L'Alpagueur
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Fichier:Information icon.svg Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
L'Alpagueur est un film policier français réalisé par Philippe Labro, sorti le Modèle:Date<ref name="cnc"/>.
Synopsis
L'Alpagueur est un ancien traqueur de fauves devenu chasseur de primes. Il travaille en mercenaire pour des personnes haut placées en agissant dans l'ombre, incognito et au-delà de la routine policière. Tout à fait illégal, mais très efficace. Son intermédiaire, l'inspecteur de police Doumecq, le charge de démanteler un réseau de narcotiques à Rotterdam. Aussitôt a-t-il terminé sa mission, qu'il doit se faire passer pour un agent d'assurances, dénommé Roger Pilar pour piéger un flic corrompu, le commissaire Gavarni, qui est le gros bonnet d'un réseau de prostitution à l'échelle internationale. Après avoir maîtrisé Gavarni et ses complices, il est chargé par Doumecq de coincer l’Épervier, l'ennemi public no 1. Ce dernier recrute ses complices parmi de jeunes délinquants pour commettre ses forfaits tout en éliminant les témoins. Mais le criminel ne se contente pas de supprimer les témoins, il tue aussi ses jeunes complices, qu'il se plaît à appeler « Coco ». Son principe : tuer tous ceux qui pourraient le reconnaître. Seul Costa Valdes, que l’Épervier a engagé pour commettre un vol dans une bijouterie, survivra par miracle à la balle qui lui était destinée.
Or, Valdes se voit accusé des meurtres du bijoutier et des gardiens de la paix perpétrés par l'ennemi public no 1, et est placé en prison. Pour cette nouvelle mission, l’Alpagueur se fait passer pour un petit malfrat, Johnny Lafont, extradé canadien, emprisonné et placé dans la même cellule que Valdes. Il gagne la confiance du jeune homme et apprend que le criminel qu'il traque est un steward, que Valdes avait rencontré deux ans auparavant alors qu'il rentrait de son service militaire et voulait l'emmener chez lui à Juvisy. Fort de ces renseignements, le chasseur de primes décide de profiter du réseau d'évasion de la prison — quitte à le démanteler par la suite — pour s'enfuir avec Costa et retrouver l' Épervier. Cependant, le responsable de ce réseau, Spitzer, est également à la tête du réseau de narcotiques démantelé par l'Alpagueur à Rotterdam et l'identifie bientôt grâce à un élément qu'il est le seul à connaître.
Au cours d'une fusillade à l'auberge des Grands Fusils, l’Alpagueur feint d'être mort avant d'abattre Spitzer et ses hommes de main. Costa réussit à s'enfuir ; mais, désespéré, croyant l’Alpagueur mort, il se rend seul chez l’Épervier qui l'abat. L’Alpagueur retrouvera sans peine l’Épervier dans son avion-alibi et tue ce dernier après une bagarre entre les deux hommes. Le film se termine sur un gros plan du visage de l’Alpagueur et par une voix hors caméra disant : Modèle:Citation
La phrase qui accompagne le générique de fin est d'Oscar Wilde : Modèle:Citation
Fiche technique
- Titre : L'Alpagueur
- Réalisation : Philippe Labro
- Assistant Réalisateur : Philippe Lopes-Curval
- Scénario original : Philippe Labro
- Adaptation : Philippe Labro et Jacques Lanzmann
- Dialogues : Jacques Lanzmann
- Musique : Michel Colombier (Éditions Musicales Hortensia)
- Photographie : Jean Penzer
- Son : Bernard Bats
- Décors : Bernard Evein
- Montage : Jean Ravel
- Photographe de plateau : Vincent Rossell
- Cascades : Rémy Julienne (voitures), Claude Carliez (combats)
- Direction de production : Alain Belmondo
- Société de production : Cerito Films (Paris)
- Studios : Paris-Studios-Cinéma (Studios de Billancourt)
- Générique : Les films Michel François
- Publicité : René Chateau
- Dates de tournage : Modèle:Date au Modèle:Date
- Lieux de tournage : Allemagne, France
- Format : couleur (Eastmancolor) — 1,66:1 — Son monophonique
- Pellicules : Eastman Kodak 5247
- Pays d'origine : Modèle:Pays
- Langue originale : français
- Genre : policier, action, thriller
- Durée : 101 minutes<ref name="cnc"/>
- Date de sortie en salles :
- France : Modèle:Date
- Allemagne de l'Ouest : Modèle:Date
- Suède : Modèle:Date
- États-Unis : Modèle:Date
- Classification CNC : tous publics (visa d'exploitation no 44709 délivré le Modèle:Date-)<ref name="cnc">Modèle:Lien web</ref>
Distribution
Production
En 1975, Jean-Paul Belmondo avait acheté les droits du roman La Mare aux diams, de Charles Williams, pour en faire une adaptation intitulée Diamants, qui aurait été réalisé par Claude Pinoteau, dont il a cosigné le script avec Jean-Loup Dabadie et dans lequel il aurait partagé l'affiche avec Laura Antonelli. Mais le projet ne se fait pas en raison d'un scénario qui Modèle:Citation, selon Belmondo. Quatre mois après la comédie L'Incorrigible, en octobre 1975, Belmondo renoue avec le polar en tournant sous la direction de Philippe Labro, avec qui il avait déjà travaillé sur L'Héritier, en 1973. L'histoire de L'Alpagueur est initialement appelée Les animaux dans la jungle, que Labro fait lire à l'acteur, qui trouve qu'elle contenait de bonnes idées, mais pense que le caractère du personnage principal n'était pas suffisamment marqué<ref name="durant">Philippe Durant, Belmondo, Modèle:ISBN, 5 mai 2011</ref>.
Belmondo demanda à Labro de renforcer l'aspect solitaire du personnage, dans la tradition des grands polars, en devenant un héros, une Modèle:Citation. Afin de mieux s'investir dans l'histoire, l'acteur produit le film pour la première fois sans soutien d'aucun associé. L'investissement total de Belmondo sur L'Alpagueur changeait tout Modèle:Citation pour Labro, qui déclare que ce n'est pas désagréable ni contraignant, mais que la star du film est votre employeur, sachant qu'il travaillait Modèle:Citation. Labro ajoute que Belmondo n'a jamais fait peser de façon négative son poids de producteur sur le film, mais voulait que le projet aille à son terme, sacrifiant même sa santé pour ne pas interrompre le tournage, soudant de plus en plus un lien affectif entre les deux hommes. Selon Labro, il n'y a eu Modèle:Citation au cours duquel Belmondo lui Modèle:Citation devant l'équipe du tournage dans le décor de l'auberge où se déroule le traquenard, qui fut stupéfaite. Selon Labro, Jean Négroni, acteur du film, lui dit que la Modèle:Citation arrive souvent, presque une Modèle:Citation, comme une façon Modèle:Citation. La forme physique de Belmondo est mise à contribution notamment pour la scène où il doit courir derrière un camion, qui fut tournée en automne dans le froid, où l'acteur court sur une distance Modèle:Citation. Labro apprit à la fin de la journée que Belmondo, qui tourna quatre prises, souffrait depuis la veille d'une crise aiguë de sciatique, mais qu'il avait refusé de le signaler pour ne pas gêner le tournage, et ne s'était pas plaint une seule seconde<ref name="durant"/>.
Comme pour L'Héritier, le réalisateur-scénariste a puisé dans un fait-divers pour construire le scénario, en particulier le réseau d'évasion dans la prison, qui est inspiré d'une histoire similaire trois ans auparavant à la prison de Fleury-Mérogis. Labro multiplie les clins d’œil, notamment à Guet-apens (Modèle:Langue) de Sam Peckinpah. Le tournage s'est déroulé dans les studios de Boulogne-Billancourt pour la scène de l'avion<ref name="durant"/>. Une partie du film est tournée en octobre 1975 dans les Pyrénées-Orientales à Salses, à Perpignan et au Barcarès<ref>Modèle:100 ans cinéma PO</ref>, ainsi qu'à La Palme dans l'Aude. À noter que L'Épervier braque une banque nommée Banque Cordell, référence qui est un renvoi au groupe Cordell SA que dirige Jean-Paul Belmondo dans L'Héritier (1973) également réalisé par Philippe Labro.
Ce film policier a une caractéristique très rare : il ne comprend aucun personnage féminin.
Accueil
Sortie du film et box-office
L'Alpagueur sort le Modèle:Date- en France. À l'époque de sa sortie, L'Alpagueur rencontra un succès critique mitigé<ref>Interview de Philippe Labro, DVD L'Alpagueur, Studiocanal</ref>. Il prend la tête du box-office parisien la semaine de sa sortie avec Modèle:Unité, qu'il conservera la semaine suivante, mais avec une perte de 19,32 % par rapport à la semaine précédente avec Modèle:Unité, soit un cumul de Modèle:Unité. Il connaît une importante chute en troisième semaine avec Modèle:Unité, soit une baisse de 40,3 %, pour un total de Modèle:Unité. Le film finit avec Modèle:Unité à Paris. En province, il totalise Modèle:Unité, portant le total à Modèle:Unité sur l'ensemble du territoire français<ref>Modèle:Lien web</ref>. L'Alpagueur ne rencontra pas le succès escompté, car selon Labro, il Modèle:Citation qu'il n'a pas réussi à corriger durant le tournage<ref name="durant"/>.
Hommages
- Le thème de L'Alpagueur est entendu dans le film Hobo with a Shotgun.