Cathédrale de Lausanne

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Modèle:Infobox Édifice religieux

La cathédrale de Lausanne, anciennement cathédrale Notre-Dame de Lausanne<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, est l'un des principaux monuments gothiques en Suisse. Vouée au culte protestant depuis 1536, elle domine la ville vaudoise de Lausanne, en Suisse. La paroisse abrite le siège de l'Église évangélique réformée du canton de Vaud.

Histoire

Fondation

Remplaçant plusieurs édifices religieux successifs antérieurs (dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la cathédrale de Lausanne est un bâtiment édifié en pierre de taille (grès tendre dit molasse), de style gothique, commencé vraisemblablement sous l'épiscopat de Landry de Durnes (1160 à 1174), et achevé vers le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=Grandjean>Modèle:Ouvrage</ref>, soit à l'époque où la région, excepté la ville qui dépendait de l'évêché, était rattachée au comté de Savoie<ref>Canton de Vaud : site officiel : Cathédrale de Lausanne</ref>. Elle fut consacrée à la Nativité de la Bienheureuse Vierge Marie sous le vocable « Notre-Dame » le Modèle:Date-<ref>Modèle:Article</ref> en la présence du pape Grégoire X, de l'évêque de Lausanne Guillaume de Champvent et de l'empereur Rodolphe de Habsbourg.

Au Moyen Âge, elle devint un haut lieu de pèlerinage marial : Modèle:Unité environ s'y rendaient chaque année pour vénérer la statue miraculeuse de la Vierge, alors que Lausanne ne comptait que quelque Modèle:Unité.

La construction de la cathédrale de Lausanne eut lieu de 1170 à 1235 environ<ref>Canton de Vaud : site officiel : Le monument</ref>. C'est la grande époque des constructions de cathédrales en Europe occidentale : l'une des plus célèbres, celle de Chartres (1194-1220), est ainsi contemporaine de la cathédrale de Lausanne. Si les premiers travaux furent effectués dans le style roman, les maîtres d'œuvre successifs adoptèrent très rapidement pendant les décennies qui suivirent le style gothique, plus conforme à l'évolution de l'architecture du temps. Le chevet est ainsi daté de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle-début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et serait l'œuvre du Maître de Lausanne, attesté dans les sources d'archives. La nef et le portail peint sont achevés vers 1230, alors que le massif occidental est sans doute terminé, avec moins de moyens, pour la consécration solennelle de 1275. La dernière étape est attribuée au maître d'œuvre Jean Cotereel, d'origine anglo-normande sans doute, qui importe des formes caractéristiques du style gothique anglais<ref>Modèle:Article</ref>.

Grand Portail, ou portail de Montfalcon, entièrement restauré en 1892-1909. Porte principale à double battant avec trumeau à niche vide, créé à cette époque.
Portail occidental, ou portail Montfalcon, dès 1515 (entièrement restauré et complété en 1892-1909, avec trumeau à niche vide, la statue de la Sainte-Vierge n'ayant pas été acceptée par la ville).

Elle connut au cours de son histoire deux incendies importants, le premier le 17 août 1235 et le second peu avant 1320, qui engendrèrent dans les deux cas des dégâts considérables.

L'antipape Félix V y est intronisé le 23 juillet 1440.

Peu avant la Réforme, l'évêque Aymon de Montfalcon entreprend de grands travaux. Il supprime le passage routier qui « perçait » l'église transversalement, afin de relier la Cité-Dessus et la Cité-Dessous et qui divisait l'édifice en deux parties distinctes (massif occidental / nef et chœur), dorénavant réunis en un seul espace<ref>Modèle:Article</ref>. L'ancien porche occidental, largement ouvert, est fermé par un grand portail de style gothique flamboyant, édifié dès 1515 mais reste inachevé à la Réforme (la statuaire en particulier est lacunaire). Dans son état actuel, il date en grande partie de la restauration intégrale de 1892-1909. Nouvelle restauration avec nettoyage en douceur en 2017<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Quelques évêques importants de l'Église catholique

Réforme protestante

À l'arrivée des Bernois et avec l'adoption de la Réforme protestante, l'édifice fut dédié en 1536 au culte zwinglien et l'évêque, Sébastien de Montfalcon, chassé.

La cathédrale connut à cette époque des déprédations importantes dues aux Bernois, au grand dam des Conseils de la ville, dont notamment la destruction du cloître et de la plupart du mobilier précieux du chœur et des chapelles. Plus de cinquante statues de saints en bois et deux œuvres de première importance furent ainsi détruites ou vendues : le retable d'argent (env. Modèle:Unité) en forme de triptyque du maître-autel (1474) de l'orfèvre Charles Humbeloz de Dijon, offert par l'évêque Georges de Saluce, rehaussé de couleurs par le peintre Pierre SpicreModèle:Sfn et surtout la statue miraculeuse en argent doré de la « Vierge trônant avec l'Enfant » debout sur ses genoux (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) célèbre et vénéréeModèle:Sfn dans toute l'Europe médiévale. Elle pesait environ Modèle:Unité et comportait des ornements en argent et une couronne en or et en pierres précieuses. Ces deux pièces majeures furent fondues en juin 1537 à Berne. L'église du Saint-Rédempteur à Lausanne possède cependant une copie assez fidèle du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle de cette statue, en bois polychrome<ref>Une image de la statue se trouve sur le [1]</ref>, sauvée par les chartreux de la Valsainte.

Du riche trésor de la chapelle Notre-Dame de Lausanne, seuls deux angelots sculptés offerts par l'évêque Benoît de Montferrand (1476-1491)<ref>Modèle:Harvsp et Modèle:Harvsp.</ref> ont survécu (Musée d'histoire de Berne). Les manuscrits précieux, quant à eux, furent pour la plupart rachetés par la ville de Fribourg et sont déposés actuellement à la BCU.

On déplore également la perte du maître-autel de calcaire noir poli de Saint-Triphon, emporté en hiver 1561 à la Collégiale protestante Saint-Vincent de Berne où il se trouve aujourd'hui encore. Les riches tapisseries du chœur furent également confisquées (Musée d'histoire de Berne). Notons que le jubé en calcaire noir (seules 7 colonnes ont subsisté) ainsi qu'une partie des stalles sculptées datant de ca. 1275 furent détruites dans le premier tiers du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, après l'incendie de la tour-lanterne qui les dominait (1825).

L’évêque et historien Jacques Stammler écrivait en 1902 : "Le trésor qui tomba ainsi dans les mains des Bernois fut empilé dans des tonneaux et mené à Berne sur dix-huit chars. Les écrivains modernes du canton de Vaud estiment à 125000 louis d'or, soit à la valeur actuelle de 2 500 000 francs<ref>Soit environ 25 millions de francs suisses en 2022.</ref> l'importance de ce trésor, et cela sans les pierres précieuses, les tapisseries et les vêtements"Modèle:Sfn.

L'ensemble de la statuaire en pierre, hormis la statue décapitée de la Vierge avec l'Enfant en grès du narthex, fut par contre bien conservé. Il reste même d'importants fragments de polychromie architecturale à l'intérieur (notamment dans la chapelle Notre-Dame) et surtout sur les figures du « portail peint » (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) dont la restauration fut achevée en 2007.

Fichier:Lausanne Cathédrale Notre-Dame Innen Kanzel 2.jpg
La chaire de 1633.

L'époque bernoise verra la réalisation de la chaire monumentale (1633) due aux artistes bernois Daniel Heintz II et Jörg Freymund. Dans le déambulatoire, un important ensemble de monuments funéraires date aussi de cette époque<ref name=Huguenin>Modèle:Ouvrage</ref>.

Cathédrale contemporaine

Fichier:Cathédrale Lausanne 1873-1.jpg
La cathédrale vers 1873 avec la flèche d'Henri Perregaux, remplacée ensuite par celle due à Eugène-Emmanuel Viollet-le-Duc.

Dès 1874, l'édifice a fait l'objet d'une restauration conduite par l'architecte Eugène Viollet-le-Duc, dont ce fut le dernier chantier (l'architecte mourut d'ailleurs dans la ville en 1879)<ref>Eugène Viollet-le-Duc sur lartnouveau.com</ref>. Il restaura notamment le couronnement de la tour-lanterne, remplaçant l'ancienne flèche de 1825-1827, qui avait été construite par Henri Perregaux, la sauvant sans doute de l'effondrement. Un long chantier de restauration caractérise les années 1890-1910, réalisé en grande partie selon le programme de Viollet-le-Duc. Sur la façade occidentale, il faut signaler par ailleurs la reconstruction complète, entre 1892 et 1909, du grand portail, dit aussi portail Montfalcon, dont la sculpture a été réalisée par Raphaël Lugeon.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les restaurations se succèdent avec régularité, sous la direction de la Commission technique de la Cathédrale, créée en 1898<ref>Modèle:Article; Modèle:Cite archive</ref> ; le beffroi est ainsi presque entièrement repris en pierre de Morlay dans les années 1940-1960 ; dans les années 1970-2000, les deux transepts, la nef et le portail peint sont l'objet de travaux d'envergure. La restauration de la tour-lanterne sera suivi par les spécialistes de l'Europe entière : il s'agit de l'une des premières « restauration des restaurations » à une époque où l'action de Viollet-le-Duc est réévaluée à sa juste valeur. Alors que les autorités vaudoises conservent cet apport, au même moment, à Saint-Sernin de Toulouse, on dérestaure les parties dues au célèbre architecte, causant une polémique mémorable. Le cas de Lausanne est alors cité en exemple d'une nouvelle perception de l'histoire des restaurations.

Un nouveau cycle de restauration de l'édifice est lancé au début des années 2010 par l'État de Vaud pour une durée de cinq ans et un coût de vingt millions de francs ; la tour inachevée, le chœur et la toiture de la cathédrale sont en particulier concernés par ces travaux<ref name=h24/>.

Rattachée désormais à la paroisse de Chailly-la Cathédrale, la cathédrale protestante accueille régulièrement des célébrations œcuméniques, ainsi que des manifestations culturelles (concerts). Quelques messes ont été également autorisées et célébrées ces dernières années.

Le 10 avril 2013, l'Église évangélique réformée du canton de Vaud met à jour le logo et le site internet de la cathédrale afin d'augmenter le rayonnement et la visibilité de cette dernière<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le bâtiment est inscrit comme bien culturel suisse d'importance nationale<ref name=kgs/>.

Le 28 mai 2020, une délégation du Conseil d'État vaudois annonce la poursuite de rénovations ainsi que le remplacement des chaises en vannerie (en place depuis 1912) par des bancs au dossier réversible<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Dimensions

Fouilles archéologiques

La cathédrale de Lausanne a fait l'objet de diverses fouilles archéologique évoquées dans un ouvrage de synthèse paru en 1975<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Trouvailles archéologiques

Amulette d’Abraxas. En 1910, l'archéologue Albert Naef découvre dans une tombe située sous le chœur, une curieuse amulette d’Abraxas, à savoir une croix en argent dont l’inscription évoque la formule magique « Abracadabra ». On la date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Chapitre</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.

Architecture

Fichier:Cathedrale Lausanne plafond nef.jpg
La voûte de l'abside et son décor peint (faux appareil de pierre) datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

La cathédrale de Lausanne juxtapose plusieurs projets successifs, bien que le chantier ait été relativement bref (moins de 80 ans sans doute)<ref name=Grandjean/>. Un premier chevet (vers 1160) prévoyait déjà un chœur à déambulatoire comme l'actuel, mais avec des chapelles rayonnantes rappelant celles de l'abbaye de Saint-Denis près de Paris (dès 1140). Ce projet est rapidement remplacé par un second, plus traditionnel dans son plan (déambulatoire annulaire à unique chapelle rayonnante, axiale) et dans son style (partie basse aux caractéristiques romanes, notamment les arcatures portées par des pilastres cannelés et des chapiteaux végétaux, certains de très belle qualité.

Fichier:Lausanne Cathédrale Notre-Dame Innen 5.jpg
La croisée du transept, le chœur et la tour-lanterne, caractérisés par la double paroi diaphane d'origine anglo-normande.

Sans doute vers 1190, un nouveau projet attribuable au Maître de Lausanne, est mis en chantier. Il prévoit un chevet très vaste avec deux croisillons flanqués de tours ainsi qu'une tour-lanterne marquant la croisée. D'un point de vue stylistique, cette étape marque son adhésion aux formes du gothique du nord de la France et de l'Angleterre : les liens avec Sens, Laon et Canterbury notamment sont flagrants. Plusieurs dispositifs apparaissent comme uniques : l'asymétrie des deux croisillons (au sud, la façade pignon est percée d'une rose ; au nord, de fenêtres rectangulaires), le système de doublement des parois (dites diaphanes) selon le principe anglo-normand, mais ici traité avec originalité (arc pendant du transept nord), systématisation de l'élévation à trois niveaux, même dans la tour-lanterne, etc. L'unité de la composition est tout à fait remarquable et fait de la cathédrale de Lausanne l'un des édifices gothiques les plus originaux de sa génération, en dehors de l'Île-de-France, synthèse aboutie de différentes tendances.

La nef devait compter trois doubles travées, typiques de l'architecture gothique de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, comme en témoigne encore la double travée qui devance la tour-lanterne ; toutefois, déjà à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ou au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, peut-être même avant l'arrivée du maître d'œuvre Jean Cotereel<ref>Modèle:Article </ref>, le parti est modifié pour celui, plus moderne, des travées barlongues. Ce changement de parti a impliqué le renforcement des piles faibles par des supports posés en avant, côté nef, qui les doublent. La « grande travée » est une autre particularité lausannoise : Marcel Grandjean a pu démontrer que cette étrange travée (qui équivaut à une travée et demi, au niveau des voûtes) était à l'origine occupée au niveau du sol par un passage routier qui traversait la cathédrale transversalement. Ce passage, sans doute voûté, supportait une large tribune où aurait dû se situer, sans doute, la chapelle de pèlerinage de la Vierge miraculeuse ; ce dispositif expliquerait l'ampleur exceptionnelle des escaliers à vis montant dans les tours au niveau de cette tribune. Sans doute, la chapelle, située depuis le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans la chapelle sise au rez-de-chaussée de la tour de transept sud, n'a pas été déplacée, rendant en partie inutile cette chapelle haute. En revanche, le passage routier existe jusqu'au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; il disparaît au moment des grands travaux menés par Aymon de Montfalcon. On notera que ce dernier a eu le souci tout à fait inédit de respecter le style de l'édifice ancien dans les deux parois-bouchon qui ont fermé l'ancien passage. Les parties basses copient ainsi les arcatures aveugles polylobées du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; seules les deux grandes fenêtres à remplages de style flamboyant trahissent leur époque. L'opération est toutefois clairement signalée par les armes de l'évêque, répétées à de très nombreuses reprises pour signaler son chantier.

Fichier:Cathédrale de Lausanne - intérieur.jpg
La nef de la cathédrale en direction de l'entrée avec les nouvelles orgues.
Fichier:Clocher cathédrale Lausanne.jpg
Le beffroi de la cathédrale et, au premier plan, le portail peint.

Le massif occidental qui forme à l'ouest comme un « arc de triomphe à la Vierge »<ref>Modèle:Article</ref> est demeuré inachevé après la consécration de 1275. La tour nord manque ; la tour sud se caractérise par sa base très massive, très peu percée, et son couronnement qui reprend le principe du double mur qui marque tout l'esthétique de la cathédrale. La flèche ancienne a été remplacée après un incendie dû à la foudre en 1674, selon les plans de l'architecte bernois Abraham Dünz I. Au centre de la façade, l'ancienne grande porte qui donnait accès à l'étonnant vestibule aux deux absides latérales, s'est vu fermée au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par un grand portail commandé par Aymon de Montfalcon à Jean Contoz et François Magyn, Genevois d'origine faucignéranne.

Particularités

Portail peint

Fichier:Painted portal in the Lausanne Cathedral-08.JPG
Portail peint, figure du trumeau (saint Michel ou archange Gabriel), montrant les importantes traces de la polychromie médiévale et les mutilations infligées lors de la Réforme.

Au flanc sud de la cathédrale, le portail peint constitue un joyau de la statuaire médiévale; il est daté des années 1220-1230 par les analyses archéologiques, historiques stylistiques. Des figures issues de l'Ancien et du Nouveau Testament encadrent le couronnement de la Vierge (dans le tympan), dominant sa Dormition et son Assomption. Le style de ces statues évoque notamment les portails de Sens et de Senlis. L'originalité du portail peint tient tant dans son type (portail latéral, conçu comme un porche ouvert) que dans la conservation exceptionnelle en Europe du décor polychrome et, d'un point de vue iconographique, dans la position modeste de la Vierge, la part belle étant faite au Christ en Gloire. C'est par cette entrée latérale que les milliers de pèlerins entraient dans l'édifice, alors que dans les autres édifices similaires contemporains, c'est la porte occidentale qui est utilisée.

Il a fallu 40 ans de travaux pour restaurer le portail peint et le rendre au public, avec une protection issue des plus récentes techniques architecturales<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Les responsables de la restauration ont décidé de ne pas reproduire artificiellement toute la polychromie originale, en partie disparue, mais de préserver et renforcer celle qui subsistait.

Rose du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Fichier:South rose window of the Lausanne Cathedrale.jpg
Rose de la cathédrale de Lausanne

La rosace de la cathédrale de Lausanne fut mise en œuvre vers 1205, soit antérieurement aux roses de Chartres<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Ses vitraux du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle qui sont presque intégralement préservés<ref name=DINF/>participent largement de la renommée de la cathédrale. En forme de mappa mundi, Pierre d'Arras les a peints entre 1231-35. Un dessin de la rose se trouve dans le recueil de Villard de Honnecourt de 1270. Une importante restauration du transept sud et de la rose a eu lieu en 1894-1909 ; le maître-verrier Edouard Hosch a recréé les quelques vitraux manquant dans le style du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. C'est lui qui invente la figure de Dieu le père qui trône au centre de la rose, mais qui ne reproduit pas la disposition ancienne. À l'origine, ce carré central comportait certainement la figuration d'Annus (le dieu de l'année figuré par le Créateur), entouré de Sol (déplacé), Luna (déplacé), Dies et Nox (qui ne forment plus qu'un : Terra/Nox déplacé lui aussi dans la rosace).

=== Vitraux du {{#switch: XX

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}} === Le renouveau du vitrail religieux sensible dans la deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle a des conséquences sensible à la cathédrale<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Une première étape, précoce, est à noter dans les années 1860 (vitraux héraldiques d'Alfred Gérente, 1867-1868, dans le bas-côté sud), puis en 1892 avec le grand vitrail de Paul Robert, « La Loi et la Grâce », dans la chapelle Montfalcon.

C'est toutefois à la suite de deux concours organisés en 1918-1919 et en 1928 qu'un véritable cycle de vitraux modernes remplace les anciennes vitres en verre blanc datant de l'époque réformée, replongeant l'église dans une ambiance plus colorée, plus sombre aussi, typique du goût de l'époque pour des atmosphères mystiques. Les artistes lauréat sont pour la plupart des protestants - Lous Rivier, François de Ribeaupierre, Charles Clément, Edmond Bille etc. - mais il faut compter aussi avec Alexandre Cingria, chantre du renouveau de l'art catholique, dont les œuvres susciteront - comme d'autres d'ailleurs (les quatre évangélistes de Marcel Poncet notamment) - de vives polémiques<ref name=DoncheGay/>.

Fichier:Cathédrale de Lausanne - Vitrail - Charles Clément - Notre Dame de Lausanne.jpg
Chapelle de la Vierge, vitrail de Charles Clément figurant Notre Dame de Lausanne, 1932

L'ensemble constitué est unique en son genre en Suisse romand par sa qualité et sa diversité. Aux vitraux néo-chartrains de Rivier et de Ribeaupierre, mosaïque brillante sur un plan de bleu profond, répondent les couleurs chaudes et vives de Cingria, les formes « cubistes » de Poncet, les figures sombres et grimaçantes de Bille. Cette intervention est fondamentale dans la définition actuelle de la cathédrale, assombrie par cet apport et rendue sans doute à une esthétique plus proche de celle du Moyen Âge qu'au temps des verres translucides posés peu à peu à l'époque bernoise<ref name=Lüthi/>.

Monuments funéraires

La cathédrale a servi de nécropole aux évêques, aux membres du chapitre, à des nobles influents durant le Moyen Âge, puis, à l'époque bernoise, à des notables locaux ainsi qu'à des familles patriciennes. Plus de cinquante monuments subsistent, allant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au tout début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. De cet ensemble, on peut noter quatre gisants d'évêques, non identifiés, des {{#switch: XV

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}}

}}. L'imposant monument d'[[Othon Ier de Grandson|Othon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Grandson]] († 1328), avec gisant de marbre de Carrare et baldaquin de style gothique rayonnant, a été érigé vers 1300. Sa position, à la limite externe du chœur, est inhabituelle pour un laïque, puisque cette zone est en principe réservée au clergé, ce qui montre le statut social exceptionnel du défunt. La forme et le développement remarquable de ce monument révèlent une « culture de cour » avec des influences anglaises aussi bien que françaises<ref>Modèle:Chapitre</ref>.

Le déambulatoire recèle par ailleurs plusieurs monuments funéraires en calcaire noir de Saint-Triphon de l'époque bernoise. Certains attribués au sculpteur d'origine française Louis Dupuis, bien attesté dans les sources d'archives pour ses travaux de sculpture à la cathédrale sous la direction de l'architecte Gabriel Delagrange (milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), et un autre dû à Johann Friedrich Funk I, sculpteur bernois auteur de nombreux tombeaux dans l'ancienne République de Berne, montrant une figure de Chronos en albâtre. On doit au dessin de Michel-Vincent Brandoin et au ciseau de Jean-François Doret le sarcophage de la princesse russe Catherine Orlow (†1781), copie inspirée de celui de Jean-Jacques Rousseau à Ermenonville. Enfin, l'urne en marbre de Carrare de Henriette Canning (†1817), épouse du diplomate anglais Stratford Canning. Ce monument, achevé en 1825, est dû au sculpteur florentin Lorenzo Bartolini. Œuvre néoclassique de premier ordre, il figurant le profil idéalisé de la défunte<ref name=Huguenin/>.

Orgues

Les grandes orgues de la Cathédrale de Lausanne ont été inaugurées en décembre 2003 et forment un instrument unique au monde, tant par leur conception que par leurs caractéristiques techniques (styles classiques et symphonique français, baroque et romantique allemands). Elles ont été dessinées par le designer italien Giorgetto Giugiaro et réalisées par le facteur d'orgues américain Modèle:Lien (une première pour un orgue européen)<ref>Modèle:Lien web</ref>. L'organiste titulaire est Jean-Christophe Geiser, professeur au Conservatoire et HEM de Lausanne. Son installation a impliqué la suppression de la chaire de 1505, située au centre de la tribune inférieure, dont ne subsiste plus que le culot. Le garde-corps orné de remplages aveugles a été déposé.

Des concerts sont organisés les jours des fêtes religieuses (vendredi saint, Pâques, Pentecôte, Noël) et les vendredis de juin à début octobre<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'instrument précédent, un Kuhn de 1955, a été installé dans la Philharmonie de la Baltique à Gdansk (Pologne).

La composition est la suivante :

I Positif de dos C–
Quintadehn 16′
Prinzipal 8′
Gedackt 8′
Oktave 4′
Rohrflöte 4′
Grosse Tierce 31/5
Nasard 22/3
Doublette 2′
Quarte de Nasard 2′
Tierce 13/5
Larigot 11/3
Piccolo 1′
Plein-jeu V
Scharff IV
Dulcian 16′
Cromorne 8′


II Grand Orgue C–
Principal 32′
Montre 16′
Bourdon 16′
Montre 8′
Gambe 8′
Flûte harmonique 8′
Prestant 4′
Octave 4′
Quinte 22/3
Doublette 2′
Terz 13/5
Fourniture VII
Cymbale V
Mixtur VI-IX
Bombarde 16′
Trompette 8′
Clairon 4′
Trommet 16′
Trommet 8′
III Positif Expressif C–
Salicional 8′
Unda maris 8′ (C0)
Flûte harmonique 8′
Bourdon 8′
Voix éolienne 8′ (C0)
Fugara 4′
Zartflöte 4′
Violine 2′
Sesquialtera II
Harmonica aetheria V
Cor anglais 16′
Basson 8′
Clairon 4′


IV Récit expressif C–
Bourdon 16′
Diapason 8′
Viole de gambe 8′
Voix céleste 8′
Flûte traversière 8′
Bourdon 8′
Prestant 4′
Flûte octaviante 4′
Quinte 22/3
Octavin 2′
Tierce 13/5
Plein jeu IV
Bombarde 16′
Trompette harmonique 8′
Clairon harmonique 4′
Basson-Hautbois 8′
Clarinette 8′
Voix humaine 8′
V Bombardes C–
Montre 8′
Flûte creuse 8′<ref group="Ann." name=Kuhn>Tuyaux de l′instrument Kuhn de 1955.</ref>
Flûte ouverte 4′
Grand Cornet V
Trompette 8′
Clairon 4′
Trompette en chamade 8′
Clairon en chamade 4′


Fernwerk C–<ref group="Ann.">Clavier flottant.</ref>
Bourdon 16′
Principal 8′
Bourdon 8′
Flûte 8′
Flûte d′amour 8′
Salicional 8′
Voix céleste 8′
Prestant 4′
Flûte traversière 4′
Trompette harmonique 8′
Voix humaine 8′
Pédale C–
Principal 32′
Bourdon 32′<ref group="Ann." name=Kuhn/>
Grosse Quinte 211/3
Contrebasse 16′
Montre 16′
Principal 16′<ref group="Ann." name=Kuhn/>
Violonbasse 16′
Bourdon 16′<ref group="Ann." name=Kuhn/>
Basse Quinte 102/3
Octave 8′
Violoncelle 8′
Flûte 8′
Bourdon 8′
Quinte 51/3
Octave 4′
Flûte 4′
Mixture IV
Contre-Bombarde 32′
Bombarde classique 16′
Bombarde 16′
Trompette 8′
Clairon 4′
Posaune 16′
Trommet 16′
Trommet 8′

Tuyaux de l'instrument principal (sans le Fernwerk): Modèle:Nombre. Nombre total de rangs (sans le Fernwerk): 124

Annotations

Modèle:Références

Guet

La ville de Lausanne entretient toujours, et ceci depuis 1405 (les 600 ans du guet de Lausanne ont été fêtés en novembre 2005), un service de guet annonçant les heures, à la criée, de Modèle:Nobr à Modèle:Nobr du matin depuis le haut du beffroi<ref>Modèle:Lien web</ref>. De 1992 à 2001, c'est Philippe Becquelin, alias Mix & Remix, dessinateur de presse à L'Hebdo, qui était chargé de crier aux quatre points cardinaux : « C'est le guet, il a sonné dix ». À l'origine, le guet avait pour mission d'alerter en cas d'incendie. Depuis 2002, c'est Renato Häusler qui occupe cette fonction. Le 16 août 2021, Cassandre Berdoz est devenue la première femme à exercer officiellement cette fonction comme guette auxiliaire auprès des cinq autres guets remplaçants du titulaire. Par le passé, il y a déjà eu des femmes qui ont remplacé de façon non officielle un titulaire, comme lors du lancement de la Grève des femmes du 14 juin 2019, ou l'histoire de Blanche Bovard, une femme qui, en 1922, remplaça au pied levé son père subitement décédé, mais sans reconnaissance des autorités lausannoises qui lui ont rapidement désigné un successeur<ref>À la Cathédrale de Lausanne, il a sonné l'heure d'engager la première guette, Radio télévision suisse, 26 août 2021</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.


Chaque année, le 31 décembre à minuit, un embrasement aux feux de Bengale donne l'impression que le beffroi prend feu. Cette manifestation, appelée « illumination de la cathédrale », est organisée par des bénévoles depuis 1904 pour marquer le passage à la nouvelle année.

En 2020, pendant la pandémie de COVID-19 en Suisse, le guet de la cathédrale a sonné la « cloche d'alarme » (utilisée au Moyen Âge pour donner l'alerte en cas d'incendie en ville) pour appeler la population à la solidarité<ref>Modèle:Article.</ref>.

Principaux guets de la Cathédrale de Lausanne
Noms Dates
Renato Häusler<ref>Modèle:Article</ref> Depuis janvier 2002
Philippe Becquelin<ref>Modèle:Article</ref> Mai 1992 - janvier 2002
Arnaud Lebet<ref>Modèle:Article</ref> Janvier 1991 - octobre 1991
Willy Annen<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Article</ref> 1958 (d'abord remplaçant) - janvier 1991
René Mignot (fils)<ref name="auto-généré1">Modèle:Article</ref> 1949 -1960
Charles Mignot<ref name="auto-généré1" /> 1922 -1948
Jules Bovard<ref name="auto-généré1" /> 1880 - 1922

Plaques commémoratives

À l'entrée on peut trouver des plaques commémoratives.

  • Incorporation du Pays de Vaud sous le nom de Canton Léman dans la République Hélvétique (1798)

LE
30 MARS 1798
dans cette cathédrale
L'ASSEMBLÉE REPRÉSENTATIVE PROVISOIRE
du
PAYS DE VAUD
ayant assuré l'indépendance et les droits du
Peuple Vaudois
a déposé les pouvoirs
qu'elle tenait des villes et communes
LE
CORPS ÉLECTORAL
a proclamé
les premiers magistrats constitutionnels
du
CANTON LÉMAN
et ses premiers représentants dans les conseils
et le tribunal
de la
RÉPUBLIQUE HELVÉTIQUE UNE ET INDIVISIBLE.

                 XXXXXXXXXXXXXXX
xxxXXXXXXXXXXXX
XXXXXXXXXXXXXXX

. ----

Décret du Grand Conseil
du 13 mai 1897.

Fichier:Lausanne Cathedral 1798 Pays de Vaud.jpg

  • Quatrième centenaire de la reformation (1936)

Le quatre octobre MDCCCCXXXVI
Jour du Seigneur
les paroisses réformées du pays de Vaud
ont célébré d'un cœur unanime
le quatrième centenaire
de la Réformation

Le cinq octobre MDCCCCXXXVI
dans ce sanctuaire de la nation
l'assemblée des délégués synodaux
représentant la Communauté
des chrétiens réformés de ce pays
a renouvelé l'engagement
de vivre selon la foi a l'Evangile
de notre Seigneur
Jésus-Christ

Fichier:Lausanne Cathedral 400 ans réformation.jpg

Déambulatoire

Un déambulatoire entoure le chœur, rappelant que la cathédrale est une étape vers Saint-Jacques-de-Compostelle. C'est dans ce déambulatoire que se trouvent les tombes.

hic iacet
nob. car. guill. loys. a bochat.
juris. et. hist. in. acad. lausan.
professor. p.
postea.
propræfectus.
ration.publ.censor.leg.index.
reg.acad.scient.gotting.adlect.
pietate.prudentia.urbanitate.
doctrina.et.erud.monum.
apud.suos.et.enteros.
clarus.
vixit.LVIII.ann.mens.IV.dies XXII.
obiit.prid.non.april.MDCCLIV.
coniugi per.XXX.annb.mer.
franc.sus.teissoniere.
lacrum.hoc.saxum.p.

Ici reste
le noble Charles Guillaume Loys de Bochat
juriste et historien dans l'académie de Lausanne









Il vivait 58 ans, 4 mois et 22 jours.


Fichier:Lausanne Cathedral Car Guill Loys a Bochat.jpg

  • Tombe de Charlotte Christiane de Wallmoden Gimborn

CHARLOTTA CHRISTIANA
S:R:I: comes
DE WALLMODEN GIMBORN
stirpe generosa
DE WANGENHEIM oriunda
e diuturno morbo
ut refigeretur
Lausodunum cum adiisset
pro caletudine optata
vivam meliorem
nacta
martales exuvias hoc loco
reliquit
dum
mens immortalis
immortalium virtutum præmiis
fruitur
------------
nat,hannovbræ.d:i.martii,MDCCXL.
degessit XXI: iulii. MDCCLXXXIII.

Fichier:Lausanne Cathedral de Wallmoden top-down.jpg

Fichier:Lausanne Cathedral de Wallmoden bottom-up.jpg

La traduction du texte se trouve dans une description de 9 pages de l'an 1944 de Fréd. Th. Dubois<ref>Modèle:Article</ref> : « Charlotte Christiane, comtesse du Saint Empire Romain de Wallmoden Gimborn, issue de la noble famille de Wagenheim étant venue à Lausanne pour se remettre d'une longue maladie, ayant trouve au lieu de la santé désirée une vie meilleure, laisse en ce lieu sa dépouille mortelle, tandis que son âme immortelle jouit des récompenses des vertus immortelles. Née à Hanovre le premier jour de mars 1740, elle est morte le 21 juillet 1783. »

D.T.O.M.
PAUPERES. PRÆTICÆ.
H.I.
NOB. VIRGO.
MARIA. ELIZABETH. LOCHER.
BARONISSA. DE. COPET.
S. GALLO. HELVET.
DUM. VIVERET.
DIVES. OPUM. OPERUM. DITIOR.
NATA IPS. IDIB. SEPTEMB.
CIↃIↃCLXXXXVI.
DENATA IV°. NONAS. JUL.
CIↃIↃCCLXXI.
POSUERE. SUI.



Ici reste
la noble vierge
Maria Elisabeth Locher
baronesse de Copet









Fichier:Lausanne Cathedral Maria Elisabeth Locher.jpg


h[ic] j[acet]
samuel constant de rebecque
n[a]tus in Hermenches et Villarsmendra
antiq et nob artesiæ familiæ oriund
civis Lausan
legion Helvet tribunus
exercit batav. legatus
stipend. LV. meruit
liujus fortitudinem
gampieckeren. ramilis oudenarde
malplaquet. denain.
obsidiones. hui. menin. ostende. ath
lisle. tournay. mons douai. st. ulnant.
aire bouchain. qulsnoy
testantur
batac, copias bis ad rhenum duxit
gravie biusiæ siia e ducis præfuit
pace restituta
honores suscipere ulteriores noluir
vixit LXXIX nn
obiit Lausan dii iii. non. jan. MDCCIVI
viro
mo literato. benefico. memoriæ. digno
amor et veneratio
p p

Ici reste
Samuel Constant de Rebecque
né à Hermenches et Villars-Mendraz








Fichier:Lausanne Cathedral Samuel Constant de Rebecque (left).jpg

Fichier:Lausanne Cathedral Samuel Constant de Rebecque (right).jpg

L'histoire de cette personne se trouve dans les Mémoires de la Commission départementale des monuments historiques du Pas-de-Calais (1899)<ref>Mémoires de la Commission départementale des monuments historiques du Pas-de-Calais (1899), p. 124.</ref> :
La famille de Constant est, on le sait, originaire de Rebecque, canton d'Aire-sur-la-Lys, dont elle était seigneur, dès une époque reculée, ayant la maison de Lens. Son zèle pour la Réforme la mit en but aux persécutions religieuses. Jean Constant de Rebecque, convaincu d'hérésie, fut, à la demande de l'évêque de Thérouanne, expulsé de France, en 1466. Son château de Rebecque fut détruit, ses biens confisqués. La famille de Constant se réfugia alors en Angleterre, puis en Hollande et en Suisse. C'est d'elle que descendait celui dont nous transcrivons ci-dessous l'épitaphe. D'elle aussi était issu le célèbre orateur de la Restauration, Benjamin Constant.
Samuel, lieutenant-général au service de la Hollande, était fils de David Constant de Rebecque, citoyen de Genève, qui a laissé plusieurs ouvrages philosophiques et politiques, et le père de l'autre Samuel Constant, ancien officier, auteur de divers romans, pièces de théâtre et livres de morale, l'ami de Voltaire.

Porte

La porte Ouest de la cathédrale, au niveau du portail Montfalcon, est en bois renforcé de fer et signée « Ballenegger-Thévenaz menuis. » au ciseau à hauteur d'œil, et date de la restauration menée entre 1892 et 1906. Une menuiserie Ballenegger, un nom d'origine bernoise, existe depuis 1832 et elle est encore en activité de nos jours à Lausanne.

Bibliographie

Notes et références

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Sources

Annexes

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Articles connexes

Liens externes

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