Jean-Marie Cavada
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité politique
Jean-Marie Cavada, né le Modèle:Date de naissance- à Épinal (Vosges), est un journaliste et homme politique français. Il est député européen de 2004 à 2019, président du Mouvement européen - France de 2011 à 2016 et président du mouvement Génération citoyens (GC) depuis 2015.
Biographie
Origines et formation
Ses parents d'origine espagnole disparus au début de la Seconde Guerre mondiale, Jean-Marie Cavada est confié très jeune à l'Assistance publique et passe sa petite enfance dans la famille BlaiseModèle:Note, famille d'accueil de Saulxures-sur-Moselotte dans les Vosges. Son instituteur lui donne le goût des études et il poursuit sa scolarité au lycée Jules-Ferry de Saint-Dié-des-Vosges, ce qu'il raconte dans son autobiographie, Une marche dans le siècle.
De 1964 à 1966, il effectue son service militaire comme aviateur de première classe, sur la [[Base aérienne 132 Colmar-Meyenheim|base aérienne Modèle:Nobr de Colmar-Meyenheim]], où il est rédacteur du journal de la base et donne des cours de français aux sous-officiers. Il y est aussi responsable du club de musique.
Carrière journalistique
Jean-Marie Cavada commence sa carrière journalistique à la RTF en 1960, d'abord à Nancy puis à Strasbourg. En 1969, il entre à France Inter comme responsable des affaires européennes et présentateur de journaux d'informations. En 1972, il devient présentateur du journal de Modèle:Heure sur la deuxième chaîne de l'ORTF. Il est ensuite nommé rédacteur en chef des journaux du matin de RTL, avant de revenir à la télévision comme directeur de l'information et présentateur de FR3 (Modèle:Nobr) en 1978, puis de TF1 en 1981<ref name="Leparisien.fr bio">Modèle:Lien web.</ref>. En 1982, il devient président exécutif de Parafrance (Cinéma). Il devient directeur de l'information d'Antenne 2 en 1986. En 1987, il lance l'émission La Marche du siècle sur Modèle:Nobr, dont il est à la fois le producteur et le présentateur jusqu'en 1999. Cette émission, par la tenue de ses sujets et la qualité de ses intervenants, conquiert un vaste public.
En 1994, Jean-Marie Cavada participe à la création de La Cinquième Modèle:Incise dont il est le président jusqu'en 1997<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette chaîne se partage avec Arte le canal hertzien de l'ancienne Cinq. La Cinquième, dont la création en Modèle:Date- a été décidée par le Premier ministre Édouard Balladur et soutenue par le ministre de la Communication Alain Carignon, peut diffuser ses programmes sur l'ensemble du territoire à partir du Modèle:Date-. Il dirige cette chaîne avec d'anciens responsables de l'ORTF et des personnalités d'horizons diversModèle:Note. L'académicien Michel Serres est nommé président du conseil scientifique de la Cinquième, tandis que Jacqueline Baudrier, ancienne présidente de Radio France, préside le comité d'orientation des programmes. La Cinquième, selon la volonté des politiques de Modèle:Citation le paysage audiovisuel et la décision de Lionel Jospin<ref>Soir 3, 29 septembre 1998 : « Parmi les reformes relancées par le Premier ministre Lionel Jospin lors des journées parlementaires du PS à Tours, la reforme de l'audiovisuel public qui prévoit une réduction de la publicité sur les chaînes publiques et la création d'une société holding regroupant F2, FR3 et la Cinquième Arte. »</ref>, doit se rapprocher d'Arte, présidée par Jérôme Clément. Cavada est alors élu président de RFO en Modèle:Date- puis il revient à La Cinquième de octobre 1999 à août 2000.
En Modèle:Date-, il succède à Michel Boyon à la présidence de Radio France. Il est reconduit à la tête de la station en Modèle:Date-<ref name="Lemonde.fr 2004-04-28">Modèle:Lien web.</ref>. Cavada restructure l'offre régionale de la société en créant le réseau France Bleu<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Parcours politique
Au Modèle:Nobr, Jean-Marie Cavada démissionne de la présidence de Radio France afin de conduire la liste UDF de la circonscription Sud-Ouest lors des élections européennes<ref name="Lemonde.fr 2004-04-28" />. Il est élu député européen (groupe ADLE) et préside la commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures. Il démissionne de cette présidence en Modèle:Date- pour se présenter aux élections municipales en France. Il fait campagne pour le Modèle:Citation au referendum de 2005 pour une constitution européenne, allant jusqu'à considérer que Modèle:Citation, provoquant quelques critiques<ref>Modèle:Article.</ref>.
En 2007, il fait partie de l'équipe de campagne rapprochée du candidat à l'élection présidentielle François Bayrou. Il se présente aux élections législatives dans la première circonscription du Val-de-Marne au nom de l'UDF, et devient, au soir du premier tour, l'un des rares candidats UDF<ref>Modèle:Article.</ref> présents au second tour, dans un ballottage défavorable avec 22,27 % des suffrages exprimés<ref>Modèle:Article.</ref>. Il est battu par le candidat sortant de l'UMP, Henri Plagnol, en ne recueillant que 45,77 % des suffrages exprimés.
Très critique à l’égard de la direction de l'UDF-MoDem, il quitte ce parti en Modèle:Date-. En Modèle:Date-, il formalise sa démarche et crée le mouvement Avenir démocrate. Son idée affichée est de rassembler des personnalités politiques, des intellectuels, des chercheurs, des économistes et des représentants de la société civile décidés à fonder une démarche politique nouvelle. Lors des [[Élections municipales françaises de 2008|élections municipales de Modèle:Date-]], il présente une liste d’ouverture, avec le soutien de l'UMP, dont Christine Lagarde est en deuxième position, dans le [[12e arrondissement de Paris|Modèle:12e de Paris]]. Avec 24,31 % au premier tour et 35,23 % au second, il réalise le plus mauvais score de la droite et du centre dans cet arrondissement depuis 1977. Comme tête de liste, il est néanmoins élu au Conseil de Paris. Il démissionne de son mandat de conseiller de Paris le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien webModèle:Lien web</ref>.
En 2009, le Nouveau Centre le désigne comme chef de file pour les élections européennes dans la circonscription Île-de-France. Il intègre par la suite la liste pour la majorité présidentielle menée par Michel Barnier, en tant que candidat du Nouveau Centre. Il est réélu, le Modèle:Date-, comme troisième de liste, derrière Michel Barnier et Rachida Dati. Au niveau européen, Jean-Marie Cavada prend alors la présidence de la délégation Nouveau Centre au sein du PPE<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et la vice-présidence des députés élus en France au sein du PPE. Il est membre de la commission Culture et Éducation, membre suppléant de la commission des Affaires juridiques, et président de l'intergroupe Media au Parlement européen. En 2011, il est reconnuModèle:Par qui Modèle:3e européen et le député français le plus influent du Parlement<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 2014, il est à nouveau candidat aux élections européennes sur la liste UDI-MoDem d'Île-de-France, en deuxième position<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:Date-, il est élu président du Mouvement européen - France<ref>Voir sur mouvement-europeen.eu.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Il conserve cette fonction jusqu'en Modèle:Date-.
Le Modèle:Date-, Denis Payre annonce qu'il a proposé à Jean-Marie Cavada de prendre la présidence de Nous Citoyens et que ce dernier l'a accepté<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Denis Payre, jusque-là président, reste vice-président du mouvement, tout en menant en parallèle des projets d'entrepreneuriat social. À l'occasion de cette annonce, il revendique Modèle:Nombre à Nous Citoyens. Cavada annonce deux jours plus tard qu'il quitte l'UDI et le Nouveau Centre, dont il est alors vice-président<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, il annonce sa démission de Nous Citoyens, décision justifiée par des divergences de point de vue sur la gouvernance du mouvement<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Et en septembre, il rejoint Génération citoyens fondé par Alexia Germont et Franck Chauvet<ref>Modèle:Lien web.</ref>, anciens responsables de Nous Citoyens ayant fait scission<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En Modèle:Date-, il est co-rapporteur d'un rapport sur les droits d'auteur au Parlement européen. Il promeut alors un amendement visant à supprimer la liberté de panorama au niveau européen, ce qui intégrerait dans la sphère commerciale toute diffusion d'image où figurerait un monument ou une œuvre d'art présents dans l'espace public et dont l'auteur ne serait pas mort depuis au moins Modèle:Nombre, et cela même si la diffusion est gratuite et même si l'auteur a déjà été rémunéré pour son œuvre : cette non-liberté de panorama s'applique déjà en France<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Début Modèle:Date-, Corinne Lepage et Jean-Marie Cavada annoncent leur soutien à Emmanuel Macron, candidat à la présidentielle de 2017<ref>Charlotte Chaffanjon, « Corinne Lepage et Jean-Marie Cavada rallient Emmanuel Macron », lepoint.fr, 12 janvier 2017.</ref>. Une consultation de membres de Génération Citoyens fixe la stratégie du mouvement dans le même sens à 83 %, soit Modèle:Nombre plus tard que l'annonce de Cavada. Aucune indication sur le nombre de votants ou sur la répartition des voix n'est publié<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 2020, il continue à soutenir des candidats dits « citoyens »<ref>Modèle:Lien web</ref>, Modèle:Peu clair : Modèle:". Il lance en avril 2020 un institut « Pour une Déclaration des droits et libertés fondamentaux numériques »<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>
Vie privée
Il a un fils<ref>Modèle:Article.</ref>, Mathieu Cavada, et une fille, Laurence Luret<ref>https://www.whoswho.fr/bio/jean-marie-cavada_23281</ref>. Ses deux enfants sont également journalistes.
Il a été le compagnon de la journaliste Élise Lucet pendant une dizaine d'années<ref>Biographie de Jean-Marie Cavada sur Télé-Loisirs, consulté le 26 juillet 2017</ref>,<ref>Biographie d'Élise Lucet sur Voici, consulté le 26 juillet 2017.</ref>.
Antisémitisme
L'actrice et réalisatrice Zabou Breitman rapporte qu'en 1982, Jean-Marie Cavada proféra une remarque à caractère antisémite (Modèle:Citation) à son encontre, ce qui la bouleversa profondément et la décida à ajouter son patronyme (Breitman) à son pseudonyme (Zabou)<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Zabou Breitman : à 13 ans, Renaud était magnifique">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>. Distributeur d'un film dans lequel elle tournait (Gwendoline de Just Jaeckin), Jean-Marie Cavada l'avait réprimandée pour avoir vendu des photos de tournage sans autorisation<ref name="Zabou Breitman : à 13 ans, Renaud était magnifique"/>.
Distinction
Publication
- Une marche dans le siècle (autobiographie), Calmann-Lévy, 2006 Modèle:ISBN.
Notes et références
Notes
Références
Voir aussi
Articles connexes
- Alliance citoyenne pour la démocratie en Europe – Avenir démocrate
- [[Liste des députés européens de France de la 6e législature|Liste des députés européens de France de la Modèle:6e]] - [[Liste des députés européens de la 6e législature|Liste des députés européens de la Modèle:6e]]
- [[Liste des députés européens de France de la 7e législature|Liste des députés européens de France de la Modèle:7e]] - [[Liste des députés européens de la 7e législature|Liste des députés européens de la Modèle:7e]]
- [[Liste des députés européens de France de la 8e législature|Liste des députés européens de France de la Modèle:8e]] - [[Liste des députés européens de la 8e législature|Liste des députés européens de la Modèle:8e]]
Liens externes
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