnerac, correspondant à un manoir : l'élément préfixé Modèle:Langue indique en effet en breton une demeure seigneurialeModèle:Sfn située près du lieudit indiqué.
En ce qui concerne le lieudit Trologo, tro vient mot breton treo, « vallée » en breton de Batz-sur-Mer (KLT : traoñ, vannetais : teno). On retrouve cet élément toponymique dans le nom des lieudits Tromartin et Troffigué à Guérande ou Kerantrou (le hameau de la vallée) au Pouliguen.
On trouve de nombreux toponymes formés avec le mot breton ker (Ker Durand, Ker Quessaud, Ker Rivaud Modèle:Incise, la Querdouda, KerniasModèle:Sfn), qui correspond ici au sens de « hameau », voire « ferme », alors qu'en breton moderne, ker signifie « ville »<ref>En français, le mot « ville » vient du latin villa, qui signifiait « domaine agricole », « ferme », pas du tout « ville » (urbs).</ref> (kreis ker : « centre-ville »). On peut le rapprocher de l'élément « La Ville-ès », qu'on trouve à Saint-Nazaire (La Ville-ès-Martin) ou à Pornichet (La Ville-ès-Babin, La Ville-ès-Blais).
On trouve aussi des toponymes français : « l'île » (par exemple, l'Isle de l’Hervio, l'Île du Bourg, à EscoublacModèle:Sfn), « le parc » (le Parc Nicol à Bréderac, le Parc Neuf à Escoublac).
Histoire
Préhistoire
Des vestiges archéologiques ont été mis au jour sur le territoire de la commune et sont répertoriés par le service régional de l'archéologie de la direction régionale des Affaires culturelles (DRAC) des Pays de la LoireModèle:Sfn.
Les traces d'occupation les plus anciennes proviennent du Paléolithique moyen, c'est-à-dire dans une période s'étendant de Modèle:Unité à Modèle:Unité av. J.-C. Elles sont situées le long de la Modèle:Nobr, à l'extrême nord-ouest du territoire, au lieu-dit « La Métairie de Villeneuve »Modèle:Sfn. Le dolmen de Tréveday Modèle:Incise et des traces d'occupation du lieu-dit « Les Morlaines » datent du Néolithique, Modèle:Unité Modèle:Av JC « La Métairie de Villeneuve » présente également des vestiges d'occupation datant du Néolithique final, soit Modèle:Unité Modèle:Av JC La période du Bronze moyen est représentée par un fossé au lieu-dit « Kerivaud » et par des traces d'occupation au « Menigo » (partie centrale de la commune). Aux « Morlaines » encore, habitat et production de sel ont laissé des vestiges datant de La Tène, soit Modèle:Unité à Modèle:UnitéModèle:Sfn.
Des fouilles archéologiques, conduites par l'Institut national de recherches archéologiques préventives et en cours en 2021, mettent en évidence une occupation gauloise dense sur Modèle:Unité/2. Il pourrait s'agir d'une importante agglomération occupée entre le Modèle:S mini- et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle, caractérisée par la présence d'au moins deux voies de desserte et des activités commerciales et artisanales<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Antiquité
Des vestiges de l'âge du fer ont été retrouvés lors de fouilles préventives en 2021, le long de la route du Quesquello, sur les lieux d'un futur lotissement<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des vestiges de la période gallo-romaine, dont certains datés du Haut-Empire romain, ont été découverts au cimetière paysager Bel-Air, au lieu-dit « La Ville Massonnet » et à celui des « Voilées » sous forme d'habitat et d'enclosModèle:Sfn.
Les dunes sont apparues postérieurement à l'époque antique. Elles ont envahi les anciens marais côtiers, en progressant d'ouest en est, atteignant à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle l'ancien village d'Escoublac. Le premier bourg d’Escoublac se dresse probablement sur un rocher escarpé, poste d’observation sur une côte moins ensablée qu’au Moyen ÂgeModèle:Sfn.
Moyen Âge
Escoublac
Un espace fortifié datant du Moyen Âge central a été mis au jour dans le bois d'EscoublacModèle:Sfn. Le prieuré de Saint-Louis a, d'autre part, été fondé par des moines bénédictins, près du lieu-dit Le Guézy, vers l’Modèle:NobrModèle:Sfn.
En 1050, l'évêque de Nantes fait appel à des moines de l'abbaye de Saint-Florent-le-Vieil pour assister la population d'Escoublac et fonder un prieuréModèle:Sfn, avec cette clause : « que les religieux devraient pourvoir de bénéfices les quatre fils du recteur ». Sous l'épiscopat de Modèle:Souverain3, une charte établie à Chantenay, datée de 1073, confirme cette disposition. Les moines construisent alors un petit monastère placé sous le vocable de Saint-Pierre et une église. La paroisse est d’abord dédiée à saint AndréModèle:Sfn. De 1148 à 1184, Escoublac donne deux évêques successifs à Nantes : Bernard, évêque de 1148 à 1169, et son neveu Robert, évêque de 1170 à 1184Modèle:Sfn. Escoublac est d’abord la propriété des évêques de Nantes ; elle passe ensuite sous le pouvoir des seigneurs de Lesnerac, qui possèdent au Moyen Âge les terres situées d’est en ouest entre la Brière et la mer et du nord au sud, entre le Pouliguen moderne et l’étier de PornichetModèle:Sfn.
En 1350, le premier bourg d’Escoublac rassemble Modèle:Nobr solvables Modèle:Incise ; ce nombre approche les Modèle:Unité en 1426 Modèle:InciseModèle:Sfn,<ref name="Guériff100">Modèle:Ouvrage.</ref>.
La foire de saint Servais est connue, avec la foire du lundi de l’Assomption et celle de saint Georges, depuis 1441 à Escoublac. Elle a persisté jusqu’en 1914, sous le nom de « foire aux chapeaux de paille »Modèle:Sfn.
Un événement encore à identifier survient en 1450, entraînant la diminution du nombre d’habitants de près de Modèle:Nobr ; cette catastrophe, si tant est qu’elle soit réellement survenue, pourrait être la conséquence d'un raz-de-marée, mais également d'un épisode de la guerre de Cent Ans ou de la pesteModèle:Sfn. Une partie des survivants, ceux qui ne se seraient pas réfugiés autour du prieuré bénédictin Saint-Pierre, auraient fondé le village du Pouliguen avec des Guérandais. Le premier bourg d’Escoublac est complètement abandonné en 1527Modèle:Sfn.
Le deuxième bourg d’Escoublac se développe aux alentours du prieuré Saint-Pierre, dans l'actuelle forêt d’Escoublac, où les habitants construisent bientôt l’église Notre-Dame-la-BlancheModèle:Sfn. Les digues, appelées « turcies » semblent, au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, en mesure de protéger la côte et le bourg de l’avancée des sables ; des corvées sont organisées afin de les entretenirModèle:Sfn.
Les seigneurs d’Escoublac
La châtellenie d’Escoublac semble avoir été érigée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=Escoublac>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à Auffroy d'Escoublac en 1070 et à Robert de Lesnerac en 1388 ; elle passe à la famille de Goyon à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ou au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle puisqu’en 1400 elle appartient à Jehan de Goyon, sieur de Matignon<ref name=Escoublac/>.
Selon Alain GallicéModèle:Note, Modèle:Citation.
En 1423, la châtellenie appartient à Lancelot de Goyon, frère du précédent. Prisonnier des Anglais, il en est libéré grâce au versement d'une rançon de Modèle:Unité d'or rendue possible par le rachat de la châtellenie par Pierre de L'Hôpital sur la demande de [[Jean V de Bretagne|Modèle:Nobr]]<ref name=Lesnerac>Modèle:Lien web.</ref>. La famille de L'Hôpital conserve la seigneurie jusqu’en 1553, François de l'Hospital succédant à Pierre en 1470 ; viennent ensuite Poncet de l'Hospital, Christophe de l'Hospital puis Gilles de l'Hospital en 1500<ref name=Escoublac/>. Ce dernier échange alors la châtellenie d’Escoublac contre un domaine près de Carquefou, la Seilleraie, à son cousin Poncet du Dreiseuc Modèle:Incise. La famille du Dreiseuc conserve la seigneurie jusqu’au mariage de Françoise du Dreiseuc avec Gédéon le Pennec, seigneur du Boisjolan. Lorsqu’au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Julie Le Pennec épouse le marquis Charles de Sesmaisons, la châtellenie passe alors à la famille de Sesmaisons<ref name=Lesnerac/>. Donatien de Sesmaisons, propriétaire du château de Lesnerac de 1804 à 1836, se charge d'une opération de fixation des dunes d’Escoublac et se heurte à une forte résistance des paysans locauxModèle:Sfn.
Le château actuel existe déjà partiellement en 1460, étant l’ancienne seigneurie de la famille Le Pennec. Il passe ensuite en la possession de la famille Lesnerac puis en celle du comte de Sesmaisons de 1818 à 1836<ref name=Lesnerac/>.
- Blasons de familles ayant possédé la châtellenie d’Escoublac (sélection)
-
Famille de Lesnerac.
-
Famille du Dreiseuc.
Époque moderne
Le traité d’union de la Bretagne à la France du Modèle:Date- va changer l’ordre établi et la relative sécurité du bourg face aux éléments naturels, l’État se désintéressant progressivement de la gestion du littoral. L’ensablement, sensible sur la côte nord d’Escoublac jusqu’à La Turballe et au sud, jusqu’à Saint-Brévin, progresse irrésistiblement provoquant la disparition de la forêt de Pen-Bron et de quartiers du bourg de Batz (La Govelle)Modèle:Sfn. Une mention de 1541 fait état d’un moulin à vent Modèle:CitationModèle:Sfn. À partir de 1598, à la suite d'une tempête mémorable, l’ensablement du deuxième bourg d’Escoublac devient une menace constante, amplifiée à partir de 1600 par des décisions de déboisement des rives et des îles de la LoireModèle:Sfn. Les effets du défrichement sont encore aggravés par l’action des troupeaux de moutons qui, pour se nourrir, arrachent les plantes et empêchent la fixation des sables ; les dunes se font plus pressantes et leur progression sous l'action des vents menace les habitations. La tempête de 1751 précipite l’invasion, les dunes atteignant le toit de l’église Notre-Dame-la-BlancheModèle:Sfn.
Les délibérations du conseil général de la paroisse de Saint-Pierre d’Escoublac, dont les registres consultables s’étalent de 1753 à 1790, reflètent les préoccupations des habitants de la commune. Ainsi le Modèle:Date-, des mesures militaires sont décidées ; il s’agit de l’établissement d'un état des sentiers garde-côte, ainsi que de l’organisation d’un recensement des hommes de Modèle:Nobr susceptibles d’être enrôlés dans la milice garde-côtesModèle:Sfn. En 1771, des règles du ramassage du goémon sont fixéesModèle:Sfn.
Au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le village d'Escoublac subit un phénomène d'avancée dunaire qui amène son ensevelissement et la construction en 1779 d'un nouveau village un kilomètre plus au nord sur la route de GuérandeModèle:Sfn. Bien sûr, la progression du phénomène fait partie des préoccupations du conseil de la paroisse. Le Modèle:Date-, il ordonne à tous les habitants de la paroisse de débarrasser les sables menaçant l’église et d’établir les ouvrages d’art nécessaires à sa protectionModèle:Sfn. Las, les efforts demeurent insuffisants et le Modèle:Date-, le conseil de paroisse délibère pour la première fois sur le projet de construire une nouvelle église en un autre point de la paroisseModèle:Sfn.
Le conseil autorise la construction d'une nouvelle église par délibération du Modèle:Date-. Celle-ci, sous le patronage de saint Pierre, est inaugurée le Modèle:Date-Modèle:Sfn.
Révolution française et Empire
Le Modèle:Date- marque la fin de la paroisse en tant que système administratif et la création de la Modèle:CitationModèle:Sfn. L’élection du premier maire, l'abbé Mathurin Phelippès de Beauregard, se déroule Modèle:CitationModèle:Sfn.
Le Modèle:Date-, l’officier municipal Julien Denié s’étant étonné de l’absence d’un arbre de la liberté et de l’égalité dans la commune, la municipalité Modèle:Citation.
Comme indiqué précédemment, des travaux de plantation sont entrepris dès 1818Modèle:Sfn et vont se développer sous le Second Empire ; plus de Modèle:Nobr ont été boisés avant la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Brunet"/>.
Époque contemporaine
En 1876, si la commune qui comprend encore une partie de ce qui va devenir Pornichet recense près de Modèle:Unité, le lieu-dit La Baule ne compte que Modèle:Nobr<ref name=Sepia5/>.
Le développement de la cité balnéaire
Le tourisme balnéaire dans la baie de La Baule est lancé au début des années 1820 par des écrivains-voyageurs attirés par les rivages sauvages aux extrémités de la baie car les pratiques de l'époque romantique privilégient les côtes rocheuses. Ainsi, viennent « prendre les bains de mer » Camille Mellinet, Balzac qui séjourne au Pouliguen et y puise l'inspiration de son roman Béatrix, Gustave Flaubert et Maxime du Camp qui passent par Le Croisic vers 1840<ref>Modèle:Article</ref>.
En 1886, le télégraphe est installé à Escoublac. En 1892, un bureau de poste et télégraphe temporaire, dit « de la Casbah » Modèle:Incise est ouvert à La Baule, à l’origine durant la saison des bains, de juin à octobreModèle:Sfn, et en 1895, les appareils télégraphiques d'Escoublac sont transférés temporairement à La Baule durant la saison balnéaireModèle:Sfn. Le Modèle:Date- est créée la recette auxiliaire rurale des Postes de la mairie d’Escoublac, succédant au service de poste journalier rural organisé en 1835 et au bureau de distribution de 1872Modèle:Sfn. En 1903, la recette de la Casbah est érigée en bureau permanent Modèle:Incise constituant la première cabine téléphonique de la communeModèle:Sfn. La recette simple des Postes de Modèle:3e permanente demeure dans l’immeuble de la Casbah jusqu’en 1921Modèle:Sfn. Le premier hôtel des Postes se situe à l'emplacement de l’actuel office du tourisme de 1920 à 1936Modèle:Sfn. La nouvelle poste est construite en 1936, avenue de la Gare, sur des plans des architectes Paul-Henri Datessen et Gabriel Guchet<ref name=Poste>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La poste de La Baule-les-Pins, à l'angle des avenues Sarah-Bernhardt et de la Grande Dune, est l'œuvre de l'architecte Noël Le Maresquier, grand prix de Rome en 1930<ref name=Poste/>.
À la fin des Modèle:Nobr, une usine de production d’électricité subvient aux besoins d’éclairage public et aux besoins domestiques de la Société des Dunes et de la Compagnie foncière ; elle est située à l’angle des actuelles avenues Marie-Louise et Pierre-LotiModèle:Sfn. Une première ligne de transport de vingt mille volts en provenance de Penhoët et une ligne de distribution de cinq mille volts sont autorisées en 1911Modèle:Sfn. En Modèle:Date-, la commune adhère au syndicat intercommunal d’électrification des écarts de la région de GuérandeModèle:Sfn.
En 1906, Alfred-Frédéric Landier obtient le soutien du conseil municipal et du préfet pour l’établissement d'une usine de production de gaz ; la société anonyme Compagnie bauloise du gaz qu’il a créée jouit à partir du Modèle:Date- d’une concession de trente ans lui permettant Modèle:CitationModèle:Sfn. La durée de l’éclairage dépend alors des saisons et de la fréquentation touristique ; ainsi, d’octobre à janvier l’éclairage est assuré de Modèle:Heure à Modèle:Heure, et de juin à septembre, de Modèle:Heure à minuitModèle:Sfn. Le Modèle:Date-, les Compagnies réunies du gaz et de l’électricité absorbent la Compagnie bauloise du gaz, et le gaz provient alors de Saint-NazaireModèle:Sfn.
La mise en tourisme de La Baule est relativement tardive. Dans les années 1920, la croissance de la commune connaît une accélération et la fonction touristique est confirmée. Elle se développe dans les années 1930 avec Modèle:Unité (beaucoup en style anglo-normand alors en vogue), Modèle:Unité, Modèle:Unité qui correspondent à l'époque du grand essor de tourisme balnéaire, celle où la ville fréquentée par les bourgeois et les aristocrates affirme sa suprématie en presqu'île guérandaise grâce à l'action conjuguée de François André (l'homme des casinos de France qui d’y implanter palaces, casinos et boutiques de luxe), et des deux maires André Pavie et Louis Lajarrige qui développent les lotissements balnéaires<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Par décision du conseil municipal du Modèle:Date- naît le camping-caravaning municipal, auquel conduit l’allée de DianeModèle:Sfn.
Station balnéaire fréquentée par les stars dans les années 1950 et 1960, elle s'adapte au tourisme de masse individualisé dans les années 1970 qui voient des barres fonctionnelles se dresser à la place des villas. En lien avec la mise en place de la loi Littoral, l'artificialisation de front de mer se ralentit entre 1985 et 1999<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
En 1986, l'électrification de la voie ferrée jusqu'au Croisic est réalisée<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Depuis le Modèle:Date-, le TGV Atlantique permet de relier La Baule à Paris en près de trois heures<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 1990, le président François Mitterrand prononce à La Baule un célèbre discours, dit « discours de La Baule », où il invite les pays d'Afrique à lancer un processus de démocratisation dans le contexte de la fin de la guerre froide<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Depuis les années 1990, la commune rompt avec ce modèle touristique et entre dans le post-tourisme qui se caractérise par un recul de l'hébergement marchand et une augmentation de la population résidentielle, pour une large part des personnes âgées<ref>Modèle:Article</ref>.
La Première Guerre mondiale
En Modèle:Date-, l'Modèle:Nobr, dite « La Baule-Escoublac », est stationnée sur l'aérodrome d'Escoublac sous le commandement du capitaine Lallemand ; ses ordres sont de protéger les convois navals entrant et sortant de Saint-Nazaire. Elle est ensuite basée au Croisic, dont le terrain d'aviation est moins exigu, à partir du Modèle:Date- et ce jusqu'en avril de la même année, puis partiellement détachée à l'île d'Yeu ; elle est dissoute le Modèle:Date-, sans totaliser de victoire homologuée ou probable<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Durant cette même période Modèle:Incise le casino est transformé en hôpital militaire<ref name=Sepia5>Modèle:Lien web.</ref>,Modèle:Note. Le coût du premier conflit mondial est particulièrement élevé dans la commune : Modèle:Nobr morts à la guerre soit plus de 8 % de la populationModèle:Note.
La Seconde Guerre mondiale
Dès la déclaration de guerre de la France à l'Allemagne, le Modèle:Date-, la municipalité organise un comité d'accueil des réfugiés, aux côtés du comité de la propriété bâtie. Un service médical à leur intention est crééModèle:Sfn. Le recensement du Modèle:Date- relève Modèle:Nobr puis, en Modèle:Date-, 663 de façon temporaire, puisqu'en Modèle:Date-, on n’en dénombre plus que 196Modèle:Sfn. Durant cet hiver, La Baule ne désemplit pas, accueillant près de Modèle:Nobr qui poursuivent leurs études dans la cité balnéaire, ayant fui les universités parisiennes ; une école préparatoire aux concours des grandes écoles est installée dans la villa El CidModèle:Sfn,Modèle:Note.
Le Modèle:Date-, la mairie d’Escoublac-la-Baule donne son accord aux autorités militaires pour créer un cimetière anglais à La Ville-HalgandModèle:Sfn. En 1943, Modèle:Nobr y sont recensées, dont celles de nombre de naufragés du RMS Lancastria, paquebot transatlantique britannique coulé le Modèle:Date- devant Saint-NazaireModèle:Sfn.
C’est le Modèle:Date- que les premiers soldats allemands de la Modèle:Nobr pénètrent dans la localité. Les troupes de la 290. Infanterie-Division s’y installent à partir de juillet suivant. Ils vont y demeurer dix mois. Le Modèle:Date-, les Allemands réquisitionnent l’aérodrome d’EscoublacModèle:Sfn.
Le Modèle:Date-, Lluís Companys, nationaliste catalan et président de la généralité de Catalogne, est arrêté par la Gestapo à Escoublac-la-Baule. Interrogé à Paris puis transféré en Espagne, il est fusillé à Barcelone le Modèle:Date- de la même année<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En Modèle:Date-, le XXV. Armeekorps, sous le commandement du General der Infanterie Karl Ritter von Prager installe son état-major à Escoublac-la-Baule ; ce quartier général y demeure jusqu'en Modèle:Date-Modèle:Sfn. Le Modèle:Date-, le Generalleutnant Friedrich-Georg Eberhardt, à la tête de la 38. I.D., installe ses quartiers à Escoublac-la-BauleModèle:Sfn. D'autres unités vont se succéder dans la localité, comme le Modèle:Date-, la 94. I.D. commandée par le General der Artillerie Georg Pfeiffer ou, le Modèle:Date-, la 76. I.D. du général Erich AbrahamModèle:Sfn. Du Modèle:Date- au Modèle:Date-, c'est la 243. I.D. qui s'installe dans la localité. La 275. I.D. lui succède de façon éphémère, le débarquement allié venant de commencer en NormandieModèle:Sfn.
Entre le Modèle:Nobr, Modèle:Nobr sont arrêtés à Escoublac-la-Baule par les Allemands, aidés par la police nationale française ; Modèle:Nobr sont déportés à Auschwitz<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:Date-, un combat aérien oppose au-dessus de la localité des chasseurs de la Luftwaffe à des bombardiers américains. L’un de ces derniers est abattu et s’abat à côté de la villa La Grande DuneModèle:Note,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. À la suite du sabotage du train de travailleurs La Baule - Saint-Nazaire, le Modèle:Date-, ayant entraîné Modèle:Nobr et Modèle:Nobr, le maire d'Escoublac-la-Baule, Marcel Rigaud, doit servir chaque jour de bouclier humain, aux côtés de cinq autres notables baulois, à bord de chaque train de cette même liaison Modèle:Sfn.
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, à cause de l'existence de la poche de Saint-Nazaire, l'occupation allemande se prolonge à Escoublac-la-Baule comme dans l'ensemble des localités voisines de l'estuaire durant Modèle:Nobr Modèle:Incise, la reddition effective de la poche intervenant Modèle:Nombre après la capitulation du Troisième ReichModèle:Sfn.
Le monument aux morts qui fait face à la Poste rappelle les noms de Modèle:Nobr morts durant le second conflit mondial sur les Modèle:Nobr recensés entre La Baule et EscoublacModèle:Sfn,<ref name=Memoriam/>.
Politique et administration
Découpage territorial
Bloc communal : commune et intercommunalités
La paroisse d'Escoublac acquiert le statut de municipalité avec le décret du Modèle:Date- de l'Assemblée Nationale<ref name="Motte24">Modèle:Harvsp.</ref> puis celui de « commune », au sens de l'administration territoriale actuelle, par le décret de la Convention nationale du [[Décret du 10 brumaire an II|Modèle:Nobr]] (Modèle:Date-)<ref name="Motte23">Modèle:Harvsp.</ref>. Il faut toutefois attendre la loi du Modèle:Date- sur l'organisation municipale pour qu'un régime juridique uniforme soit défini pour toutes les communes de France, point de départ de l’affirmation progressive des communes face au pouvoir central<ref name="Loi1884">Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date- Pornichet est érigée en commune par décret. À cette occasion, des sections d'Escoublac et de Saint-Nazaire sont soustraites de leur commune d'origine et apportées à la nouvelle localité, pour respectivement Modèle:Nobr. Ce transfert concerne également les habitants qui occupent ces parcelles, soit respectivement Modèle:Nobr<ref name=Pornichet>Modèle:Lien web.</ref>. La commune prend le nom de La Baule-Escoublac par décret du Modèle:Date-<ref name=Insee2017>Modèle:Lien web.</ref>.
La localité fait partie, au Modèle:Date-, de sept groupements<ref name=Banatic>Modèle:Lien web.</ref>. Elle adhère à la communauté d'agglomération Cap Atlantique, différente de celle de Saint-Nazaire, la CARENE, à laquelle est rattachée Pornichet, commune mitoyenne. Elle adhère également au syndicat intercommunal (SI) du port de pêche et de plaisance de La Baule - Le Pouliguen (SIVU<ref>Modèle:Lien web.</ref>), au SI de la fourrière pour animaux de la presqu'île guérandaise, SIVU dont le siège est sis dans la commune et au SI pour la création d’un centre de voile à Penchâteau (SIVU).
Elle participe au SI de l’aéroport de La Baule-Escoublac, Pornichet, Le Pouliguen (SIVU) et est partie prenante du syndicat mixte du parc naturel de la Brière, à caractère environnemental<ref>Modèle:Lien web.</ref> ainsi qu’à celui portant sur l’aménagement du bassin versant du Brivet<ref name=sandre>Modèle:Sandre.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Circonscriptions de rattachement
La Baule-Escoublac appartient à l'arrondissement de Savenay en 1801. En 1868, le chef-lieu en est transféré à Saint-Nazaire<ref name=Cassini2/> et depuis cette date la commune est rattachée à l'arrondissement de Saint-Nazaire. Sur le plan électoral, elle fait depuis 1986 partie de la septième circonscription de la Loire-Atlantique, dont le député est depuis 2017 Sandrine Josso (LREM).
La localité a fait partie du canton de Saint-Nazaire en 1793, puis de celui de Guérande à partir de 1801<ref name=Cassini2>Modèle:Cassini-Ehess</ref>. Depuis 1985, la commune est le chef-lieu de canton du canton de la Baule-Escoublac. Avec le redécoupage cantonal de 2014, le canton perd en 2015 sa fonction de circonscription administrative et demeure uniquement une circonscription électorale pour l'élection des conseillers départementaux. La commune est dès lors bureau centralisateur d'un canton dont le territoire comprend désormais les communes de Batz-sur-Mer, Le Croisic, Le Pouliguen, Pornichet et Saint-André-des-Eaux. En Modèle:Population de France/dernière année, la population municipale du nouveau canton était de Modèle:Unité. Depuis Modèle:Nobr, Danielle Rival et Gatien Meunier (LR) sont les conseillers départementaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Administration municipale
Le conseil municipal compte trente-trois élus. Le maire, Franck Louvrier, est entouré de sept maires-adjoints<ref group=M name=Conseil>Modèle:Lien web.</ref>. Parmi les autres conseillers municipaux, dix-sept font partie de la majorité (liste Une énergie nouvelle), huit de l'opposition (sept pour la liste Unis pour La Baule-Escoublac, un pour la liste Un nouveau cap)<ref group=M name=Conseil/>.
Tendances politiques et résultats
La ville de La Baule-Escoublac est traditionnellement ancrée à droite, tendance qui se confirme lors des différents scrutins nationaux ou locaux<ref>Modèle:Lien web.</ref> où les partis de droite remportent une majorité des suffrages exprimés.
Élection présidentielle la plus récente
Lors du second tour de l'élection présidentielle de 2017, Emmanuel Macron (EM), élu, a recueilli 76,78 % des suffrages exprimés et Marine Le Pen (RN), 23,22 % des suffrages ; le taux de participation était de 78,16 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Élection municipale la plus récente
Le nombre d'habitants au recensement de 2017 étant compris entre 10 000 et 19 999, le nombre de membres du conseil municipal pour l'Modèle:Nobr est de 33<ref>Modèle:Légifrance.</ref>.
Lors des élections municipales de 2020, les Modèle:Nobr municipaux ont été élus à l'issue du second tour, lors duquel le taux de participation était de 50,25 %. Dix conseillers ont été élus au conseil communautaire. Les six listes en présence se présentaient avec les étiquettes Union de la droite (LUD), La République en marche (LREM), Union de la gauche (LUG), Divers droite (LDVD), Rassemblement National (LRN) et Divers centre (LDVC)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La liste LUD a obtenu Modèle:Nobr au conseil municipal et 8 au conseil communautaire.
Liste des maires
Modèle:Article détaillé Modèle:Article détaillé Depuis 1947, quatre maires seulement se sont succédé à La Baule-Escoublac : Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Finances locales
La Baule-Escoublac appartient à la strate des communes ayant une population comprise entre Modèle:Unité/2. En 2016, le total des produits de fonctionnement de la commune s'établit à Modèle:Unité, pour un total des charges de fonctionnement de Modèle:Unité, soit un résultat comptable de Modèle:Unité, ou Modèle:Nobr par habitant, à comparer à la moyenne de la strate qui est de Modèle:Nobr par habitant<ref name="ALIZE"/>.
Capacité d’autofinancement
Le tableau ci-dessous présente l'évolution de la capacité d'autofinancement, un des indicateurs des finances locales de La Baule-Escoublac sur la période de 2005 à 2016<ref name="ALIZE">Modèle:Lien web.</ref> :
2006 | 2007 | 2008 | 2009 | 2010 | 2011 | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
La Baule-Escoublac | 211 | 596 | 695 | 557 | 617 | 708 | 649 | 686 | 623 | 731 | 729 |
Moyenne de la strate | 160 | 153 | 149 | 159 | 183 | 201 | 192 | 180 | 164 | 183 | 186 |
Résultats exprimés en €/habitant.
Strate : communes de Modèle:Unité/2 appartenant à un groupement fiscalisé.
La capacité d'autofinancement de la communeModèle:Note, comparée à la moyenne de la strate, semble observer des cycles assez longs ; elle est très supérieure à la moyenne de Modèle:Nobr<ref group="Note" name="Réserve">Ces remarques ne résultent pas d'une étude statistique des données présentées ; elles n'ont qu'une valeur indicative.</ref>. Le fonds de roulementModèle:Note, varie au-dessus de la moyenne de la strate pour les années 2012, 2013, 2015 et 2016 Modèle:Incise et au-dessous pour les années 2010, 2011 et 2014<ref name="ALIZE"/>.
Endettement
L'endettement de La Baule-Escoublac au Modèle:Date- peut s'évaluer à partir de trois critères : l'encours de la dette<ref group="Note">L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit aux banques au Modèle:Date- de l'année considérée</ref>, l'annuité de la dette<ref group="Note">L'« annuité de la dette » équivaut à la somme des intérêts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'année</ref> et sa capacité de désendettement<ref group="Note">La « capacité de désendettement » est basée sur le ratio suivant défini par la formule : Modèle:Formule. Ce ratio montre, à un instant donné, le nombre d'années qui seraient nécessaires au remboursement des dettes en considérant les ressources de La Baule-Escoublac.</ref> :
- l'encours de la dette pour une valeur de Modèle:Euro, soit Modèle:Euro par habitant, est supérieur de 4,4 % à la valeur moyenne calculée pour les communes de la même strate (Modèle:Euro par habitant). Depuis Modèle:Nobr, ce ratio fluctue et présente un minimum de Modèle:Euro par habitant en 2011 et un maximum de Modèle:Euro par habitant en 2013<ref name="ALIZE"/> ;
- l'annuité de la dette pour une somme de Modèle:Euro, soit Modèle:Europar habitant, est supérieure de 251 % à la valeur moyenne calculée pour les communes de la même strate (Modèle:Euro par habitant). En partant de 2011 et jusqu'à 2016, ce ratio fluctue et présente un minimum de Modèle:Euro par habitant en 2012 et un maximum de Modèle:Euro par habitant en 2015<ref name="ALIZE"/> ;
- la capacité d'autofinancement (CAF) pour une valeur totale de Modèle:Euro, soit Modèle:Europar habitant, est supérieure de 392 % à la valeur moyenne calculée pour les communes de la même strate (Modèle:Euro par habitant). Pour la période allant de 2011 à 2016, ce ratio fluctue et présente un minimum de Modèle:Euro par habitant en 2014 et un maximum de Modèle:Euro par habitant en 2015<ref name="ALIZE"/>. La capacité de désendettement est d'environ un an en 2016. Sur une période de Modèle:Nobr, ce ratio est constant et faible (inférieur à Modèle:Nobr ans).
La Baule-Escoublac (€/hab.) |
Strate (€/hab.) |
Écart | |
---|---|---|---|
Encours de la dette | Modèle:Euro | Modèle:Euro | Picto disque bleu : écart fort |
Annuité de la dette | Modèle:Euro | Modèle:Euro | Picto disque bleu : écart fort |
Capacité d'autofinancement | Modèle:Euro | Modèle:Euro | Picto disque bleu : écart fort |
Écart par rapport à la moyenne de la strate : Picto disque blanc : écart nul de 0 à 10 % ; Picto cercle bleu : écart moyen de 10 à 30 % ; Picto disque bleu : écart fort supérieur à 30 % |
Fiscalité communale
Le tableau suivant compare les taux d'imposition locaux à ceux des autres communes de la même strate fiscale.
Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité de La Baule-Escoublac. Par rapport à 2015<ref name="ALIZE"/>, la taxe d'habitation à 15,65 %, la taxe foncière sur le bâti à 19,66 % et celle sur le non bâti à 47,16 % demeurent quasiment stables.
Le montant de la taxe d'habitation, indicateur de fiscalité directe, s'établit en 2016 à Modèle:Unité, contre Modèle:Euro en moyenne pour les communes de même importance. Cette hiérarchie est stable sur les cinq années précédentes<ref name="ALIZE"/>.
La Baule-Escoublac (%) |
Strate (%) |
Écart | |
---|---|---|---|
Taxe d'habitation | Modèle:Unité | Modèle:Unité | Picto disque blanc : écart nul |
Taxe foncière sur le bâti | Modèle:Unité | Modèle:Unité | Picto cercle bleu : écart moyen |
Taxe foncière sur le non bâti | Modèle:Unité | Modèle:Unité | Picto cercle bleu : écart moyen |
Écart par rapport à la moyenne de la strate : Picto disque blanc : écart nul de 0 à 10 % ; Picto cercle bleu : écart moyen de 10 à 30 % ; Picto disque bleu : écart fort supérieur à 30 % |
Jumelages
Au Modèle:Date-, La Baule-Escoublac est jumelée avec<ref group=M name=Jumelage>Modèle:Lien web.</ref> :
Par ailleurs, depuis le Modèle:Date-, une charte d'amitié unit La Baule-Escoublac à la commune italienne de Cervia<ref group=M name=Jumelage/>.
Enfin selon la mairie, le partenariat entre La Baule-Escoublac et la commune de Nowy Sącz en Pologne Modèle:Incise n'est désormais plus en vigueur en 2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Équipements et services publics
Eau et déchets
Gestion de l'eau
À partir de la Modèle:Nobr l'alimentation en eau potable de la commune sera complétée par des eaux provenant de la région nantaise<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Avant cette date, l’eau distribuée provient de Campbon, Férel et Guérande<ref group=S>Modèle:Lien web.</ref>. L'eau distribuée par le réseau d'alimentation est destinée à 85 % à un usage domestique. L'irrigation des terres ne concerne que 5 % de la surface agricole utilisée (SAU) de La Baule-EscoublacModèle:Sfn. Selon Cap Atlantique, les besoins en eau pour les activités économiques s'établissent à des niveaux relativement faibles (9 %) et émanent surtout d'une quinzaine de gros consommateurs (besoins supérieurs à Modèle:Unité) ; ceux-ci appartiennent principalement au secteur touristique : grands hôtels et campings, centres de vacances, société de location de linge, centre hélio-marin. D’autre part, l’eau de mer pompée à proximité est la principale ressource en eau des différents établissements de bains et de thalassothérapieModèle:Sfn.
La commune délègue à la communauté d'agglomération de la Presqu'île de Guérande Atlantique la gestion et la collecte des eaux potables et pluviales et l’assainissement des eaux usées. Cap Atlantique a confié à SEPIG, une filiale du groupe Saur, la gestion des stations d’épurations et de l’ensemble des équipements du réseau d’eaux usées, ainsi que la collecte, le transport et le traitement des eaux usées<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Pour le traitement des eaux usées, La Baule-Escoublac relève de la station d’épuration de Livery, village de la commune de Guérande, inaugurée en Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le schéma de cohérence territoriale de 2011, en accord avec le schéma départemental de sécurisation de l'alimentation en eau potable, envisage la création d'une réserve d’eau d'une capacité de Modèle:Unité à moyen terme sur le secteur Guérande - La Baule-Escoublac<ref group=S>Modèle:Lien web.</ref>.
Déchets ménagers
La commune, au sein de la communauté d'agglomération de la Presqu'île de Guérande Atlantique, organise le tri des ordures ménagères en collectant séparément les journaux et les magazines, ainsi que les emballages légers<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=S>Modèle:Lien web.</ref>.
Une déchèterie permettant la collecte des encombrants est en fonction à La Baule-Escoublac, route du Rocher. Près de Modèle:Nobr d’apport volontaire sont également répartis, en 2017, sur le territoire de la commune<ref>Modèle:Lien web.</ref>. À l’instar de huit autres communes de la communauté d’agglomération Cap Atlantique, La Baule-Escoublac effectue la collecte en porte à porte (PAP) des déchets ménagers grâce à des bacs roulants, les collectes étant accentuées en période estivaleModèle:Sfn. Une collecte de déchets verts est également organisée depuis 2001 deux fois par mois. En 2006, plus de Modèle:Unité de végétaux ont été collectés et valorisés sur le site de broyage de la localitéModèle:Sfn.
Depuis le Modèle:Date-, les ordures ménagères des communes adhérant à la communauté d’agglomération Cap Atlantique transitent uniquement par la station de transfert de Guérande ; la nouvelle station inaugurée en Modèle:Date- peut traiter près de Modèle:Unité de déchets<ref name="Keraline">Modèle:Lien web.</ref>. En revanche, les ordures encombrantes et le tout-venant sont orientés sur la station Keraline d’Herbignac qui a reçu, en 2012, plus de Modèle:Unité de rebuts. Les déchets recyclables sont, quant à eux, gérés à Guérande ; les quantités d’emballages légers et de journaux et magazines se sont élevées en 2013 respectivement à Modèle:Unité et Modèle:Unité pour l’ensemble de la communauté d’agglomération. Pour l’Modèle:Nobr, le coût de collecte et de traitement s’est monté à Modèle:Nobr par foyer, une donnée stable depuis 2010<ref name="Capdéchets">Modèle:Lien web.</ref>.
Entretien des espaces publics
Plage
L’entretien et nettoyage de la plage ont fait l’objet d'un marché public lancé par la commune en 2014 et attribué à la Saur. Le marché couvre deux lots distincts, d'une part le ratissage et le tamisage du sable, avec nettoyage et balayage manuel et d’autre part la collecte des corbeilles de plage, avec tri sélectif, et transport jusqu'au centre de transfert<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Depuis 2016, la gestion de la plage de La Baule a été concédée à Veolia pour les 20 % occupés par des restaurants et des clubs de plage ou de voile. Après une période d’opposition entre la mairie, les plagistes, l’État et Veolia, une société d'économie mixte locale (SEM) est créée, associant la mairie et Veolia et opérationnelle en Modèle:Date- pour la gestion de la concession<ref name=OFoctobre/>,Modèle:Note.
Parc de stationnement et espaces publics
En ce qui concerne la gestion et l’entretien du parc de stationnement et des espaces publics du pôle d'échanges multimodal (PEM) sur le territoire de la ville de La Baule-Escoublac, un marché public, dont le pouvoir adjudicateur est la communauté d’agglomération Cap Atlantique, a été ouvert en Modèle:Date-<ref name=Parc>Modèle:Lien web.</ref>.
Enfance
Le centre communal d'action sociale (CCAS) de La Baule-Escoublac<ref>Modèle:Lien web.</ref> a mis en place des structures d'accueil qui dépendent de l'âge des enfants<ref group=M>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Pour des enfants âgés de six semaines à trois ans, les parents peuvent s'adresser au relais d'assistantes maternelles (RAM), service gratuit d'orientation<ref group=M>Modèle:Lien web.</ref>, soutenu financièrement par la caisse d'allocations familiales (CAF) de Loire-Atlantique. Celui-ci peut les orienter vers la structure « Les petits grains de sable », un centre d'accueil collectif qui peut regrouper jusqu'à vingt enfants simultanément<ref group=M>Modèle:Lien web.</ref>. Le CCAS organise également un système de crèche familiale où jusqu'à quarante enfants peuvent être pris en charge au domicile d'une assistante maternelle agréée par le conseil départemental<ref group=M>Modèle:Lien web.</ref>.
Pour les enfants âgés de quatre à onze ans, et outre les services décrits ci-avant, un regroupement d'associations Modèle:Incise propose un accueil périscolaire dans les écoles de Tanchoux, le Guézy, Bois-Robin et Paul-Minot, qui permet la prise en charge des enfants le matin et le soir avant et après l’école<ref group=M name=APS>Modèle:Lien web.</ref>. De son côté, la maison des jeunes et de la culture (MJC) Saint-Exupéry organise depuis Modèle:Date- des activités pour les enfants concernés par l'accueil périscolaire<ref group=M name=APS/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Personnes âgées
La ville de La Baule-Escoublac a confié au CCAS l'organisation d'un service de portage de repas à domicile pour les personnes âgées, handicapées, momentanément fragilisées ou en perte d’autonomie, qu'elle réside à titre principal ou secondaire dans la localité ; le service fonctionne Modèle:Nobr par an<ref group=M name=Repas>Modèle:Lien web.</ref>. Le CCAS a également conclu un accord avec une société privée, Vitaris-response<ref>Modèle:Lien web.</ref>, afin de fournir un service de téléassistance à domicile<ref group=M>Modèle:Lien web.</ref>.
Deux établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) médicalisés sont actifs en 2017 sur le territoire de la commune (résidence de la Forêt d’Escoublac et résidence Quiétus)<ref group=M>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=Retraite>Modèle:Lien web.</ref>. Cette offre d'hébergement est complétée par une résidence non médicalisée proposant desservices pour personnes âgées (résidence Hespérides Malherbe) et une maison de retraite (résidence Bôle Eden)<ref name=Retraite/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
L'association France Alzheimer et maladies apparentées a établi, depuis 2007, une halte-relais pour soutenir les aidants confrontés à la maladie d'Alzheimer<ref group=M>Modèle:Lien web.</ref>.
La municipalité et le CCAS organisent un repas annuel, gratuit pour les résidents de la commune âgés de Modèle:Nobr et plus<ref group=M>Modèle:Lien web.</ref>. De plus, à l’occasion de la semaine bleue Modèle:Incise, le CCAS propose des manifestations, en collaboration avec les établissements d’hébergement et le club Amitié<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Personnes handicapées
Les personnes handicapées résidant à La Baule-Escoublac peuvent bénéficier des services de téléassistance et de portage de repas à domicile organisés pour les personnes âgées<ref group=M name=Repas/>. Une structure d’aide à la personne, Capvie<ref>Modèle:Lien web.</ref>, autorisée par le conseil départemental propose des services de prise en charge à domicile des personnes ayant perdu ou dont l’autonomie diminue<ref group=M>Modèle:Lien web.</ref>. D’autre part, l’office de tourisme a obtenu en 2009 la marque « Tourisme et Handicap » pour les handicaps moteurs, visuels, auditifs et mentaux ; le label a été renouvelé en 2014<ref name=Handicap>Modèle:Lien web.</ref>. Cette démarche se décline par un service en langue des signes, des plans de ville et des guides touristiques en braille et des visites de quartiers en audio-description<ref name=Handicap/>.
L'association Jeunesse et Avenir de La Baule-Escoublac est agréée pour toutes les classes d’âge et son action recouvre les handicaps psychiques, l’autisme et les troubles envahissants du développement (TED), les déficiences intellectuelles avec ou sans troubles associés ; elle possède un siège avenue de Lattre de Tassigny où un institut médico-éducatif (IME) propose une section d'éducation et d'enseignement spécialisé (SEES). L'association intervient également à l’institut thérapeutique, éducatif et pédagogique (ITEP) de la route de Ker Rivaud<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La gare de La Baule-Escoublac a mis en place un service d’accueil aux personnes en situation de handicap<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Enseignement
La Baule-Escoublac est rattachée à l’académie de Nantes, dans la zone B du calendrier scolaire<ref name=écoles>Modèle:Lien web.</ref>.
La ville administre quatre écoles maternelles (Le Bois-Robin, Les Pléiades, Tanchoux-Les Érables et Paul-Minot) et quatre écoles élémentaires communales (Tanchoux-Les Érables, Le Bois-Robin, Les Pléiades et Paul-Minot)<ref group=M name=Enseignement>Modèle:Lien web.</ref>. On compte deux écoles primaires privées (Le Sacré-Cœur et Saint-Joseph) dans la localité.
Le département gère deux collèges (Éric-Tabarly<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Grand-Air)<ref name=écoles/> et la région Pays de la Loire le lycée général et technologique Grand-Air<ref name=écoles/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le collège Grand-Air propose une section internationale de collège en anglais et deux sections bilingues en allemand et en anglais. Il dispose également d'une section sportive pour les disciplines de planche à voile, voile et tennis, ainsi qu’une spécialité donnant accès au brevet d'initiation aéronautique<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette dernière spécificité est également dispensée au collège Éric-Tabarly, qui propose de surcroît une section d'enseignement général et professionnel adapté (Segpa)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le lycée Grand-Air propose une préparation au baccalauréat technologique pour les thématiques mercatique ainsi que ressources humaines et communication<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La Baule-Escoublac partage avec Guérande depuis le Modèle:Date- un conservatoire intercommunal de musique<ref group=M>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Celui-ci propose l'enseignement de près de Modèle:Nobr instrumentales ainsi que des saisons de concerts<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Santé
Les soins sur place sont assurés en 2017 par plusieurs praticiens dont près de vingt médecins généralistes<ref>Modèle:Lien web.</ref>, assistés d'auxiliaires médicaux et de neuf pharmacies. La densité de médecins généralistes est de 9,5 pour Modèle:Unité contre 9,29 au plan nationalModèle:Sfn. Les habitants de la localité ont également accès à l'hôpital intercommunal de la Presqu'île, résultant de la fusion en 2003 du centre hospitalier de Guérande et de l'hôpital local du Croisic<ref name="Hopital">Modèle:Lien web.</ref>, ainsi qu’à l’hôpital de jour pour adultes L’Estran, situé également à Guérande<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La clinique de la Brière compte Modèle:Nobr de psychiatrieModèle:Sfn,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La localité a disposé également d'une polyclinique privée Modèle:Incise dotée de Modèle:Nobr aujourd’hui transformée en maison de retraite médicalisée<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Enfin deux établissements de thalassothérapie, un institut médico-éducatif (IME) Modèle:Incise et plusieurs autres résidences de retraite telles les Corallines ou Quiétus<ref name="Brunet"/> viennent s’ajouter à l’offre médicale locale. Les urgences sont traitées par les établissements de Saint-Nazaire, la polyclinique de l'Europe et l'hôpital Cité sanitaire<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, situés à quelque douze kilomètres<ref name="Ortho"/>. Aucun lit de chirurgie n’existe dans la localité qui est entièrement dépendante de Saint-Nazaire sur ce sujetModèle:Sfn. Le centre de convalescence de La Baule compte Modèle:NobrModèle:Sfn.
Justice et sécurité
Dans le ressort de la cour d'appel de Rennes, La Baule-Escoublac relève de Saint-Nazaire pour toutes les juridictions, à l'exception du tribunal administratif, de la cour administrative d'appel et de la cour d’assises, situés tous les trois à Nantes<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
La commune se trouve dans la circonscription du commissariat de police de La Baule-Escoublac<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le premier commissariat est créé place de la Victoire le Modèle:Date- ; l’actuel commissariat, place Rhin-et-Danube, a été inauguré le Modèle:Date-Modèle:Sfn. Le centre de secours et d'incendie de La Baule et de Guérande est installé à Kerquessaud, écart de Guérande, depuis 2012<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Population et société
Démographie
Selon le classement établi par l'Insee en 2020, La Baule-Escoublac est une commune urbaine, une des Modèle:Nobr de l'unité urbaine de Saint-Nazaire, qui s'étend de Donges au Croisic<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; elle fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Nazaire<ref>Modèle:Lien web.</ref> et de l'espace urbain de Nantes-Saint-Nazaire<ref>Modèle:Lien web ; cheminement : sur la petite carte de France, onglet Départements, puis choisir le département, puis menu déroulant Couches d'aide à la sélection.</ref>. Elle appartient à la communauté d'agglomération de la Presqu'île de Guérande Atlantique, à la zone d’emploi de Saint-Nazaire et au bassin de vie de cette dernière<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les habitants de la commune sont appelés les Baulois<ref name="Brunet">Modèle:Lien web.</ref>.
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
La légère baisse du nombre d'habitants observée entre les recensements de 1896 et 1901 est en partie imputable à la création de la commune de Pornichet en 1900 à partir d'une partie des territoires des communes d’Escoublac et Saint-Nazaire. À partir du Modèle:Date- l'évacuation totale de la population civile de la commune de Saint-Nazaire est décidée. Les habitants se réfugient dans les communes de la presqu'île de Guérande, dont Escoublac-la-Baule<ref name="Brunet"/>. Cet épisode explique l'augmentation de plus de Modèle:Unité recensés entre 1936 et 1946, le retour des Nazairiens n'ayant pu s'effectuer qu'après des travaux de reconstruction de leur ville. De Modèle:Unité en 1946, la population se réduit à 13 004 en 1962, et ne retrouve une première fois la barrière des Modèle:Unité qu’à partir de 1975. En 2014, le recensement ne relève toujours que Modèle:Unité. Durant la période estivale la population de la localité peut atteindre Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 20,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 49,9 % la même année, alors qu'il est de 23,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 54,48 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,42 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Formation
Selon une étude menée par la communauté d’agglomération Cap Atlantique en 2011, 8,7 % du total de la population de la localité est titulaire d’un diplôme du supérieur, contre 5,5 % à Guérande<ref group=S>Modèle:Lien web.</ref>. Les proportions d’étudiants sont conditionnées par la proximité avec les moyens de transports vers Saint-Nazaire et Nantes et au caractère urbain de l’échantillon de population étudié, les communes intégrées dans une unité urbaine présentant globalement une proportion plus forte d’études prolongéesModèle:Sfn. L’étude relève une grande cohérence des diplômes délivrés par rapport à la réalité économique du territoire ; dans le cas de La Baule, le BTS animation et gestion touristiques locales en est une bonne illustrationModèle:Sfn.
Vie associative
Au Modèle:Date-, près de cent soixante-dix associations regroupent les activités des Baulois<ref name=Forum>Modèle:Lien web.</ref>. On dénombre en particulier quarante-cinq associations sportives, de danse et de bien-être aux côtés d’associations culturelles et de loisirs<ref group="M" name="Associations sportives">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=M>Modèle:Lien web.</ref>.
Tous les ans depuis 2011, la ville organise deux fois par an un forum des associations, permettant la présentation des différents groupements aux Baulois<ref name=Forum/>. L’édition de Modèle:Date- a été l’occasion d’honorer le pardon de La Baule<ref name=Pardon>Modèle:Lien web.</ref>, le comité des fêtes d'Escoublac<ref>Modèle:Lien web.</ref>, l'Outil en main<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Actions Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref> et la maison des jeunes et de la culture<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Sports et loisirs
Équipements culturels et sportifs
La bibliothèque et médiathèque Henri-Queffélec, outre la consultation et le prêt d'ouvrages, accueille des animations, des expositions thématiques et des conférences d’auteurs<ref group=M>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Un service de bibliobus, transportant près de Modèle:Unité se déplace dans les différents quartiers de la localité chaque semaine à jours et à heures fixes<ref group=M>Modèle:Lien web.</ref>. Un service d’échange de livres sous la forme de bookcrossing est géré par la bibliothèque depuis Modèle:Date-<ref group=M>Modèle:Lien web.</ref>.
L'espace culturel de la chapelle Sainte-Anne accueille des manifestations culturelles telles que les Écrivains de bord de mer, les salons d’automne et de printemps de la société littéraire et artistique de La Baule<ref>Modèle:Lien web.</ref> ou le festival de musique de chambre de l’été musical de la localité<ref group=M>Modèle:Lien web.</ref>.
Le musée Bernard-Boesch a pour vocation, outre la présentation d’œuvres artistiques, l’accompagnement des créateurs grâce à sa maison atelier indépendante accueillant les artistes en résidence<ref group=M>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le musée aéronautique Presqu'Île Côte d'Amour (MAPICA) se dédie depuis 1980 à la restauration et à la conservation du patrimoine aéronautique<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il a reçu le diplôme d'honneur Phoenix de la Fédération aéronautique internationale pour avoir restauré un biplan [[Société des avions Caudron|Modèle:Nobr]] « Luciole ». Une nouvelle distinction, de l'Aéro-Club de France cette fois, le récompense en 1999 pour son travail sur un monoplan de type parasol [[Morane-Saulnier|Modèle:Nobr]]<ref group=M>Modèle:Lien web.</ref>.
Le palais des congrès Atlantia propose Modèle:Unité d’espaces modulables, comprenant un auditorium de Modèle:Nobr, des salles de travail ou d’exposition et une structure de restauration. Il accueille de façon récurrente le festival de l'image d’entreprise Films & companies<ref>Modèle:Lien web.</ref> ainsi que le festival Cinéma et musique de film<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=M>Modèle:Lien web.</ref>. Le palais Atlantia actuel est la Modèle:3e d’un palais des congrès communal à La Baule. Il est issu des délibérations municipales du Modèle:Date- et du choix du projet de l’architecte baulois Jean-Paul Canseliet ; il est inauguré le Modèle:Date-Modèle:Sfn. Il prend la forme, depuis Modèle:Date- d’une société publique locale (SPL) détenue majoritairement par La Baule-Escoublac et la communauté d'agglomération de la Presqu'île de Guérande Atlantique<ref group=M>Modèle:Lien web.</ref>.
La ville dispose du stade municipal Moreau-Defarges<ref group=M>Modèle:Lien web.</ref> et des complexes sportifs Alain-Burban<ref group=M>Modèle:Lien web.</ref>, Maud-Fontenoy<ref group=M>Modèle:Lien web.</ref> et Jean-Gaillaron - Les Salines<ref group=M>Modèle:Lien web.</ref>. Elle héberge une école de voile et est dotée du centre nautique municipal Aquabaule<ref>Modèle:Lien web.</ref>, de terrains de tennis au Country club, au Garden et au Sporting et de plusieurs structures permettant la pratique de l'équitation Modèle:Incise<ref group=M>Modèle:Lien web.</ref>. La piscine municipale est le résultat d’un projet de l’architecte Libergé, retenu par le conseil municipal le Modèle:Date-Modèle:Sfn. Une première tranche comprenant le bassin de plein air est inaugurée en Modèle:Date- et l’ensemble nautique est livré dans son entièreté en 1971Modèle:Sfn. La livraison du nouveau projet, toujours sous le vocable d'« Aquabaule », initialement prévue pour la Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>, devait avoir lieu au Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Événements sportifs
Le Grand Prix automobile de La Baule a été organisé à dix reprises entre 1924 et 1952. De Modèle:Nobr à ses débuts<ref>Modèle:Lien web.</ref>, le Grand Prix se déroule à partir de 1931 sur Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref> puis, en 1938, sur Modèle:Unité. Ce Grand Prix a été précédé le Modèle:Date- par des courses automobiles qui se déroulent alors sur toute la longueur de la plage qui sépare Pornichet du Pouliguen<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Jumping international de France, créé à La Baule en 1962 sous le nom de « Grand Prix de La Baule », est l'une des plus importantes épreuves internationales de saut d'obstacles. Il accueille chaque année, dans le stade François-André, la première étape de la coupe des nations de saut d'obstacles<ref>Modèle:Lien web.</ref>, puis le Grand Prix CSIO-5* Longines de La Baule<ref>Modèle:Lien web.</ref> et enfin le derby de la région des Pays de la Loire<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le cercle nautique La Baule-Le Pouliguen-Pornichet est un club de voile né de la fusion de trois organisations fondées en 1872, le comité du cercle nautique de La Baule, la société des régates du Pouliguen et le centre de voile et de plaisance du Pouliguen. Il a à son actif la création d'événements sportifs à portée internationale telles le La Baule-Dakar, créé en 1980, ou le Triangle Ouest-France Modèle:Incise. Le cercle est récompensé en Modèle:Date- par la fédération française de voile dans la catégorie École de sport<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le triathlon de La Baule, créé en 1988, est organisé par une association d'étudiants de l'école de commerce de Nantes, l'Audencia business school. Il comprend neuf courses suivant le sexe, l’âge et les difficultés<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En revanche le marathon de la Côte d'Amour, course de Modèle:Unité entre Le Croisic et Pornichet traversant la commune depuis 2003, a vu sa dernière édition en 2013<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 2018, La Baule-Escoublac est ville-étape du Tour de France pour la Modèle:3e<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, la [[4e étape du Tour de France 2018|Modèle:4e]] du Tour conduit en effet les cyclistes de La Baule à Sarzeau (Morbihan)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Deux précédentes éditions ont fait étape dans la localité, en 1965 et en 1972<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 1988, en prélude du grand départ réel du Tour de France donné à Pontchâteau, le tout premier « village départ » est installé la veille à La Baule, la ville n'accueillant toutefois pas à cette occasion une étape officielle mais l'arrivée d'une courte épreuve ne comptant pas pour le Tour lancée depuis Pornichet et intitulée « Préface »<ref>http://www.presseocean.fr/actualite/loire-atlantique-tour-2018-christian-prudhomme-ravi-de-revenir-ici-17-06-2018-274365</ref>.
Chemins de randonnée
« La petite marchande » est un circuit pédestre de Modèle:Nobr qui traverse la forêt d’Escoublac et parcourt l’arrière-pays baulois. Il tient son nom d'une mercière ambulante, Pauline Antignac, morte en 1963, qui passait de village en village avec une voiture d’enfant pour vendre sa marchandise<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le circuit des mottes parcourt également Modèle:Nobr dans le bocage escoublacais. Il s’élance comme le précédent de la place de la mairie d’Escoublac et visite plusieurs mottes castrales érigées en protection de demeures seigneuriales au Moyen Âge<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Un troisième chemin balisé de Modèle:Nobr, dit « circuit du Bois d’Amour » serpente dans la forêt située à l’est du boulevard de Cacqueray<ref group=M>Modèle:Lien web.</ref>.
Médias
La presse écrite locale est dominée par le Groupe Sipa - Ouest-France et ses éditions Ouest-France et Presse-Océan. Des journaux locaux dont la diffusion est plus modeste sont également publiés.
Ainsi, L'Écho de la Presqu'île guérandaise et de Saint-Nazaire est un hebdomadaire régional d’information paraissant le vendredi, dont le siège social se situe à Guérande<ref name="Echo">Modèle:Lien web.</ref>. Selon les chiffres de l’OJD, la diffusion totale pour 2015 a été de l’ordre de Modèle:Nombre en moyenne sur l’année<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Outre au canton de Guérande, la diffusion du périodique s’étend aux cantons de La Baule-Escoublac, Muzillac, Pontchâteau, Savenay et Saint-Nazaire<ref name="Echo"/>. Il appartient depuis 2007 au groupe groupe SIPA - Ouest-France par le biais de sa filiale Publihebdos<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La Baule + est un mensuel gratuit qui vient compléter l’offre de la presse écrite locale<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Rigadeau déchaîné est un journal éphémère, publié à l’occasion des élections municipales de Modèle:Date- et imprimé à Saint-NazaireModèle:Note. Son sous-titre indique Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>,Modèle:Sfn. Il disparaît dès la fin des élections de 1935.
La Baule.TV est une chaîne de télévision locale, la première Web TV de la presqu’île créée en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Après une interruption en 2010, elle émet à nouveau à partir de 2014. Son programme se compose essentiellement de reportages et d’émissions courtes traitant des divers aspects de la vie de la presqu'île guérandaise.
Kernews est une station de radio locale basée à La Baule-Escoublac qui émet sur la fréquence de Modèle:Unité, pour diffuser des programmes atteignant La Baule-Escoublac, Saint-Nazaire, Nantes, Pornic, Noirmoutier et Vannes. Outre les informations et de nombreux invités de la vie locale, Kernews se distingue par une programmation musicale à dominante pop-rock<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Cultes
Le culte catholique est pratiqué à La Baule-Escoublac ; la paroisse Notre-Dame et Sainte-Thérèse couvre l'ensemble du territoire de la commune et est rattachée à la zone pastorale de la presqu'île guérandaise dans le diocèse de Nantes, suffragant depuis 2003 de la province ecclésiastique de Rennes qui regroupe les diocèses des régions Bretagne et Pays de la Loire. Modèle:Mgr est l’évêque de ce diocèse depuis le Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le culte est pratiqué dans les églises Notre-Dame et Sainte-Thérèse à La Baule, dans l'église Saint-Pierre à Escoublac et dans la chapelle du Sacré-Cœur<ref group=M name="Cultes">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La chapelle de l'Annonciation, temple protestant construit en 1930 rue Edmond-Rostand, accueille les fidèles de l'Église protestante unie de France pour des cultes hors saison (Noël, Pâques et Pentecôte) et pour des cultes hebdomadaires en juillet et août<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le culte juif est pratiqué, durant les mois d'été, à la synagogue de l'avenue du Bois d'Amour<ref group=M name="Cultes"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Il n'y a pas de lieu de culte musulman à La Baule<ref>Information sur www.labaule.fr [2].</ref>.
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Euro, ce qui plaçait La Baule-Escoublac au 13 193e rang parmi les Modèle:Nombre de plus de Modèle:Nombre en métropole<ref> Modèle:Lien web.</ref>. En 2013, 32,0 % des foyers fiscaux n'étaient pas imposablesModèle:Sfn.
Emploi
En 2014, la population âgée de Modèle:Nobr s'élevait à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on comptait 69,9 % d'actifs dont 61,4 % ayant un emploi et 8,5 % de chômeursModèle:Sfn.
On comptait alors Modèle:Nombre dans la zone d'emploi, contre 6 720 en 2009. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 5 041, l'indicateur de concentration d'emploi est de 117,8 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre un peu plus d’un emploi par habitant actifModèle:Sfn.
Entreprises et commerces
Au Modèle:Date-, La Baule-Escoublac comptait Modèle:Nombre : 19 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 78 dans l'industrie, 212 dans la construction, 2 187 dans le commerce-transports-services divers et 325 étaient relatifs au secteur administratifModèle:Sfn. Modèle:Nobr, Modèle:Nobr ont été créées à La Baule-EscoublacModèle:Sfn, dont 97 par des micro-entrepreneursModèle:Sfn.
Le tableau ci-dessous détaille les établissements actifs par secteur d'activité au regard du nombre de salariésModèle:Sfn :
Total | % | 0 salarié |
1 à 9 salariés |
10 à 19 salariés |
20 à 49 salariés |
50 salariés ou plus | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Ensemble | 2 821 | 100,0 | 2 043 | 691 | 46 | 26 | 15 |
Agriculture, sylviculture et pêche | 19 | 0,7 | 11 | 8 | 0 | 0 | 0 |
Industrie | 78 | 2,8 | 42 | 23 | 7 | 3 | 3 |
Construction | 212 | 7,5 | 150 | 56 | 5 | 1 | 0 |
Commerce, transports, services divers | 2 187 | 77,5 | 1 579 | 562 | 26 | 14 | 6 |
dont commerce et réparation automobile | 573 | 20,3 | 352 | 216 | 3 | 2 | 0 |
Administration publique, enseignement, santé, action sociale | 325 | 11,5 | 261 | 42 | 8 | 8 | 6 |
Champ : ensemble des activités. |
L'examen de ce tableau amène quelques remarques<ref group="Note" name="Réserve" /> : l'essentiel de l'activité économique est assuré par des entreprises du secteur tertiaire ; l'agriculture et la pêche représentent une part peu significative de la vie économique de la localité avec Modèle:Nobr ; moins de 5 % de l'activité est assuré par des entreprises du secteur industriel, qui reste concentré sur des structures de moins de dix salariés, tout comme les activités liées à la construction ; l'administration publique, l’enseignement, la santé et l’action sociale forment une activité qui regroupe près de 12 % des entreprises et comptent six des quinze établissements employant plus de Modèle:Nobr.
Secteur primaire
Le secteur primaire est peu représenté sur la localité. En 2017, quelques établissements agricoles ou sylvicoles, dont un pratiquant l'agriculture raisonnée<ref>Modèle:Lien web.</ref> et un autre l’élevage de volailles<ref>Modèle:Lien web.</ref>, parmi la vingtaine d’entreprises majoritairement individuelles, maintiennent une activité à La Baule-Escoublac<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La vigne a tenu un rôle important dans l’activité économique de la localité ; de 1833 à 1899, pas moins de sept délibérations du conseil municipal en réglementent les vendanges. L’une d’elles, datant de 1855 indique : Modèle:Citation bloc
En 1899, le phylloxéra s’attaque aux deux cents hectares de vigne de la communeModèle:Sfn.
D’autre part, l’exercice de la pêche à pied professionnelle des coques (Cerastoderma edule) Modèle:Incise sur le gisement de La Baule est encadré par des arrêtés préfectoraux dont le dernier date de 2016<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le gisement de coques de La Baule constitue l'un des trois plus importants au niveau national avec celui de la baie de Somme et celui de la baie des Veys<ref name=Coques>Modèle:Lien web.</ref>. Les pêcheurs à pied professionnels possèdent un permis spécifique délivré par les Affaires maritimes. Un quota journalier, dépendant de l'amplitude des marées et des conditions climatiques, est attribué aux pêcheurs à pied Modèle:Incise. Les acheteurs sont positionnés sur des barges flottantes et fournissent des sacs d'une contenance de Modèle:Nobr aux pêcheurs. Ceux-ci, à l'aide de râteaux, récoltent les coques et les calibrent. Cette pêche se déroule sous la surveillance de gardes jurésModèle:Note, de la Gendarmerie nationale ou des Affaires maritimes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La localisation géographique de la localité la place Modèle:Latin dans des aires de production de produits bénéficiant d’une indication géographique protégée (IGP). C’est le cas en particulier pour la « Farine de blé noir de Bretagne Modèle:Incise<ref>Modèle:Lien web.</ref> », la « Mâche nantaise<ref>Modèle:Lien web.</ref> », le « Pâté de campagne breton<ref>Modèle:Lien web.</ref> » et le « Sel de Guérande<ref>Modèle:Lien web.</ref> ».
Secteur secondaire
Sur le plan industriel, une agence du groupe Engie, avec Modèle:Nobr, fait partie des employeurs importants de la localité<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Par ailleurs, le groupe Lucas, au travers de sa filiale Peinture Ricordel, spécialisée dans les peintures et le traitement des façades, emploie Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>. D'autres établissements, tels les menuiseries HEP Modèle:Incise Ser Alu Plast (Modèle:Nobr)<ref>Modèle:Lien web.</ref> ou les installations électriques Sygmatel (Modèle:Nobr)<ref>Modèle:Lien web.</ref>, constituent le tissu industriel et artisanal de la commune<ref name=Brunet/>.
Le secteur de la construction représente 7.5 % des établissements actifs au Modèle:Date- (soit Modèle:Nobr), dont les trois quarts sont des auto-entrepreneursModèle:Sfn. On recense six entreprises du secteur du bâtiment<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Secteur tertiaire
Le secteur tertiaire concentre près de la moitié des établissements employant plus de Modèle:Nobr (Modèle:Nobr recensés au Modèle:Date-). Au sein du groupe Barrière Modèle:Incise l'hôtel Hermitage est l'employeur le plus important d'entre eux avec Modèle:Nobr<ref name="Brunet"/>.
Parmi les entreprises employant plus de Modèle:Nobr en 2015, on peut également citer Jenny Craig, un grand magasin de produits diététiques du groupe Nestlé Protéika (Modèle:Nobr)<ref>Modèle:Lien web.</ref>,Modèle:Note, l'entreprise de nettoyage Impec (Modèle:Nobr)<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la société d'autocars Keolis Atlantique du groupe Keolis (Modèle:Nobr)<ref>Modèle:Lien web.</ref> ou les services des eaux de la Saur (Modèle:Nobr et de la Sepig (Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Brunet"/>.
Le port de La Baule - Le Pouliguen Modèle:Incise est exploité et géré Modèle:Nobr, et pour une durée de Modèle:Nobr par la chambre de commerce et d'industrie de Nantes et de Saint-Nazaire sur délégation du SIVU du port de pêche et de plaisance La Baule – Le Pouliguen. Ce port, dont une première structure est connue dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Incise répond à l'origine aux souhaits des habitants du Pouliguen de transporter le sel récolté dans les marais salants avoisinantsModèle:Sfn. Il s'agit donc à l'origine d'un port de commerce dont l'activité demeure florissante durant les {{#switch: e
| e | er | = {{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
| Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXVII
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| {{#switch: et
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
}}
}}. Celle-ci marque le pas à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le port tente alors de réagir en armant des flottes pour la pêche à la morue<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Ce n’est qu’à partir de 1880 que la rive gauche est aménagée, accompagnant la construction des premières villas du lotissement Benoît à La Baule<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le port de commerce et de pêche à la sardine devient essentiellement un port de plaisanceModèle:Sfn,<ref name=MaCote>Modèle:Lien web.</ref>. En Modèle:Date-, une vasière de Modèle:Unité est remise par l’État à la commune pour la transformer en cale de descente de bateaux à la hauteur du pont qui prolonge l'avenue de ChampsavinModèle:Sfn. L'activité de négoce de plaisance regroupe Modèle:Nobr en 2011<ref group=S>Modèle:Lien web.</ref>.
La commune propose plusieurs marchés, essentiellement alimentaires, dont certains datent du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref group=M>Modèle:Lien web.</ref>. Ainsi le marché de Pornichet Modèle:Incise a été créé sur base de la délibération du conseil municipal du Modèle:Date- sur la place de la chapelleModèle:Sfn. Cette même année, un autre marché est constitué à La Baule-centre. Il se tient d’abord dans les bois des Aulnes, par la suite transformés en jardin public ; il est ensuite transféré en 1912 dans les halles nouvellement bâties et dessinées par l’architecte Georges LafontModèle:Sfn. Deux autres marchés se tiennent l’un au Guézy depuis 1925 et l’autre, depuis 1929, à La Baule-Les Pins ; ce dernier a trouvé un nouvel emplacement sur l’avenue Louis-Lajarrige depuis Modèle:Date-Modèle:Sfn.
Au Modèle:Date-, la ville compte Modèle:Nombre (dont Modèle:Nobr cinq étoiles) pour Modèle:NombreModèle:Sfn. Modèle:Nombre de camping étaient recensés à la même dateModèle:Sfn.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Le phare de la Banche<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> constitue l'unique monument de la commune répertorié à l'inventaire des monuments historiques<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> ; il est également inclus dans l'inventaire général du patrimoine culturel<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Par ailleurs, la commune compte huit objets répertoriés à l'inventaire des monuments historiques<ref name="Pitié">Modèle:Base Palissy.</ref>,Modèle:Note. Parmi ceux-ci figure le sloop de plaisance Le Lady Trix construit en Écosse par les chantiers navals de Bannatyne en 1909<ref name=Trix>Modèle:Base Palissy.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le front de mer a été bordé de villas entre 1880 et les Années folles, mais sa physionomie s'est progressivement modifiée à partir des Modèle:Nobr, lorsque la station balnéaire s'est popularisée. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle il est constitué principalement d'immeubles de taille moyenne construits après 1960. Il reste de nombreuses villas de la Belle Époque, notamment en arrière du littoralModèle:Sfn. La zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (ZPPAUP) rassemble Modèle:Unité, parmi lesquels Modèle:Nobr sont distinguées en patrimoine exceptionnelModèle:Note,Modèle:Note) ; Modèle:Nobr sont recensées en patrimoine remarquable à conserver et 1 741 en patrimoine d’accompagnement essentielModèle:Sfn.
Le cimetière militaire britannique d'Escoublac-la-Baule (avenue de la Ville-Halgand) abrite Modèle:Nobr de militaires britanniques, dont Modèle:Nobr, et trois de soldats des Forces polonaises. Beaucoup de ces soldats sont des marins du Lancastria coulé en 1940 et des soldats qui participèrent à l'attaque contre le port de Saint-Nazaire en 1942 dite « opération Chariot »Modèle:Sfn,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Une bâtisse (sur un terrain privé, avenue de la Tour<ref group=Note>Et non Allée des Lutins comme l'indique Le Patrimoine des communes...</ref>), parfois présentée comme le reste d'une lanterne des morts, est probablement la base d'un moulin de structure particulière, avec partie supérieure en bois, dit « moulin turquois »Modèle:Sfn. Le moulin de Beauregard ou moulin de la falaise (chemin du Moulin) existait au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et est resté en activité jusqu'en 1922Modèle:Sfn.
Le manoir de Ker-Allan bâti en granit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est le seul de la commune à avoir conservé une fuie ; sur le domaine se trouve une chapelle initialement consacrée à Saint-Nicolas, puis transformée en pressoirModèle:Sfn. Datant également du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le château de la Saudraie (chemin du Ménigot) comporte une tour carrée peu fréquente dans la régionModèle:Sfn. Le château de Lesnerac a été bâti au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à 1789, Escoublac demeure sous la juridiction seigneuriale de Lesnerac. Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle son propriétaire, le comte de Sesmaisons, crée la grande allée joignant le château à la route de Guérande et fait construire deux pavillons italianisants au bord de cette routeModèle:Sfn. Le manoir de Brédérac (route de Brédérac) du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle a été la propriété du poète Paul Desforges-Maillard connu pour avoir mystifié le monde des lettres, notamment Voltaire, en se faisant passer pour une poétesseModèle:Sfn.
L'église Saint-Pierre d'Escoublac inaugurée en 1786, et située à Escoublac, comprend des éléments de style médiéval telle sa tourelle<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et rassemble certains éléments de l'ancienne église enfouie sous les sables, comme quelques vitraux, le maître-autel et certaines statues<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le chemin de croix est de 1935, par le peintre Xavier de Langlais<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
L'église Notre-Dame, édifiée de 1931 à 1935 dans le centre de la commune, est de style néo-roman. Les vitraux du chœur, de l'atelier Janin-Benoît de Nancy, sont consacrés à la Vierge Marie ; ils se distinguent par un choix de tons froids<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'église Sainte-Thérèse, construite à partir de 1928 sur des plans d'Adrien Grave, puis reconstruite en 1972 sur le même site, rompt avec les conventions de l'architecture religieuse dans un style typique de son époque<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La chapelle Saint-Anne a été construite entre 1880 et 1886 et prolongée par deux nefs latérales en 1903. Laissée à l'abandon par la suite, la chapelle est acquise par la ville en 1981. En 1989, après rénovation, l'édifice se mue en centre culturel<ref group=M>Modèle:Lien web.</ref>.
- Patrimoine religieux (sélection).
-
L'église Saint-Pierre d'Escoublac.
Patrimoine culturel
La commune dans la tradition et l'art
Le village d’Escoublac possède encore au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle un rituel de mariage particulier, décrit par Ernest Fouinet en 1834<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> : Modèle:CitationModèle:Note.D'autre part, Les Filles d'Escoublac est une chanson traditionnelle, interprétée notamment par Tri Yann dans un enregistrement datant de Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La localité a accueilli le tournage de plusieurs films tels, en 1937, L'Homme du jour de Julien Duvivier<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Wikidata}}/{{#if:||reference}} {{#if:||L'Homme du jour}} sur l’Modèle:Lang.</ref>, en 1961, Lola de Jacques Demy<ref>Modèle:Lien web.</ref>, en 1990, La Baule-les-Pins de Diane Kurys<ref>Modèle:Lien web.</ref> ou en 2001, 15 août de Patrick Alessandrin<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle a également inspiré des dramaturges comme Sacha Guitry, ou des écrivains comme Stéphane Hoffmann qui y fait se dérouler une grande partie de son roman Des filles qui dansent<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Vers
Manifestations culturelles et festivités
Le programme des manifestations s’étale du printemps à l’automne et est ponctué de quelques événements à envergure nationale. Au mois de mai, par exemple, se déroule le concours international de sauts d’obstacles<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le mois de juin commence par le trophée international des Dragons Modèle:Incise et voit ensuite se succéder une course de vieilles voitures Modèle:Incise et divers derbys de jumping, de polo, de tennis, de voile et de golf, tout au long de l’été. Juillet est marqué par les rencontres littéraires Écrivains en bord de mer<ref>Modèle:Lien web.</ref>, alors que le festival international de bridge<ref>Modèle:Lien web.</ref> se déroule en août tout comme le pardon de La Baule<ref name=Pardon/> (le Modèle:3e du mois)<ref>Modèle:Lien web.</ref>,Modèle:Note.
Le festival Musiques à La Baule s’est déroulé en 2016 d’avril à juillet, proposant des concerts de jazz, classique et manouche, et de musique classique<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Créé en 2010, La Baule jazz festival s’est produit en 2017 du Modèle:Date- au Modèle:Date-, proposant Modèle:Nobr gratuits pour sa Modèle:16e<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le festival du cinéma et musique de film est né en 2014 et fête en Modèle:Date- sa Modèle:5e. Les trophées distribués sont des Ibis d'or et ont été dessinés par Joëlle Bellet<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Festival du filmModèle:Article détaillé
Patrimoine naturel
Les espaces protégés
Le territoire de La Baule-Escoublac appartient partiellement au parc naturel régional de Brière, espace protégé et géré, inscrit à l'Inventaire national du patrimoine naturel (INPN)<ref name="Protection">Modèle:Lien web.</ref> et institué par décret ministériel le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il s'agit d'une zone humide protégée par la Convention de Ramsar pour Modèle:Unité des Modèle:Unité du parcModèle:Note,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le parc regroupe Modèle:Nobr adhérentes<ref name="Brière">Modèle:Lien web.</ref>.
La zone humide des marais de Brière accueille en particulier une sous-espèce de la Philoscie des mousses (Philoscia muscorum)<ref name="MSGM">Modèle:Lien web.</ref>. Ces marais abritent de nombreux oiseaux. Ainsi les passereaux comptent dans leurs rangs la Phragmite des joncs (Acrocephalus schoenobaenus) ; les barboteurs se signalent par la présence de la Sarcelle d'hiver (Anas crecca) alors que les Ardéidés sont représentés par le Héron cendré (Ardea cinerea), la Grande Aigrette (Ardea alba) et l’Aigrette garzette (Egretta garzetta) et les laridés par la Guifette moustac (Chlidonias hybrida). Le biotope abrite également des échassiers tels que la Cigogne blanche (Ciconia ciconia), l’Ibis sacré (Threskiornis aethiopicus) et la Spatule blanche (Platalea leucorodia) et des rallidés comme la Foulque macroule (Fulica atra). On remarque également le Grand Cormoran (Phalacrocorax carbo)<ref name="MSGM"/>. Du côté des amphibiens, il faut nommer la Grenouille comestible (Pelophylax kl. esculentus) et pour les sauriens, le Lézard à deux bandes (Lacerta bilineata). L’espace protégé compte également des insectes remarquables comme des coléoptères de l’espèce Leptura quadrifasciata<ref name="MSGM"/>. Quelques serpents sont à signaler, telle la Couleuvre à collier (Natrix natrix) ou la Vipère péliade (Vipera berus)<ref name="MSGM"/>. Deux mammifères sont caractéristiques de la zone, l'écureuil roux (Sciurus vulgaris) et le dauphin commun à bec court (Delphinus delphis)<ref name="MSGM"/>.
Les zones d'intérêt
Le territoire de la commune présente un intérêt écologique reconnu par le classement de la forêt d'Escoublac en zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) dénommée Zones résiduelles de La Baule à Saint-Nazaire et par la présence d'autres zones classées en lisière de son territoire<ref name="INPN">Modèle:Lien web.</ref>. Ce classement ne s'accompagne d'aucune mesure de protection réglementaire. Le territoire communal de La Baule-Escoublac comprend quatre ZNIEFF.
L’espace Zones résiduelles de La Baule à Saint-Nazaire est une ZNIEFF continentale de Modèle:Nobr<ref name="ZNIEFFSN">Modèle:Lien web.</ref>. Elle concerne également les communes de Pornichet et de Saint-Nazaire et couvre Modèle:Nobr. Les biotopes déterminants se répartissent entre dunes (16 %), côtes rocheuses et falaises avec végétation (14 %), fourrés (14 %), bois de pins méditerranéens (36 %) et forêts de chênes verts méso et supra méditerranéennes (26%)<ref name="ZNIEFFSN"/>. C’est en son sein que se situe la forêt d’Escoublac. La ville de La Baule-Escoublac en a confié la gestion à l’Office national des forêts (ONF) depuis 1999Modèle:Sfn. Le plan de régénération qui concerne les pins ayant dépassé l’âge de Modèle:Nobr prévoit de traiter Modèle:Unité par an. Une station d’orchidée Modèle:Incise est gérée par l’association Bretagne vivanteModèle:Sfn.
- Spécimens de la faune de La Baule-Escoublac.
L’espace Îlots de la baie de La Baule est une ZNIEFF continentale de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des espaces homogènes d’un point de vue écologique et qui abritent au moins une espèce et/ou un habitat rares ou menacés, d’intérêt aussi bien local que régional, national ou communautaire.</ref> qui couvre Modèle:Nobr et concerne également les communes de Pornichet et du Pouliguen<ref name="ZNIEFFIlots1">Modèle:Lien web.</ref>. Tout comme l’espace Îlots de la baie de La Baule et réserve de chasse périphérique, ZNIEFF continentale de Modèle:NobrModèle:Note qui couvre une superficie de Modèle:Unité et concerne également les communes de Pornichet et du Pouliguen<ref name="ZNIEFFIlots">Modèle:Lien web.</ref>, elle est caractérisée par une suite d’îlots maritimes couverts de pelouses aérohalines et présentant des estrans rocheux et des grèves sableuses découverts à marée basse. La ZNIEFF de Modèle:Nobr comprend 10 % de plages de galets, 75 % d’îlots, bancs rocheux et récifs, 10 % de plages de sable et 5 % de côtes rocheuses et falaises maritimes. Pour la ZNIEFF de Modèle:Nobr, la partie îlots, bancs rocheux et récifs représente 15 % et le biotope caractérisé par les eaux du talus et du plateau continental, 84 %<ref name="ZNIEFFIlots"/>. Les deux espaces constituent des zones de nidification de diverses espèces de laridés (Laridae) comme les Goélands et plus rarement pour l'Eider à duvet (Somateria mollissima). Ils demeurent des zones de stationnement, durant les périodes migrations et en hiver, pour quelques espèces d'Anatidés marins comme les eiders et certaines macreuses (Melanitta)<ref name="ZNIEFFIlots"/>. Trois espèces d’oiseaux sont jugées déterminantes pour cette ZNIEFF, l’Eider à duvet, la Sterne caugek (Thalasseus sandvicensis) et la Sterne pierregarin (Sterna hirundo). Ces ZNIEFF ont longtemps abrité une importante colonie de ces deux espèces de sternes durant la période de reproduction<ref name="ZNIEFFIlots"/>. Un angiosperme est également caractéristique de cette zone, l’arroche du littoral (Atriplex littoralis)<ref name="ZNIEFFIlots"/>. Ces deux ZNIEFF ont été fortement affectées par la marée noire engendrée par le naufrage de l’Erika le Modèle:Date-<ref name="ZNIEFFIlots1"/>.
- Spécimens de la faune aviaire de La Baule-Escoublac.
L’espace Marais salants de Batz - Guérande - Le Croisic est une ZNIEFF continentale de Modèle:Nobr qui constitue la zone naturelle emblématique du territoire situé à l’ouest de la commune<ref name="ZNIEFFBatz">Modèle:Lien web.</ref>. Elle s’étend sur Modèle:Unité, essentiellement des marais salants inondés par les marées, à l’origine de productions piscicoles ou conchylicoles. Cette vaste étendue est caractérisée par des vasières (slikkes alimentées par les Petit et Grand traicts). Si la flore recèle un patrimoine d'une grande richesse, la zone humide concentre de nombreuses espèces d’oiseaux d’un intérêt exceptionnel qui a justifié la création d’une zone importante pour la conservation des oiseaux (ZICO) en commun avec les effectifs des marais du Mès<ref group=S>Modèle:Lien web.</ref>. La zone accueille également trois espèces prioritaires de la directive européenne habitats : la Loutre d'Europe, (Lutra lutra), le Triton crêté (Triturus cristatus) et l'Agrion de Mercure (Coenagrion mercuriale). D’autres espèces déterminantes sont relevées telles que la Belette d'Europe (Mustela nivalis) et le Campagnol amphibie (Arvicola sapidus). La faune avicole accueille entre autres l’Aigrette garzette (Egretta garzetta), le Chevalier gambette (Tringa totanus), le Busard des roseaux (Circus aeruginosus), le Busard cendré (Circus pygargus), le Râle d'eau (Rallus aquaticus), l’Échasse blanche (Himantopus himantopus), l’Avocette élégante (Recurvirostra avosetta) et le Tadorne de Belon (Tadorna tadorna)<ref name="ZNIEFFBatz"/>. D’autres petits échassiers sont présents, comme le Pluvier à collier interrompu (Charadrius alexandrinus) et le Vanneau huppé (Vanellus vanellus). On observe également des laridés comme la Sterne pierregarin (Sterna hirundo) ou des passereaux comme le Pipit farlouse (Anthus pratensis), la Panure à moustaches (Panurus biarmicus), le Bruant des roseaux (Emberiza schoeniclus) et le Gorgebleue à miroir (Luscinia svecica). La flore se distingue avec la Spiranthe d’été (Spiranthes aestivalis) et l’asperge (Asparagus officinalis)<ref name="ZNIEFFBatz"/>,Modèle:Sfn.
- Spécimens de la flore de La Baule-Escoublac.
Réseau Natura 2000
Un territoire intégré au réseau Natura 2000Modèle:Sfn et appartenant au domaine public maritime, se nomme Îles de la baie de La Baule<ref group=M>Modèle:Lien web.</ref>. Créé le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>, il est intégré dans la zone de protection spéciale (ZPS) Estuaire de la Loire - Baie de Bourgneuf le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=Estuaire>Modèle:Lien web.</ref>. Il s’agit d’une zone d'une superficie de Modèle:Unité classée en zone de protection spéciale (ZPS) depuis Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle a été créée pour Modèle:Citation<ref name=Estuaire/>.
Autres espaces verts
En 1973, la localité obtient sa première fleur au Concours des villes et villages fleuris. En 1993, elle fait partie des Modèle:Nobr françaises à recevoir leur quatrième fleur<ref group=M name=Fleurs>Modèle:Lien web.</ref>. Trois ans plus tard, en 1996, elle est lauréate du grand prix national du fleurissement et elle est récompensée de la fleur d'or en 2008. Enfin, en 2010, elle obtient le prix national de l'arbre<ref group=M name=Fleurs/>.
La commune présente de nombreux espaces verts, dont le parc des Dryades<ref group=M name=parcs>Modèle:Lien web.</ref>, le jardin de la Victoire<ref>Modèle:Lien web.</ref>, le quai Inverness<ref group=M name=parcs/>, le jardin Benoît, la forêt d'Escoublac, le bois des Aulnes<ref group=M name=parcs/>, le parc de Beslon, le parc Lassalle, la place des Cupressus, le square Jean-Sohier et le tropicarium bonsaï. Elle s'engage pour la protection des arbres de son territoire en signant en 2009 la « charte de l'arbre » pour Modèle:Citation<ref group=M name=arbre>Modèle:Lien web.</ref>. Les services municipaux ont procédé à un recensement des espaces verts publics Modèle:Incise en 2007 et 2008 et ont répertorié à cette occasion Modèle:Unité. En outre, les alignements d’arbres qui s’étendent sur Modèle:Nobr comprennent majoritairement des platanes (Platanus), mais également des essences secondaires de charmes (Carpinus), mûriers à feuilles de platanes (Morus australis), tilleuls (Tilia), albizzias (Albizia julibrissin), cerisiers du Japon (Prunus serrulata) et de peupliers (Populus)<ref group=M name=arbre/>.
Personnalités liées à la commune
La châtellenie d'Escoublac, connue depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, a rattaché quelques personnages célèbres à Escoublac, comme les membres de la famille de Goyon, Pierre de L'Hôpital ou la famille de Sesmaisons.
À l’origine du développement et de la renommée de la cité balnéaire se trouvent aux {{#switch: XIX
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}} des investisseurs opportunistes et visionnaires tels Donatien de Sesmaisons, Louis-Hyacinthe Levesque et Jules Benoît ainsi que leur famille<ref>Modèle:Lien web.</ref>, François André, Lucien Barrière (neveu de François André), André Pavie, Édouard Darlu, René Dubois, Jules Hennecart ou encore Louis Lajarrige. Certains d’entre eux ont également eu une carrière politique locale. La commune conserve leur souvenir par la dénomination de rues, centres de soins ou stades. Ils ont permis à des générations d’architectes de s’exprimer, qui ont laissé à leur tour une trace durable de leur œuvre dans La Baule-Escoublac du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il en va ainsi, entre autres, d’Adrien Grave, Bernard Boesch, Georges Lafont, Paul-Henri Datessen, Noël Le Maresquier, Ferdinand Ménard Modèle:Incise ou encore du cabinet Bougoüin.
- Personnalités liées à La Baule-Escoublac (sélection).
Olivier Guichard, plusieurs fois ministre sous les présidences de Charles de Gaulle, Georges Pompidou et Valéry Giscard d'Estaing et maire de la commune de 1971 à 1995, a également durablement marqué le développement de la commune, ce que lui reprochent d'ailleurs ses détracteurs à la fin de sa carrière<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La commune rend hommage, par l’attribution de noms de rues les commémorant, à nombre de pionniers de l’aviation ou à des soldats ayant marqué la localité, comme Augustin Amiand (1884-1970) curé d’Escoublac et titulaire de la médaille de la Reconnaissance françaiseModèle:Sfn, René Bazin (1894-1973), fondateur de la section de la presqu’île guérandaise de l’aéro-club de l’AtlantiqueModèle:Sfn, Henry Berthélemy (1857-1943) président de l’hôpital bénévole de guerre installé dans le casino durant la Première Guerre mondialeModèle:Sfn, Auguste Cazeau (1897-1964), croix de guerre et médaille de Verdun, maire adjoint de 1947 à 1964Modèle:Sfn ou Georges Tanchoux (1921-1945), instituteur et résistant baulois, décoré à titre posthume en 1947 de la croix de guerre, de la médaille de la Résistance et de la Légion d’honneurModèle:Sfn.
Paul Desforges-Maillard (1699-1772) séjourne au manoir de Brederac dans les Modèle:Nobr où il écrit ses poèmes sous le pseudonyme de « Mademoiselle Malcrais de La Vigne », dite la muse bretonne<ref>Modèle:Article.</ref>. Des musiciens, tel Alfred Bruneau (1857- 1934) en 1921<ref>Modèle:Article.</ref>, ont également acquis une villa à La Baule, qui leur rend hommage en leur dédiant une avenue.
Des champions sportifs ont également marqué de leur présence et de leurs exploits la cité balnéaire. Ainsi, William Grover-Williams (1903-1945), est un pilote automobile de Grand Prix de l'écurie Bugatti ; il remporte trois fois le Grand Prix de La Baule de 1931 à 1933<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; il possède, avec son épouse Yvonne, une villa à La Baule jusqu'au début du second conflit mondial durant lequel il participe à des opérations d'espionnage pour le compte de la Grande-Bretagne<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les frères Pajot, tous deux nés dans la localité Modèle:Incise ont remporté plusieurs titres de champion du monde et olympique de voile dans les Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La Baule s'enorgueillit d'un autre champion des mers Modèle:Incise qui a participé à plusieurs éditions du La Baule-Dakar. Ce dernier participe, au début des Modèle:Nobr, à la renaissance du Lady Trix, un Modèle:Nobr inscrit à l'inventaire des monuments historiques dans le patrimoine maritime de La Baule<ref name=Trix/>.
Héraldique, logotype et devise
Modèle:Article connexe Modèle:Blasonnement Modèle:Média externe
Le conseil municipal confie en 1996 au graphiste Patrick Brette un projet de rénovation du visuel. Si le soleil rayonnant, désormais sur la mer, et les dunes de sable d’or surmontées des hermines bretonnes sont conservés, les feuilles de chêne entourant à l’origine le blason sont remplacées par deux branches de pin maritime vertes, pommelées d’orModèle:Sfn. La couronne murale à quatre créneaux est substituée par une couronne comtale, en l’honneur du comte De Sesmaisons, seigneur de Lesnerac et premier concessionnaire des dunes d’EscoublacModèle:Sfn.
La devise de La Baule-Escoublac est Modèle:Langue (« Que le travail, le soleil et la mer brillent « en un seul [endroit] » / ensemble ») ; elle rappelle que le travail de l’Homme Modèle:Incise, le soleil et la mer sont à l’origine de l’essor de la localité balnéaireModèle:Sfn.
Voir aussi
Bibliographie
Ouvrages
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Périodiques
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
Cartes
Références
Sources institutionnelles
- Sites et pages de la mairie Modèle:Lire en ligne
- Sites et pages de la communauté d'agglomération de la Presqu'île de Guérande Atlantique se rapportant à son schéma de cohérence territoriale, Modèle:Lire en ligne.
Sources privées
- Autres références.
Modèle:Palette Modèle:Portail Modèle:Méta bandeau{{#ifeq:|| {{#if:||}} |}}{{#if:||{{#switch:143650578
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