Pierre-Georges Latécoère

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Modèle:Homonymes Modèle:Infobox Biographie2 Pierre-Georges Latécoère, né le Modèle:Date de naissance à Bagnères-de-Bigorre et mort le Modèle:Date de décès à Paris, est un entrepreneur français, emblématique des débuts de l'aviation commerciale française de l'entre-deux-guerres et en particulier de la poste aérienne.

Biographie

Famille

Pierre Charles Georges Latécoère est né en 1883 à Bagnères-de-Bigorre du mariage de Jeanne Marie Marguerite Izabelle Pujol et de Gabriel Latécoère<ref name="Léonore"/>. En 1864, son père fonde une scierie dans cette petite ville de moins de Modèle:Unité : les ateliers de menuiserie et de mécanique générale G. Latécoère<ref name= "Fana">Modèle:Article.</ref>. L’entreprise prospère et à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elle emploie Modèle:Nobr et rapporte, avec d’autres placements fructueux, plus de Modèle:Unité par an. Cette entreprise vend sur catalogue des parquets, des boiseries, des charpentes et des décors de toutes sortes pour des écoles, des gares, des casernes.

Formation

Pierre-Georges Latécoère est titulaire d'une licence en droit et diplômé de l'École centrale Paris<ref name="Léonore"/>.

Carrière professionnelle

Son père meurt d'un cancer en 1905 ; il reprend Modèle:Incise l'entreprise familiale en 1906. L'entreprise « Maison G. Latécoère » fabrique désormais du matériel roulant pour les tramways de Bigorre, la Compagnie des Chemins de Fer du Midi et du matériel ferroviaire à destination de l'Est de l'Europe et des colonies françaises. Lors de la Première Guerre mondiale, Pierre-Georges Latécoère, pourtant réformé, signe un engagement volontaire comme artilleur durant quatre mois, mais il est rendu à la vie civile à cause de sa vue déficiente, et surtout de son statut de chef d'entreprise<ref name= "Fana" />. Il participe à l'effort de guerre et investit à Toulouse dans deux usines : l'une fabriquant des obus, l'autre des cellules d'avion à partir de 1916. Il est le premier à avoir fait de Toulouse un site aéronautique. En 1918, près de Modèle:Nobr sont livrés à l'armée française, avec une cadence de six appareils par jour à partir du Modèle:Date-.

Vie de famille

Pierre-Georges Latécoère épouse Lucienne Granel le Modèle:Date-. De ce mariage nait un fils unique : Pierre-Jean qui naît au château de Ramonville près de Toulouse, le Modèle:Date-<ref>Généalogie magazine, Modèle:N°.</ref>.

Les lignes aériennes

En 1918, Latécoère imagine une ligne aérienne de fret et de courrier reliant la France au Sénégal en passant par l'Espagne et le Maroc. Le Modèle:Date, à bord d'un Salmson 2A2 piloté par René Cornemont, il ouvre la ligne entre Toulouse et Barcelone<ref name= "Fana" /> permettant à son entreprise, au lendemain de la Première Guerre mondiale de concourir à la naissance et au développement de l'aviation postale sur le site de Montaudran. Celle-ci s'opère grâce au courage de ses premiers pilotes, souvent anciens pilotes de guerre et véritables pionniers de l'aviation, considérés à l'époque comme des héros. En 1919, Il fonde les Lignes Aériennes Latécoère, puis sous le nom de Compagnie générale d'entreprises aéronautiques (1921-1927), l'idée d'une ligne aérienne transatlantique consacrée au service postal se réalise au fil des années 1920. Dès cette époque, il envisage de créer une liaison aérienne entre Toulouse et Casablanca. Il réalise ce projet en 1919, malgré l'opposition du gouvernement espagnol, peu disposé à laisser survoler son territoire. En 1923, Pierre-Georges Latécoère reçoit la Grande médaille de l'Aéro-Club de France pour avoir contribué aux progrès de l'aviation<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>. En 1924, la ligne est prolongée jusqu'à Dakar et, cette fois, ce sont les tribus maures qui posent des difficultés : elles capturent les aviateurs contraints à un atterrissage forcé sur leurs territoires et ne les rendent que contre de fortes rançons. La Ligne exploite les lignes Toulouse-Casablanca, Casablanca-Dakar (par Agadir, Cap Juby, Villa Cisneros, Port-Étienne, Saint-Louis) et Rio-Recife au Brésil, puis jusqu'à Buenos-Aires et Santiago du Chili. C'est chez Latécoère et sous les ordres du chef d'exploitation Didier Daurat, que Jean Mermoz, Antoine de Saint-Exupéry, Henri Guillaumet et Marcel Reine, entre autres, ont fait leurs premières armes dans l'aviation commerciale<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, construisant ainsi leur propre légende. En effet, dans les années 1920, chaque vol est une aventure risquée, qui peut être fatale. Le quotidien et les exploits de ces pilotes nous ont été rapportés, entre autres, par l'écrivain Antoine de Saint-Exupéry — lui-même pilote chez Latécoère puis au sein de l'Aéropostale — dans ses romans Courrier sud ou Vol de nuit, qui décrit un vol postal en Amérique du Sud, ainsi que dans d'autres œuvres. Mais, c'est sous l'impulsion de Marcel Bouilloux-Lafont, repreneur de « la Ligne », sous le nom de Compagnie générale aéropostale, en 1927 que la compagnie va réellement connaître ses heures de gloire, Pierre-Georges Latécoère se spécialisant dans la fabrication et la fourniture d'appareils pour la compagnie, dont le défi du survol de la cordillère des Andes, en 1928, rapporté par Saint-Exupéry dans son roman Vol de nuit, ou de la première traversée commerciale transatlantique réalisée de Dakar à Natal (Brésil) par Jean Mermoz sur un avion Latécoère 28-3, "Comte de La Vaulx", au mois de Modèle:Date-. Mais à la suite de difficultés financières, dues à la crise financière de 1929, la compagnie est mise en liquidation judiciaire en 1931 et ses actifs sont repris par l'État français en 1933 au sein d'un nouvel ensemble dénommé Air France.

Fichier:Plaque Latécoère, 79 bis avenue Marceau, Paris 16.jpg
Plaque commémorative à Paris, 79 avenue Marceau.
Fichier:Latécoère 001.jpg
Stèle commémorative à Biscarrosse (Landes).

Grand industriel, Latécoère dispose un temps d'une usine de Modèle:Unité qui fournit l'Aéropostale. Cependant, des questions politico-financières l'obligent finalement à céder son affaire.

Les hydravions

Très rapidement, PG Latécoère s'est passionné pour la construction des hydravions pour la ligne postale. S'ensuivent alors de nombreux modèles, Laté 32, Laté 300 et 301, Laté 500, avant l'apparition des hydravions de gros tonnage Laté 521 et 522 hexamoteur. Enfin, le Latécoère 631 « Paquebot des airs », fait la ligne Biscarrosse-Fort-de-France du Modèle:Date- au Modèle:Date-, transportant Modèle:Unité avec deux rotations par mois. Le Modèle:Date-, le Late 631 Modèle:N°, fabriqué au Havre et se rendant à Biscarrosse, est pris dans une tempête de neige et se perd en mer. Six mois plus tard, le Late 631 Modèle:N° se perd corps et biens dans la nuit du Modèle:Date entre la Martinique et la France. On dénombre 58 victimes. C'est la fin des grand hydravions transatlantiques, largement dépassés par les nouveaux appareils terrestres à quadrimoteur.

Citation

Modèle:Citation, Pierre-Georges Latécoère (cité par Didier Daurat, Dans le vent des hélices, éd. Le Seuil, 1956, Modèle:P..)

Distinctions

En France

À l’étranger

Hommages

Fichier:14.02.65 Inauguration rue Latécoère avec la famille, M. Maziol et Didier Daurat (1965) - 53Fi2246 (cropped).jpg
Inauguration en 1965 de l'avenue Latécoère à Toulouse, en présence de Didier Daurat et Jacques Maziol.

Un timbre postal commémorant Pierre-Georges Latécoère est émis le Modèle:Date- - émission Premier jour à Saint-Tropez et à Paris. Il est dessiné par Jame's Prunier à partir de documents d'archives de la Fondation Latécoère.

Le conseil municipal de la commune de Toulouse lui rend hommage en donnant son nom à une avenue de la commune le Modèle:Date-.

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens Modèle:Portail