Saint-Hippolyte (Doubs)

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Saint-Hippolyte est une commune française située dans le département du Doubs en région Bourgogne-Franche-Comté.

Ses habitants sont appelés les Saint-Hippolytains et Saint-Hippolytaines.

Géographie

Toponymie

Altare S. Ypoliti en 1045 ; Altare Sancti Hypoliti en 1143 ; Sancti Ypoliti en 1239 ; Saint Hypolite en 1265 ; Seint Ypolite en 1353 ; Saint Ypolitte en 1451 ; Sainct Hipolite en 1671 ; Doubs-Marat en 1793 ; Hippolyte en 1795<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Commune fusionnée depuis 1973 avec Mouillevillers (Moillevillers, Mollevillers en 1312 ; Mouillevillers en 1614, 1638 ; Moillevillers en 1748<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Saint-Hippolyte est traversé par le Doubs et le Dessoubre (le confluent de ces deux rivières s'appelle "le Revirot").

Communes limitrophes

Urbanisme

Typologie

Saint-Hippolyte est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (64,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (64,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (64,6 %), prairies (25,1 %), zones urbanisées (5,4 %), zones agricoles hétérogènes (4,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire

Cité très ancienne, les premiers habitants se sont établis au pied de la grotte de la Roche.

La Franche-Montagne

À l'origine cette région, particulière par son exemption de servitude et de mainmorte, désigne les premières chaînes du Jura. La région de la Franche-Montagne était comprise entre les vallées du Doubs et du Dessoubre, aux confins de l'ancien évêché de Bâle, renfermant les seigneuries de Maîche, Trévillers, Franquemont, Saint-Julien, Réaumont, Châtelneuf-en-Vennes, Vennes et Châtillon-sous-Maîche. À partir du début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle cette région est réduite aux communes du canton de Maîche incluant quelques-unes de celui de Saint-Hippolyte et du Russey. Saint-Hippolyte en est la ville principale et la capitale historique depuis que le comte Jean II de la Roche lui octroya une charte de franchise le Modèle:Date-<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Elle est la capitale de trois seigneuries : celle du comté de la Roche, celle de la ville de Saint-Hippolyte et celle de Maîche. La maison de la Roche tiendra seule ces territoires, l'aîné recevant le comté alors que les cadets se partageaient Maîche et Châtillon-sous-Maîche<ref name="MAICHE">Monographie du bourg et de la terre de Maiche</ref>.

La grotte du château de la Roche

Située sur le territoire de la commune c'est une vaste caverne où les comtes de la Roche élevèrent un château détruit au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="ANNUAIRE">Annuaire Statistique et Historique du Département du Doubs</ref>. À l'origine c'est une petite communauté composée de quelques fermes réparties sur le flanc de la montagne ainsi qu'une partie des villages de Soulce-Cernay et de Chamesol mais bientôt il sortira de ce lieu une puissante famille <ref name="MAICHE"/>.

Villa Sancti Hyppolyti

Nommé tout d'abord "Villa Sancti Hyppolyti" dans des titres des {{#switch: XII

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}}, c'était la capitale du comté de La Roche et des Franches-Montagnes qui comprenait les seigneuries de Saint-Hyppolite, Maîche et Saint-Julien, toutes dépendantes du fief du comté de Montbéliard<ref name="ANNUAIRE"/>. Le territoire de la seigneurie comprend la ville et ses terres ainsi que le « vieux Moulin », la saline de Soulce-Cernay (la ville possède des salines situées à Soulce-Cernay dès le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, celles-ci sont rappelées dans des chartes de 1180, 1264 et 1270<ref name="ANNUAIRE"/>), Chamesol, Montandon et Mouillevillers<ref name="MAICHE"/>.

Relevant au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle de la suzeraineté d'Amédée III de Montfaucon par héritage de son père Richard III, la seigneurie appartient au comtes de la Roche qui sont issus d'une branche cadette de celle de Montbéliard. Les comtes de la Roche élisent domicile non pas au château mais dans une vaste demeure à Saint-Hippolyte qui, après sa destruction, deviendra plus tard le lieu du couvent des Ursulines Il en est de même pour leurs vassaux : les familles de Laviron, de Perceval et de Frotey demeurent toutes dans la ville. C'est aussi à Saint-Hippolyte qu'est gardé la « grande bannière du comté de la Roche » qui était portée en tête devant celle de la « Franche-Montagne »<ref name="MAICHE"/>.

En 1303 le comte Jean de la Roche fonde un chapitre de huit chanoines (créateurs d'une « école de langue et poésies latines » réputée) et fait édifier la collégiale Notre-Dame de Saint-Hippolyte en 1308. Celle-ci abrite entre 1418 et 1452 (durant 34 ans) le suaire de Turin, avant qu'il ne soit transféré à Chambéry puis dans la capitale du Piémont où il est conservé actuellement.

Dans le courant du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle la ville possédait un gouvernement municipal et avait les mêmes franchises que MontbéliardModèle:Référence non conforme. Au fil du temps la prospérité de Saint-Hippolyte en faisait un lieu incontournable, des foires et des marchés s'y déroulaient régulièrement, le sel tiré de Soulce-Cernay apportait la richesse, la plupart des produits et de l'artisanat pour toute la région y étaient disponibles et la présence du suaire de Turin était le point d'orgue de fêtes religieuses d'importance<ref name="MAICHE"/>.

Durant les guerres de Charles le Hardi la ville est prise par les Bernois. Elle est restituée en 1478 à la maison de La Palu, qui possédait le comté de La Roche<ref name="ANNUAIRE"/>.

Après les événements de la Guerre de Dix Ans dans le courant du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la saline de Saint-Hippolyte n'est plus exploitée et les terres de la Franche-Montagne ne sont plus que ruines et désolation ; les comtes de la Roche se trouvent ruinés. Plus de la moitié des terres autrefois cultivées sont tombées en friche. Les Suisses saisissent l'occasion pour venir s'y installer.

En 1637 la ville est le siège du marquis Jacques Rouxel de Grancey, alors gouverneur de la principauté de Montbéliard. À cette époque la ville est sous la protection de Marc de Saint-Mauris, fils aîné de Jean V de Saint-Mauris (branche de Sancey) et d'Anne d'Aroz. Depuis deux siècles cette famille avait la charge de capitaine-gouverneur de la Franche-Montagne. Par son père il reçoit ce titre et celui des comtés, villes et châteaux de la Roche, Saint-Hippolyte et Maîche, seigneur de Saint-Mauris, Cour-Saint-Maurice, Fleurey, Ébey, Belleherbe, Vaucluse, Charmoille, Le Friolais, La Grange et Chassey en co-seigneurie avec ses frères<ref name="NOBILIAIRE">Nobiliaire universel de France, vol. 6</ref>. Mais en 1639 la ville est incendiée par un corps allemand du duc Bernard de Saxe-Weimar pendant la Guerre de Dix Ans<ref name="ANNUAIRE"/>. Saint-Hippolyte est rattaché à la France lors de la paix de Nimègue en 1678.

Au cours de la Révolution française, Saint-Hippolyte prend provisoirement le nom de Doubs-Marat<ref name=Cassini/>. De 1790 à 1795, elle est chef-lieu de district et de 1800 à 1816, elle est sous-préfecture du département du Doubs avant le rattachement à ce département de Montbéliard qui s'y substitue dans ce rôle.

Lors du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, de nombreuses industries s'établissent : tanneries, moulins, forges, filatures.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Population de France/section

Économie

Lieux et monuments

Fichier:Kirche in Saint-Hippolyte.JPG
Collégiale Notre-Dame de Saint-Hippolyte

Saint-Hippolyte possède un riche patrimoine architectural qui lui permet de bénéficier du label de Cité de Caractère de Bourgogne-Franche-Comté.

Personnalités liées à la commune

Sont nés à Saint-Hippolyte :

Galerie

Voir aussi

Bibliographie

  • Annuaire Statistique et Historique du Département du Doubs pour 1832 et 1833, Volume 1, Anatole Laurens, 1832, Modèle:P.159, 384, 385. Google livres
  • Histoire de la Franche-Comté ancienne et moderne, Eugène Rougebief, édition C. Stèvenard, 1851, Modèle:P.274. Google livres
  • Monographie du bourg et de la terre de Maiche ; suivie de notices historiques sur les anciennes seigneuries de la Franche-Montagne, Jean François Nicolas Richard, Jean-François-Nicolas Richard (Abbé), édition J. Jacquin, 1862, Modèle:P.8 à 15, 46 à 47 Google livres
  • Nobiliaire universel de France ou Recueil général des généalogies historiques des maisons nobles de ce royaume, Volume 6, Nicolas Viton de Saint-Allais, édition au bureau du Nobiliaire universel de France, 1815 Modèle:P.192 à 194. Google livres
  • David Brouhaud, Un Aller-retour pour l'enfer

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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