Écrivain

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Moine travaillant dans un scriptorium.

Un écrivain, ou une écrivaine<ref group=note>Pour la féminisation, voir la section « Mots « écrivaine » et « autrice » dans l'article Femme de lettres.</ref>, est, à l'origine, une personne qui est habile dans l'art d'écrire ou qui en fait son métier (le maître écrivain). Par la suite, le terme a désigné l'auteur d'ouvrages littéraires, également désigné par l'expression « homme de lettres » ou « femme de lettres ». Cette signification est devenue principale de nos jours. Dans la suite de cet article, le mot « écrivain » est utilisé pour désigner toute personne qui exerce ce métier, quel que soit son sexe.

L'écrivain dans l'histoire

Premiers écrivains, descendants des scribes

Étymologiquement, l'escrivein qui apparaît au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle est le descendant direct du scribe. Il en est de même de sa fonction, qui consiste à mettre par écrit ou recopier ce que d'autres veulent transmettre. Au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Rutebeuf le définit aussi comme un Modèle:Citation, et dans la seconde partie du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'écrivain est aussi compris comme celui qui compose des livres<ref>Modèle:CNRTL</ref>.

=== Aux {{#switch: XVIII

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}}, écrivains contre auteurs === Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les personnes qualifiées d'« Modèle:Page h' » ne sont plus considérées comme les producteurs originaux d'écrits, mais plus des personnes exerçant une autorité morale, et sources de savoir qu'il faut respecter. Dans le même temps, se développent les œuvres dont les qualités jugées importantes sont Modèle:Citation, et les qualités esthétiques. Les rédacteurs de ces œuvres peuvent difficilement alors être qualifiés d'auteurs, et progressivement, ils sont désignés par le mot « écrivain »<ref>José Luis Diaz, « La Notion d'auteur - 1750-1850 », Modèle:P. et s., Modèle:Ouvrage</ref>.

Le statut social contemporain d'écrivain, désignés plus couramment comme hommes de lettres, Modèle:Pas clair au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avec le rayonnement des philosophes des Lumières<ref name=":1">Modèle:Article</ref>, Modèle:Citation<ref>Modèle:Harvsp</ref>.

À cette époque, le souhait des auteurs de vivre de leur œuvre, confronté aux nouveaux défis techniques de l'édition, met en relief l'originalité et la propriété du travail de l'esprit. Le manuscrit autographe devient la preuve d'une telle activité, donc des droits correspondants. Des écrivains se mettent à réfléchir sur la notion d'œuvre de leur vie, et être archivistes d'eux-mêmes, par la conservation de leurs manuscrits. Jean-Jacques Rousseau est un précurseur de ce mouvement, et Goethe, puis Borges, entre autres, se sont souciés de ce qu'était le corpus de leur œuvre. Ce corpus peut également être établi par une autre personne que l'écrivain, après sa mort, par exemple, Edmond Malone, pour Shakespeare, fut le premier à vouloir relater la vie d'un écrivain en correspondance avec son œuvre<ref name=":1" />. En corollaire, la notion de « droit d'auteur » apparaît elle aussi au {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIIIe{{#if:|  }} }} siècle, d'abord dans le domaine de la musique, en particulier avec le cas de Haendel qui revendique une rémunération pour les interprétations publiques de son œuvre Le Messie. Le concept s'étend alors aux autres domaines de la création artistique, dont la littérature. Samuel Johnson, en 1755, s'indigne dans sa Lettre à Chesterfield de n'avoir pratiquement pas reçu de rétribution pour son Dictionnaire. En France, Beaumarchais fonde la première société d'auteurs en 1777.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le sacre des écrivains

Si le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle voit l'avènement d'un corps de citoyens reconnus pour leur statut d'écrivain, leur consécration a lieu selon Paul Bénichou<ref>Modèle:Ouvrage</ref> après la Révolution, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle qui voit l'écrivain Modèle:Citation, avec notamment les Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Selon Isabelle Diu et Élisabeth Parinet, le nombre d'auteurs en France croît d'environ Modèle:Unité à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à Modèle:Unité, dont Modèle:Unité femmes de lettres en 1914, pour atteindre Modèle:Unité dans les années 1970Modèle:Sfn.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Sont considérés comme écrivains celles et ceux qui pratiquent un métier relevant de l'écriture littéraire et donc particulièrement : Modèle:Colonnes

Dans le cas où une personne cumule plusieurs de ces activités, on utilise souvent le terme d’« écrivain » ou d'« auteur ».

Certaines formes d'écriture, ne relevant pas toujours de l’écriture littéraire, sont parfois considérées comme relevant du travail d'un écrivain. C'est le cas notamment pour : Modèle:Colonnes D’autre part, l’utilisation grandissante de médias autres que les livres, magazines ou revues de qualité (par exemple de médias hybrides cumulant textes, sons et images) induit à élargir sensiblement l'extension de la notion d'écrivain.

Variantes

  • Un écrivain public est une personne qui met à disposition d'un public, souvent illettré ou de faible culture, sa capacité à rédiger des lettres ou des documents. Cette profession, qui n’a pas totalement disparu, s’occupe surtout d’aider les gens dans leurs démarches administratives.
  • Un scripteur est la personne qui a écrit de sa main un message ou un document sans en être forcément l'auteur.
  • Péjorativement, on trouvera parfois écrivaillon ou scribouillard. Le terme littérateur peut parfois aussi être péjoratif. De même plumitif.
  • Les termes écrivant et écrivante, qui sont d'un usage très récent dans le milieu de l'enseignement, sont plutôt employés pour désigner quelqu'un qui participe à un atelier d’écriture, et n’est généralement pas considéré comme écrivain. Ils sont employés par Roland Barthes et par Paul Désalmand dans son Guide de l’écrivain pour désigner spécifiquement ceux qui pratiquent l’écriture de documentation (ouvrages techniques, ouvrages de référence) et les distinguer de l’écriture de création ou écriture littéraire.

Hyponymes

  • Un prête-plume, ou nègre littéraire, est une personne qui écrit pour le compte d’une autre, sans être mentionnée.
  • Inversement, un écrivain apocryphe est celui « dont l'autorité est suspecte »<ref>Dictionnaire Littré, article « Apocryphe »</ref> et à qui l’on attribue faussement ou douteusement un ouvrage.

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Listes d'écrivains

Par genre : Modèle:Colonnes

Par langue : Modèle:Colonnes

Par nationalité : Modèle:Colonnes

Selon d'autres critères géographiques et linguistiques : Modèle:Colonnes

Articles connexes

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Liens externes

Modèle:Portail