Renouée bistorte
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Bistorta officinalis, en français Bistorte, Renouée bistorte, Bistorte officinale ou Langue de Bœuf, est une espèce de plantes à fleurs herbacée vivace de la famille des Polygonacées.
Taxonomie
L'espèce est décrite par Antoine Delarbre en 1800.
Étymologie
Bistorta : du latin "bistortus" = deux fois tordu (forme de la racine) ; Polygonum : du grec "polus" = beaucoup, et "gonu" = genou : tiges très noueusesModèle:Refnec.
Synonymes
Selon Modèle:Bioref, Bistorta officinalis a pour synonymes : Modèle:Colonnes
Sous-espèces
Il existe quatre sous-espèces selon Modèle:Bioref :
- Bistorta officinalis subsp. carnea (C. Koch) Soják.
- Bistorta officinalis subsp. japonica (H. Hara) Yonek.
- Bistorta officinalis subsp. officinalis
- Bistorta officinalis subsp. pacifica (Petrov ex Kom.) Yonek.
Noms vulgaires et vernaculaires
En français, son nom recommandé est « Renouée bistorte »<ref name="vascan">Modèle:Lien web</ref>,Modèle:Bioref ou « Bistorte »Modèle:Bioref. Elle est également parfois nommée « Andrelles »<ref name="eppo">Modèle:Lien web</ref>, « Bistorte commune »<ref name="vascan"/>, « Bistorte officinale »Modèle:Bioref, « Serpentaire »<ref name="vascan"/>,Modèle:Bioref,<ref name="eppo"/>, « Andresse »Modèle:Refnec, « Couleuvrée »Modèle:Bioref,<ref name="eppo"/>, « Langue de bœuf »Modèle:Bioref,Modèle:Bioref,<ref name="eppo"/>, « Faux épinard »Modèle:Refnec, « Feuillotte »<ref name="eppo"/>, « Bouïne » (région du Mézenc en Haute-Loire)Modèle:Refnec.
Description
Hauteur de Modèle:Unité. Tige simple. Feuilles glauques, simples et brusquement rétrécies à la base et décurrentes sur un long pétiole. Fleurs roses en épi unique terminant la tige et large de Modèle:Unité.
Répartition
Europe et Asie tempérées et subarctiques, Amérique du Nord orientale.
Biotopes
Prairies humides, fossés, bois clairs frais. Persiste à l'état stérile dans des lieux fortement ombragés. Hydrocline.
Commune en montagne, rare en plaine (très rare en dessous de Modèle:Unité), nulle en région méditerranéenne. Jusqu'à Modèle:Unité d'altitude : de l'étage collinéen à l'étage alpin.
Biologie
Fleurit de mai à octobre. Hémicryptophyte ou géophyte (rhizome).
Usages
Alimentation
La plante est comestible.
- Le rhizome a fréquemment été consommé cuit (ou cru, bien qu'il soit souvent amer) en Russie, Sibérie et Alaska<ref name='lrv'>
Modèle:Ouvrage </ref> : après l'avoir fait macérer, on le faisait cuire sous la braise<ref name='lrv'/>. Pour éliminer son amertume, il peut être nécessaire de le cuire dans plusieurs eaux.
- Comme pour la plupart des renouées, les jeunes pousses et feuilles sont également comestibles<ref name='lrv'/>. En vieillissant, elles deviennent amères, il conviendra donc, comme pour le rhizome, de les faire bouillir à plusieurs eaux.
Thérapeutique
Emplois populaires
Différentes applications médicinales sont rapportées dans les traditions populaires :
- Les feuilles écrasées ont été considérées comme hémostatiques sur les blessures et sont censées être vulnéraires.
- Le rhizome macéré et utilisé en bains de bouche a été préconisé contre les gingivites, les angines, les aphtes.
- La poudre de racines prise par le nez a été utilisée pour arrêter les saignements.
- Enfin on prépare aussi un vin très tonique à partir du rhizome<ref>Vin de bistorte :
Faire macérer 100 g de racines coupées dans 25 cl d'alcool dédoublé pendant 24 h. Ajouter 1 l de vin rouge, remuer et filtrer</ref>.
Histoire
L'usage médicinal de la bistorte est ancien, comme l'atteste sa présence dans le capitulaire De Villis<ref>Capitulare de villis vel curtis imperii</ref> ordonnance émanant de Charlemagne qui réclame de la part de ses domaines de cultiver un certain nombre de plantes médicinales et condimentaires dont la "dragantea" identifiée actuellement comme la renouée bistorte.
Les racines de bistorte étaient un des constituants du diascordium appartenant à la pharmacopée maritime occidentale au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle <ref>D'après Maistral, in Yannick Romieux, De la hune au mortier, Éditions ACL, Nantes, 1986</ref>.
Recherche contemporaine
Les propriétés médicinales du rhizome de la bistorte font toujours l'objet de recherches. Des activités anti-inflammatoires ont été démontrées chez l'animal<ref>Journal of pharmacy and pharmacology 1994, vol. 46, no4, pp. 286-290</ref> et ont été associées au 5-glutinen-3-one et au friedelanol contenus dans le rhizome<ref> Planta Med. 1999 May;65(4):371-4</ref>.
De nouveaux composés naturels comme le bistortaside<ref>J. Asian nat. prod. res. 2006, vol. 8, no4, pp. 299-302 </ref> et des cycloartanes<ref>Phytochemistry 2005, vol. 66, no19, pp. 2304-2308 </ref> ont également été isolés à partir du rhizome.
Divers
Interactions écologiques
La Bistorte est la plante hôte de la chenille des papillons nymphalidés Petit collier argenté (Boloria selene), Nacré de la bistorte (Boloria eunomia) et Cuivré de la bistorte (Lycaena helle). Pour ces deux derniers papillons, menacés, elle fait l'objet de vastes programmes de restauration, notamment en Belgique.
La Bistorte est également l'hôte d'un microchampignon phytoparasite, Microbotryum marginale, qui provoque la maladie cryptogamique du charbon. Il se caractérise par la présence de pustules grisâtres alignées sur la bordure de ses feuilles<ref name=Ellis2019>Modèle:Lien web</ref>.
Statuts de protection, menaces
L'espèce n'est pas encore évaluée à l'échelle mondiale par l'UICN. En Europe et en France elle est classée comme non préoccupante Modèle:Bioref. Toutefois localement l'espèce peut se raréfier : elle est en danger critique (CR) en Poitou-Charentes ; en danger (EN) en Île-de-France et région Centre; elle est considérée vulnérable (VU) en Haute-Normandie, Picardie et Pays-de-la-Loire; quasi menacée (NT), proche du seuil des espèces menacées ou qui pourraient être menacées si des mesures de conservation spécifiques n'étaient pas prises, en Bretagne, Basse-Normandie, Champagne-Ardenne, Aquitaine et Nord-Pas-de-Calais.
Cette espèce bénéficie d'arrêtés de protection en France dans les régions Centre, Île-de-France, Pays de la Loire<ref>Arrêté du 25 janvier 1993 relatif à la liste des espèces végétales protégées en région Pays de la Loire</ref> et Nord-Pas-de-Calais.
Notes et références
Références biologiques
- Bistorta officinalis Delarbre
- Modèle:INPN
- Modèle:Tela-métro
- Modèle:GBIF
- Modèle:Fr+en Référence ITIS : Modèle:Trim Bistorta officinalis Delarbre{{#ifeq:|nv| Non valide}}Modèle:Consulté le
- Modèle:IPNI
- Modèle:POWO
- Modèle:Tropicos
- Modèle:WCVP
- Bistorta officinalis Raf.