Acacia dealbata

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Acacia dealbata est une espèce d'arbres ou d'arbrisseaux, couramment désignés sous le nom de « mimosa d'hiver » ou « mimosa des fleuristes », appartenant à la sous-famille des Mimosoidées.

Phytonymie

Le nom acacia vient du mot grec akis signifiant pointe ou épine car de nombreuses espèces du genre se défendent contre les herbivores par des rameaux épineux, caractéristique non présente chez ce Mimosa.

L'épithète spécifique dealbata (« vêtu de blanc ») fait référence à la pruine blanche qui donne un aspect argenté aux feuilles, aux rameaux et aux gousses<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Description morphologique

Appareil végétatif

Cet arbre ou arbrisseau, qui peut atteindre Modèle:Unité de haut à l'état sauvage (les variétés domestiques ne dépassant généralement pas les Modèle:Unité)<ref name=hps>Vignes P. et D. L'herbier des plantes sauvages Modèle:P., Éditions Larousse, Paris, Modèle:ISBN</ref>, possède un tronc lisse de couleur gris-bleu à gris-brun, dont la base se fissure avec l'âge.

Ses rameaux sans épines, duveteux, portent des feuilles composées dont la longueur est comprise généralement entre 8 et Modèle:Unité (occasionnellement Modèle:Unité) et la largeur entre 1 et Modèle:Unité. Le mimosa a une forte croissance. Son jeune bois demeure ainsi très cassant et coupant.

Sur les massifs de la Côte d'Azur, les rares épisodes de neige (souvent lourde) cassent les branches comme du verre.

Ses feuilles persistantes sont divisées en 10 à 25 paires de folioles elles-mêmes divisées (feuilles bipennées de couleur glauque à vert-gris) en très petites (0.7–Modèle:Unité de long, 0.4–Modèle:Unité de large) et nombreuses foliolules (17 à 50 paires pour une seule feuille, ces foliolules se repliant la nuit ou par chaleur : leurs aisselles « articulées » provoquent des mouvements de turgescence thermonastiques)<ref name=hps/>,<ref name="Boland">Modèle:Ouvrage</ref>.


Appareil reproducteur

Cette plante aux fleurs hermaphrodites et protogynes se reproduit par entomogamie. La floraison survient de janvier à mars dans l'hémisphère nord. La fructification se caractérise par une faible proportion de fleurs qui se développent en fruits, processus qui pourrait être une adaptation des petites fleurs individuelles consistant à attirer les insectes pollinisateurs afin de mieux disperser leur pollen, en échange d'une récompense, le nectar<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Les fleurs se présentent sous forme de petits pompons jaunes et soyeux de Modèle:Unité de diamètre, disposés en panicules, chaque glomérule comportant de 13 à 42 fleurs (multiflorie). Une fleur comprend un calice gamosépale constitué de 5 sépales très petits, duveteux<ref name="Boland"/>. La corolle dialypétale est constituée de 5 petits pétales libres de couleur jaune. Ces pièces florales sont rapidement dépassées par de nombreuses étamines qui, s'épanouissant au bout de leur long filet, forment les pompons d'un jaune lumineux. L'ovaire, situé au-dessus du point d'insertion du calice et de la corolle (on parle d'ovaire supère), ne comporte qu'un seul carpelle<ref>R. Auger, J. Laporte-Cru (1982) Flore du domaine atlantique du Sud-ouest de la France et des régions des plaines Modèle:P., CNDP Modèle:ISBN</ref>.

Les fruits sont des gousses articulées (de 2 à Modèle:Unité de long, 6 à Modèle:Unité de large), plates et brunes à maturité, contenant des graines noires ellipsoïdes, à court funicule épaissi en arille vrai blanc crémeux<ref name="Boland"/>. Espèce pyrophyte, ses fruits s'entrouvrent sous l'effet de la chaleur du feu des incendies : les graines se libèrent alors et germent, la levée de dormance étant associée au passage du feu<ref name="Muñoz">Modèle:Article</ref>.

Répartition et habitat

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Mimosa d'hiver.

Introduite d'Australie, cette plante s'est par la suite échappée des cultures<ref name=hps/>. En France, on peut la trouver à l'état sauvage sur les côtes méditerranéennes et atlantiques où elle s'est naturalisée. Elle affectionne les sols siliceux et peut supporter des températures assez basses, jusqu'à Modèle:Tmp. Elle demande cependant un bon ensoleillement.

Ainsi les principales régions du monde où l'on trouve du mimosa sont le sud de l'Australie, le bassin méditerranéen, la Californie, le Chili, le sud de la Chine et les plateaux indiens, Madagascar et l'Afrique australe.

Systématique

La classification classique plaçait cette espèce dans la famille des Mimosacées, mais la classification phylogénétique l'a mise dans la famille des Fabacées, élargie depuis 2003.

Il existe une confusion dans les appellations vernaculaire et scientifique de trois genres : les genres Acacia, Robinia et Mimosa. En effet, l'espèce appelée mimosa dans le langage courant a pour nom de genre Acacia, alors que ce que nous appelons acacia est en fait du genre Robinia. Quant aux espèces portant le nom de genre Mimosa, nous les appelons plutôt « sensitives ».

L'espèce Acacia dealbata a aussi été dénommée Acacia affinis, Acacia decurrens var. dealbata, Acacia decurrens var. mollis, Acacia derwentii, Acacia puberula ou encore Racosperma dealbatum<ref name=col>Modèle:Lien web</ref>.

Il existerait deux sous-espèces et une variété<ref name=col/>:

  • Acacia dealbata subsp. dealbata Link
  • Acacia dealbata subsp. subalpina Tindale & Kodela
  • Acacia dealbata var. mackayana Seem.

Modèle:Citation

Le mimosa des fleuristes et l'homme

Histoire

L'arbre est originaire d'Australie et de Tasmanie<ref name=":0">Modèle:Ouvrage</ref>, il a été introduit en Europe à la suite du premier voyage du capitaine Cook à bord de l'Endeavour (Modèle:Date-Modèle:Date-). Les deux botanistes du bord, Joseph Banks et Daniel Solander rapportent alors d’Australie quelques rameaux fleuris en Angleterre<ref name=dou>Modèle:Ouvrage</ref>.

C'est le navigateur français Nicolas Baudin qui fait parvenir en Europe les premiers pieds vivants<ref name=dou/>. Arrivés entre 1800 et 1804 en France<ref name=":0" />, ils sont acclimatés dans les jardins du château de Malmaison, alors demeure de Joséphine de Beauharnais<ref name=dou/>. Ils sont plantés au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, sans doute durant le Second Empire<ref name=dou/>, pour la production de fleurs coupées, sur la Côte d'Azur qui offre un climat favorable à son développement, grâce à son ensoleillement et à la rareté des gelées. L'espèce se plaît en effet dans les sols secs et siliceux.

Les variétés répandues comme fleurs coupées sont cultivées dans des plantations ou isolément et sont exportées vers le Japon, l'Amérique et l'Europe du Nord<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Plante envahissante

Le mimosa des fleuristes peut aussi se reproduire de façon asexuée en produisant des rejets à partir de sa souche vivace. C'est par cette reproduction, autant que par les nombreuses graines produites, qu'il peut devenir envahissant, allant même par endroits jusqu'à menacer la flore locale.

Il est ainsi considéré comme invasif en Europe du Sud (France, Espagne, Portugal, Italie), où il peut former des peuplements denses qui empêchent la flore locale de se développer (impact négatif sur la biodiversité locale) et peuvent perturber l'écoulement des eaux<ref name="Muñoz"/>. Il n'est pas allergène<ref name="daisie">fiche de l'espèce dans la base DAISIE</ref>.

Dans la région de la Côte d'Azur (Maures, Estérel), l'espèce est désormais invasive<ref>Liste des plantes envahissantes, éditée par l'Agence Méditerranéenne de l'Environnement (juillet 2003)</ref> et pose des problèmes de gestion. Le mimosa peut être avantageusement remplacé par la coronille (Coronilla valentina) ou par le baguenaudier (Colutea arborescens).

Les méthodes de lutte sont l'arrachage manuel des jeunes plants et l'enlèvement des graines tombées au sol. Les grands sujets peuvent être coupés, mais il est nécessaire de traiter la souche par des moyens mécaniques (couverture plastique) ou chimiques pour éviter les rejets<ref name="daisie" />. En Afrique du Sud, pour limiter la dispersion du mimosa, il a été introduit un insecte (Melanterius maculatus) qui se nourrit des graines de mimosa. L'impact de cette introduction n'a pas encore pu être évalué<ref name="daisie" />.

Le mimosa des fleuristes est invasif en Suisse, on le rencontre principalement au Tessin<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Utilisations

Production

Le nombre d'exploitations en France est en forte baisse, passant de 169 à 77 dans le seul département des Alpes-Maritimes de 1987 à 2002<ref>Modèle:Lien web</ref>, pour ne plus représenter que 16 exploitations dans la France entière en 2010<ref>Données AGRESTE 2010 pour Plantes à parfum, aromatiques, médicinales et condimentaires selon le statut et l'âge</ref>. La production totale française est estimée à 90 tonnes en 2018<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. En 2008, le premier producteur mondial était les Etats-Unis avec 715000 tonnes par an<ref>Fiche mimosa - chambre d'agriculture du Languedoc-Roussillon 2008</ref>.

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Articles connexes

Photos

Liens externes

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