Tarquin le Superbe
Modèle:Infobox Personnalité politique
Tarquin le Superbe<ref group="N">Le qualificatif « Superbe » n'a plus la même signification aujourd'hui, elle est à prendre ici au sens d'orgueilleux, de barbare. Par ailleurs pour certains auteurs, la traduction latine n'est pas appropriée, comme Nonius Marcellus qui interprète superbus comme asper ou truculentus, c'est-à-dire « cruel ».</ref> (Modèle:Lang en latin), fils ou petit-fils de Tarquin l'Ancien et gendre de Servius Tullius, fut le septième et dernier roi de Rome. Il régna de 534 av. J.-C. au 24 février 509 av. J.-C., et mourut en 495 av. J.-C.
Problème historiographique
Le dernier roi de Rome fera figure de repoussoir, à la fois moral et politique. Cependant, l'histoire est écrite par les républicains et le renversement de la monarchie profita surtout aux patriciens de Rome<ref group="N">Cette thèse est elle-même tempérée. Par exemple par Marcel le Glay, Histoire romaine, PUF, Modèle:P., qui indique que la plèbe romaine semble au contraire bénéficier d'une représentativité augmentée après la chute des Tarquins. Tout cela, il est vrai dans une agitation politique qui durera plusieurs dizaines d'années.</ref>. De nombreux historiens modernes discutent, en totalité ou en partie, l'historicité du récit du renversement de la royauté et de son remplacement par la République romaine<ref group="N">François Hinard, Histoire romaine, Tome 1, Modèle:P. donne une importante bibliographie relative à la discussion de ce point</ref>,<ref group="N">Selon Léon Homo, « Le récit traditionnel de l'expulsion des rois étrusques, sous la forme que lui donnent les historiens de l'époque classique, constitue un pur tissu de légendes. L'épisode de la mort de Lucrèce n'a rien à voir avec l'histoire. » Modèle:P..</ref>,<ref>Voir aussi Theodor Mommsen, Histoire romaine Tome I, Modèle:P. et suivantes, Coll. Bouquins, Laffont</ref>.
Biographie
Jeunesse
Fils ou petit-fils<ref>Modèle:Harvsp.</ref> de Tarquin l'Ancien, Lucius Tarquinius et son frère Arruns Tarquinius sont mariés aux filles du roi Servius Tullius. Celui-ci pensant ainsi se prémunir contre les risques de complot dont avait été victime son prédécesseur, Tarquin l'Ancien, qui avait été assassiné à l'instigation des fils dépossédés du roi Ancus Marcius<ref>Modèle:RefRA</ref>.
Or, Tullia, l'ambitieuse épouse d'Arruns, ne tarde pas à tromper son paisible mari (au mépris de sa propre sœur) avec Lucius, son beau-frère. Ce ménage dure quelque temps, Tullia communiquant sa folle ambition au jeune Tarquin. Les deux époux encombrants disparaissent opportunément. Devenus libres, les deux amants maudits peuvent donc s'épouser, malgré la désapprobation du père/beau-père<ref>Modèle:RefRA</ref>.
Renversement de Servius Tullius
Poussé par sa femme, Tarquin entreprend alors de faire reconnaître ses droits sur le trône : il cherche appui auprès des sénateurs, puis forme une escorte de jeunes gens avec laquelle il envahit le forum. Il crée le tumulte puis s'assoit sur le trône du roi<ref>Modèle:RefRA</ref>. Servius Tullius intervient, furieux. Pris de court, Tarquin le saisit par la taille et le jette au bas des marches, avant de le faire assassiner par ses gardes alors que Tullius rentre chez lui. Tite-Live raconte que, rentrant chez elle, Tullia aurait roulé sur le corps ensanglanté de son père<ref>Modèle:RefRA</ref> avec son char à deux roues (Modèle:Lang)<ref name="tullia-tullius-tarquinlesuperbe">Modèle:Chapitre</ref>,<ref name="mortserviustulliatarquin1998">Modèle:Article</ref>.
Un véritable tyran
Maître du trône par un crime (534 av. J.-C.), c'est par des violences sans fin qu'il prétend s'y maintenir<ref name="tarquin-le-superbe-règne">Modèle:Chapitre</ref>,<ref name="jeanclauderichard1978">Modèle:Ouvrage</ref>,<ref name="notice-autorité-Plutarque-vie">Modèle:Méta-modèle source{{#if: |Modèle:Espace« {{{référence}}} »|}}</ref>. Il commence par interdire qu'on ensevelisse son beau-père et liquide les sénateurs qui avaient soutenu Servius Tullius<ref>Modèle:RefRA</ref> : Modèle:Citation bloc
Sans cesse en guerre contre les Latins, il élimine ses opposants par la ruse (Turnus Herdonius d'Aricie)<ref>Modèle:RefRA</ref>. Il triomphe des Volsques et s'empare de Suessa Pometia puis de Gabies sans coup férir, grâce à une ruse de son fils, Sextus Tarquin<ref>Modèle:RefRA</ref>. Le roi fait alors la paix avec les Èques et renouvelle le traité avec les Étrusques. Il termine les grands travaux (Cloaca maxima, Circus Maximus, etc.), réorganise l'armée et construit sur le Capitole un temple dédié à Jupiter<ref>Modèle:RefRA</ref>.
Instauration de la République
Sextus Tarquin, aussi violent que son père, s'entiche de Lucrèce, femme d'un de ses parents et général, Tarquin Collatin, et la viole<ref>Modèle:RefRA</ref>. Lucrèce s'étant suicidée de honte, Tarquin Collatin soulève le peuple<ref group="N">Le thème de la concordance des ordres (patriciens, plèbe) sera constamment un idéal proclamé des politiciens romains. (Modèle:Harvsp.</ref> avec l'aide de son cousin Lucius Junius Brutus, de son beau-père Spurius Lucretius Tricipitinus et de Publius Valerius Publicola<ref>Modèle:RefRA</ref>,<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Le roi et sa famille, chassés de Rome se réfugient en Étrurie et la République est proclamée en 509 av. J.-C. Selon Tite-Live : Modèle:Citation Sextus Tarquin meurt assassiné à Gabies peu après<ref>Modèle:RefRA</ref>.
La fête romaine antique Regifugium, ou Fugalia, célébrait cette destitution le 24 février.
Tentatives de reprise du pouvoir
Un de ses autres fils s'entretue avec Brutus peu de temps après, et Tarquin est défait lors de cette bataille<ref>Modèle:RefRA</ref>,<ref name="pierrepetitmengin125">Modèle:Article</ref>,<ref name="républiqueromaine-expulsionTarquinLeSuperbe">Modèle:Ouvrage</ref>. L'année suivante, il convainc le roi de Clusium de marcher sur Rome, mais Porsenna renonce devant les exploits des Romains<ref>Modèle:RefRA</ref>. Quelques années plus tard, avec son gendre Octavius Mamilius, commandant des Latins, il est une nouvelle fois défait à la bataille du lac Régille<ref>Modèle:RefRA</ref>, et se retire à Cumes, où il meurt vers 495 av. J.-C., et fait de son hôte Aristodème son héritier<ref>Modèle:RefRA</ref>.
Sebastiano Ricci, 1700-1704
Padoue, Museo civico
Sebastiano Ricci en 1700-1704, représente l'histoire racontée par Tite-Live de l'oracle consulté par ses fils. Modèle:Citation Ce tableau est conservé au musée municipal de Padoue.
Un autre récit
Plutarque donne dans ses Vies parallèles une brève description du règne de Tarquin le Superbe dans l'introduction au livre consacré à Publicola et aux évènements qui marquent la fin de la royauté et le début de la république.
Notes et références
Notes
Références
Bibliographie
Sources anciennes
- Modèle:CicDis, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle
- Modèle:CicRép, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle
- Modèle:Méta-modèle source, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle
- Modèle:Méta-modèle source{{#if: Vie de Publicola|Modèle:Espace« Vie de Publicola »|}}, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Plume
- Modèle:PolHis, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle
- Modèle:TitHis, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Plume
Études modernes
- Dominique Briquel, Mythe et révolution. La fabrication d’un récit : la naissance de la république à Rome, Éditions Latomus - Bruxelles, 2007
- Modèle:Ouvrage Modèle:Plume
- Modèle:Ouvrage Modèle:Plume
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Chapitre.
- Modèle:Chapitre.
- Modèle:Chapitre.