Publicis Groupe
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Publicis Groupe est une entreprise multinationale française de communication fondée en 1926 par Marcel Bleustein-Blanchet dont la principale actionnaire est sa fille, Élisabeth Badinter. Dirigé par Arthur Sadoun, c'est l'un des trois principaux groupes de communication au monde par le chiffre d'affaires<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, présent dans une centaine de pays sur les cinq continents et comptant environ Modèle:Nombre.
Histoire
Premières années
En 1926, dans un petit appartement du 17, rue du Faubourg-Montmartre, Marcel Bleustein alors âgé de 20 ans crée l'agence Publicis. Le nom provient de « Publi » pour publicité et « cis » pour 1926 et 1906, date de naissance de Bleustein dont le 6 est devenu le chiffre porte-bonheur<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Il trouve ses premiers clients dans son entourage : le comptoir Cardinet, les Chaussures André, les meubles Lévitan<ref>Modèle:Article.</ref>. Comme logo de l'entreprise naissante, il choisit une tête de lion-soleil (au style baroque et à la crinière flamboyante), symbole de l'éclat et de la réussite, cet animal étant son signe astrologique<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
En 1929, Publicis fut la première agence de publicité à utiliser la radio comme moyen de publicité et utilise l'émetteur public de la tour Eiffel. Création d'une activité de régie publicitaire pour quinze stations de radio, « Les Antennes de Publicis ». En 1935, Publicis rachète la station Radio LL, rebaptisée « Radio-Cité » située boulevard Haussmann. Cette radio produit de grands programmes populaires comme Le music-hall de jeunes qui révèle Charles Trenet et Édith Piaf au grand public.
En 1940, la guerre conduit Marcel Bleustein à fermer Publicis et à s'engager dans la résistance. Une fois la guerre terminée, Marcel Bleustein-Blanchet (son nom de résistant) relance Publicis.
Après-guerre
En Modèle:Date, l'agence ouvre son premier bureau à New York. En 1958, Publicis déménage et s'installe au 133, avenue des Champs-Élysées, dans l'ancien hôtel AstoriaModèle:Refsou.
En 1968, Publicis réalise la première publicité télévisée pour le fromage Boursin et invente lors de l'OPA hostile de Boussois-Souchon-Neuvesel contre Saint-Gobain un nouveau domaine de communication : la gestion de criseModèle:Refnec.
En 1958, Publicis ouvre son premier drugstore au 133 avenue des Champs-Élysées à Paris. Bar, restaurant, magasin (tabac, parfumerie, pharmacie, kiosque, etc.), ouvert à des horaires très tardifs pour l'époque et ciblant la jeunesse et les personnalités (Modèle:Citation), le « drugstore des Champs-Élysées » reprend un concept observé aux États-Unis par le dirigeant de Publicis, Marcel Bleustein-Blanchet.
En 1965, un autre drugstore Publicis ouvre au 149 boulevard Saint-Germain ; le 15 septembre 1974, il fait l'objet d'une attaque à la grenade<ref>Marie-Hélène Martin, « Dans les années 1960, l'american way of life », Libération, 6 février 2004.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Maurice Lévy devient directeur général du groupe en 1975.
En 1993, le quatrième réseau publicitaire français (trente-et-unième mondial) Feldman Calleux & Associés rejoint Publicis. Vingt-sept ans plus tôt Jean Feldman et Philippe Calleux s'étaient séparés de Publicis pour créer leur propre agence. L'opération se fait par un échange de la totalité des actions FCA contre 4,25 % du capital de Publicis<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En 1996, Publicis rachète le groupe Leo Burnett<ref>Jean-Baptiste Roques, « Euro RSCG, quatre garçons dans le temps », Vanity Fair n° 5, novembre 2013, pages 176-185.</ref>.
Croissance externe dans les années 2000
Dès la fin des années 1990, Maurice Levy, convaincu de l'importance à venir du numérique<ref>Modèle:Lien web</ref>, pousse le groupe Publicis vers un virage numérique.
En Modèle:Date, Publicis annonce le rachat de l'agence britannique Saatchi & Saatchi, propulsant ainsi l'agence au cinquième rang mondial<ref>Publicis rachète Saatchi & Saatchi, Nouvel Obs, 20 juin 2000</ref>,<ref>Publicis confirme le rachat de Saatchi, Boursier, 20 juin 2000</ref>.
En Modèle:Date, Publicis rachète Digitas pour 1,3 milliard de dollars, une firme spécialisée dans le marketing sur Internet<ref name="LeDevoir20090811">Modèle:Article</ref>. En 2007, Publicis a acquis Business Interactif, l'agence interactive française est directement intégrée dans le réseau Digitas<ref>Publicis rachète Business Interactif, Le Nouvel Observateur, 15 juin 2007</ref>,<ref>Le rachat de Business Interactif par Publicis salué, Challenges, 15 juin 2007</ref>.
En 2008, après les acquisitions des agences interactives Modem Media aux États-Unis et Wcube en France puis de Portfolio en Corée, Publicis créé le réseau international Publicis Modem<ref>Publicis Worldwide lance une offre numérique au niveau mondial : Publicis Modem, Capital, 3 mai 2007</ref>, Modèle:Quand Modèle:4e mondial consacré à la communication numérique. Publicis Modem fournit ses compétences au réseau d'agence de marketing direct Publicis Dialog.
En Modèle:Date, Publicis rachète Performics Search Marketing, division de Google (ex DoubleClick) spécialiste des liens sponsorisés<ref>Publicis rachète Performics Search Marketing à Google, ZDNet, 7 août 2008</ref>. La même année, VivaKi rassemble Duke/Razorfish, Digitas et Performics ainsi que les deux réseaux médias ZenithOptimedia et Starcom MediaVest. Tout juste un an plus tard, Publicis fait l'acquisition de Razorfish, division de Microsoft spécialisée dans la communication numérique, dont Duke est la filiale française<ref>Publicis s'allie à Microsoft, Le JDD, 10 août 2009</ref>,<ref>Publicis porté par le rachat de Razorfish, La Tribune, 14 octobre 2009</ref>.
En 2011, Publicis rachète Rosetta, agence numérique américaine, au prix de Modèle:Unité<ref>Sandrine Bajos, Avec Rosetta, Publicis tire 30 % de ses revenus dans le numérique, La Tribune, 17 mai 2011</ref>. La même année, le groupe rachète également Healthcare Consulting, l'agence de conseil spécialisée dans la santé de François Sarkozy, frère benjamin de Nicolas Sarkozy<ref>François Sarkozy nommé président de Publicis Healthcare Consulting</ref>. Il devient à l'occasion président de cette nouvelle filiale, Publicis Healthcare Consulting. En juin, Publicis prend une participation majoritaire dans Big Fuel, spécialisée dans les médias sociaux<ref>Publicis acquiert l'agence Big Fuel, Capital, 18 juin 2011</ref>. Toujours en 2011, Publicis se renforce au Brésil<ref>Publicis continue d'étendre sa toile au Brésil, La Tribune, 6 octobre 2010</ref> avec l'acquisition de Tailor Made, de GP7<ref>Publicis enchaîne les acquisitions au Brésil, Easy Bourse, 27 avril 2011</ref>, de l'agence publicitaire DPZ<ref>Publicis, toujours prêt pour une acquisition au Brésil, Easy Bourse, 12 juillet 2011</ref> et de l'agence interactive A2G. Publicis renforce également sa participation dans Talent Group (60 %).
L'année suivante, Publicis réalise l'acquisition de plusieurs entreprises :
- Longtuo, entreprise de marketing numérique basée à Pékin et qui emploie 200 personnes<ref>Modèle:Lien web</ref>
- BBR Group, entreprise de publicité et communication basée en Israël et qui emploie 220 personnes<ref>Modèle:Lien web</ref>
- BBH (Bartle Bogle Hegarty), entreprise basée à Londres. BBH a réalisé 112 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2011 et emploie environ 1000 personnes dans le monde. Publicis détenait déjà auparavant 49 % du capital de la société<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- NEOGAMA/BBH, entreprise basée au Brésil anciennement détenue à 34 % par BBH et qui a réalisé 42 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2011<ref>Modèle:Lien web</ref>
- CNC (Communications & Network Consulting), entreprise allemande de conseil en communication<ref>Modèle:Lien web</ref>
- Resultrix, entreprise basée en Inde spécialisée dans le marketing à la performance et qui emploie une centaine de personnes<ref>Modèle:Lien web</ref>
- LBi International, entreprise basée à Amsterdam spécialisée dans la communication numérique qui a réalisé 196,6 millions € de chiffre d'affaires en 2011 et qui emploie Modèle:Nombre<ref>Modèle:Lien web</ref>
Publicis rachète le Modèle:Date, avant l'ouverture de la Bourse de Paris, un bloc de près de 3,9 millions de ses propres actions pour un prix total de 181,4 millions d'euros<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Échec de la fusion Publicis-Omnicom
En janvier 2013, lors du Forum économique de Davos, un projet de fusion entre les groupes Publicis et Omnicom voit le jour<ref name="Obs2014" />. Le Modèle:Date, le français Publicis et l'américain Omnicom annoncent officiellement leur intention de fusionner pour devenir Publicis Omnicom Group, dans le but passer de no 2 et no 3 mondial à no 1 mondial devant le britannique WPP<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>En se mariant, Publicis et Omnicom créent le nouveau leader mondial de la publicité, Les Échos, consulté le 29 juillet 2013.</ref>,<ref>Pour Maurice Lévy, la fusion avec Omnicom est un moyen de prolonger son règne, sur Le Monde. Consulté le 29 juillet 2013.</ref>. Selon le PDG de WPP, Martin Sorrell présage dès juillet l'échec de ce projet de fusion qui pourrait aboutir selon lui à une dominance d'Omnicom<ref name="Chal387">Modèle:Article</ref>.
L'alliance est présentée comme étant, dans une certaine mesure, une alliance défensive contre les nouveaux acteurs du marché de la publicité, particulièrement ceux du numérique tels que Google ou Facebook<ref name = "rue89">Elsa Fayner, Publicis + Omnicom, une fusion pour contrer Google , Rue89, sur nouvelobs.com. Mis à jour le 29 juillet 2013, consulté le 21 mai 2014.</ref>. Le siège social du nouveau groupe aurait été situé à Amsterdam<ref name = "rue89"/>, pays donnant lieu à un désaccord majeur<ref name="Chal387" />. Le poids de la nouvelle entité Modèle:Incise est tel, cependant, que le dossier doit être soumis aux autorités de la concurrence dans 45 pays<ref name="reuters">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Publicis, Omnicom to merge to create advertising giant », sur Reuters. Consulté le 29 juillet 2013.</ref>, ce qui pourrait mener à la cession de certaines activités. Le chiffre d'affaires du nouveau groupe serait de 23 milliards de dollars, avec un effectif de Modèle:Nombre<ref name="reuters"/>.
Tout semble avoir été anticipé dans un épais contrat préliminaire : le tandem Maurice Lévy-John Wren à la direction, une parité d'employés des deux groupes à tous les postes, des sièges opérationnels et une cotation boursière à Paris et à New York<ref name="Obs2014" />, un Modèle:Citation<ref name="lemonde-mai2014" />,<ref name="lemonde-interview" /> ; sauf certains détails que les analystes qualifient de Modèle:Citation<ref name="Obs2014" />,<ref name="lemonde-mai2014" />, ainsi que les différences de culture d'entreprise et de caractère des deux dirigeants<ref name="Obs2014" /> qualifiés d'autocrates<ref name="Chal387" />. De plus, quelques mois après l'annonce du projet, le groupe américain tente d'imposer ses troupes aux commandes de la future entité<ref name="Obs2014" /> : tous les points ne sont pas finalisés<ref name="Chal387" /> notamment concertant l’identité du directeur financier. En février 2014, les cours boursiers des deux groupes chutent à la suite de fuites dans les médias concernant ses différends et à la lenteur de l'autorité de la concurrence chinoise. Quelques semaines plus tard, John Wren laisse clairement entendre que les négociations s'orientent vers un échec ; Maurice Lévy dément en précisant ne pas avoir Modèle:Citation qui lui tient tant à cœur<ref name="Obs2014" /> et qui était prévu à l'origine pour le début de l'année en cours<ref name="Chal387" />.
Mais la rupture à l'amiable est décidée dès le mois de mai 2014, suivie d'un communiqué tentant de la justifier par les Modèle:Citation<ref name="Obs2014" />. Le 9 mai soit dix mois après l'annonce ambitieuse de Modèle:Citation, les deux groupes annoncent mettre fin à ce projet de fusion, demeurent de fait concurrents<ref name="lemonde-mai2014" />. Modèle:Citation entre les dirigeants des deux groupes précise la presse<ref name="Obs2014">Modèle:Article</ref> qui qualifie cela d'Modèle:Citation, échec reconnu à demi-mot par Maurice Lévy<ref name="lemonde-interview">Interview de Maurice Lévy à propos de la fusion avortée, in : Modèle:Lien web</ref>.
Après la tentative de fusion
En Modèle:Date Publicis achète Cybermedia, une société créée en 1998 spécialisée dans les services Internet aux PME au Benelux, qui est intégrée à sa filiale Publicis Webformance<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En octobre 2014, Publicis acquiert l'entreprise américaine Sapient, spécialisée dans la communication numérique et le conseil, pour 3,7 milliards de dollars<ref>Modèle:Lien web</ref>, l'entreprise est renommée Publicis Sapient.
Le 14 avril 2019, Publicis annonce l'acquisition d'Epsilon, filiale d'Alliance Data Systems pour 4,4 milliards de dollars<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Toujours dans la même année, le groupe réunit toute son activité data dans cette nouvelle entité<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le 19 août 2019, Publicis acquiert l'entreprise américaine Rauxa, une agence indépendante de marketing qui vient de présenter un chiffre d'affaires de 70 millions de dollars en 2018<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le 7 février 2019, Publicis Groupe finalise l'acquisition de Soft Computing, une société de conseil spécialisée en data science pour les besoins marketing de ses clients<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le 15 mars, dans le contexte de l'invasion de l'Ukraine par la Russie en 2022, Publicis annonce céder sa filiale russe ayant 1 200 salariés à la direction de celle-ci<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Début avril 2022, Publicis révèle avoir maintenu ses objectifs de croissance au premier trimestre (10,8 %) en enregistrant un revenu net de 2,8 milliards d'euros<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le 3 mai 2022, Publicis annonce l'acquisition de Profitero, une plateforme technologique spécialisée dans l'e-commerce<ref>Modèle:Article</ref>. Le montant de la vente serait évalué à 200 millions d'euros<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En octobre 2022, le groupe révise une seconde fois dans la même année ses prévisions de croissance à la hausse et table sur une croissance organique de 8,5 % contre 6 à 7 % initialement espérés<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En 2023, le groupe Publicis est condamné pour la « discrimination en raison du sexe et de la grossesse » à indemniser la victime à hauteur de 500000 euros. Dans son jugement, la cour d'appel pointe que « les bilans sociaux montrent un écart de salaire entre les hommes et les femmes au sein de la société jusqu’en 2017 »<ref>https://www-mediapart-fr.bnf.idm.oclc.org/journal/economie-et-social/260723/discrimination-sexuelle-au-travail-la-justice-tape-fort</ref>.
Implication dans la crise des opioïdes
En juin 2021, un procureur américain poursuit Publicis pour son rôle dans la crise des opioïdes, la plus grande crise sanitaire américaine de la décennie<ref>Modèle:Lien web</ref>. Selon le Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC), près d'un demi-million d'Américains sont morts d'une surdose causée par des opiacés ou bien prescrits ou bien vendus illégalement, entre 1999 et 2018<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La justice américaine reproche à Publicis des stratégies de marketing "illégales" et "malhonnêtes" pour avoir incité les médecins américains à prescrire d'avantage d'Oxycontin, le médicament mis en cause.
Selon la procureure du Massachusetts, Maura Healey, "la responsabilité pour la crise des opiacés traverse toute l'industrie, depuis Purdue et la famille Sackler jusqu'aux consultants et aux partenaires comme McKinsey et Publicis"<ref name="Opiacés: le Massachusetts attaque au civil Publicis Health">Modèle:Lien web</ref>. La plainte déposée vise plusieurs contrats, estimés à plus de 50 millions de dollars. "Publicis a engagé une myriade de stratégies injustes et trompeuses qui ont pesé sur la prescription d'OxyContin à travers le pays, y compris dans le Massachusetts" a précisé le procureur<ref name="Opiacés: le Massachusetts attaque au civil Publicis Health" />.
Ces "stratégies" détaillées dans la plainte consistent en des actions visant à "combattre les hésitations" des médecins et à les inciter à prescrire de l'OxyContin plutôt que d'autres médicaments plus faiblement dosés, et sur des durées plus longues, augmentant sensiblement les risques de dépendance.
Actionnaires non minoritaires
Liste au 17 avril 2019<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Nom | % |
Élisabeth Badinter | 7,10 % |
Harris Associates | 5,45 % |
DNCA Finance | 2,68 % |
Fil Investment Advisors | 2,49 % |
The Vanguard Group | 2,46 % |
Maurice Lévy | 1,95 % |
Publicis Groupe (autocontrôle) | 1,84 % |
Norges Bank Investment Management | 1,75 % |
Invesco Asset Management | 1,50 % |
Schroder Investment Management | 1,46 % |
Liste des filiales et participations
En 2010, les principales sociétés du groupe sont les suivantesModèle:Refnec. Pour les réseaux internationaux, Leo Burnett Worldwide, Publicis Worldwide et Saatchi & Saatchi Worldwide. Pour les médias Starcom MediaVestGroup, ZenithOptimedia et Médias & Régies Europe. En ce qui concerne les agences spécialisées et le marketing on compte Digitas, Razorfish, MSLGROUP, Publicis Net, Publicis Modem, Yssup Research. Enfin en informatique la société principale est Publicis Technology.
Réseaux Internationaux
Publicité
Media
- Médiavision
- Média et Régies Europe
- VivaKi
- Modèle:Lien
- ZenithOptimedia
Numérique
Autres
- Phonevalley (agence de marketing mobile)
- BlogBang (2007)<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>https://www.societe.com/societe/advance-marketing-services-498042894.html</ref> ensuite devenu Advance Marketing Services<ref>https://www.advancemarketingservices.fr/content/mentions-l%C3%A9gales</ref>.
Branding & Stratégies
- Carré Noir (rachetée par Publicis en 2001<ref>Modèle:Lien web.</ref>)
Santé
Communication Corporate / RP
Production/Plateformes
- Prodigious
- Mundocom
- Market Forward
Direction de l'entreprise
Directoire
- Arthur Sadoun (en fonction depuis le Modèle:Date)<ref>Modèle:Article.</ref>
- Maurice Lévy, président depuis le Modèle:Date
- Kevin Roberts depuis le Modèle:Date
- Jean-Michel Étienne depuis le Modèle:Date
- Anne-Gabrielle Heilbronner
Conseil de surveillance
Polémiques
Finances
Le groupe Publicis conclut un accord de plusieurs dizaines de millions d'euros avec SAP pour la création d'un progiciel. De nombreux problèmes techniques entraînent des surcoûts importants et retardent les nouveaux process de gestion et de suivi des entités au niveau du groupe. À la suite de cette déconvenue, l’AMF est saisie, en mai 2017, par une société de défense de petits porteurs qui accuse l'agence d'avoir gonflé ses résultats<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>.
Relations troubles entre l'agence et l'Arabie Saoudite
Après l'assassinat de Samuel Paty, enseignant français d'histoire-géographie, par un islamiste tchétchène, Élisabeth Badinter, première actionnaire du groupe Publicis, signe une pétition « pour une laïcité pleine et entière » et dénonce sur plusieurs plateaux de radio français « l’islamisme politique »<ref>Modèle:Lien web</ref>, alors que Publicis et ses filiales gagnent de l'argent en redorant l’image de l’Arabie saoudite, engluée dans l’affaire Khashoggi, en défendant le royaume de diverses accusations de lien avec l’exportation du terrorisme<ref>Modèle:Lien web</ref>.