Louis II de La Trémoille

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Modèle:Infobox Personnalité militaire Modèle:Louis II de La Trémoille<ref>À ne pas confondre avec Noirmoutier, un autre Modèle:Louis II de la Trémoille né un siècle et demi plus tard</ref>, ou de La Trimouille, vicomte de Thouars, né à Bommiers (Indre) le 20 ou le Modèle:Date, mort à Pavie le Modèle:Date, est un homme d'État et un chef de guerre français de la fin du Moyen Âge et de la Renaissance, qui a servi les rois Modèle:Souverain2, Modèle:Souverain2 et Modèle:Souverain2. C'est le fils de Modèle:Souverain3 et de Marguerite d'Amboise. Il est donc le petit-fils de Modèle:Souverain3 et Catherine de L'Isle-Bouchard, ainsi que de Louis d'Amboise et Marie de Rieux.

Titres

Il est aussi seigneur de La Trémoille, prince de Talmont ; comte de Guînes, de Bénaon ; baron de Sully, de Montagu, de Craon : 1481-1524, de l'Isle-Bouchard, de Mauléon ; seigneur de l'Île de Ré et de Marans<ref name="lettres">Lettres patentes de Modèle:Louis XI, Plessis-du-Parc-lèz-Tours, septembre 1480, Modèle:Lire en ligne</ref>, de Châteauneuf-sur-Sarthe, du Buron, de Saint-Germain, de Briollay, de la Possonnière, ; comte de Benon (Benaon)<ref name="lettres" /> ; et Il va cumuler les titres : chambellan, puis premier chambellan du roi ; amiral de Bretagne et de Guyenne, et en 1520 gouverneur de Bourgogne et lieutenant-général de Bourgogne, chevalier de l'Ordre du Roi, surnommé le "Chevalier sans reproche"<ref>Modèle:Lien web</ref>

Biographie

Appartenant à l'une des plus vieilles familles du Poitou, il passa son enfance au château de Bommiers (Berry), où son père, Modèle:Louis Ier, et sa mère, Marguerite d'Amboise, vivaient dans un semi-exil. Vers l'âge de 14 ans, il fut envoyé comme page à la cour de Modèle:Louis XI. Et son oncle, Modèle:Souverain3, seigneur de Craon, le prit alors sous sa protection.

En Modèle:Date- Françoise d'Amboise sa tante, se fit religieuse carmélite et elle lui céda tous ses droits sur la vicomté de Thouars.

Mais en Modèle:Date-, le roi Modèle:Souverain2 attribua la vicomté de Thouars à sa fille Anne qui était alors fiancée à Nicolas d'Anjou<ref>Bibliothèque nationale, Fr.20494, folio Modèle:N° ; vérifié et publié par Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettre de Modèle:Louis XI, Modèle:T., Modèle:P., note Modèle:N°, Société de l'histoire de France et Librairie Renouard, Paris 1887</ref>,<ref name="patentes27101476">Modèle:Ouvrage.</ref>. La vicomté paraît alors définitivement perdue pour la famille de la Trémoille, mais la mort de Nicolas d'Anjou le Modèle:Date- change la donne. Modèle:Louis XI récupère la vicomté de Thouars le Modèle:Date-<ref name="patentes27101476" />, et après son trépas en 1483, le nouveau roi Modèle:Souverain2 finit par l'attribuer à Louis de la Trémoille<ref name="patentes27101476" />.

En 1483, son père et le roi moururent, et le jeune Modèle:Louis II se retrouva chef du clan familial. Bien placé à la cour de France, il apparaît comme l'un des familiers de la régente Anne de Beaujeu. Il participe aux États Généraux de Tours, et en Modèle:Date- entre au conseil royal. Le Modèle:Date-, son contrat du mariage avec Gabrielle<ref>Modèle:Lien web.</ref>, fille de Modèle:Souverain2 et proche parente du roi Modèle:Souverain-, fut signé au château de Thouars<ref>Tables des Manuscrits de D. Fonteneau, conservés à la Bibliothèque de Poitiers, Modèle:Lire en ligne</ref>.

Lors des troubles de la Guerre folle et de la Guerre de Bretagne, il est un des chefs de l'armée royale, et en 1488, nommé lieutenant général, il remporte la victoire de Saint-Aubin-du-Cormier le Modèle:Date. L'armée bretonne est écrasée, et Louis d'Orléans est fait prisonnier. La guerre va cependant continuer en Bretagne dans les années suivantes, et c'est en 1491 que La Trémoille, à nouveau lieutenant général, occupe la quasi-totalité du duché. Seul Rennes tient encore, lorsque la duchesse Anne accepte enfin la paix : son mariage en Modèle:Date- avec Modèle:Souverain- marque la fin des guerres de Bretagne, mais La Trémoille n'est pas invité…

Les guerres d'Italie

En 1494-1495, Modèle:Souverain- se lance dans l'expédition de Naples, qui inaugure le cycle des guerres d'Italie. La Trémoille l'accompagne en tant que chambellan ; c'est lui qui obtient le passage de l'armée à Rome et qui mène l'assaut de Monte San Giovanni, dont la prise rapide connaît un immense retentissement en Italie. Lors du voyage de retour, il s'illustre en arrivant à faire passer l'artillerie par les chemins escarpés des Apennins. Quand il vient faire son rapport au roi, il lui apparaît « noir comme un More ! » Mais l'armée de la Ligue de Venise attend les Français au débouché des monts, et le Modèle:Date, s'engage la bataille décisive de Fornoue. La charge italienne menace un moment Modèle:Souverain2, mais elle est finalement repoussée, grâce à la bonne conduite de l'arrière-garde par La Trémoille.

Il remporte de nombreux autres succès durant les guerres d'Italie. En 1500, Modèle:Louis XII désigna La Trémoille comme son lieutenant-général en Milanais. Au siège de Novare, il réussit à défaire l'armée milanaise et à capturer Ludovic le More (Modèle:Date-), en Modèle:Date- Modèle:Louis II estima qu'il avait rempli sa mission et il rentra en France, en déclinant les offres de Modèle:Louis XII, qui lui proposait de devenir vice-roi ou gouverneur du duché français de Milan.

Fichier:Tremoille.JPG
Modèle:Louis II de La Trémoille représenté âgé dans l'ouvrage d'André Thévet, Les vrais pourtraits et vies des hommes illustres grecz, latins et payens, 1584.
L'historien Laurent Vissière considère que cette gravure a probablement été composée d'après un gisant commandé par Modèle:Louis II pour orner la crypte de la chapelle de Thouars Modèle:Citation

En Modèle:Date-, l'armée française qui luttait depuis deux ans dans le royaume de Naples fut battue par les Espagnols de Gonzalve de Cordoue. Modèle:Louis XII se hâta d'envoyer des secours, sous la conduite de son meilleur général, Louis de La Trémoille. Mais le Modèle:Date-, alors qu'il tenait un conseil de guerre à Parme, Modèle:Louis II fut terrassé par une attaque de fièvre, probablement une atteinte de paludisme, et faillit en mourir.

En 1509, Modèle:Louis II et son fils Charles (qui s'était déjà distingué à l'expédition de Gênes en 1507) accompagnèrent Modèle:Louis XII dans son expédition contre Venise et combattirent vaillamment jusqu'à la victoire d'Agnadel en 1509.

Fichier:Louis de La Trémoille Dijon 1513.jpg
Représentation de Louis de La Trémoille (au centre) négociant le départ des Suisses en 1513 sur une tapisserie conservée au musée des beaux-arts de Dijon.

Durant l'été 1512, les Français perdirent le Milanais, Modèle:Louis XII envoya en Lombardie une nouvelle armée française avec La Trémoille. Mais Modèle:Louis II de La Trémoille se fit sévèrement battre par les Suisses à Novare en 1513, où son armée de Modèle:Unité tomba dans une embuscade. Les Suisses préparèrent l'invasion de la Bourgogne. Modèle:Louis II fut alors envoyé à Dijon et défendit la ville lorsque les Suisses y mirent le siège en Modèle:Date-. Il réussit à négocier le départ des assiégeants le Modèle:Date-, en leur promettant quatre cent mille écus.

Modèle:Louis II se distingue encore à Marignan (1515) au côté de Modèle:Souverain2, mais il y perdit son fils unique. Le Modèle:Date-, Modèle:Souverain- lança la bataille désastreuse de Pavie contre l'avis de ses vieux conseillers, dont Modèle:Louis II. La chevalerie française allait être fauchée par le feu des arquebusiers espagnols et Modèle:Louis II périt dans la bataille, tué d’un coup d’arquebuse à 64 ans.

Jean Bouchet le surnomme le chevalier « sans reproche », comme s'il était similaire à Bayard, le chevalier « sans peur et sans reproche ». En réalité, il était un chef de guerre, combattant à l'occasion en chevalier et même s'il a bien connu Bayard, il n'appartenait pas du tout au même monde ni aux mêmes cercles du pouvoir.

Ascendance

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Mariages et descendance

Fichier:Gabrielle de Bourbon, wife of Louis II de La Tremoille (v1).jpg
Portrait de Gabrielle de Bourbon, première épouse de Louis de La Trémoille.

Afin de mieux attacher Louis, Anne de Beaujeu lui proposa un mariage avec une de ses cousines, descendante de Saint Louis comme elle. Le contrat du mariage fut signé le Modèle:Date- au château de Thouars<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. En fait, Louis redoutant un piège, tout comme celui de Jeanne de France et Louis d'Orléans organisé par Modèle:Souverain2, s'en alla en Auvergne pour se présenter lui-même à sa future épouse. Vraiment charmé, il épouse Gabrielle de Bourbon (fille de Gabrielle de La Tour d'Auvergne et de Modèle:Souverain2 1402-1486). En Modèle:Date-, le roi Modèle:Souverain2 accepta d'être le parrain de leur seul fils, qui s’appelait donc Charles<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>. Ils ont un fils unique :

En Modèle:Date-, Modèle:Louis II chercha à se remarier et il jeta son dévolu sur la très jeune Louise de Valentinois (1500-1553), fille du défunt César Borgia et de Charlotte d'Albret, et petite-fille du pape Modèle:Souverain2<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Le mariage fut célébré en avril 1517 mais la grande différence d'âge des deux époux (40 ans) semble avoir fait scandale, comme en témoigne la correspondance des ambassadeurs italiens.

[Toutes les généalogies, notamment celles données en références, attribuent en fait le paragraphe qui suit à son père Louis Ier de La Trémoïlle : « Avec sa maîtresse Jeanne de La Rue (née vers 1463), il eut :

Télévision

Notes et références

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Voir aussi

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Sources imprimées

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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