Char Leclerc

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Blindé

Le char Leclerc est un char de combat français de troisième génération<ref>L'AMX-30 représentant la première génération de char de combat français, suivie par la deuxième génération représentée par l'AMX-40 qui ne fut jamais adopté par l'Armée de Terre.</ref>. Il est fabriqué à l'arsenal de Roanne par GIAT Industries, devenu Nexter, jusqu'en Modèle:Date-. Il a été nommé en l'honneur du maréchal Leclerc.

Malgré une mise au point longue, il devient l'unique char de combat des forces blindées françaises, permettant d'assurer la relève des AMX-30 B, AMX-30 B2 et AMX-30 Brenus (les AMX-32 et AMX-40 étant développés pour l'exportation commerciale). Bien que prévu à l'origine pour contrer les divisions blindées du pacte de Varsovie (URSS), il est utilisé depuis Modèle:Nobr comme fer de lance dans des opérations de Modèle:Pas clair, de maintien de la paix de l'ONU, expéditionnaires (OPEX) ou dans des manoeuvres de l'OTAN. Suivant plusieurs programmes de rénovation et de modernisation, dont le programme Scorpion, il est prévu qu'il reste en service jusqu'en 2040. Il devrait être alors remplacé par le futur SPCT (Système Principal de Combat Terrestre, MGCS en anglais), qui devrait être franco-allemand et de Modèle:4e.

Développement et production

Contexte

Fichier:Leclerc Prot.jpg
Le Mulet Système Complet (MSC) fabriqué en 1985 a été utilisé pour tester les différents composants du futur char Leclerc.

La prise de conscience au cours des années 1970 par l'armée française des insuffisances de l’AMX-30 B2 provoqua en 1977 l’établissement d'un cahier des charges nommé EPC, pour « Engin principal de combat ». L’achat de chars étrangers, comme le M1 Abrams américain, le Modèle:Nobr allemand ou le Merkava israélien, fut envisagé puis rejeté. De même en 1979, un programme combiné avec l'Allemagne de l'Ouest, sur la base du Modèle:Nobr, n’aboutit pas. Ne restait plus que la solution de la construction d’un modèle national et des études débutèrent donc en ce sens. Son développement fut très long<ref>« Du côté des chars lourds », Défense & sécurité internationale, hors-série Modèle:N°3, juin-juillet 2008, Modèle:P.83.</ref>.

Développement initial

Contrairement aux autres programmes occidentaux, on misa plus sur une protection active que passive, dans le but de limiter la masse finale du véhicule. La mobilité, permettant les esquives, et le système de conduite de tir furent particulièrement soignés. En 1986, l'EPC est nommé Leclerc et l'objectif annoncé est de 1 500, remplaçant les Modèle:Nombre et le reliquat d'AMX-13 alors en service<ref>Modèle:Article.</ref>. Face à la supériorité numérique des blindés du Pacte de Varsovie qui était l'adversaire de référence, un régiment de Leclerc est censé être équivalent à trois régiments de T-80 ou six de T-72.

Avec la fin de la guerre froide, il y a une réduction considérable du nombre de régiments de chars, passés de dix-sept en 1988 à six en 2001 et une cible à Modèle:Nobr livrés en 2002.

En 1993, la direction générale de l'Armement tablait sur Modèle:Nobr de combat pour un budget total de Modèle:Nobr de francs français de l'époque, hors engins de dépannage et porte-chars<ref>Modèle:Article.</ref>.

En 2001, l'Assemblée nationale estime le coût total du programme Leclerc à Modèle:Nobr d'euros (Modèle:Nobr de francs) dont Modèle:Nobr d'euros déjà votés en crédits de paiement. Le coût unitaire moyen est alors de huit millions d'euros (Modèle:Nobr de francs) (Modèle:Euro pour un S2), en dépassement de 20 % par rapport aux devis initiaux, en raison des surcoûts du maître d’œuvre industriel, de la réduction de cible de Modèle:Unité à 406 et de l'étalement du programme<ref>Modèle:Lien web.</ref> tandis que la Cour des comptes a évalué le coût unitaire d'acquisition global du char Leclerc (en tenant compte notamment des coûts de développement, d'industrialisation, de pièces de rechange et de systèmes d'armes annexes, de munitions spécifiques, d'infrastructures, d'instruction et d'entraînement) à Modèle:Nobr d'euros en 2001<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Difficultés techniques

En 2003, seulement Modèle:Nobr ont été acceptés par la DGA contre une prévision de 45. En 2004, ce furent seulement Modèle:Nobr qui furent livrés au lieu des Modèle:Nobr.

Ces retards résultaient non seulement des mouvements sociaux dans Giat industries mais aussi du refus par la DGA des chars livrés du fait de leurs défauts de qualité (ces derniers concernaient notamment les tourelles, dont la rotation pose des problèmes de sécurité, et le viseur caméra thermique).

En fin d'année 2005, la Modèle:Nobr (Modèle:Nobr et 11, soit un total de Modèle:Nobr) entra en production et, au mois de septembre 2007, il ne restait plus qu'environ Modèle:Nobr à livrer fin novembre.

Les chenilles en aluminium, appelées V2, permettaient un gain de masse de l'ordre de Modèle:Unité sur des chenilles en acier mais s'usaient vite, et commencent aujourd'hui à être remplacées par les chenilles V5 à corps en acier. Elles équipent d'ailleurs les chars de la dernière tranche T11.

Le fonctionnement des freins de tir ne s'avère pas satisfaisant, de même que certains des épiscopes (environ Modèle:Euro pièce) qui présentent des défauts d'étanchéité. Ceux-ci sont fabriqués en République tchèque et en République populaire de Chine ; alors que ceux construits en Chine ont passé les tests de contrôle avec succès, les épiscopes tchèques posent un problème<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La disponibilité du Leclerc était inférieure à 40 % en 2005 contre 60 % en 2004.

En 2013, la disponibilité redevient proche des 60 % sur les Modèle:Nobr que possède encore l'Armée de terre et qui ont un âge moyen de neuf ans. Le coût unitaire annuel du maintien en condition opérationnelle est de Modèle:Euro par char<ref name="mco-député">Modèle:Lien web.</ref>. Le nombre de chars en service était de 226 en 2014 et de 241 en 2015 avec un taux de disponibilité de 65 % à cette date<ref>Modèle:Article.</ref>.

En 2016, le taux de disponibilité est passé à 61 %. Sur Modèle:Nobr Leclerc en service, seulement Modèle:Nobr sont disponibles, pour un coût de maintien en condition opérationnelle d'environ Modèle:Euro par mois<ref>Jean-Dominique Merchet, « Modèle:Unité par mois pour un Leclerc opérationnel », blog « Secret défense », L'Opinion, Modèle:Date-.</ref>.

Vente aux Émirats arabes unis

En 1993, un contrat de vente de blindés lourds Leclerc est conclu avec les Émirats arabes unis. Il prévoyait la livraison de Modèle:Nobr de bataille, deux chars-école et Modèle:Nobr ainsi que les munitions, les pièces de rechange et les moyens d'instruction liés au Leclerc à partir de 1994, pour un montant de Modèle:Nobr de dollars.

Afin d'obtenir ce marché, le prix du char Leclerc fut calculé au plus juste tandis que son coût de fabrication unitaire augmentait. En 2000, un problème de mise à niveau des chars provoque l'ajournement des livraisons, le temps pour les deux parties de trouver un accord permettant de reprendre les livraisons le plus vite possible. Le problème venait de la mise à niveau des premiers chars, devant être livrés au standard de la dernière tranche. Giat Industries déploya une forte délégation de deux-cents personnes environ chargées de la remise à niveau des chars. La livraison des Modèle:Nobr se termina fin 2003.

Un problème presque identique frappa la livraison des chars de dépannage DNG/DCL pour le même pays. Il fallut remettre tous les chars déjà livrés en conformité avec la dernière évolution du dépanneur (dépanneur nouvelle génération ARV, pour Armored Recovery Vehicle) ; les livraisons furent stoppées alors qu'il restait dix-huit exemplaires à livrer. Le problème résolu, les livraisons reprirent début 2007 et se soldèrent par la livraison des derniers ARV dans le courant du troisième trimestre 2008.

Le contrat émirati constitua un apport de charge considérable pour l'entreprise au cours des dernières années. À titre d'exemple, en 2001, l'exécution de ce contrat représentait environ 25 % de l'activité globale productive de Giat Industries. Cependant, son exécution a conduit à des pertes considérables pour l'entreprise, estimées à plus de Modèle:Nobr d'euros en 2000.

Ce contrat a connu un aléa supplémentaire. La négociation, imposée en dollars par les EAU, plutôt qu'en francs français, a ajouté du poids à la note finale (l'entreprise « paye » en francs puis en euro, mais est payée, à livraison, en dollars, les fluctuations de ce dernier changeant du tout au tout le rapport pertes/bénéfices final)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Un plan d'acomptes favorable avait permis à Giat de dégager des réserves de trésorerie. Mais ces sommes ont fait l'objet de prises de risques inconsidérées qui ont entraîné des pertes de change d'un montant de Modèle:Nobr d'euros<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Ce pays cède de Modèle:Unité à l'armée jordanienne en septembre 2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Histoire opérationnelle

Fichier:Strong Europe Tank Challenge 2018 (42060380684).jpg
Un Leclerc durant la compétition Strong Europe Tank Challenge (SETC) à Grafenwöhr, Allemagne, en juin 2018.

Les premiers Leclerc sont livrés en 1992, après la guerre du Golfe de 1991, et ne connaissent réellement le combat qu'en 2015, dans le cadre de l'opération Restaurer l'espoir.

Kosovo

Quinze chars Leclerc de l'armée française et quinze des Émirats arabes unis ont été déployés au Kosovo de 1999 à 2002 dans le contexte de la force de maintien de la paix de l'OTAN<ref name="Kosovo">Modèle:Lien web.</ref>.

Liban

En Modèle:Date-, treize Leclerc et un dépanneur de char Leclerc (DCL) ont été déployés au Sud-Liban pour la mission de maintien de la paix avec la FINUL<ref name="Liban Opex360">Modèle:Lien web.</ref>. C'est le 6-12-RC d'Olivet (Loiret) qui assure le premier mandat. Le 501-503-RCC de Mourmelon-le-Grand (Marne) a assuré la relève cinq mois plus tard, et en Modèle:Date-, c'est le tour du Modèle:4e de dragons. Le Modèle:Date, les Leclerc ont quitté le théâtre d'opération libanais pour retourner en France<ref name="Liban Défensegouv.fr">Modèle:Lien web.</ref>.

Pologne

En Modèle:Date-, autre entraînement à l'étranger, un escadron blindé à quatre pelotons (au sein d'un SGTIA blindé) provenant du [[12e régiment de cuirassiers|Modèle:12e de cuirassiers]] d’Orléans soit Modèle:Nobr est déployé au nord-ouest de la Pologne au camp de Drawsko Pomorskie dans le cadre du renforcement de la coopération franco-polonaise et également pour participer à l’exercice PUMA 15<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Yémen

Les Émirats ont donc déployé des chars Leclerc au Yémen dans le cadre de l'opération Restaurer l'espoir, menée avec la coalition saoudienne opérant dans ce pays à partir de fin juillet, début Modèle:Date-. Il s'agit de leur premier engagement au combat<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Deux bataillons blindés, soit entre Modèle:Unité, sont engagés dont quinze équipés du kit AZUR. Mi-Modèle:Date-, trois d'entre eux auraient été touchés par les milices houthies : deux par des mines ou des engins explosifs improvisés, ce qui a endommagé le train de roulement sans détruire le char, et un autre par un tir de lance-roquettes que le système de grille protectrice semble avoir stoppé<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Un quatrième a été atteint par un missile qui, touchant le volet pilote, a tué celui-ci et blessé le chef de char, le char étant réparable<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Estonie/Lettonie

Décidée par les chefs d’État et de gouvernement au sommet de l'OTAN Varsovie 2016, la Posture de présence avancée renforcée de l’OTAN (enhanced Forward Presence ou eFP) permet aux Alliés de déployer, en nombre limité, des forces militaires dans les pays baltes et en Pologne. Cet engagement non permanent vise à renforcer encore la posture de défense de l’Alliance par un dispositif dissuasif, à caractère purement défensif, selon une planification validée collectivement. Dans ce cadre, la France engage en Estonie en 2019 un dispositif articulé autour de Modèle:Nobr français et d’un S-GTIA composé de quatre chars Leclerc et de treize VBCI. Cette mission « Lynx » est intégrée au sein d’un bataillon commandé par la Grande-BretagneModèle:Refnec. En 2021, ce sont douze chars qui sont déployés pour cette mission<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Du 7 au Modèle:Date-, dans le cadre de l'exercice Iron Spear sur le camp d’Ādaži en Lettonie, les cavaliers français du Sous-groupement tactique Interarmes (SGTIA) de la mission Modèle:Nobr ont participé à un exercice interallié regroupant les chars de combat de huit nations membres de l’enhanced Forward Presence (eFP). Le char français se positionne premier parmi Modèle:Nobr de chars représentant huit pays dont l’Allemagne, l’Espagne, les États-Unis, l’Italie, la Norvège, la Pologne, le Royaume-Uni, devant un équipage norvégien et à la troisième place arrive un M1 Abrams américain<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Roumanie

Fichier:French Leclerc tanks at Smârdan.jpg
Février 2023 lors de la Mission Aigle.

À la suite de l'invasion de l'Ukraine par la Russie et afin de renforcer le dispositif de dissuasion de l'OTAN sur son flanc Est, la France annonce en Modèle:Date- l'envoi de Modèle:Nb Leclerc à Cincu<ref>Modèle:Lien web.</ref> en Roumanie : la Mission Aigle.

Caractéristiques

Disposition générale

Tourelle et installation de l'équipage

Fichier:Leclerc-IMG 1717.jpg
Poste du chef de char.

Le conducteur prend place à l’avant gauche de la caisse par une petite trappe, difficile d’accès, car placée juste au-dessous de la mitrailleuse coaxiale. Il dispose de trois épiscopes (deux latéraux avec dégivrage et un central, tous équipés de lave-glace). L'épiscope central est équipé d'un intensificateur de lumière (IL) autorisant le pilotage nocturne.

Fichier:Leclerc-IMG 1720.jpg
Poste et console du tireur du Leclerc.

Le chef de char est sur la gauche du canon et le tireur sur la droite. Tous les deux disposent du même palonnier de commande électrique, leur permettant de pointer et tirer avec les armes de bord. On trouve huit boutons sur le palonnier.

Le poids de la tourelle est de Modèle:Unité, elle permet une vitesse de déplacement de 40°/s en azimut et le pointage en site de 30°/s. la mise à feu est électrique, le recul est limité à Modèle:Unité pour être compatible avec le chargement automatique.

Le char se manœuvre par le biais d'un volant central accompagné, à sa droite, d'un levier de vitesse permettant la gestion de la boîte de vitesses automatique et, à sa gauche, de divers indicateurs tels que la vitesse du char, le régime moteur, sa température ou encore le carburant restant. Le conducteur dispose sur l’épiscope central d'un indicateur de position de la tourelle, et pour plus de précision d’un petit miroir braqué sur la partie numérotée du puits de celle-ci, lui permettant de tenir compte de la position du canon lors du déplacement. À la droite du conducteur se trouve un barillet contenant dix-huit obus et des réservoirs de carburant.

Mobilité

Motorisation

Fichier:Leclerc-openphotonet PICT6015.JPG
Un char Leclerc en action.
Fichier:Leclerc-triebw-satory06.JPG
Un moteur V8X-1500 Hyperbar

La motorisation du Leclerc est fournie par un moteur extrêmement novateur, le V8X-1500 Hyperbar à quatre temps de Modèle:Unité à 8-cylindres en V suralimenté<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Il intègre une petite turbomachine Turboméca Modèle:Nobr chargée du rôle du turbo qui multiplie par sept les performances du moteur non suralimenté pour disposer de l'air comprimé (donc du couple) tout de suite et éventuellement le système électrique quand le moteur est arrêté (Modèle:Unité). Cette combinaison permet de fortes accélérations pour un char puisqu'il peut accélérer de Modèle:Unité en Modèle:Unité, de rouler à Modèle:Unité vers l'avant sur route (Modèle:Unité en tout-terrain)Modèle:Refsou et à Modèle:Unité vers l'arrière, d'autant que le moteur Diesel est presque aussi silencieux qu’une turbine.

Les problèmes subis par les premiers Leclerc sont venus de la gestion électronique de ce moteur, entre autres de capteurs, mais ils semblent résolus dorénavantModèle:QuandModèle:Refsou. L'échappement des gaz se fait sur l'arrière gauche du châssis, via une manche à air coudée à 90°. Les réservoirs ont une capacité de Modèle:Unité et sont utilisés comme éléments de protection du char. Un système de ravitaillement à haute pression (Modèle:Unité) permet leur remplissage en moins de Modèle:Unité. Deux bidons supplémentaires de Modèle:Unité, largables en urgence, sont montés à l’arrière de la caisse, ils ne peuvent être utilisés au combat car ils limitent le débattement de la tourelle. Le char peut être ravitaillé sur le terrain par camion citerne tel le Scania CCP10 qui peut faire le plein de quatre Leclerc avec moteurs tournants en moins de Modèle:Unité.

Transmission et direction

La boîte de mécanisme ESM 500<ref>Modèle:PDF SESM ESM500.</ref> a été conçue par la Société d’Équipements Systèmes et Mécaniques (SESM), pesant Modèle:Unité, elle assure la traction, la direction et le freinage du char Leclerc. Elle comprend une boîte de vitesse automatique intégrant un convertisseur de couple. Cinq vitesses sont disponibles en marche-avant (dont une première lente) et deux en marche-arrière.

La direction est assurée par un groupe hydrostatique de direction (GHD) conçu par Poclain Hydraulic. Ce GHD d'une cylindrée de seulement Modèle:Unité est capable de faire pivoter le char sur lui-même en manipulant le volant du bout des doigts.

Le freinage est assuré par un ralentisseur hydrocinétique qui absorbe l'énergie de ralentissement entre 71 et Modèle:Unité, la décélération pouvant atteindre Modèle:Unité sur sol sec. Deux freins à disque carbone-carbone complètent l'action du ralentisseur, si nécessaire, ils sont assez puissants pour freiner le char à eux seuls.

Train de roulement

Fichier:Leclerc-openphotonet PICT5993.JPG
Un Leclerc en manœuvre.

Comme sur l'AMX-30, il s'agit d'un train de roulement de type Vickers, il est composé par côté de cinq rouleaux porteurs et de six galets de roulement en alliage léger avec des bandes en élastomère. Chaque galet a un diamètre de Modèle:Unité. Le train de roulement comprend également deux barbotins et deux poulies de tension. Initialement, le Leclerc utilisait des chenilles V2 en alliage d'aluminium, qui permettaient un gain de masse de l'ordre de Modèle:Unité sur des chenilles en acier. Depuis la onzième tranche (T11) de production, les chenilles V2 sont remplacées par les V5, en acier. Plus lourdes, elles sont reconnaissables à leurs semelles carrées. Par rapport aux chenilles à axes secs de l'AMX-30, les chenilles à connecteurs V2 et V5 possèdent une durée de vie deux à trois fois supérieure. Afin de réduire les vibrations, le bruit et les dommages sur le réseau routier civil, elles possèdent des semelles démontables en élastomère. Les chenilles du Leclerc sont au standard OTAN et font donc Modèle:Unité de largeur.

Le Leclerc est équipé de douze ESO (éléments de suspension hydropneumatique) conçus par la SAMM. Chaque galet de roulement est relié à un élément de suspension bi-cylindre rempli d'azote et d'huile. Les ESO sont montés à l'extérieur du châssis, pesant Modèle:Unité chacun, ils contribuent à sa protection. Le débattement vertical de la suspension est de Modèle:Unité en compression et de Modèle:Unité en détente.

Protection

Signature thermique

Une des particularités du procédé Hyperbar propre au moteur V8X1500 est qu'il ne fume pas à l'accélération<ref name=":0">Modèle:Ouvrage.</ref>, ce qui permet de réduire la signature infrarouge du char. La température de l'échappement de la turbine Modèle:Nobr n'excède jamais Modèle:Unité, quel que soit le régime du moteur Diesel du char.

Balistique (blindage)

C'est l'établissement d'armement AMX-APX qui a mené toutes les études de configuration et d'intégration des nouveaux concepts de protection balistique<ref name=":2">Modèle:Ouvrage.</ref>. En 1992, Stéphane Ferrard, journaliste de défense et historien de l'armement terrestre, écrivait dans son livre Le Système Leclerc<ref name=":0" /> : Modèle:Citation

La tourelle et le châssis du char Leclerc sont constitués d'une armature en plaques d'acier mécanosoudées sur laquelle sont montés un ensemble de caissons amovibles contenant du blindage composite. La tourelle est protégée par un ensemble de douze caissons rapportés (six par côté), recouverts d'un revêtement anti-dérapant en fibre de verre. La tourelle est également ceinturée par un ensemble de coffres composites qui ont un triple rôle : transporter le lot de bord, réduire la signature radar et former un blindage espacé devant les blocs de blindage composite principaux.

Des réservoirs structuraux auto-obturants sont placés à l'avant-droite du châssis, devant le barillet contenant Modèle:Nobr de Modèle:Unité et au-dessus de ce dernier, sous la plaque servant de support au blindage composite du glacis. La protection frontale des flancs du châssis est assurée par trois pré-blindages latéraux composés chacun d'un panneau en composite recouvert d'une carapace en acier. Les Leclerc tropicalisés disposent de 6 caissons. Tous sont montés sur charnières afin de pouvoir être basculés sur la caisse, réduisant la largeur du char pour la rendre compatible avec le gabarit SNCF.

La nuque de la tourelle qui abrite le système de chargement automatique est protégée par six caissons (trois de chaque côté) à l'épreuve des obus perforants de Modèle:Unité et des projectiles antichars d'infanterie comme le RPG-7<ref name=":2" />. Certains ensembles comme les capots et des tapes des viseurs sont en composite verre-alumine sont fournis par Melco, filiale de la SNPE<ref name=":0" />.

Leclerc SXXI

Fichier:Leclerc p1040879.jpg
Le bloc de blindage composite en dessous du viseur du tireur est rallongé sur le Leclerc SXXI. On remarque la mitrailleuse de Modèle:Unité à gauche du canon.

Pour mettre le Leclerc à l'abri des nouvelles menaces, une étude visant à doter les chars de la Modèle:Nobr (SXXI) d'un nouveau blindage est entreprise à la fin des années 1990<ref name=":1">Modèle:Article.</ref>.

Ces nouvelles menaces consistaient, premièrement, par l'apparition de roquettes et missiles antichars utilisant des charges creuses de gros calibre, montées en tandem, ayant des capacités de pénétration franchissant les Modèle:Unité d'acier à blindage. Deuxièmement, les progrès réalisés dans la métallurgie du tungstène et de l'uranium appauvri permettaient de concevoir des obus-flèches encore plus véloces et à l'allongement (rapport entre la longueur du barreau et son diamètre) toujours plus important pour atteindre le ratio 1:30. Ces munitions-flèches sont créditées d'un pouvoir de pénétration supérieur à Modèle:Unité d'acier à blindage<ref name=":1" />.

Les chars proposés à l'export ainsi que ceux des deux dernières tranches de production (T 10 et T 11), les Leclerc XXI, voient leurs blocs passifs de blindages latéraux remplacés par des modules réactifs plus légers<ref name=":1" />. Le gain de masse est reporté sur l'arc avant, ce qui permet, et grâce entre autres choses à l'utilisation de titane, de porter la protection au niveau souhaité. L'autre conséquence positive est de déplacer le centre de gravité de la tourelle vers l'avant, en coïncidence quasi parfaite avec l'axe de gisement, ce qui aide les asservissements de pointage dynamique<ref name=":1" />.

Les modules réactifs nécessitent une protection supplémentaire pour garantir leur fonctionnement. Afin de les protéger contre des obus perforants de Modèle:Unité tirés depuis une position élevée, des plaques en céramique sont montées sur la partie supérieure des caissons.

Kits de surblindage

Les caissons de surblindage proposés avec le kit AZUR (Action en Zone URbaine) offrent un niveau de protection élevé contre les roquettes d'infanterie de type RPG-7 tout en utilisant des matériaux composites de très faible densité, permettant un démontage aisé et rapide sur le terrain. Ces caissons légers passifs sont dérivés de ceux mis au point quelques années auparavant dans le cadre du projet de blindé australien Waler 4<ref name=":1" />. Ils ont été montés sur les Leclerc tropicalisés émiratis déployés au Yémen.

En 2017, des Leclerc tropicalisés recouverts du blindage réactif explosif CLARA (Composite Lightweight Adaptable Reactive Armour) de Dynamit Nobel Defense ont été aperçus au Yémen<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Contre-mesures passives

Quatorze tubes-lanceurs GALIX d'un calibre de Modèle:Unité sont montés à l'arrière de la tourelle du char Leclerc, l'Armée de terre emploie quatre types de munitions différentes :

  • Galix 3 : trois pots fumigènes, formant un écran de fumée durant Modèle:Nombre ;
  • Galix 4 : deux grenades à fragmentation (sert à neutraliser l'infanterie ennemie arrivée trop près ou sur le char) ;
  • Galix 6 : un leurre infrarouge, efficace durant Modèle:Nombre ;
  • Galix 13 : trois pots fumigènes, efficaces également dans le domaine infrarouge, formant un écran durant Modèle:Nombre.

Armement et équipement

Armement principal

Fichier:Leclerc-IMG 1715.jpg
Le miroir de volée de l'arcuremètre est monté au-dessus de la bouche du canon.

Le Leclerc est armé d'un canon à âme lisse d'un calibre de Modèle:Unité d'une longueur de Modèle:Nobr (Modèle:Unité). Connu sous les appellations CN120-26 ou plus simplement F1, il a été conçu et fabriqué par l'EFAB de Bourges. Il est chambré pour tirer toutes les munitions de 120×570mm au standard OTAN. Le tube du canon est recouvert d'un manchon anti-arcure, il est dépourvu d'évacuateur de fumée et un miroir de volée est monté à l'extrémité du tube, au-dessus de la bouche. La masse totale du canon est de Modèle:Unité.

Le système de chargement automatique (CHA) a été conçu par Creusot-Loire Industrie, il permet d'une manière courante le rechargement du canon lors des tirs en mouvement, lui assurant une cadence de tir lui permettant de traiter six cibles à la minute. La séquence de tir nominale est inférieure à Modèle:Nombre, et le temps de redoublement (charger deux munitions du même type l'une après l'autre) inférieur à Modèle:Nombre. Le fonctionnement de ce système dans son ensemble est géré par un microprocesseur TM Motorola de la série 68000<ref name=":0" />. Le système de chargement automatique est positionné dans la nuque de tourelle. Il occupe un volume d'Modèle:Unité (Modèle:Tunité) pour une masse à vide de Modèle:Unité.

En cas d'agression, l'explosion éventuelle des munitions est dirigée vers le haut grâce à deux panneaux détachables libérés par l'explosion. Cela évite que l'énergie engendrée se concentre dans la tourelle et cela minimise fortement les effets collatéraux sur le personnel. Le système est un convoyeur à chaîne à vingt-deux alvéoles pouvant recevoir tous les types de munitions au standard OTAN. Il positionne la munition choisie dans l'axe de l'arme et son refouloir télescopique la pousse vers la chambre de la bouche à feu par l'intermédiaire d'une gouttière en fibre de verre.

Entre chaque tir, la bouche à feu revient automatiquement sous un angle de site négatif de 1,8° pour que l'opération de rechargement puisse s'effectuer dans de bonnes conditions. Une fois la culasse verrouillée, la bouche à feu reprend l'angle d'élévation indiqué par la conduite de tir. En cas de dégradation du système, le convoyeur peut être mis en action à l'aide d'une génératrice électrique à déclenchement manuel (manivelle). L'approvisionnement du convoyeur s'effectue à travers une fenêtre située à l'arrière de la tourelle. Un clavier de commande permet de faire tourner le chargeur automatique pour présenter une nouvelle cellule vide. Deux lecteurs de code-barres identifient la munition introduite afin de gérer sa position à tout instant. Si la munition ne comporte pas de code-barres, son type est introduit par le clavier de commande. Un barillet d'une contenance de dix-huit obus permet de recompléter, sous blindage, les alvéoles du convoyeur. Il est situé à l'avant droit du châssis.

Les chars Leclerc en service dans l'Armée de terre française emploient plusieurs types de munitions de Modèle:Unité :

Armement secondaire

Fichier:SETC France’s CBRN-E Lane (41863581654).jpg
On peut apercevoir le canon de la mitrailleuse coaxiale faisant saillie à travers le bouclier protégeant le masque du canon, le boîtier au-dessus abrite l'arcuremètre dynamique SAGEM Hardy 20.

Une mitrailleuse lourde M2HB de [[12,7 × 99 mm OTAN|Modèle:Unité]] vient compléter l'armement principal, elle est montée de manière coaxiale, à gauche du canon de Modèle:Unité. Cette mitrailleuse est approvisionnée par une bande de Modèle:Nobr dont le remplacement est peu aisé<ref>Modèle:Article</ref>, un total de Modèle:Nobr sont embarquées à bord du char.

Fichier:Mitrailleuse-IMG 1728.jpg
La mitrailleuse AA NF1 montée sur la trappe de l'opérateur tourelle.

Une mitrailleuse de toit AA NF1 de [[7,62 × 51 mm Otan|Modèle:Unité]] peut être montée sur la tourelle via un affût Heckler & Koch, elle est actionnée manuellement par le chef de char ou le tireur à partir d'une embase permettant la mise en œuvre par l'un ou par l'autre. Il est prévu d'installer un tourelleau téléopéré T2B de la FN Herstal lors de sa modernisation au standard XLR dans les années 2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur le Leclerc tropicalisé, la mitrailleuse est montée sur un affût ATO (armement télé-opéré) asservi au viseur du chef de char, ce qui permet son utilisation sous blindage.

Viseur du chef de char

HL 70

Fichier:Leclerc-0037.jpg
Le viseur panoramique HL 70.

Produit initialement par la SFIM, le viseur Modèle:Nobr est un viseur panoramique gyrostabilisé comprenant une lunette de visée, un ensemble intermédiaire et un boîtier électronique. Pour l'observation de jour, deux grossissements sont disponibles :

  • × 2,5 (grand champ de vision de 20°) ;
  • × 10 (petit champ de vision de 5°).

Le viseur intègre également une voie de nuit fonctionnant grâce à un système d'intensification de lumière de deuxième génération permettant de reconnaître une cible à Modèle:Unité environ et de l'identifier à Modèle:Unité. La voie de nuit offre un grossissement :

  • × 2,5 (champ de vision de 13°).

La précision de la stabilisation est de l'ordre de Modèle:Unité lorsque le char se déplace en terrain difficile<ref name=":0" />. À côté de l'oculaire du VCH (Viseur CHef) Modèle:Nobr se trouve un moniteur TV d'une diagonale de Modèle:Unité qui recopie l'image observée par le viseur du tireur (voie jour vidéo et l'image infrarouge filmée par la caméra thermique).

Le chef de char dispose de la fonction de ralliement automatique (Hunter-Killer), permettant à ce dernier de désigner rapidement une cible au tireur en lui transférant les coordonnées exactes pour que le viseur du tireur s'aligne sur l'objectif pendant que le chef de char continue son observation du terrain.

HL 80

Il est utilisé sur les Leclerc tropicalisés, il se différencie du Modèle:Nobr par l'utilisation d'une caméra thermique Alis à la place d'un intensificateur de lumière.

HL 120

Les Leclerc SXXI possèdent le viseur Modèle:Nobr qui intègre un télémètre laser et une caméra thermique Iris qui remplace l'intensificateur de lumière.

Viseur du tireur

Fichier:Leclerc-IMG 1716.jpg
Les pupilles du viseur font respectivement 70 et Modèle:Unité de diamètre.

HL 60

Le viseur de masque gyrostabilisé a été conçu par SAGEM, il a la particularité d'être mécaniquement lié au canon de Modèle:Unité. La précision de la stabilisation de la ligne de visée est de l'ordre de Modèle:Nobr<ref name=":0" />. Le Modèle:Nobr comprend une tête avec une ligne de visée, un ensemble d'acquisition et un boîtier électronique. Il intègre un télémètre laser.

La tête de visée est dotée de deux fenêtres en forme de pupille, l'une pour la voie jour et l'autre pour la voie nuit (thermique). La voie jour directe possède deux grossissements :

  • × 3,3 (champ de vision de 17,5°) ;
  • × 10 (champ de vision de 5,5°). Sur le Leclerc tropicalisé émirien, ce grossissement est remplacé par un × 14.

Ainsi qu'une voie jour vidéo avec un seul grossissement :

  • × 10 (champ de vision de 3°x2°).

Une voie infrarouge thermique avec deux grossissements :

  • × 3 (champ de vision de 9°x6°) ;
  • × 10 (champ de vision de 3°x2°).

La caméra thermique Athos, réalisée par la SAT, permet de détecter une cible à Modèle:Unité, la reconnaître à Modèle:Unité et de l'identifier à Modèle:Unité. L'image enregistrée par la caméra thermique Athos est affichée en temps réel sur un micromoniteur de télévision TVM 565 réalisé par Sextant Avionique.

HL 130

Fichier:Leclerc p1040881.jpg
Le viseur HL 130 du Leclerc SXXI.

Le Modèle:Nobr remplace le Modèle:Nobr sur les Leclerc S2 à partir de la tranche T9, la caméra thermique Athos est remplacée par la caméra thermique Iris qui possède une meilleure résolution (Modèle:Dunité).

Variantes

Versions EMAT

Fichier:Tank french army Strasbourg 2010 - 9.JPG
Un des vingt chars de dépannage DNG/DCL français.

Les chars destinés à l'armée française (nommés parfois Leclerc EMAT, pour « État-major de l'armée de terre », par comparaison aux Leclerc « EAU ») sont répartis en séries, puis en tranches. La première série (S1) est divisée en cinq tranches. La Modèle:Nobr date de 1991 (deux chars) et 1992 (deux chars) et comprend quatre exemplaires dont le premier fut remis à la DGA le Modèle:Date-, tous utilisés par GIAT pour des études. La seconde tranche est constituée de treize exemplaires livrés entre 1993 et 1994, utilisés au [[503e régiment de chars de combat|Modèle:503e de chars de combat]] de Mourmelon et aujourd'hui démantelés. La troisième tranche, livrée à partir de 1994, est aujourd'hui démantelée ; quelques chars furent transformés en MARS (Moyen Adapté de Remorquage Spécifique) mais eux aussi sont retirés du service pour être remplacés par des MARS de la Modèle:Nobr afin d'uniformiser le niveau de maintenance entre tous les chars. La quatrième tranche dispose d'un moteur fiabilisé abaissant le régime moteur de ralenti de Modèle:Unité à Modèle:Unité. La cinquième et dernière tranche de la première série ajoute des blindages latéraux et améliore la commande de la tourelle.

La deuxième série (S2) comprend quatre tranches. La tranche no 6 intègre un climatiseur, tandis que la septième tranche intègre un système de transmission de données avec le commandement et améliore le viseur du chef de char. La huitième tranche porte la modernisation de l'électronique. La neuvième tranche intègre un viseur tireur avec caméra thermique Iris (auparavant ATHOS).

La troisième et dernière série (SXXI) ne comprend que deux tranches. La dixième qui apporte de nouveaux modules de blindage, un viseur chef intégrant une caméra thermique et un télémètre laser, et la onzième et dernière tranche qui lance l'installation du système de gestion du champ de bataille ICONE.

Standard F1 ou Leclerc XLR

Modèle:Article connexe

Le standard F1 ou Leclerc XLR comprend une mise à jour matérielle pour, selon les prévisions de mai 2016, Modèle:Nobr Leclerc et Modèle:Nombre entre 2020 et 2028, destinée à les intégrer au programme « Scorpion » de l'armée de terre dans le cadre d'un contrat d’un montant de Modèle:Unité attribué en mars 2015 à Nexter Systems. Il était prévu, à l'origine, Modèle:Nobr d'ici 2018<ref>« Le programme Scorpion », defense.gouv.fr.</ref>. Le Modèle:Date-, la DGA a notifié à Nexter la rénovation des Modèle:Nobr chars, avec pour objectif d'en livrer une centaine d'ici 2025<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Des kits de blindage adaptés aux diverses menaces en combat urbain sont prévus, similaires au programme AZUR, avec entre autres un brouilleur d'engin explosif improvisé et une nouvelle protection anti-RPG. À l'origine un tourelleau téléopéré T2 identique à celui du Jaguar devait être installé. Celui-ci, développé par Renault Trucks Defense, comprendra une mitrailleuse de Modèle:Unité. Cependant, le projet CaMo et la commande par la Belgique des blindés Griffon et Jaguar a motivé la décision française de commander à la place les TTOP fabriqués par FN Herstal, tout en gardant le calibre 7,62. À cela s'ajoute une nouvelle munition trimode.

Plus encore, le système d’arme subira une refonte complète, notamment une nouvelle conduite de tir avec la mise à jour des principaux calculateurs systèmes, l’ajout de la navigation inertielle et du GPS, et de nouvelles interfaces hommes-machines similaires à celles de l'engin blindé de reconnaissance et de combat Jaguar pour le chef de char et le tireur (SICS, CONTACT, autoprotection).

Fichier:Leclerc XLR exposé à l'Eurosatory de 2022.jpg
Leclerc XLR exposé à l'Eurosatory de 2022

La maintenance générale du Leclerc est repensée. Un outil de maintenance préventive permettra de donner des échéances à l’équipage avant la prochaine révision. Grâce aux nouveaux écrans des postes chef et tireur, ces derniers ne nécessiteront qu’une mise à jour du logiciel au lieu du remplacement des systèmes en cas d’ajouts futurs de nouvelles fonctionnalités. L’équipage disposera d’un nouvel enregistrement de données et de la documentation électronique embarquée.

Le DCL intégrera aussi la bulle Scorpion et recevra un blindage arrière et un tourelleau SCORPION T1 avec une mitrailleuse de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Version EAU

Fichier:Char Leclerc Emirati 001.jpg
Leclerc des Émirats arabes unis en exposition en 2005.

Il s'agit de la version dite « tropicalisée » (appelée originellement TROP) destinée aux Émirats arabes unis. L'armée de terre émirienne dispose de Modèle:Nobr Leclerc ainsi que de Modèle:Nombre, le premier engin ayant été livré en novembre 1994.
La version « tropicalisée » possède quelques différences par rapport à la version EMAT :

  • L'EuroPowerPack comprenant :
    • Un moteur Diesel MTU 883 Ka 500 à refroidissement liquide, développant Modèle:Unité pour une cylindrée de Modèle:Unité.
    • Une transmission Renk HSWL 295 TM avec cinq vitesses avant et deux arrière.
  • Groupe auxiliaire de puissance (GAP) diesel installé dans un caisson blindé à l'arrière droit du châssis.
  • Aucune possibilité de passage de gué profond en submersion.
  • Système d'arme ATO (arme de toit ou armement téléopéré) monté derrière la trappe du tireur, il comprend une mitrailleuse MAG58 asservie au viseur du chef de char.
  • VCH (Viseur CHef) HL-70 remplacé par un HL-80 possédant une caméra thermique Alis.
  • Système de gestion du champ de bataille LBMS (Leclerc Battlefield Management System), son écran n'est pas tactile comme sur le système ICONE monté sur les Leclerc EMAT. Le système de commandement FINDERS est un dérivé du LBMS.
  • Téléphone pour communiquer avec l'infanterie monté sur le caisson abritant le GAP.
  • Climatisation mécanique située en châssis avec prise de force directement sur la boite de vitesses.
  • Le châssis du char est protégé sur les deux tiers de la longueur par six pré-blindages latéraux au lieu de trois.
  • Protection sur les phares avant.
  • Deux maillons de chenille supplémentaires fixés sur le glacis.
  • Cinq paniers de rangements fixés à la nuque de la tourelle.

En 2016, Modèle:Nobr de blindage réactif CLARA de l'allemand Dynamit Nobel Defence sont commandés et utilisés au combat au Yémen<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

AZUR

Le kit « Action en Zone URbaine » (AZUR) est une série d'équipements développée en 2004 pour le char Leclerc à la suite d'une demande de la STAT. Il permet d’optimiser son utilisation en combat urbain tout en améliorant l'appui des unités au sol. Le kit AZUR a fait sa première apparition sur un Leclerc de Modèle:Nobr du 1/Modèle:11e de Carpiagne (devenu Modèle:4e de dragons en 2009) à Eurosatory en juin 2006<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Un kit AZUR a été aussi développé pour le VAB<ref>Photo de VAB avec AZUR, servimg.com.</ref>.

En 2011, la société française Nexter a annoncé avoir reçu une commande des forces armées des Émirats arabes unis par l'intermédiaire de la société émirienne International Golden Group, pour la livraison d'un kit de protection AZUR pour leurs chars Leclerc tropicalisés<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le kit comprend :

  • un système d'arme télé-opéré ATO (Arme de TOit ou Armement TéléOpéré), il est déjà présent sur la variante tropicalisée du char Leclerc. Ce système télé-opéré est monté derrière la trappe du tireur, il comprend une mitrailleuse AANF1 pointée à distance via sa propre caméra à deux voies (jour/nuit) ou encore par l'intermédiaire du viseur panoramique du chef de char (VCH) ;
  • un mât optronique permettant une observation panoramique des abords immédiats du char<ref>Modèle:Lien archive.</ref> ;
  • ajout d'un système de signalisation pour l'identification mutuelle des différents véhicules ;
  • le train de roulement est protégé par un blindage réactif pour contrer les menaces type roquettes anti-char d'infanterie ;
  • le compartiment moteur est entouré par des grilles anti-RPG ;
  • protection des accès de conditionnement du moteur (au niveau de la prise d'air et d'échappement) et de la climatisation contre les liquides enflammés à l'aide de trois plaques dont deux relevables fixées sur les paniers à l'arrière de la tourelle afin de protéger le Leclerc contre les cocktails Molotov ;
  • quatre casiers largables multi-usages (compatible avec le VAB, le VBL et VBCI) à la place des réservoirs supplémentaires largables, ils permettent de transporter du ravitaillement tels que des boîtes à munitions, jerrycans d'eau ou encore une civière pliante<ref>Raids no 252 (mai 2007), Modèle:P..</ref> ;
  • capacité de communication sans-fil jusqu'à Modèle:Unité avec de un à trois fantassins débarqués ;
  • une interface électrique pour matériels civils ;
  • capacité d'emport de Modèle:Dunité lanceurs de grenades de Modèle:Unité Galix NL ou ALR à commande différentielle par zone ;
  • un avertisseur sonore de recul.

Autres variantes

  • Char de dépannage DNG/DCL : version dépanneur équipée de tous les moyens nécessaires au dépannage d'urgence des chars (grue de Modèle:Unité, lame de terrassement, treuil, groupe électrogène, barres de remorquage…) et armé d'une mitrailleuse de Modèle:Unité montée sur la circulaire bouclier du chef de char.
  • MARS (Moyen Adapté de Remorquage et de Soutien) : il s’agit, pour la plupart, des Leclerc possédant des défauts de fabrication de la Modèle:Nobr et des quelques-uns de la Modèle:Nobr. Ils ont été transformés en char de dépannage, le canon, les optiques ainsi que les systèmes de conduite de tir ont été retirés, le MARS pèse Modèle:Unité. La conception et les transformations du premier MARS ont été réalisées par la section technique de marque du détachement de Gien de la [[12e base de soutien du matériel|Modèle:12e]] au cours de l'hiver 2001-2002.

Variantes non développées

  • Leclerc 140 T4 : réponse française au prototype allemand KWS III et au démonstrateur américain CATTB. La tourelle a été allongée pour abriter un imposant canon à âme lisse de Modèle:Unité utilisant des projectiles en deux parties. D'un poids de Modèle:Unité, il emporte Modèle:Nobr, un prototype de tourelle fut construit, le canon de Modèle:Unité fut fabriqué par l'établissement d’Études et de Fabrication d'Armement de Bourges (EFAB, aujourd'hui Nexter Centre de Bourges).
  • Leclerc Crotale : châssis équipé d'une batterie de huit missiles Crotale, il était destiné à protéger les colonnes de blindés des attaques aériennes.
  • Leclerc PTG (Poseur de Travure du Génie) : variante char-porte-pont du char Leclerc, il était conçu pour poser un pont de Modèle:Unité. Aucun prototype n’a été construit.
  • Leclerc EPG (Engin Principal du Génie) : développé par le GIAT dès 1994, un prototype est terminé en 2001. Il est basé sur le Leclerc DNG (châssis et casemate), la grue est remplacée par une pelle mécanique qui peut être remplacée par une pince ou un crochet et il est possible de monter une charrue ou une lame bulldozer. La plage arrière au-dessus du compartiment moteur est équipée de rails pouvant accueillir deux coffres abritant deux systèmes Modèle:Lien (Mine Clearing Line Charge) ou encore une plateforme lance-mines antichars Minotaur.
  • XL-T40 : char Leclerc spécialisé dans les missions de reconnaissance et les conflits asymétriques. Il est équipé d'une tourelle T40 pesant Modèle:Unité, armée d'un canon CTA de Modèle:Unité à munition télescopée. Équipé du kit de combat urbain AZUR et du système de protection actif Shark (version française du système allemand AMAP-ADS). Le poids affiché était de Modèle:Unité.

Production

Prototypes

En 1986, sortait des ateliers de Satory le Mulet Système Complet (MSC), qui représentait ce que serait le futur char de série. Six prototypes furent produits, quatre aux ateliers de l'AMX-APX à Satory (berceau des blindés français) et deux autres à l'ARE (Atelier de construction de Roanne) d'où sont sortis tous les chars français depuis l'AMX 13 jusqu'au VBCI aujourd'hui.

# Nom Numéro d'immatriculation du châssis Constructeur Date de production Qualification Remarque Emplacement actuel
1 Arès 6894-0081 AMX-APX n.c mobilité Modèle:12e BSMAT Gien, site de Nevoy
2 Bayard 6894-0082 AMX-APX n.c mobilité DGA Techniques Terrestres de Bourges
3 Carnot 6894-0083 AMX-APX n.c Démantelé
4 Duroc 6894-0084 ARE novembre 1989 Musée des Blindés de Saumur
5 Estienne 6904-0115 AMX-APX n.c blindage DGA Techniques Terrestres de Bourges
6 Foch 6904-0116 ARE juillet 1990 Musée des Blindés de Saumur, en pot de fleur à l'entrée

Production pour l'armée française

Première série

En 1990, la production de série débuta avec les quatre exemplaires de la Modèle:Nobr qui furent utilisés principalement lors de tests comparatifs avec du matériel étranger. Puis les 13 de la Modèle:Nobr et ceux de la Modèle:Nobr furent livrés. Ils amélioraient, respectivement, le dessin de la tourelle et le blindage de la caisse. Même si le char était reconnu comme ayant un potentiel certain, ces premières séries mirent en évidence plusieurs défauts de jeunesse, en particulier au niveau du moteur et de la suspension. Ces lots furent rapidement retirés du service actif et convertis à d'autres tâches.

Les tranches T4 et T5 éliminent les problèmes récurrents de moteur et, après une remise à niveau dite RT5, à la fin des années 1990, ils restèrent en service en tant que « Modèle:Nobr ».

Deuxième série

La production de la deuxième série débuta avec la Modèle:Nobr (Modèle:Nobr ou S2.1), similaire au RT5 mais avec un système de climatisation électrique monté à l'arrière droit de la tourelle. Puis la Modèle:Nobr (S2.2) introduisit un système de transmission de données au véhicule de commandement, un VAB, ce qui permit une vision instantanée de l'état des chars et des cibles repérées. Cette tranche améliorait aussi le viseur du chef de char qui avait tendance à se dé-calibrer. La Modèle:Nobr (S2.3) constitua une remise au goût du jour des équipements électroniques. Enfin, la Modèle:Nobr (S2.4) remplaça la caméra thermique Athos (SAGEM-Thales TRT Défense) du viseur tireur par une caméra thermique SAGEM IRIS qui permettait des acquisitions d’objectifs à de plus grandes distances.

Il a été décidé de moderniser toutes les tranches précédant le standard Modèle:Nobr sous la désignation de « Modèle:Nobr » à partir de 2005, au moins pour la deuxième série.

Troisième série

À Eurosatory, en 2004, la Modèle:Nobr fut présentée. Elle est équipée d'un nouveau viseur chef équipé d'un télémètre laser et d'une caméra thermique IRIS ainsi que d'un nouveau blindage. Elle constitue le début de la troisième série (SXXI) et une production de Modèle:Nobr. À partir de 2007, tous les SXXI sont portés au standard de la Modèle:Nobr. Ils sont équipés du système de gestion du champ de bataille ICONE (qui équipe aussi les chars de la Modèle:Nobr depuis 2009). En 2004, le taux de disponibilité opérationnelle était de 60 %.

Le programme Leclerc s'est achevé avec la livraison des Modèle:Nobr chars en 2007. Au total, Modèle:Nobr ont été livrés à l'armée de terre mais les premières séries ont été retirées du service, le matériel n'étant plus opérationnel. Modèle:Nobr Leclerc, Modèle:Nobr (appellation de l'époque) prélevés sur la chaine de montage des engins destinés aux Émirats arabes unis afin d'être livrés au plus vite à l'EMAT pour le besoin de l'OPEX au Kosovo et Modèle:Nobr de dépannage DCL ont été livrés à l'armée française.

Dotation des armées

En 2010, le nombre de chars en dotation dans les forces s'élève à 254, (Modèle:Nobr et Modèle:Nobr) dont Modèle:Nobr projetables destinés à remplir le contrat opérationnel avec quatre régiments de Modèle:Nobr. Plus Modèle:Nobr, Modèle:Nobr et Modèle:Nobr (« Moyen adapté de remorquage spécifique ») qui sont une conversion de chars Leclerc en char de remorquage pour combler le besoin de chars de dépannage<ref>Modèle:Lien web.</ref>). Durant le milieu des années 2010, la dotation était de Modèle:Nobr jusqu'en 2018 et elle est passée à 222 au Modèle:1er juillet 2019<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>;

En 2008, près de Modèle:Nobr ont été placés en « parc de gestion » et le budget de fonctionnement ne permet d'entretenir que Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien archive.</ref>. Des rumeurs évoquaient ainsi la volonté de la France de vendre d'occasion une partie de son parc de Leclerc<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Dans ce cadre, la France a proposé à la vente une trentaine de Leclerc à la Colombie<ref>Modèle:Lien web.</ref> mais sans suite<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Avec les dernières livraisons intervenues en 2007, le parc de chars de dépannage DCL (Dépanneur Char Leclerc) s'établit à Modèle:Nobr (Modèle:Nobr et Modèle:Nobr) qui sont répartis à raison de quatre par régiment. Modèle:Pas clair.

Les régiments de chars, qui étaient jusqu'en 2009 à Modèle:Nobr (RC80), font place, dans le cadre de la réforme des armées, à des régiments à Modèle:Nobr, et l'appellation RC (nombre de chars par régiment) disparaît au profit de appellation RC Leclerc, le reste étant réparti entre l'ESAM, le Modèle:1er, l'EAABC et la DGA et un exemplaire chez Nexter.

Plan de modernisation

Fin 2017, Nexter annonce<ref>Modèle:Lien web.</ref> la modernisation de Modèle:Nobr Leclerc de l'Armée française et des Modèle:Nobr de dépannage (DCL). Les livraisons de ces matériels doivent intervenir entre 2020 et 2028 pour leur permettre de maintenir leur capacité opérationnelle au-delà de 2040<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> pour un budget d'environ Modèle:Nobr d'euros.

Production pour l’armée des Émirats arabes unis

L’armée des Émirats arabes unis a reçu Modèle:Nobr (livrés jusqu'en 2003), Modèle:Nobr-école ainsi que Modèle:Nobr de dépannage ARV (Armoured Recovery Vehicle) avec peu de différences sur leurs homologues de l'armée française.

Total de production

La production a porté sur un total de Modèle:Nobr produits en série. À cela il faut rajouter :

  • deux prototypes visibles au musée des blindés de Saumur, le prototype no 4 Duroc dans la salle France et le prototype no 6 Foch à l'entrée du musée ;
  • trois prototypes DNG (dépanneur nouvelle génération) dont un servit aux essais du système de déminage K2D et fut plus tard reconfiguré en prototype EPG (engin principal du génie) qui ne vit jamais le jour, il a rejoint le musée des blindés de Saumur ;
  • cinq prototypes export et de validation d'évolutions constructeur pour les Émirats arabes unis qui sont conservés à Satory pour l'un des Modèle:Nobr, 3 autres à Roanne chez Nexter et un des cinq châssis a été cédé à un collectionneur privé de la région troyenne.

Le total de véhicules produits est donc de Modèle:Nobr.

Utilisateurs

Fichier:Leclerc operators.png
Pays utilisateurs du Leclerc : Modèle:Légende/Début Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende/Fin

Utilisateurs et évolutions

Échecs

  • Modèle:Pays : en 1991, au cours du projet de remplacement du char de combat suédois<ref>Projekt Stridsvagn Ny (en suédois).</ref>, qui débouchera sur le Stridsvagn 122, les autorités militaires évaluent quatorze types de blindés. Ils retiennent en novembre 1991 quatre propositions, le Modèle:Nobr (Défense Vickers, Royaume-Uni), le Leclerc (GIAT, France), le Modèle:Nobr « amélioré » (Krauss-Maffei, Allemagne) et le M1A2 Abrams (General Dynamics, États-Unis). À la suite de divers problèmes, le char Challenger ne peut participer aux évaluations, les trois autres concurrents restant en lice. La période d'évaluation est fixée entre janvier et Modèle:Date- et la firme GIAT livre juste à temps par avion deux Leclerc de première série (S1). Cent-cinquante-et-un types de tests et d'essais sont réalisés. Les chars Leclerc se démarquent par une grande capacité d'accélération, mais démontrent un état d'immaturité patent, de nombreux points techniques restant à finaliser. Le char Modèle:Nobr, qui remplit 90 % du cahier des charges, est choisi à l'issue de ce concours. Le M1A2 Abrams remplissait 86 % des exigences, tandis que le Leclerc n'en remplissait que 63 %.
  • Modèle:Pays : en 1998, la Grèce met en concours le Modèle:Nobr, le Leclerc, le M1A2 Abrams, le T-80U et le T-84 afin de choisir son principal char de combat. En mars 2003, la Grèce commande Modèle:Nobr.
  • Modèle:Pays : en 2001, la Turquie choisi le Modèle:Nobr après l'avoir évalué au côté du T-84 Yatagan, du Leclerc et d'une version du M1A2 Abrams avec un moteur diesel MTU allemand.
  • Modèle:Pays : en 2010, la France a proposé à la Colombie entre Modèle:Unité d'occasion mais la Colombie n'a jamais donné suite<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • Modèle:Pays : en 2011, la France est en pourparlers avec le Qatar pour la vente de plusieurs dizaines de véhicules d'occasion<ref name="revente Lecler au Qatar">Modèle:Lien web.</ref>. Mais en avril 2013, le pays annonce sa décision d'acheter soixante-deux chars d'assaut allemands Modèle:Nobr ainsi que vingt-quatre obusiers blindés PzH 2000<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Chars contemporains ayant un rôle comparable

Modèle:Début de colonnes

Modèle:Fin de colonnes

Dans la culture populaire

Jeux vidéo

Le char Leclerc est jouable dans le jeu War Thunder sous quatre versions, toutes de rang VII et avec une côte de bataille de 11.7 : le Leclerc S1, le Leclerc S2, le Leclerc SXXI et le Leclerc AZUR S2. En 2021, sur le forum, un joueur diffuse des données confidentielles sur le Leclerc S2 concernant la vitesse de rotation de la tourelle<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Légende plume

Modèle:Liens

Modèle:Palette Modèle:Portail