Erik Orsenna

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Erik Orsenna<ref>Ou Érik Orsenna, comme l'écrivent le site de l'Académie française et certains de ses livres. Sur les couvertures de ses livres, les deux orthographes se rencontrent. Orsenna est le nom de la vieille ville du Rivage des Syrtes dans le roman de Julien Gracq</ref>, nom de plume d'Éric Arnoult, né le Modèle:Date de naissance à Paris, est un écrivain et académicien français.

Biographie

Jeunesse et études

Erik Orsenna est l'aîné d'une fratrie de trois enfants nés dans une famille bourgeoise dont les deux parents (un père avec des origines cubaines, dirigeant une petite entreprise de jouets<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et une mère issue d’une famille de paysans luxembourgeois devenus banquiers saumurois<ref>« Qui suis-je ? », site officiel erik-orsenna.com Modèle:Consulté le.</ref>) ne s’entendent pas<ref name="libe">Modèle:Lien web</ref>. Il adhère au PSU à Modèle:Nombre et entre en hypokhâgne au lycée La Bruyère à Versailles<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Pendant ses études, il est membre de la Conférence Olivaint<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Il étudie à l'Institut d'études politiques de Paris, dont il obtient le diplôme en 1968 (section Politique et sociale, 1968)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il est titulaire d'un doctorat en sciences économiques à l'université Panthéon Sorbonne (1975<ref>Modèle:Lien web.</ref> et thèse complémentaire en 1976<ref>Modèle:Lien web.</ref>).

Parcours professionnel

Il devient chercheur et enseignant dans le domaine de la finance internationale et de l’économie du développement (université de Rouen, Modèle:Nobr, École normale supérieure, Modèle:Lang).

En 1981, il devient conseiller au ministère de la Coopération auprès de Jean-Pierre Cot, s’occupant des matières premières et des négociations multilatérales<ref>Site de France Culture, page sur Erik Orsenna</ref>

Il est la plume de François Mitterrand<ref>« Erik Orsenna, l’hyperactif », Modèle:Date-, sur le site du Figaro.</ref>, dont il est conseiller culturel de 1983 à 1984 avant d’être nommé maître des requêtes au Conseil d’État en Modèle:Date, puis conseiller d’État en Modèle:Date, avant d'être en disponibilité de cette institution<ref>Modèle:Légifrance portant maintien en disponibilité (Conseil d'État)</ref>, puis en retraite<ref>Modèle:Légifrance portant réintégration et admission à la retraite (Conseil d'État)</ref>. Il est membre du Haut Conseil de la francophonie. De 1995 à 2001, il est président de l’École nationale supérieure du paysage<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2002, il est membre du conseil de surveillance du groupe Canal+ et il est actuellement membre du conseil de surveillance de Telfrance (depuis Modèle:Date-).

Il fait partie de la commission Attali, où il fait la connaissance d'Emmanuel Macron<ref name="franceculture source macron">Site de France culture, page intitulée "Aux sources des idées d'Emmanuel Macron"</ref>.

Il a reçu le prix Goncourt et le prix Goncourt des lycéens en 1988 pour L'Exposition coloniale. En 1991, il devient président de la Corderie royale – Centre international de la mer de Rochefort-sur-Mer, et l’année suivante il est le président-fondateur de l’association Hermione-La Fayette.

Il est élu membre de l’Académie française au [[Liste des académiciens par fauteuil#Fauteuil 17|Modèle:17e]] le Modèle:Date, le même jour que Georges Vedel (il y est reçu le Modèle:Date- par Bertrand Poirot-Delpech<ref>Modèle:Lien web</ref>). La même année, il cofonde Cytale, entreprise ayant commercialisé la première liseuse électronique en France<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Erik Orsenna est vice-président du conseil d’administration de la fondation FARM (fondation pour l’agriculture et la ruralité dans le monde).

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Erik Orsenna, lors d'une conférence à l'Espace des mondes polaires de Prémanon, le Modèle:Date.

De 2009 à 2018, il est président du prix Orange du Livre<ref>Modèle:Lien web</ref> et fait partie depuis Modèle:Date- du conseil d’administration de l’association Orchestre à l'école<ref>Orchestre à l'école. Rapport d'activité 2014 (Consulté le 11/09/2021)</ref>.

En 2010–2011, il est le parrain de la promotion de l’école des mousses « Quartier-Maître Jules Saffray ».

Il soutient François Hollande, le candidat PS à l'élection présidentielle de 2012<ref>« Les "hollandais" de la culture. Ces artistes qui le soutiennent », Le Figaro, encart « Le Figaro et vous », jeudi 10 mai 2012, page 32.</ref>.

En 2014, il devient membre du comité de surveillance de GreenFlex, société proposant aux entreprises des solutions visant à favoriser leur transition environnementale, sociétale et énergétique.

En 2015, il apparaît dans les spots publicitaires de l’association humanitaire Unicef, visant à encourager les legs et les dons, afin que les enfants du monde puissent avoir accès à l’éducation.

Le Modèle:Date-, il est élu président de la Maison Elsa Triolet-Aragon à Saint-Arnoult-en-Yvelines.

Il soutient le candidat du mouvement En marche Emmanuel Macron lors de l'élection présidentielle de 2017<ref>« Qui sont les soutiens du candidat Macron ? », lemonde.fr, 28 février 2017.</ref>. Il déclare être son ami et avoir participé au premier meeting du mouvement lors de cette campagne électorale<ref name="franceculture source macron" />. Il était présent à la célébration de sa qualification pour le second tour, le 23 avril 2017, au café parisien La Rotonde<ref>Modèle:Lien web</ref>. Après sa victoire, il est nommé ambassadeur de la lecture, chargé de faire un tour de France à la rencontre des acteurs de ce sujet et devant réfléchir à l'extension des horaires des bibliothèques<ref>Mariana Grépinet, « Le président distribue les récompenses », Paris Match, semaine du 28 septembre au 4 octobre 2017, page 25.</ref>. Il fait partie des 131 personnalités qui appellent dans une tribune au maintien de la candidature de Cédric Villani pour les élections municipales de 2020 à Paris<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date-, il est élu membre associé de l'Académie nationale de pharmacie<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En 2023, Erik Orsenna rejoint le groupe Madrigall et publie aux éditions Gallimard Histoire d'un ogre<ref>Modèle:Lien web</ref>, où il raconte sous forme d'un conte le portrait critique de l'entrepreneur et milliardaire breton Vincent Bolloré<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>, qu'il considère Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le magazine Challenges rappelle toutefois qu'en 2009, Erik Orsenna avait participé à la rédaction de la Charte des valeurs du groupe Bolloré, avec un texte faisant l'éloge de l'entreprise (dont il vantait notamment « la haute attention prêtée aux hommes et aux métiers »), et qu'il a également été présent lors d’événements mettant en scène les lauréats de la Fondation de la deuxième chance, soutenue justement par le groupe Bolloré<ref>Modèle:Lien web</ref>. L'académicien reconnaît avoir « eu beaucoup d’admiration pour Vincent Bolloré comme entrepreneur », expliquant qu'un tournant a eu lieu avec « l’entrepreneur devenu financier » depuis sa prise de contrôle de Vivendi<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Vie personnelle

Après deux enfants, trois mariages et trois divorces<ref name="libe"/>, il est en couple de Modèle:Date- à 2013 avec l’animatrice de télévision Sophie Davant<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Décoration

Distinctions

Œuvres

Sous le nom d'Éric Arnoult

Sous le nom d'Erik Orsenna

Modèle:Colonnes

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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