Bataille de Monte Cassino

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

Modèle:Infobox Conflit militaire

La bataille de Monte Cassino (on trouve aussi les appellations « bataille du mont CassinModèle:Note » ou « bataille du Mont-CassinModèle:Note » dans la littérature de langue française) couvre une série de quatre batailles de la Seconde Guerre mondiale livrées, autour du mont Cassin de Modèle:Date- à Modèle:Date-, par les Alliés contre les forces allemandes pour percer la ligne Gustave, afin de faire la jonction avec les forces débarquées à Anzio (à environ une centaine de kilomètres à vol d'oiseau à l'ouest du mont) et d'occuper Rome.

Durant cet épisode, des centaines de bombardiers anéantirent l'abbaye du Mont-Cassin.

L’importance stratégique de cette bataille résidait dans le fait que ce point constituait un verrou dans la route vers Rome et que la Wehrmacht y avait installé une importante garnison.

Contexte et géopolitique

Après l'Modèle:Opération (débarquement et prise de la Sicile par les Alliés) en [[septembre 1943 (guerre mondiale)|Modèle:Date-]], puis le débarquement en Calabre et la prise de Naples, le front d'Italie s'est enlisé. Certes les Allemands ne peuvent aligner qu'une armée réduite face aux Alliés, mais le front lui-même se réduit à la largeur de la botte italienne, qui est bien plus facile à défendre que les immensités de l'espace russe.

L'Italie a théoriquement rejoint le camp allié, mais la plupart des troupes italiennes ont été désarmées ou froidement exécutées par les Allemands, comme la division Acqui sur l'île grecque de Céphalonie<ref>La tragédie de Céphalonie.</ref>. Les Allemands ont installé une république fasciste fantoche dans le Nord de la botte, la république de Salò, dirigée par Mussolini. Si les Allemands disposent de troupes moins nombreuses que les Alliés, celles-ci sont solidement retranchées sur un solide dispositif de défense couvrant toute la largeur de la péninsule italienne, qui atténue leur infériorité numérique : échelonné sur plusieurs lignes, ce dispositif est constitué par une série de fortifications plus ou moins denses, qui utilisent les sommets des Apennins comme un véritable rempart. Les quelques vallées ou plaines littorales permettant les communications du sud vers le nord sont, quant à elles, entièrement minées et parsemées de réseaux de barbelés. La plus redoutable de ces rangées défensives est la ligne Gustave, qui s'appuie sur la région montagneuse des Abruzzes et dont le verrou est constitué du massif fortifié du mont Cassin.

Le maréchal allemand Kesselring barre ainsi fermement la route de Rome aux Alliés, tandis qu'après la conférence de Téhéran, fin 1943 avec les Soviétiques, un autre front doit être ouvert en Europe occidentale. Le théâtre de la Méditerranée et des Balkans est relégué au second plan, au grand dam du Royaume-Uni, qui a bien du mal à influer sur le cours des événements, isolé entre les deux grandes puissances : l'Union soviétique et les États-Unis.

Du point de vue géopolitique, Winston Churchill veut contrer directement et immédiatement l'avancée soviétique déjà amorcée dans les Balkans. Du point de vue militaire, la topographie montagneuse de la région des Abruzzes favorise la défense et les combats seraient très coûteux. Mais, après la campagne d'Afrique du Nord, les États-Unis mènent de plus en plus les affaires militaires par l’importance relative de leurs engagements, et l'URSS n'a aucun intérêt à voir contrariées ses ambitions en Méditerranée. Pour ces deux puissances, le débarquement en Sicile n'est que le préambule à la campagne d'Italie, qui elle-même n'est que le prélude à l'opération Overlord (nom anglo-saxon de la bataille de Normandie débutant par le débarquement en Normandie), en attendant que le renforcement en matériel et troupes destinés à cette dernière soit achevé sur le territoire du Royaume-Uni.

Début 1944, les Alliés ont donc finalement choisi la Normandie comme axe d'attaque principal, et le gros de leurs efforts se concentre sur la préparation de cette opération gigantesque. Dans ces conditions, les opérations alliées en Italie n'ont pas la priorité. De plus, les Allemands ne semblent pas prêts à abandonner Rome sans en faire payer le prix fort.

Chronologie

Janvier - mars 1944 : échec des attaques frontales anglo-américaines sur Cassino

Fichier:Cassino1944FirstPlan.svg
Plan allié de l'offensive de Modèle:Date-.
Fichier:Cassino1stNorth en.svg
Plan allié pour l'offensive de janvier dans le secteur au nord de Cassino.
Fichier:Bundesarchiv Bild 101I-577-1917-08, Monte Cassino, Fallschirmjäger mit Granatwerfer.jpg
Des « Diables verts » se servant d'un mortier sur le mont Cassin.

Les Alliés veulent rompre la ligne Gustave pour pouvoir atteindre Rome, tandis que les Allemands essayent de freiner au maximum l'avance alliée. Le général Eisenhower, commandant suprême des forces alliées, le général Clark de la Modèle:5e américaine, et le général Leese de la Modèle:8e britannique, sont opposés au feld-maréchal Albert Kesselring, commandant en chef, et au général Heinrich von Vietinghoff, commandant de la {{#ifeq:armée | s | Modèle:Siècle | Xe{{#if:armée| armée }} }} allemande.

Kesselring va définir la situation de la bataille autour du mont en tenant une coupe de vin d'Asti en présence de ses officiers : Modèle:Citation

Les Alliés engagent à l'origine une division blindée et six divisions d'infanterie, puis, par la suite, trois divisions blindées et treize divisions d'infanterie, soit Modèle:Unité. Les Allemands ont au début quatre divisions de Panzers et cinq divisions d'infanterie, auxquelles s'ajoutent par la suite une division de Panzergrenadiere et cinq divisions d'infanterie, soit Modèle:Unité.

Il faut quatre opérations aux Alliés pour qu'ils parviennent à s'emparer du mont Cassin et de son monastère, pour dégager la vallée du Liri, seule voie pour prendre Rome. La hauteur sur laquelle se trouve le monastère (Modèle:Unité) est la clef du dispositif défensif allemand. Elle surplombe la ville de Cassino (aussi nommée en français « Cassin »), ainsi que la route nationale 6 Via Casiliana<ref>En Modèle:Lang-it.</ref>, et domine les vallées du Rapido au sud-est et du Liri au sud-ouest. Durant trois mois, le général von Senger und Etterlin renforce ses défenses. La première division parachutiste d'élite des Fallschirmjäger soutenue par des bataillons d'infanterie et le {{#ifeq:Panzer-Korps | s | Modèle:Siècle | XIVe{{#if:Panzer-Korps| Panzer-Korps }} }} sont chargés de sa défense.

Au début du mois de janvier, les Alliés lancent une succession de raids de Modèle:Unité contre les voies de communication allemandes. Le Modèle:Date, le Modèle:2e américain du général Keyes prend le mont Trocchio avec le soutien du corps expéditionnaire français (CEF). Cette unité française, composée essentiellement de troupes de l'Armée d'Afrique et commandée par le général Alphonse Juin, est en effet engagée sur le front d'Italie aux côtés des Américains depuis le mois de Modèle:Date-.

Le Modèle:Date- commence la première bataille du Monte Cassino. Initialement, le plan prévoyait que le CEF opère une attaque de diversion visant à déborder Cassino par la montagne, au nord-est, en atteignant Atina par le mont Santa Croce et le Carella ; tandis que le Modèle:2e américain, avec une partie de la Modèle:1re de chars, marche sur les villes de Cassino et de Sant'Angelo, et que le Modèle:10e britannique progresse vers Minturno. Toutes ces opérations doivent préparer l'opération Shingle, qui consiste en un débarquement à Anzio-Nettuno, prévu pour le Modèle:Date, sur les arrières du flanc droit de la ligne Gustave. Lors de la première phase des opérations, le Modèle:10e britannique du général McCreery parvient à franchir le fleuve Garigliano, près de son embouchure. Il arrive le Modèle:Date- près de Castelforte. À partir du Modèle:Date-, les Allemands lancent des contre-attaques qui sont repoussées au bout de douze jours. Dans une seconde phase, le Modèle:2e américain du général Keyes lance la Modèle:36e contre Sant'Angelo, appuyée par la Modèle:34e qui attaque Cassino. La tentative de franchissement du Rapido par la Modèle:36e échoue toutefois le Modèle:Date-. La Modèle:34e réussit presque à prendre Cassino et le monastère : ils approchent à Modèle:Unité seulement de l'objectif. Lorsque la Modèle:4e indienne vient relever les Américains, la division ne compte plus que Modèle:Nobr sur les Modèle:Unité au début de l'attaque.

Au début du mois de Modèle:Date-, les Allemands ont reconquis la majeure partie du terrain perdu. Le Modèle:Date, la Modèle:36e américaine est relevée par la [[2e division d'infanterie (Nouvelle-Zélande)|Modèle:2e néo-zélandaise]]. Les troupes débarquées à Anzio sont, quant à elles, immobilisées par les forces allemandes.

De son côté, si le CEF n'a pu s'emparer du mont Santa Croce et du Carella, faute de réserves, il a enregistré de nombreux succès sur un terrain escarpé particulièrement difficile : la prise de La Selva, de la Costa San Pietro (Modèle:Unité d'altitude), d'Acquafondata et de la Monna Casale (dont les deux sommets jumeaux culminent à 1 220 et Modèle:Unité) ont constitué souvent autant d'exploits sportifs que militaires. En deux mois, la Modèle:2e puis la [[3e division d'infanterie algérienne|Modèle:3e d'infanterie algérienne]] (Modèle:3e), appuyées par deux groupements de tabors marocains (GTM), ont obtenu des résultats significatifs : une avance de plus de Modèle:Unité à certains endroits en pays montagneux, la capture de Modèle:Unité, la mise hors de combat d'une entière division allemande. Au cours de l'offensive de Modèle:Date-, les tirailleurs nord-africains ont été les seuls à menacer sérieusement la ligne Gustave, réussissant même à la rompre au Belvédère lors de l'incroyable assaut du [[4e régiment de tirailleurs tunisiens|Modèle:4e de tirailleurs tunisiens]] (Modèle:4e). Plus tard, dans ses mémoires, le général de Gaulle écrira que lors de cette bataille, Modèle:Citation<ref>Charles de Gaulle, Mémoires de guerre. L'unité. 1942-1944, Modèle:Vol., éd. Plon, Paris, 1960, Modèle:P..</ref>. Mais ces opérations sur le flanc nord-est de Cassino ne constituent pas la priorité de l'état-major anglo-américain, qui persiste à vouloir enfoncer le verrou du mont Cassin par une attaque frontale.

Du 15 au Modèle:Date se déroule ainsi la deuxième bataille du Monte Cassino. La [[4e division d'infanterie (Inde)|Modèle:4e indienne]] et la Modèle:2e néo-zélandaise se préparent à prendre d'assaut le mont Cassin, en passant par la crête de la Tête de Serpent, et à s'emparer également de la gare du chemin de fer de Cassino. Le Modèle:Date, le commandement allié ordonne le bombardement du monastère du Mont-Cassin. Deux cent vingt-quatre appareils larguent quatre cent vingt tonnes de bombes qui rasent le monastère : les Alliés pensaient que des observateurs allemands se trouvaient sur les toits, ce qui était faux. La destruction du monastère permet toutefois aux Allemands d'en faire une véritable forteresse. L'attaque terrestre est déclenchée le Modèle:Date-. Les Néo-Zélandais prennent la gare de Cassino, mais doivent peu après s'en retirer. Le Modèle:Date-, la Modèle:78e britannique se joint au corps néo-zélandais, mais le lendemain, l'opération est suspendue. Le mauvais temps neutralise les mouvements durant trois semaines. Du 14 au Modèle:Date-, la bataille reprend. Le général néo-zélandais Freyberg attaque en direction du sud, le long des deux rives du Rapido, après des bombardements intensifs. Les Alliés veulent s'emparer de la ville de Cassino, mais après six jours de combat, le corps néo-zélandais est obligé de se retirer. La situation s'enlise et la propagande allemande s'en donne à cœur joie : sur les murs de l'Europe occupée une affiche compare l'avancée des armées alliées en Italie à celle d'un escargot.

Mai 1944 : succès de la manœuvre française de débordement au sud de Cassino

Modèle:Article détaillé

Fichier:BattleforRome1944DiademPlan.svg
Plan de l'offensive de Modèle:Date-.

Du 11 au Modèle:Date- ont lieu simultanément les troisième et quatrième batailles du Monte Cassino : la bataille des Français et celle des Polonais.

Au printemps 1944, les Alliés opèrent un repositionnement de leurs unités en vue de leur nouvelle offensive. La Modèle:8e britannique et le corps expéditionnaire français sont ainsi redéployés en secret. L'offensive alliée qui se prépare s'appuie sur les plans audacieux du général Juin, qui a réussi à imposer ses vues à l'état-major anglo-américain. Juin veut éviter toute nouvelle attaque frontale contre le mont Cassin, dont les défenses ont été encore renforcées et d'où les troupes allemandes d'élite paraissent impossibles à déloger. C'est au contraire par la montagne, là où l'ennemi ne s'y attend pas, qu'il faut porter l'effort principal : à travers les monts Aurunci, à Modèle:Unité au sud-ouest de Cassino, considérés par les Allemands comme Modèle:Citation.

Dans le plan d’attaque<ref>Mémoires du général Anders, op. cit. Modèle:P..</ref>, le plus gros effort incombait à la Modèle:8e qui devait tâcher de Modèle:Citation. La Modèle:5e avait reçu l’ordre d’attaquer et de pénétrer dans la vallée du Liri, par les monts Aurunci, ainsi que d’opérer le long de la route côtière Modèle:N°, pour se diriger vers Minturno.

Dans le cadre de ce plan les rôles furent distribués ainsi :

  • pour la Modèle:8e :
    • le Modèle:2e polonais doit Modèle:Citation,
    • le Modèle:13e britannique doit traverser le Gari et attaquer dans la vallée du Liri,
    • le Modèle:1er canadien doit avancer par la vallée du Liri à la suite du Modèle:13e,
    • le Modèle:10e britannique, ayant une tâche défensive, dans le secteur nord-est du Monte Cairo, c’est-à-dire à droite du Modèle:2e polonais, doit simuler sur son aile gauche une attaque en direction d’Atina ;
  • pour la Modèle:5e :
    • le corps français doit opérer contre les monts Aurunci et ensuite sur le cours supérieur du Liri,
    • le Modèle:2e américain doit opérer le long de la route côtière no 7.

Ce plan doit permettre de couper les positions arrière de l'ennemi, enveloppant ainsi toute la ligne Gustave. Pour Juin, seul le CEF est capable de mener à bien cette opération, grâce à l'aptitude au combat en montagne des tirailleurs et des goumiers du général Guillaume, ainsi que leurs trains muletiers.

Le plan prévoit une attaque du [[2e corps polonais|Modèle:2e polonais]] contre le monastère par le nord, tandis que le Modèle:13e britannique doit franchir le Rapido pour couper la route nationale et isoler la ville.

Tout en acceptant ce plan, Anglais et Américains doutent néanmoins que les Français puissent réussir à accomplir la manœuvre de débordement qui permettrait d'ouvrir enfin les portes de Rome. La date et les objectifs de cette offensive restent inconnus des Allemands, comme en témoigne l'envoi de leurs réserves vers Anzio, où ils prévoient une tentative de percée des Alliés. Une autre inconnue inquiète Kesselring : Modèle:Citation<ref>"Kesselring's answers to questionnaire events in the Italian campaign" cité dans Jean-Christophe Notin, La campagne d'Italie. Les victoires oubliées de la France (1943-1945), éd. Perrin, 2002, Modèle:P..</ref>

L'opération de rupture de la ligne Gustave est initialement confiée à la [[2e division d'infanterie marocaine|Modèle:2e d'infanterie marocaine]] (Modèle:2e), Modèle:Citation selon l'expression de Juin, qui doit s'emparer pour cette mission des monts Faito et Majo. L'offensive générale des Alliés se déclenche le soir du Modèle:Date, à Modèle:Unité, sur l'ensemble du front italien. Une intense préparation d'artillerie de Modèle:Unité précède l'attaque. Mais dans le secteur de la Modèle:2e, ce bombardement n'arrose que les crêtes, sans détruire le dispositif de défense allemand (blockhaus, barbelés, mines…), qui sillonne les pentes que doivent gravir les tirailleurs marocains avant de pouvoir s'emparer des sommets. Dans les autres secteurs d'attaque du CEF, comme celui de la [[4e division marocaine de montagne|Modèle:4e marocaine de montagne]] (Modèle:4e), aucune préparation d'artillerie n'a lieu. Cet assaut va s'avérer redoutable. Les régiments de la Modèle:2e se lancent ainsi dans une attaque de nuit aux combats souvent confus et très meurtriers, mais la ligne Gustave tient toujours. Juin décide la reprise de l'offensive pour la nuit suivante, après une préparation d'artillerie plus importante et mieux ciblée. Très tôt dans la matinée du Modèle:Date-, c'est la ruée des tirailleurs marocains sur les positions allemandes, ravagées par le Modèle:Citation des canons français, qui finissent par céder. La prise du mont Majo par les troupes marocaines de la Modèle:2e est saluée par un drapeau français de Modèle:Unité hissé à son sommet (Modèle:Unité) et visible à des kilomètres à la ronde, par les troupes du CEF comme par les Allemands.

L'exploitation est maintenant possible vers les monts Aurunci puis, plus à l'ouest, les monts Lépins. C'est la Modèle:4e et les trois groupes de tabors marocains, formant le corps de montagne du CEF, qui s'en chargent dès le Modèle:Date-, à Modèle:Citation. Modèle:Citation, rapporte un journaliste américain<ref>Un correspondant de guerre américain remarque : Modèle:Citation Voir François Broche, Georges Caïtucoli et Jean-François Muracciole (dir.), La France au combat, Paris, Perrin, SCÉRÉN-CNDP, 2007, seconde époque, première partie, Modèle:P. : « Vers la Libération (Modèle:Date- - Modèle:Date-) », Modèle:Chap. : « Le corps expéditionnaire français en Italie ».</ref>. À la suite de cet assaut des goumiers marocains dans les monts Aurunci, les Britanniques prirent l'habitude de qualifier toute attaque audacieuse de « goumisation »<ref>Modèle:Citation, Edward L. Bimberg, The morocaan goums, Greenwood press, 1999, Modèle:P..</ref>. Les combattants marocains prennent par la suite le mont Fammera (Modèle:Unité) et le mont Revole (Modèle:Unité).

Parallèlement, le [[4e régiment de spahis marocains|Modèle:4e de spahis marocains]] (Modèle:4e), incorporé temporairement à la [[3e division d'infanterie algérienne|Modèle:3e]], œuvre à la prise de Castelforte, sur le Garigliano, qui ouvre la route d'Ausonia dans la vallée de l'Ausente ; ce qui permet de déboucher sur la vallée du Liri, au sud-ouest de Cassino, derrière les lignes allemandes. De son côté, le Modèle:3e de spahis marocains (Modèle:3e), mis provisoirement à la disposition de la Modèle:1re de la France libre (Modèle:1re), participe au mouvement général de cette division qui s'engage dans la haute vallée du Liri via San Apollinare (six kilomètres au sud de Cassino), en débordant également Cassino par le sud.

Tandis qu'une attaque aérienne détruit le quartier général de la {{#ifeq:armée | s | Modèle:Siècle | Xe{{#if:armée| armée }} }} allemande, l'avancée du CEF, tant en montagne que dans les vallées, entame le dispositif défensif allemand de la ligne Gustave et facilite la progression des Britanniques et des Américains. Ces derniers atteignent ainsi rapidement Spigno, sur l’axe Minturno - Cassino. Le Modèle:Date-, Kesselring ordonne à ses troupes de laisser Cassino de côté, de crainte de se voir envelopper par la manœuvre française. Le même jour, la route nationale est coupée par le Modèle:13e.

19 mai 1944 : victoire polonaise sur Monte Cassino

Fichier:M Cassino 7.png
L'armée polonaise au mont Cassin (carte polonaise).

Dans le même temps, les Polonais du [[2e corps polonais|Modèle:2e polonais]] du général Anders mènent la quatrième et ultime bataille. Ils ont commencé le Modèle:Date- leur assaut sur le monastère, et, au terme de combats acharnés, prennent l’Abbaye territoriale du Monte Cassino (monastère du mont Cassin) qui tombe le Modèle:Date- 1944.

Débarqués en Sicile en Modèle:Date, Modèle:Unité du [[2e corps polonais|Modèle:2e polonais]] du général Władysław Anders, sous le commandement du général Eisenhower ont participé à la campagne d'Italie. Alors que la progression des Alliés était arrêtée au pied du mont Cassin, ils prirent part de manière décisive à une bataille parmi les plus dures de toute la campagne d’Europe.

L'assaut avait été précédé de préparatifs, courts et discrets pour ne pas alerter l'adversaire : les sapeurs polonais ont aménagé, de nuit, chemins et routes pour acheminer en secret équipements et munitions le plus près possible du sommet et de l'abbaye. Ce chemin conserva longtemps son appellation de Modèle:Citation<ref>Tiré des mémoires du général Anders, le vainqueur de mont Cassin, op. cit.</ref>.

Participèrent à la bataille la [[5e division d'infanterie (Pologne)|Modèle:5e des Confins]], commandée par le général Nikodem Sulik, et la [[3e division d'infanterie (Pologne)|Modèle:3e de chasseurs des Carpates]], commandée par le général Duch.

La partie sommitale, complètement à découvert, offrait peu d'abris naturels. Les Polonais s’accrochèrent néanmoins au terrain sous le feu allemand.

Mettant un terme à deux mois d'infructueux assauts alliés contre le rocher du monastère bénédictin et au prix d’énormes sacrifices, le Modèle:Date- à Modèle:Heure, les soldats polonais du général Anders eurent l'honneur de hisser sur les ruines du monastère du Mont-Cassin, le drapeau du Modèle:12e de lanciers Podolski, faute de drapeau national polonais disponible. Un clairon fit sonner le hejnal mariacki, la mélodie jouée chaque heure à la basilique Sainte-Marie de Cracovie. Un chant polonais intitulé Les Coquelicots rouges du mont Cassin dit que Modèle:Citation, au Monte Cassino, les coquelicots seront toujours plus rouges car ils se sont abreuvés du sang des Polonais. La victoire était chèrement acquise, mais la route de Rome était ouverte.

Fichier:Polish Bugler Monte Cassino.jpg
Soldat polonais sonnant la sonnerie aux morts sur le mont Cassin.

Les pertes polonaises s'élevèrent à :

Le Modèle:Date, pour le Modèle:60e de la victoire, le pape Jean-Paul II dit dans un discours s’adressant au président de la république de Pologne, Aleksander Kwaśniewski :

Modèle:Citation bloc

Bilan

Les Alliés ont perdu environ Modèle:Unité (tués et blessés) dont des pertes très importantes des Français de la première division française libre ainsi que les goumiers marocains et les tirailleurs algériens et tunisiens : les forces françaises eurent Modèle:Unité tués et Modèle:Unité blessés, dont environ les deux tiers étaient originaires du Maghreb<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le Modèle:Date-, Kesselring écrit Modèle:Citation<ref>Georges Spillmann, Souvenirs d'un colonialiste, Presses de la Cité, 1968, Modèle:P..</ref>.

Les Allemands perdirent Modèle:Unité. Il est également à noter qu'un certain nombre de Malgré-nous sont morts durant la bataille<ref>https://www.republicain-lorrain.fr/actualite/2013/12/29/les-malgre-nous-de-monte-cassino</ref>. Ils sont toujours enterrés à Rome dans un cimetière militaire allemand.

Poursuite de la campagne d'Italie

Le Modèle:Date-, les Allemands Modèle:Incise voient leur situation s'aggraver : le 23, la percée des troupes alliées les encercle dans Anzio. Le Modèle:Date-, Piedimonte, extrémité est de la ligne Hitler, est pris par les Polonais. Le Modèle:Date-, spahis et tirailleurs marocains s'emparent de la ville de Pastena, tandis que la Modèle:3e occupe la localité de San Giovanni, après une lutte très violente et le plus grand combat de chars de la campagne d'Italie, au cours duquel se sont illustrés les tankistes français. La bataille du Garigliano est terminée, l'ensemble des monts Aurunci sont alors aux mains de l'armée française, Modèle:Référence nécessaire. Le Modèle:Date, la capitale italienne est libérée. Le colonel allemand Böhmler, l'un des défenseurs de Cassino, confie dans ses mémoires : Modèle:CitationModèle:Référence nécessaire Le Modèle:Date-, Kesselring note dans son rapport quotidien : Modèle:Citation<ref>Pierre Le Goyet, La participation française à la campagne d'Italie, 1943-1944, Impr. nationale, 1969, p. 182.</ref>. La plupart des analystes militaires considèrent la manœuvre des goumiers comme la victoire critique qui a finalement ouvert la route de Rome aux Alliés<ref>Modèle:Citation — Edward Bimberg, The Moroccan Goums: Tribal Warriors in a Modern War, Greenwood Press, 1999 Modèle:ISBN.</ref>.

Après la libération de Rome, les Alliés continuent leur avancée en direction du Nord de l'Italie avant de s'embourber de nouveau, au cours de Modèle:Nobr, face à une nouvelle ligne de défense allemande, la ligne gothique, au nord de l'Arno. Auparavant, plusieurs de leurs unités, dont celles du CEF, sont retirées d'Italie durant l'été pour participer à l'opération Anvil : le débarquement allié qui se prépare en Provence, programmé le Modèle:Date-. Celui-ci constitue le deuxième acte de la priorité stratégique anglo-américaine définie en 1943 pour le front de l'Ouest, après le débarquement du Modèle:Date-. Malgré l'intensité des combats pour s'emparer de Cassino, le courage et les sacrifices des troupes alliées engagées dans cette bataille, les exploits de l'armée française permettant une libération de Rome fort prometteuse, la campagne d'Italie reste donc reléguée à un rôle secondaire : Modèle:Citation<ref>Général W.G.F. Jackson, officier d'état-major du général Alexander.</ref>. À la suite du retrait du CEF d'Italie, le général Clarke dans une lettre au général Juin soulignera Modèle:Citation<ref>Général Juin, Mémoires du général Juin, Fayard, 1959, vol. 1, p. 355.</ref>.

Crimes de guerre et polémique après la bataille

Modèle:Article détaillé

Les accusations

Les goumiers du corps expéditionnaire français ont été accusés de nombreux crimes de guerre qui ont été perpétrés au cours de cette campagne, notamment dans les environs de la région de la Ciociaria. Destruction de villages, vols et violences, mais surtout viols de masse (et assassinat de ceux qui essayaient de s'interposer)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Massacres and Atrocities of World War II.</ref> se seraient multipliés autour du mont Cassin. Si en 1950, l’Union des femmes italiennes, organisation communiste féminine, parle d'environ Modèle:Unité<ref>« Le corps expéditionnaire français en Italie », Cairn.info, 2007.</ref> et tente d’obtenir des indemnités pour celles-ci<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Seduta notturna di lunedì 7 aprile 1952, site de la Chambre des députés italienne, séance du Modèle:Date- Modèle:Pdf.</ref>, un rapport du Sénat italien de 1996 fait état de Modèle:Unité violées et de Modèle:Nobr tués<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Norme in favore delle vittime di violenze carnali in tempo di guerra - (« Mesures en faveur des victimes de viols en temps de guerre »), site du Sénat italien, Acte Modèle:N° du Modèle:Date- Modèle:Pdf.</ref>.

Ces viols commis autour du mont Cassin sont mis en relief pour leur gravité et pour le nombre de victimes. L'historienne Julie Le Gac estime que Modèle:Citation sans atteindre Modèle:Citation (entre 95 000 et 130 000 femmes violées lors de la bataille de Berlin)<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

De ces événements viennent les expressions populaires italiennes « marocchinate » (littéralement « marocanisés », dans le sens de « violé(e)s par des Marocains »<ref>Modèle:Lien web.</ref>) et « marocchinare » (« marocaniser »). Ces événements servent de toile de fond à un roman d'Alberto Moravia, adapté au cinéma par Vittorio De Sica : La ciociara. Alberto Moravia assimile les goumiers à des « turcos » qui était le surnom des tirailleurs (au départ, algériens). La traduction en français en 1958 par Claude Poncet parle de « Turcs »<ref>Pages 293 & 297 de l'édition J'ai Lu, 1984, 350 p.</ref>, faisant un lien, non voulu par l'auteur, entre les anciennes et les nouvelles catégories de sujets de ressentiment.

Les archives et les travaux d'historiens

Les archives du S.H.A.T.<ref>Cote 10P11.</ref>, établies à partir de documents émanant du QG de la {{#ifeq:armée | s | Modèle:Siècle | Ve{{#if:armée| armée }} }} américaine, où furent enregistrées les plaintes des victimes ou des parents des victimes, font état de Modèle:Nobr judiciaires concernant Modèle:Nobr. Il y eut Modèle:Nobr pour des affaires de viol, Modèle:Nobr attentats à la pudeur et Modèle:Nobr homicide volontaire. Les affaires les plus graves furent selon ces archives commises du 29 au Modèle:Date-.

À titre de comparaison, l'historien américain J. Robert Tilly, dans son ouvrage La Face cachée des GIs, rend compte de 379 dossiers archivés, de Modèle:Nobr dénombrés officiellement, et extrapolant sur ces bases pour tenir compte des affaires n'ayant jamais donné lieu à des plaintes, estime que plus de 17 000 viols auraient été commis par les GIs pendant la campagne de France et innombrables ceux perpétrés une fois entrés en Allemagne entre 1942 et 1945<ref>J. Robert Lilly, La face cachée des Gi's : Les viols commis par des soldats américains en France, Angleterre et en Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale, Payot, 2003 Modèle:ISBN, réédité en 2008, traduction Benjamin Guérif Modèle:ISBN, 405 pages.</ref>. Les viols commis par l'armée soviétique sont quant à eux estimés à plus de deux millions en 1944-1945 (dont Modèle:Unité la seule bataille de Berlin, cf. l'ouvrage Une femme à Berlin)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « They raped every German female from eight to 80' », Antony Beevor, The Guardian, Modèle:Date-.</ref>.

L'historien Jean-Christophe Notin<ref>Jean-Christophe Notin, La campagne d'Italie. Les victoires oubliées de la France (1943-1945), éd. Perrin, 2002 Modèle:ISBN, 629 pages.</ref> apporte d'autres explications :

  • sorte de Modèle:Citation, les Marocains sont loin d'avoir été les auteurs de toutes les atrocités de cette campagne. Certains journalistes anglais ont reconnu que les seuls incidents dont ils se souviennent n'impliquèrent pas des Marocains, mais des GI's<ref>Modèle:Citation — Marsland Gander, After these Many quests, MacDonald, 1949.</ref>. Une enquête de 1946 constatera que le gouvernement italien versait Modèle:Unité au plaignant à chaque dépôt de plainte, ce qui aurait pu encourager certaines dérives ;
  • selon le général Guillaume, la campagne de dénigrement est probablement née dans les milieux diplomatiques de l'Axe en poste dans les pays neutres ;
  • le Reich avait également tout intérêt à diffuser les pires rumeurs sur le Corps expéditionnaire français. Une grande partie des prisonniers allemands se sont déclarés surpris du bon traitement accordé par les Français après tout ce que leurs chefs leur avaient dit sur la cruauté des Alliés. En mettant au pilori les Marocains, les Allemands auraient également tenté de leur faire endosser la responsabilité d'une partie de leurs propres crimes. De nombreux villages ont été massacrés par des éléments de la WehrmachtModèle:Référence nécessaire ;
  • pour les Italiens, faire passer les nouveaux conquérants pour les pires démons permet sans doute d'effacer une part de l'humiliation nationale et de la déchéance du fascisme.

Jean-Claude Notin conclut que Modèle:Citation

Pour Dominique Lormier, il s'agit de faits Modèle:Citation<ref>Dominique Lormier, Les Victoires françaises de la Seconde Guerre Mondiale, Lucien Souny, 2009 Modèle:ISBN, 320 pages.</ref>, Tommaso Baris confirme ce dernier point<ref>Modèle:Article.</ref>.

En 2015, une enquête du journal Libération a recueilli les témoignages de plusieurs victimes de violences sexuelles<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Au total, Modèle:Nobr, toutes unités confondues, sont jugés par la justice militaire pour violences sexuelles durant toute la campagne d'Italie et Modèle:Nobr (87 Marocains, 51 Algériens, 12 Français, 3 Tunisiens et 3 Malgaches) sont condamnés dont 3 sont fusillés<ref>Julie Le Gac, op. cit., Modèle:P., Modèle:P.</ref>. Parmi les 156 condamnés, on compte un seul goumier marocain<ref>Modèle:Harvsp</ref>. À ces condamnations s'ajoutent Modèle:Nobr, dont l'unité d'appartenance est inconnue, exécutés sommairement, car pris sur le fait. Pour Julie Le Gac, le fait qu'un seul soldat des goums soit condamné pour viol « alors que les goumiers sont les coupables désignés » pourrait-être l’« indice d’un contrat tacite qui autorise ces troupes irrégulières à piller et à violer ». L'autre hypothèse, selon elle, étant que la justice expéditive, les exécutions sommaires soient plus appliquées aux goumiers (l'unité d'appartenance des Modèle:Nobr exécutés sommairement est inconnue) mais aucune source ne confirme cette hypothèse<ref>Modèle:Harvsp</ref>.

Le précédent de la « Honte noire » contre l'armée française en Rhénanie

La « Honte noire » (Die schwarze Schande (am Rhein) ou également Die schwarze Schmach (am Rhein)) est le nom donné à une campagne de propagande nationaliste et raciste déclenchée dans l'Allemagne de Weimar au début des Modèle:Nobr afin de dénoncer l'occupation de la Rhénanie par les troupes coloniales françaises : celles-ci, composées de soldats sénégalais, marocains et malgaches, étaient accusées de se livrer à divers sévices, incluant viols et mutilations, à l'encontre de la population allemande.

Avis des officiers supérieurs

Dans une lettre adressée au général de Gaulle le Modèle:Date-, le général de Lattre écrit à propos des goumiers marocains, Modèle:Citation<ref>Jean de Lattre de Tassigny, Reconquérir : 1944-1945. Textes du maréchal Lattre de Tassigny réunis et présentés par Jean-Luc Barre, éditions Plon, 1985, Modèle:P..</ref>.

Jugeant suspecte la vigueur de la réaction italienne, le général Alphonse Juin, dans une lettre adressée le 22 juillet 1944 au général Clark, commandant la [[Ve armée américaine|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ve{{#if:|  }} }} Armée américaine]], dénonce une Modèle:Citation<ref>Modèle:Harvsp</ref>.

Personnalités ayant participé à la bataille du Monte Cassin

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Bibliographie

  • Władysław Anders, Mémoires, 1939-1946, La Jeune Parque, Paris, 1948.
  • Jacques Augarde, Avec les Tabors en Tunisie, en Italie et au débarquement de Provence, Maroc-France, Histoire militaire et témoignages, Actes du colloque des 17, 18 et Modèle:Date-, sous la direction de Jean-Pierre Renaud et Jean-Luc Susini, Chmedn, 2001, Modèle:P..
  • Rudolf Bohmler, Monte Cassino, Plon, 1956.
  • Gérard Cardonne, Monte Cassino. La bataille des nations, Modèle:Date- - Modèle:Date-, éditions Feuillage, 2013.
  • René Chambe, L'Épopée française d'Italie, 1944, Flammarion, 1952.
  • André Cousine, Le Combattant marocain pendant la campagne d'Italie (1943-1944), Actes du colloque des 17, 18 et Modèle:Date- ; 2001, Modèle:P..
  • Pierre Dufour, Modèle:1er de tirailleurs, tirailleurs de l'Armée d'Afrique, Lavauzelle, 1999.
  • Paul Gaujac, L'Armée de la victoire, Lavauzelle, Modèle:T., De Naples à l'île d'Elbe, 1943- 1944, 1985.
  • Gereon Goldmann, Un franciscain chez les SS (autobiographie), éditions Emmanuel, Diffusion HachetteModèle:ISBN, 320 pages — le sous-officier et franciscain allemand Gereon Goldmann raconte, dans ses mémoires, comment, en 1944 en pleine bataille, il visita les pères du mont Cassin et sortit du monastère incognito, sous la protection de la communauté et les saluts des soldats américains.
  • Alphonse Juin, Mémoires, Fayard, 1959.
  • Jean-Yves Le Naour, La Honte noire - L'Allemagne et les troupes coloniales françaises, 1914-1945, Hachette, 2003.
  • Gerhard Muhm, « La tattica tedesca nella campagna d'Italia », dans Linea gotica avamposto dei Balcani, a cura di Amedeo Montemaggi, Edizioni Civitas, Roma 1993.
  • Jean-Christophe Notin, La Campagne d'Italie - Les victoires oubliées de la France, 1943-1945, Perrin, 2002.
  • Jean-Pierre Riera et Christophe Touron, Ana ! Frères d'armes marocains dans les deux guerres mondiales, lycée Lyautey-Senso Unico, 2005.
  • Jacques Robichon, Le Corps expéditionnaire français en Italie, 1943/1944, Presses de la Cité, 1981.
  • John Ellis, Cassino: Une amère victoire, janvier-juin 1944, Albin Michel, 1987.

Filmographie

Documentaire

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Palette Modèle:Portail