Durandal
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Durandal ou Durendal est le nom de l’épée mythique qui aurait appartenu au chevalier Roland, un personnage de la littérature médiévale et de la Renaissance.
Si Roland a semble-t-il bel et bien existé, et fut chargé de la Marche de Bretagne, « zone tampon » entre la Bretagne et l'Anjou jusqu'à sa mort en 778, ses péripéties et la possession de cette épée, narrées dans la littérature médiévale française, notamment dans la Chanson de Roland écrites plus de deux cents ans après, sont quant à elles fictives.
Légende
C'est dans le recueil de chansons de geste<ref group=note>La « geste » étant un fait, une action, généralement militaire, exceptionnelle.</ref>, le Cycle du roi, composé au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle pour ses premiers textes, que l'on retrouve la Chanson de Roland. Roland est comte de la Marche de Bretagne, et surtout neveu de Charlemagne. Il combat notamment aux côtés de son ami Olivier (le frère de la fiancée de Roland, Aude) et son épée Hauteclaire, l'archevêque Turpin, possesseur d'Almace et Ogier le Danois avec son épée Courte. L'épée de Charlemagne est Joyeuse.
La légende issue de la Chanson de Roland veut que Durandal, forgée par Galan d'après la Karlamagnús sagaModèle:Sfn ait été donnée à Charlemagne alors qu'il était aux vallons de Maurienne, par un ange de Dieu afin qu'il la remette à un comte capitaine. Charlemagne en ceignit alors RolandModèle:Sfn. Cette scène se retrouve dans l'œuvre Modèle:Langue du poète allemand du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle Modèle:LienModèle:Sfn. L'épée aurait été prise à des Sarrasins selon d'autres textesModèle:Sfn.
La mort de Roland à Roncevaux dans une embuscade tendue par des Vascons (Basques) est racontée dans la Chanson de Roland, où les Vascons sont remplacés par les Sarrasins<ref>Modèle:Lien web.</ref>,Modèle:Sfn.
Quand il passe les Pyrénées pour aller lutter contre les Sarrasins en Navarre, Roland commande l'arrière-garde qu'attaquent les Sarrasins au col de Roncevaux, à la suite de la trahison de Ganelon.
Roland et ses hommes résistent jusqu'au dernier. Blessé à mort, il sonne enfin dans son olifant, appelant Charlemagne à son secours. La légende veut que Roland ait tenté de casser sur un rocher son épée Durandal pour qu'elle ne tombe pas aux mains des Sarrasins, mais c'est le rocher qui se brisa, ouvrant la brèche de Roland.
Roland aurait alors appelé l'archange Michel à l'aide, puis lancé son épée vers la vallée<ref name=":0" />. Celle-ci traversa alors miraculeusement plusieurs centaines de kilomètres avant de se ficher dans le rocher de Notre-Dame de Rocamadour<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>.
Dans le chant XIV du Roland furieux, l'Arioste déclare que Durandal a d'abord été l'épée du héros de la guerre de Troie Hector, avant d'être celle de Roland.
Étymologie
Il semble que le nom « Durandal », où se trouvent les racines latines « Modèle:Langue » et d'ancien français « Modèle:Langue », signifie qu'il s'agit d'une épée « solide, résistante, durable »Modèle:Sfn,Modèle:Sfn.
Selon Wido Bourel, Modèle:Citation<ref>Wido Bourel, Olla Vogala, L'histoire de la langue des Flamands, en France et ailleurs, Editions Yoran, 2017, 160 p. Modèle:ISBN</ref>.
Dans la culture populaire
Le nom de Durandal est utilisé pour désigner des épées dans de nombreux mangas et jeux vidéo.
Dans l'univers du Donjon de Naheulbeuk, Durandil est une marque d'épée.
La société française Durandal a repris le nom de l'épée mythique.
Notes et références
Notes
Modèle:Crédit d'auteurs Modèle:Crédit d'auteurs Modèle:Références
Références
Voir aussi
Bibliographie
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- Modèle:Ouvrage.
- Martin Aurell, Excalibur, Durendal, Joyeuse. La force de l'épée, PUF, 2021, 317 p.
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