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Comme une grande partie du Bassin parisien, Bagneux repose sur un banc profond du Tertiaire, dont la première partie se divise en trois phases : le Paléocène, l'Éocène et l'Oligocène. Le sous-sol balnéolais date de l'Éocène, période s'étendant de moins 65 à moins Modèle:Nobr d'années avant notre ère. À cette période règne un climat chaud avec des plantes arborescentes résineuses dominent des forêts marécageuses qui disparaîtront avant la fin du Tertiaire, lequel formera le calcaire grossier à nummulites que l'on retrouve dans les carrières des catacombes de Vanves et d'Arcueil. Le calcaire à milioles est tendre et résistant au gel, c'est celui que l'on trouve à Bagneux, Montrouge, Clamart, Nanterre et Puteaux. Le calcaire lutétien (ou calcaires du Lutétien, anciennement appelés « calcaire grossier » dès la moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), sont des roches calcaires de la région parisienne, très indurées, homogènes, utilisées pour de nombreuses constructions. Ils caractérisent l'étage géologique du Lutétien (dans la série de l'Éocène, de l'ère Cénozoïque ou Tertiaire) dans le Bassin parisien, et se sont formés de -48 à -Modèle:Nobr d'années<ref>Eugène Toulouze, Histoire d'un village ignoré (Balneolum), Paris, 1898, Modèle:Pp..</ref>.
Le territoire de la commune est situé sur des nappes aquifères de température de Modèle:Unité à Modèle:Unité qui, comme le font les communes voisines d’Alfortville, Cachan, Chevilly-Larue, Créteil, Maisons-Alfort et Orly, pourraient être exploitées pour chauffer les habitations<ref>Étude de préfaisabilité géothermique sur la commune de Bagneux et sur les communes limitrophes, Modèle:Date-, Modèle:P. (Modèle:PdfModèle:Lire en ligne).</ref>.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, différentes espèces animales sont retrouvées dans les gypses de Bagneux dont deux espèces de rat myoxus speleus et myoxus parisiensis, un poisson de Modèle:Unité de long sur Modèle:Unité de haut au milieu du corps<ref name="h1">Toulouze, Modèle:Opcit.</ref>. Le maxillaire gauche d'une mâchoire de Palaeotherium possédant quatre molaires bien conservées. Il fut découvert dans une masse de gypse à Modèle:Unité de profondeur dans la rue des Monceau<ref name="h1" />. Au lieu-dit le Champ des oiseaux, de nombreuses coquilles bivalves en parfait état de conservation sont extraites d'un dépôt vaseux à Modèle:Unité de profondeur<ref name="h1" />. le Modèle:Date-, Albert Maugarny ajoute à sa collection une vertèbre cervicale d'un Palaeotherium magnum découvert dans une masse de gypse au lieu-dit les Sables<ref name="h1" />. Des fragments de fémur et des côtes furent également retrouvés dans ce lieu<ref name="h1" />.
Quelques bâtiments parisiens illustres construits en partie ou totalement<ref>Modèle:Lien web.</ref> avec la pierre issue des carrières de Bagneux :
Bagneux possède plusieurs sources et canalisations d'eau sur son territoire comme la fontaine Gueffier ou les aqueducs de la Vanne et du Loing.
Climat
Le climat de Bagneux est de type océanique dégradé. Compte tenu de sa proximité avec la capitale, ce climat peut être assimilé au climat de Paris.
Voies de communication et transports
Voies routières
La commune est principalement située le long la RD 920<ref>Modèle:Lien web.</ref> (anciennement appelée RN 20) qui la traverse sur toute sa longueur, reprenant<ref name="cinqsiècles">Y. Firino, Antony - Cinq siècles de rues et de lieux-dits, APPA, Antony, 1998 Modèle:ISBN.</ref> le tracé de la voie romainevia Aurelianensis, qui traversait la Gaule du sud au nord, venant d’Espagne pour aller à Cologne.
Tramway Bagneux - Champ de Mars (correspond à l'actuel trajet du bus 128 entre la porte d'Orléans et Bagneux-Dampierre) construit à l'occasion de l'Exposition universelle de 1900. Les rails sont toujours visibles à Bagneux-Dampierre.
Tramway Bagneux - Les Halles par l'Arpajonnais (nationale 20).
Chemin de fer : Paris - Chartres via Bagneux. De ce projet inachevé Modèle:Incise subsiste l'ancienne gare de triage de Montrouge, située sur les communes de Châtillon et Bagneux, reliée au réseau Montparnasse.
Cette gare de triage comprend aujourd'hui :
le dépôt de Montrouge (situé majoritairement sur Bagneux), pour l'entretien des trains du réseau Montparnasse ;
l'atelier d'entretien des TGV de Châtillon (situé majoritairement sur Châtillon) ;
l'atelier RATP de Châtillon-Bagneux (situé sur Bagneux), pour l'entretien des rames de la ligne 13 du métro.
la station la plus connue est Bagneux, située à Cachan en limite des deux communes. Cette dernière ne dessert qu'une petite partie de la commune de Bagneux. Selon le lieu de destination ;
la station Arcueil-Cachan, proche du nord de la commune, est également très fréquentée ;
À cette occasion, une nouvelle ZAC Victor-Hugo sera aménagée autour de la future station de métro-grand Paris Express.
Plusieurs équipements publics sont prévus d'être reconstruits ou implantés (crèche, école…)<ref>Modèle:Lien web.</ref> à l'occasion du renouvellement du quartier.
Urbanisme
Typologie
Bagneux est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Parmi ces logements, 93,7 % étaient des résidences principales, 1 % des résidences secondaires et 5,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 9,8 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 88,9 % des appartements<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
L'inventaire départemental des arbres remarquables de la commune indique en 2021, Modèle:Nobr remarquables, dont 691 d'après le décompte municipal dans le Cimetière parisien de Bagneux, puisqu'elle en publie 95 dans les différents endroits de la commune. En 2015 la commune en comptait 750. Tous les arbres de la ville sont numérotés et répertoriés par rue et par site :
un cèdre d'Atlas dans le périmètre du bistrot "Dampierre" et maison paysanne (2, 2bis Rue de Fontenay)
Square des Jardinets, mémorial dédié aux esclaves résistants avec l'inauguration de la statue La Mulâtresse Solitude (2007), réalisée par l'artiste balnéolais Nicolas Alquin.
Modèle:Section à sourcer
La municipalité a entrepris depuis 2007, la transformation de trois grands quartiers. La zone d'aménagement concerté (ZAC) Moulin-Blanchard, située près du centre-ville à la limite de Fontenay-aux-Roses, est déjà habitée. Une association Bagneux: Village Remarquable a été créée en 2023 pour proposer un projet alternatif et protéger des bâtiments du XVIIIème et XIXème siècle sis 2 Rue de Fontenay et Rue Allende, les réhabiliter par un chantier-école et en faire un Centre Pédagogique de la Fermentation (bière, pain, fromage...). Par ailleurs cette association milite pour que Bagneux devienne Site Patrimonial Remarquable. Une crèche municipale et des habitations locatives et à accessions sociales ont été construites dans ce nouveau quartier.
La cité des Cuverons a été réhabilitée et le Centre des arts du cirque et des cultures émergentes, un cirque en dur a été mis en chantier début 2014 par l'équipe Construire dirigée par Patrick Bouchain et Loïc Julienne<ref>le site web Bagneux92.</ref>. Le chantier était ouvert et permettait aux élèves des écoles et enfants des centres de loisirs de visiter le chantier éducatif et pédagogique. Lors de la construction, cela a été déjà un événement participatif et artistique pour les habitants du quartier. La direction artistique du chantier était confiée à Nikolaus. Le bâtiment ménage au milieu un espace où le public peut exercer des jeux. Un espace pouvant accueillir les jeux de handball et de basketball est prévu parallèlement au parking. La cité des Tertres est en phase de transition : les habitants ont intégré les autres quartiers dans le cadre de l'opération de renouvellement urbain (ORU). Le gymnase Paul-Éluard, reconstruit, rebaptisé Janine-Jambu, avec une surface beaucoup plus importante, peut satisfaire aux besoins des deux groupes scolaires du quartier sud. L'activité des gymnastes a déménagé dans le gymnase Jean-Guimier en centre ville, refait à neuf.
La zone d'aménagement concerté Victor-Hugo est en phase d'enquêtes en vue d'un réaménagement d'un éco-quartier dans la perspective de la venue du métro Ligne 4 (2022) et du Grand Paris Express (métro en rocade autour de Paris) au rond-point des Martyrs.
Des réserves foncières sont prévues pour la construction d'une crèche municipale, d'une école et le réaménagement du théâtre Victor-Hugo.
La construction d'habitations sociales locatives et à accession privée est prévue dans cette ZAC.
Toponymie
À propos de la toponymie de la ville, l'abbé Jean Lebeuf (1687-1760) écrit : Modèle:Citation. Il explique que le terme celtique ou germanique Banis a pu être le fondement de plusieurs dénominations de cette espèce comme ces localités françaises Ban, Banne, Bannes, Baines, Beines, Bannai, Bannos ou Bannou.
Il affirme par ailleurs qu'ont été rendus en latin par Bannum ou Banna et dans le même temps et dans la même langue leurs diminutifs Banniolum, Banniola ou termes approchants<ref>Il n'adopte pas l'opinion d'Adrien de Valois (1607-1692), que ne corroborent pas les écrits de son fils, et élèves Charles de Valois de La Mare (1671-1747) qui suppose que ce nom de Bagneux près de Paris vient de quelques bains, du latin : Balneola.</ref>.
Outre que ce Bagneux ne paraît pas être dans une situation à avoir de l'eau en quantité abondante, permettant d'y créer des bains, même modestes, l'étymologie dérivée de Bannus doit être naturelle et Charles du Fresne (1610-1688) la donne dans le mot Bano. Il croit qu'il fut nommé ainsi parce que ce lieu aurait été un terrain commun à tous les habitants des villages voisins ou encore un nom dont l'origine serait dans les langues celtiques ou germaniques, que lui aurait valu sa situation géographique. Ils pensent que le village de Bannes limitait le territoire soumis au « ban royal », à savoir la limite géographique à l'intérieur de laquelle le seigneur exerçait ses droits, et plus précisément parce qu'il terminait de ce côté-là le district de ce qu'on appelait la banlieue, de sorte qu'il serait toujours vrai que Bagneux est une altération de Bannieux. Mais les quelques chartes de l'église de Paris où ce lieu est nommé Balneolum ne sont que du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et les plus anciennes mentionnant Balniolum ou Banniolæ sont du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il en résulte donc que ce sont les actuaires, notaires et autres copistes du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle qui, sans consulter l'ancienne dénomination latine, ont fabriqué sur le mot de Bagneux qui était déjà formé le nom latin de Balneolum, à cause de sa ressemblance avec le verbe baigner, dérivé de Balneare. Depuis lors, tous les écrivains ne font que recopier ceux du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
La charte la plus ancienne conservée de Bagneux date du règne de Charles II le Chauve, roi de 843 à 877, laquelle mentionne que parmi les terres de l'Église de Paris figure Baniolum<ref>Gall. Chris vetus 7, Modèle:P.. Cité par l'abbé Lebeuf, Modèle:Opcit.</ref>.
Modèle:Section à sourcer
Bagneux jouit d'une position élevée, au sommet d'une colline ce qui favorisa son peuplement à l'aube de la civilisation. Monsieur Albert Maugarny a collecté sur place de nombreux objets appartenant à ce passé de notre cité dès le paléolithique époque des grands chasseurs à l'âge de la pierre taillée. Des grattoirs, ainsi que des morceaux de bifaces furent trouvés au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sur l'ensemble de la commune.
Un puits votif contenant un vase rituel fut mis au jour au lieu-dit les Thubœufs, selon les rites des croyances liées au culte de la terre par les cultivateurs du néolithique. Dans ce même lieu furent décelés des fonds de cabanes celtiques ainsi que des débris de poteries, tuiles, ossements, marquant une occupation humaine jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. André Laville archéologue, effectue des fouilles à Bagneux en 1901 à la suite de la découverte en 1899 par deux fabricants de plâtre dans leur glaisière de débris de poteries et d'ossements dont il conclut être en présence d'une fosse à incinération de l'âge du bronze.
Le polyptyque d'Irminon (en latinModèle:Citation étrangère) est un inventaire de biens rédigé vers 823-828 par Irminon (mort en 829), abbé de Saint-Germain-des-Prés. Il décrit les possessions de l'abbaye situées principalement dans la région parisienne, entre Seine et Eure. Châtenay dépend alors de Bagneux. L'abbé Lebeuf trouvait à son époque que la plus ancienne trace que nous possédions de Bagneux était une charte de Charles le Chauve, datée du Modèle:Date- et insérée dans les registres épiscopaux. Baniolum est une terre domaniale de Paris. La première mention est le partage entre la mense épiscopale et la mense capitulaire, antérieur de vingt ans à la charte de Charles le Chauve. C'est sous Inchad (810-831) successeur d'Erchanrade {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} qu'eut lieu le Modèle:Date- le huitième concile de Paris. C'est en exécution des décisions prises dans ce concile qu'il soumit à la sanction de l'assemblée le projet de partage qui fut accepté, d'un côté la mense épiscopale de l'autre la mense capitulaire, dont un extrait :
On peut voir dans le Diplôme de Lothaire et de Louis V que les terres, églises et autels appartenant au chapitre de Notre-Dame de Paris leur sont confirmés en conséquences des chartes antérieures, texte qui se trouve dans une bulle de la même époque du pape Modèle:Nobr vers 974 : Baniolum cum Ecclefia & altare ceterif appenditiis<ref>Histoire Ecclésiastique de Paris, t.I, Modèle:P., cité par Jean Lebeuf, Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris…, t. IX, Paris, Parault, 1757.</ref>.
La peur de l'an mil jette toute l'Europe dans la tourmente, tout n'est que violence, la guerre est permanente, on parle de fin du monde. Le clergé profita de cette aubaine où chacun offrait à l'Église terres et biens pour le salut de son âme. Au sortir de l'an mil l'Église se trouva à la tête de fabuleuses richesse.
De l'an mil, le moine Raoul Glaber (v. 985-v. 1047), dresse un tableau édifiant dans ses Histoires. Entre 1079 et 1085, Gautier de Bagneux et sa femme Heudiarde concèdent à l'abbaye Saint-Martin-des-Champs, la nef de l'église de Clamart, de l'aveu d'Arnoul, leur seigneur<ref>Modèle:Pas clair.</ref>. Arnaud, neveu de Constance de Bagneux, fut prévôt de Gouillons puis sous-prieur de Saint-Martin. Gautier était en 1096 chambrier du monastère. Habert de Roinville et Ebroin d'Orsonville sont aussi des moines de Saint-Martin ; ils portent le surnom des prieurés qu'ils administrent. Arnaud, neveu également de Gautier, devint sous-prieur de Saint-Martin<ref>La seigneurie de Bagneux au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est la possession de la famille Le Richeune (charte de 1230) où de vastes terrains à Bourg-la-Reine sont cédés à l'abbaye Sainte-Geneviève de Paris par la dame de Bagneux, Petronilla relicta defuncti Roberti Divitis de Balneolis, et ses fils Hugues, Guérin, Mathieu, Bernard (Cartulaire de Sainte-Geneviève, fol. 140).</ref>.
En 1061, le roi [[Philippe Ier (roi des Francs)|Modèle:Nobr]] ne pouvant faire jouir l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés de son ancienne terre de Combs-la-Ville, il lui donne en récompense une terre royale de Banniolis, située près Paris<ref>Terres situées sur Châtillon (cf. Jean Lebeuf, Modèle:Opcit, t.IX, Modèle:P.).</ref>.
Le Modèle:Date- se déroule à Bagneux une cérémonie exceptionnelle, attirant des personnalités et nombre de paroissiens. Un morceau de la Vraie Croix est reçu dans l'église Saint-Hermeland en direction de la chapelle Saint-Pris de Fontenay, alors enclavée à Bagneux. En tête de la procession se trouve le chapitre de Paris avec son doyen et les trois archidiacres, tous trois connus de l'histoire, d'abord Étienne de Garlande, puis Guibert (Girbert) qui deviendra évêque de Paris après Galon, l'actuel titulaire qui ferme la marche avec deux autres évêques, celui de Senlis, Hubert (us), et celui de Meaux, Manassé {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}, puis finalement l'illustre Guillaume de Champeaux dont se réclama la philosophie et qui fut maître d'Abélard. Le cortège prit le morceau de la croix et repartit en direction de l'église de Saint-Cloud, puis y retourna le dimanche suivant pour la conduire à l'église cathédrale de Paris.
En 1118, le roi Louis VI règle les droits respectifs de l'église Notre-Dame de Paris et du roi sur les fiefs de Bagneux par une charte signée à Paris (Modèle:Citation étrangère) et renonce aux redevances et aux services imposés aux hôtes de Notre-Dame qui habitent ce village (Modèle:Citation étrangère, notice Modèle:N°)<ref>Christian Julien, « Chronique du Vieux Marcoussy et des lieux circumvoisins », sur julienchristian.perso.sfr.fr (en ligne).</ref>.
Adam, habitant de Bagneux, fut un des plus anciens donateurs de ses biens à l'église Notre-Dame de Paris. Il vivait sous le règne de Louis VI le Gros, roi de 1108 à 1137<ref>« Nécrologie ecclésiastique de Paris », 16 janvier, sans année, cité par Jean Lebeuf in Histoire du Diocèse de Paris, contenant la suite des paroisses du Doyenné de Chateaufort, t.IX, Paris, Prault, 1757, Modèle:P..</ref>.
Vers 1123, Girbert, évêque de Paris (mort en 1123) donna à l'abbaye Saint-Victor de Paris plusieurs arpents de vigne à Bagneux<ref>Necrol. S. Victor VIII. Cal. Febr, Gall. Chr. nov, T.7, col. 59, cité par Lebeuf, Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>. Le nouvel évêque de Paris Étienne de Senlis, promulgue en 1125 une charte touchant la distribution du « pain de Crême »<ref>vraisemblablement pour le carême ?</ref> aux chanoines de la cathédrale Notre-Dame de Paris, et qui assigne pour cela une redevance de blé à prendre sur le revenu de six églises et donne l'église de Bagneux pour le paiement de ce qu'on appelait Modèle:Citation étrangère.
En 1189 et un acte parisien mentionne que les frères de l'Hôpital à Paris possèdent une maison au-delà de Grand-Pont (Modèle:Citation étrangère), qu'ils accordèrent à cens, la même année, à Guillaume de Bagneux et Mesende, sa femme, moyennant une rente de sept livres par an. Le représentant de l'Hôpital est le frère Garnier de Naples Neapolitanus, qui cumule deux dignités : celle de prieur de l'Hôpital en Angleterre et maître de l'ordre en France (Modèle:Citation étrangère). Le même document cite également les frères Jacques et Anselme qui le représentent en France pour les affaires de l'ordre (Modèle:Citation étrangère). La double dignité de prieur va se retrouver durant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et notamment pour cette région<ref>[vieux-marcoussis.pagesperso-orange.fr/Chroniques/hopital.htm vieux-marcoussis.pagesperso-orange.fr].</ref>.
Dans le cartulaire du prieuré Notre-Dame-des-Champs à Paris est inscrite une sentence de 1192 par laquelle R…, chantre de l'église de Chartres et W…, sous-doyen délégués par le pape Célestin III, notifient que Bouchard, maire de Bagneux a reconnu tenir de Robert, prieur de ce monastère un demi arpent de vigne Modèle:Citation étrangère. À partir de 1192, la partie de Bagneux couvrant le territoire Châtillon-sous-Bagneux fut érigé en paroisse et fut distrait de la commune<ref>Jean Lebeuf, Modèle:Opcit, t.IX, Modèle:P., « paroisse de Châtillon-sous-Bagneux ».</ref>.
En 1192, le roi Philippe-Auguste (1165-1223), délivre une charte portant confirmation de la donation de maisons à Paris, rue du Sablon, et de cinq arpents<ref>Soit entre 170 à Modèle:Unité d'aujourd'hui selon les calculs de l'arpent usités en Île-de-France.</ref> de vignes à Bagneux, faite par Anceline, veuve d'Acelin le Changeur au profit de l'abbaye de Montmartre<ref>Archives nationales de France , LL. 1030, Modèle:N°, Recueil des chartes de l'abbaye royale de Montmartre, Paris, éd. Edouard de Barthélémy, 1883.</ref>.
En 1200, Bourg-la-Reine est érigée en paroisse indépendante de Bagneux<ref>Histoire de la paroisse et des églises successives. Du Moyen Âge à nos jours sur paroisse-saint-gilles.diocese92.fr.</ref>. La paroisse de Fontenay fut créée durant ce siècle et fut donc détachée de Bagneux<ref name=guillois24>Modèle:Harvsp.</ref>. Le Chapitre de Notre-Dame de Paris vend 3 quartiers de terre à Bagneux à l'abbaye de Montmartre en 1200<ref>Archives nationales de France, LL 1605, fol. 26.</ref>,<ref>Recueil des chartes de l'abbaye royale de Montmartre, Paris, éd. Edouard de Barthélémy, 1883.</ref>.
En 1245, les serfs de Châtenay et d'Orly, n'ayant pu payer la taille au chapitre de Notre-Dame de Paris, leur seigneur, les chanoines firent enfermer les habitants de ces paroisses dans les prisons auprès du cloître Notre-Dame où ils les laissèrent mourir de faim. Devant cet état de faits, des paysans de Fontenay, Châtillon, Bagneux supplièrent Blanche de Castille de les faire remettre en liberté. La reine intercéda en leur faveur auprès du chapitre, qui refusèrent et par bravade firent enfermer femmes et enfants. La reine assembla quelques bourgeois de Paris et les accompagnant fut la première à frapper à la porte de la prison et ordonna d'enfoncer les portes. Sitôt les paysans libérés, Blanche de Castille déclara les serfs libres, la suppression du servage sur les terres de Notre-Dame dont elle saisit le temporel des chanoines jusqu'à ce qu'ils eussent indemnisé ces serfs<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
En 1249 et 1252, Hervé Brito, clerc et physicien achète des vignes à Bagneux<ref>Bibliothèque nationale de France nouvelles acquisitions lat 2287 (6-8)</ref> Il habita à l'angle de la rue du Sablon et la rue Neuve-Notre-Dame à Paris. Il était chanoine de Notre-Dame de Paris en 1267<ref>L. Brièle, Archives de l'Hôtel-Dieu de Paris (1157-1300), Paris, 1894, in-4°, Modèle:Pp..</ref>
En 1264, les chanoines du chapitre de Notre-Dame de Paris, seigneurs de la terre de Bagneux, firent quelques traités avec les habitants du village. Geoffroy de Pont-Chevron, leur doyen, traita avec eux<ref>Gallia Christiana, cité par Jean Lebeuf in Histoire de la ville de Paris et de tout le diocèse…, t.IX, Paris, Parault, 1757, p. [?]</ref>. Cette même année, ni le prévôt de Paris ni tout autre ne peut lever sur eux le droit de Tolte<ref>Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du {{#switch: au
}}, Paris, F. Vieweg éd., 1881-1902Modèle:Refinc.</ref> par force, ni les contraindre d'ailleurs d'aller aux chevauchées à moins qu'ils n'aient commis quelques forfaits. Les habitants prétendaient n'être sujet à la taille que lorsque le chapitre faisait un rôle pour les subventions royales en cas de guerre. Toujours en 1264, c'est par le ministère de leurs jurés que le chapitre imposa sur eux la somme de 60 sols en qualité d'hommes de corps et cela en présence de trois officiers, à savoir l'official de Paris et les archidiacres Jean et Garnier<ref>Archives de Paris, t.II, Modèle:P..</ref>. Henri Sauval (1623-1676)<ref>Histoire et recherches des antiquités de la ville de Paris, Paris, Charles Moette et Jacques Chardon, 1724, 3 tomes, réédité sous le titre Paris ancien et moderne : tome 1, tome 2, tome 3.</ref> dit avoir lu quelque part que deux ans après, ils achetaient leur liberté du même chapitre contre Modèle:Monnaie. Dans le pouillé du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle la cure est dite à la nomination du chapitre de Notre-Dame de Paris. Dans les pouillés modernes, la cure de Bagneux est présentée comme la Modèle:34e dans le passage des prébendes de Notre-Dame.
La dîme à Bagneux est en 1268 à la Modèle:11e<ref>Archives nationales S.167, cité par Joseph Goy et Emmanuel Le Roy Ladurie in: Les fluctuations du produit de la dîme…, Walter de Gruyter GmbH et Co KG, 2018, Modèle:Nb p.</ref>.
En 1305, confirmation par une charte de celle de Philippe Auguste (1165-1223), concernant la donation de maisons à Paris et de vignes à Bagneux, faite aux religieuses de l'abbaye de Montmartre, par Anceline, veuve de Ancelin le Changeur<ref>Original en parchemin, muni du chiffre royal; sceau perdu. Vidimus du garde de la prévôté de Paris du vendredi veille de S. Denis 1305, Archives nationales, LL 1030, Modèle:Nº.</ref>.
En 1318, les Pastoureaux, battus au Pré aux Clercs par les troupes de Philippe V, se retirèrent sur le Hurepoix et, dans leur retraite, ils brûlèrent et pillèrent Vaugirard, Montrouge, Bagneux, Fontenay et tous les environs. Philippe V meurt de dysenterie en 1322 sans héritier mâle pour lui succéder. C'est donc son frère Charles IV le Bel, bénéficiant du précédent créé par Philippe en 1316, qui lui succède sur le trône.
Le Modèle:Date-, la peste noire se déclare à Paris. En 1358 Jean le Bon établit une ordonnance réglant les droits du concierge du Palais extrait concernant notre ville : Modèle:Citation. En 1360 les Aides sont créées pour payer la rançon du roi avec le gros les droits d'Aides sur les marchandises perçus par le roi, que doivent acquitter les gros propriétaires terriens comme le Chapitre de Notre-Dame, ainsi que les portions congrues, redevances de nombreux prêtres des paroisses.
Sa minorité est troublée par les querelles des ducs d'Anjou, de Bourgogne, de Berry et de Bourbon, ses oncles, qui se disputent le pouvoir et s'enrichissent sur le dos de la population accablée par le rétablissement d'anciens impôts en janvier 1382. Au mois de février suivant, la ville de Rouen se révolte, les troubles atteignent Paris. Le Modèle:Date-, des révoltés, connus sous le nom de Maillotins, pillent la capitale et tuent les collecteurs d'impôts avec des maillets de fer. Une répression terrible va s'abattre sur les émeutiers dont les meneurs sont décapités ou pendus sans autre forme de procès.
Après les troupes du duc d'Anjou, établies sur le Mont-Rouge au-dessus de Clamart qui pillent et harcèlent la région, ce fut le tour du duc de Bourgogne dont les troupes occupent les territoires situés entre Vanves et Bourg-la-Reine, se rendant coupables de tous les crimes. Juvénal des Ursins écrit que les soldats du duc de Bourgogne volent, tuent, pillent, violent et mettent le feu aux habitations : Modèle:Citation<ref>Journal d'un bourgeois de ParisModèle:Refinc.</ref>
En 1388, une léproserie fut créée sur la route d'Orléans aux environs de la Vache Noire
Le Modèle:Date-, le Chapitre de Notre-Dame touche pour le droit de vinage<ref>Ancien droit seigneurial sur les vins produits ou transportés sur leurs terres.</ref> à Fontenay six setiers par arpent de vigne, ce qui doit être identique à Bagneux dont dépend Fontenay<ref>Archives nationales, LL.329.330 F°110.</ref>. En 1417, Jean duc de Bourgogne, revenant de Meulan, arrive début octobre, sur les hauteurs de Châtillon, et fait poser sa bannière au sommet d’un arbre mort qui se trouvait en cet endroit. Son armée y campa pendant huit jours et, durant cette semaine, elle pilla tous les villages d’alentour. Enfin, le duc partit pour aller mettre le siège devant Montlhéry.
Le Modèle:Date-, en vertu d’un acte daté de Bagneux, maître Jehan Mautainet, procureur au Châtelet, avait acquis de Perrin Le Pelletier, quartier de vigne, sis à Fontenay, au Vau Content. Mautainet est un des légataires bouffons de François Villon qui avait connu cet homme de loi, lors de ses démêlés avec la justice, à moins que ce ne soit pendant son expédition avec l’abbesse de Pourras, chez le barbier du Bourg-la-Reine<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
En 1435, le chapitre de Notre-Dame de Paris à des rentes sur des vignes à Arcueil, Bagneux, lieux-dit Croix-Moreau, propriété de six arpents de terre à Bagneux, 1435-1446-1655<ref>Archives nationales de France, :S//895/D (d. 21).</ref>.
Les habitants de Bagneux et de Châtenay protestent , trouvant que la Modèle:11e exigée par le chapitre de Notre-Dame de Paris était une charge trop lourde et ne veulent payer que quatre gerbes par arpent<ref>Yvonne Bézard, La vie rurale dans le sud de la région parisienne de 1450 à 1560, Paris, 1929, Modèle:P..</ref>. Selon un mémoire de 1765, un procès sur le taux de la dîme est en cours dès 1452 sans qu'une décision judiciaire soit prise. L'usage ici étant de payer la dîme à l'arpent. À Bagneux, les menus dîmes appartenaient au chapitre de Notre-Dame de Paris comme les grosses<ref>Archives nationales, S.162.</ref>, c'est-à-dire que les dîmes verts et menues dîmes se payaient en argent à tant l'arpent. Les pois verts paient la dîme à raison de 20 sols l'arpent, les pois secs à raison de quatre gerbes l'arpent<ref>Joseph Goy, Modèle:Opcit, Modèle:Nobr, Modèle:P..</ref>.
Les Hospitaliers
En 1418, le prieuré hospitalier de Saint-Jean de Latran, seigneur en grande partie de Fontenay possède des vignes à Bagneux, et à Issy les vignes qui rapportent Modèle:Nobr 8 sols par queue de vin. Mais la commanderie ne vendait que le surplus de la récolte, le reste étant consommé par les frères de la commanderie<ref>Antoine Guillois, opcit, chap.III, Modèle:P..</ref>.
Un jour de 1562, pendant les Guerres de Religion, le prince de Condé, qui venait de quitter Orléans à la têt de Modèle:Nombre, s’approcha de Paris. Il occupa le Bourg-la-Reine, Bagneux, Fontenay-aux-Roses, Châtillon, Arcueil et Gentilly. Catherine de Médicis vint l’y trouver, afin de négocier une trêve avec lui. Frappé de l’augmentation qu’il remarqua dans l’armée royale, Condé, par prudence, se retira sur Palaiseau, après avoir brûlé ses cantonnements. Cinq ans après, en 1567, ce prince revenait assiéger Paris et, sur sa route, il incendiait, à Arcueil, le château des Guise. Au Bourg-la-Reine, l’église, tandis qu’à Bagneux, il faisait abattre la flèche en pierre du clocher<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
En 1569, Henri de Bourbon, futur roi de Navarre en 1572 et de France de 1589 à 1610, sous le nom de Henri IV, vint à Bagneux et y campa avec ses troupes au retour d'une expédition dans le pays de Caux et le Vexin sous le règne de Charles IX mort en 1574. C'est Henri III qui devient roi et sera assassiné en 1589.
En 1580, dans un procès-verbal de la coutume de Paris, l'abbaye Saint-Victor de Paris prend le titre de « Seigneur en partie de Bagneux »<ref>Cité par l'abbé Jean Lebeuf, dans Histoire du Diocèse de Paris, contenant la suite des Paroisses du Doyenné de Châteaufort, t.IX, Paris, Parault, 1757, Modèle:P..</ref>.
Le Modèle:Date-, le roi Henri III est assassiné. Avec lui disparaît la dynastie des Valois.
Le Modèle:Date-, le quartier général d’Henri IV était à Bagneux, dans une maison près de la grande rue, qui servira de ferme en 1779 à monsieur de Surbeck<ref>Ce qui laisserait croire qu'il n'y avait pas alors dans le village de maison plus belle que cette ferme, selon Pierre Thomas Nicolas Hurtaut (1719-1791) et L.de Magny qui mentionnent les faits Modèle:Nobr après les événements (cf. Dictionnaire historique de la ville de Paris et de ses environs, chez Moutard, Paris, 1779, Modèle:P.).</ref>. Tandis qu’une grande partie de son armée royale occupait Fontenay. Le roi avait un appréciait le vin de Bagneux et ses promenades sur un chemin qui s’appelle encore la route du Vert Galant, quand il se rendait auprès de Gabrielle d'Estrées, installée au Bourg-la-Reine.
La confrérie Saint-Yves de Paris était possessionnée Bagneux le Modèle:Date-<ref>Par la donation d'une maison que Jean Mignotais fit à la confrérie à cause de Marie Megret sa femme, fille de feu Jean Megret, pour une messe haute de requiem et un salut (Confrérie Saint-Yves à Paris et sa chapelle, infobretagne.com.</ref>.
Le roi Louis XIV y faisait des chasses royales régulièrement<ref>Ordonnance royale de 1686 qui réservait, en faveur du roi, le droit de chasse sur les territoires de Meudon, Fleury, Clamart, Bagneux, Châtillon, Fontenay, Bourg-la-Reine, Arcueil, Châtenay, Verrières, Sceaux et Antony. Cité par Antoine Guillois dans Documents et souvenirs (1907), archives municipales de Fontenay-aux-Roses, Modèle:P..</ref>.
D’après une déclaration de justice et domaine faite en 1622 par Messieurs du Chapitre, Notre Dame était seigneur d’une grande partie de Bagneux et de Fontenay<ref>Archive nationales, Modèle:Nobr, an:166.2</ref>. Par ailleurs, la paroisse de Bagneux est l'une des plus anciennes de ce qui correspond aujourd'hui au sud du département des Hauts-de-Seine. Il s'agit de l'église Saint-Hermeland, située près de la place Dampierre. Cela explique la dénomination d'origine des communes limitrophes : Châtillon-sous-Bagneux (actuel Châtillon), Fontenay-lès-Bagneux ou Fontenay-sous-Bagneux (devenue Fontenay-aux-Roses), Châtenay-sous-Bagneux (devenue Châtenay-Malabry). Ces dénominations ont toutes été officiellement abandonnées aujourd'hui, même si l'on peut encore parfois trouver la mention de Châtillon-sous-Bagneux<ref name=guillois24/>.
Louis François Deriot, garde-vaisselle et argentier de la maison du Roi, qui demeurait rue Saint-Thomas-du-Louvre à Paris, entre 1635 et 1646, année de sa mort, avait une maison à Bagneux. Il offrit en 1635 à l'église Saint-Hermeland de Bagneux le bénitier qui y est toujours conservé, et auprès duquel il fut inhumé<ref>Collectif, « Église Saint Hermeland de Bagneux », Bulletin des Amis de Bagneux, Modèle:N°, 1984, Modèle:P..</ref>.
Un arrêt du Parlement du Modèle:Date-, qui ordonne l'exécution d'un testament portant que les religieux feront le service de la paroisse de Bagneux<ref>Mémoire du Clergé, T. III, Modèle:P., cité par l'abbé Lebeuf, Modèle:Opcit, t.9, 1757, Modèle:P..</ref>
En 1743, maître Pierre Pelart, prévôt de Bagneux et de Fontenay, député du chapitre de Paris, représente celui-ci parrain d'une des cloches de l'église de Fontenay, lors du baptême de celle-ci<ref name=guillois14>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Renauldon, Dictionnaire des fiefs et des Droits seigneuriaux, utiles et honorifiques, article 77, Paris, chez Cellot, 1765, Modèle:P..</ref>.
Le prix du pain a doublé entre 1787 et juillet 1789. On sème encore du blé et du seigle à Bagneux, mais la famine guette en cette année. Les Balnéolais rédigent un cahier de doléances.
Les biens du chapitre furent recensés conformément au décret du Modèle:Date-, travail réalisé par M. Barbié receveur général du chapitre et donne pour cette commune l'existence du manoir seigneurial, auditoire et prison. Cette seigneurie a dans sa mouvance les fiefs de Garlande, de La Luisette et une partie de la seigneurie de Châtillon. Une partie de la seigneurie n'étant pas décimable dans sa nature ou dans la dîme du Chapitre, les droits de dîme ne s'étendent que sur 1 125 arpents. Les terres situées sur Bagneux, Sceaux et Châtillon, comprennent 125 perches. On note que si le pénitencier n'était pas chanoine, il devait rendre l'hommage à genoux au Chapitre pour son fief de Bagneux<ref>Joseph Meuret, Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>.
En tant que décimateur ou gros propriétaire, le Chapitre est tenu de contribuer à la restauration des chœurs et cancels des églises, des clochers et des presbytères. Il avait également à constituer et à payer les gros, demi-gros, portions congrues, et redevances des prêtres de village dont Bagneux, pour les deux premières. La paroisse de Bagneux prend part dans la fondation de l'école d'Eaubonne en 1790, même si les maîtres de l'école de Bagneux furent obligés de recourir à une demande secours en 1789. Le chapitre accorda 75 livres, et il consentit un peu plus tard une avance de Modèle:Nobr à nouveau<ref>Conclusions capitulaires du Modèle:Date-, cité en note 4 par J. Meuret, Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>
Lors de la révolution de 1848, le conseil municipal fit savoir le 12 mars au gouvernement provisoire son adhésion entière et sincère à la République française. Le Modèle:Date-, une fête fut organisée pour célébrer la promulgation de la Constitution au cours de laquelle fut chanté un Te Deum à l'église paroissiale, avec lecture de la Constitution. Les indigents de la commune reçurent un pain, un pot-au-feu et une falourde<ref>Petit fagot de bois.</ref>. Un banquet de 110 convives fut offert avec un bal populaire pour clôturer la journée<ref>Madeleine Leveau-Fernadez, Antoine Bertoncini, Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>.
En 1875, l'architecte Jacques-Paul Lequeux (1846-1907) entreprend la construction de la mairie qui ne sera décorée que des années plus tard<ref>Bagneux infos, Modèle:N°, Modèle:Date-, Modèle:P..</ref>.
Le Modèle:Date-, Victor Moyaux (1847-1908) tue sa fille en la jetant dans un puits à Bagneux. Le 16, il tente de tuer sa femme, née Minard qui, réfugiée chez son père au 13, rue de Bagneux à Paris, à l'encoignure de la rue de Châtillon, est obligée de sauter du premier étage pour échapper au meurtrier, lequel blesse d'une balle son beau-père. Une foule immense assista aux obsèques de Jeanne Moyaux célébrées à l'église Saint-Hermeland de Bagneux le Modèle:Date-. L’assassin fut arrêté et le Modèle:Date-, la cour d'assise de la Seine le condamna à la déportation à perpétuité au bagne de Nouvelle-Calédonie où il mourut le Modèle:Date-. Un auteur du nom de Maxime Dauritz tira de ce drame une pièce de théâtre en 5 acte et 7 tableaux, dont le titre est Le puits des quatre chemins, qui fut jouée le Modèle:Date- au théâtre du Château-d'Eau<ref>Préfecture de police, BA 81, 152010-2, carton 81. Rapport de « Paris, le Modèle:Date- », pièce 162.</ref>,<ref>Le Petit journal, Modèle:Date-.</ref>.
Les premières implantions de l'électricité ont lieu à Paris vers 1880, mais son implantation sera lente car le procédé était à l'époque jugé dangereux, et de surcroît d'un coût plus élevé que le gaz. À Bagneux des pourparlers furent engagés avec la société Est-Lumière avant 1914 et furent interrompus par la guerre. Le Modèle:Date- un traité est signé pour la fourniture de l'éclairage et la fourniture d'électricité pour les endroits les plus peuplés, et le centre ville. Pour les autres un abonnement de trois ans et un minimum de consommation sont exigés en contrepartie des travaux d'installation. En 1927 les voies de la Fontaine, du Port Galand, des Brugnauts, des Sablons, de la Lisette ne sont toujours pas raccordés<ref>Valérie Maillet, Histoire et patrimoine, dans: Bagneux infos, Modèle:Numéro avec majuscule, janvier 2018, Modèle:P.</ref>.
En 1991 est créée l'Association des Bagneux de France, regroupant les sept communes homonymes des Hauts-de-Seine, de l'Allier, de l'Indre, de la Marne, de la Meurthe-et-Moselle, de l'Aube et de l'Aisne, dont les maires et les représentants se réunissent annuellement dans l'une de ces sept communes<ref>Modèle:Article.</ref>.
Le Modèle:Date-, le grand chantier du quartier des Mathurins débute sur une superficie de Modèle:Unité, dont 3,2 en parcs et jardins. Le chantier verra la réalisation de Modèle:Nombre, un groupe scolaire, annexe du lycée Lakanal, une résidence d'étudiants, Modèle:Unité de commerces divers et entre 50 000 à Modèle:Unité de bureaux le tout offrant la création de Modèle:Nombre, sur l'ancien site de Thalès, puis de la Direction générale de l'armement<ref>Lettres d'infos sur les projets urbains, édition spéciale Mathurins, no 9, mairie de Bagneux, Modèle:Date-.</ref>.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Sceaux de la Seine. Lors de la mise en place des Hauts-de-Seine, elle devient en 1967 le chef-lieu du canton de Bagneux<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le Modèle:Date-, la métropole du Grand Paris (MGP), à laquelle la commune a été intégrée<ref name="D2015-1212">Modèle:Légifrance, sur Légifrance</ref>.
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du Modèle:Date- (Loi NOTRe) prévoit également la création le Modèle:Date- d'établissements publics territoriaux (EPT), qui regroupent l'ensemble des communes de la métropole à l'exception de Paris, et assurent des fonctions de proximité en matière de politique de la ville, d'équipements culturels, socioculturels, socio-éducatifs et sportifs, d'eau et assainissement, de gestion des déchets ménagers et d'action sociale, et exerçant également les compétences que les communes avaient transférées aux intercommunalités supprimées
L'EPT exerce, outre les compétences attribuées par la loi à cette catégorie d'établissement public de coopération intercommunale (EPCI), celles que les communes avaient transféré aux anciennes intercommunalités supprimées à l'occasion de sa création :
Bagneux bénéficie en 2014 du label « ville fleurie » avec trois fleurs attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 1709, lors de la première édition du dénombrement de l’élection de Paris, on comptait dans cette paroisse 116 feux, en 1745 on n'en compte plus que 100. Le Dictionnaire géographique universel de la France, imprimé en 1726 fait mention de Modèle:Nobr<ref>Abbé Lebeuf, opcit, Modèle:P.</ref>.
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 41,1 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (38,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 17,8 % la même année, alors qu'il est de 20 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 52,60 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (52,41 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Le département gère trois collèges : Henri-Barbusse, Joliot-Curie, Romain-Rolland et la région Île-de-France un lycée : le lycée professionnel Léonard-de-Vinci<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs, la Fondation d'Auteuil gère à Bagneux l'ensemble scolaire Saint-Gabriel<ref>Modèle:Lien web.</ref>, établissement d'enseignement privé catholique.
la web-radio associative Otoradio (reportages réguliers sur la vie culturelle, associative) ;
Bagneux Télévision, dit aussi BxTv (association), télévision sur le web créée en 2015.
Le premier cinéma de Bagneux était le Lux. Ouvert en 1938 avenue Aristide-Briand, il pouvait accueillir jusqu'à Modèle:Nobr. En 1947, Robert Ogier fait construire un second cinéma au 10, rue Jean-Baptiste Fortin. D'abord appelé Le Dampierre, il prend ensuite le nom de Rex. Soumis à la rude concurrence des complexes multisalles, le Rex a été détruit en 1965 et le Lux en 1989. C'est aujourd'hui le théâtre Victor-Hugo qui fait office de salle de cinéma<ref>Valérie Maillet, Bagneux infos, Modèle:Date-, Modèle:N°, Modèle:P..</ref>,<ref>Bagneux infos, Modèle:Date-.</ref>.
Santé
La ville dispose d'un centre municipal de santé<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Association Sportive et Culturelle de Bagneux (ASC).
Équipements
Stades : parc de loisirs et de sports, stade René-Rousseau, stade Albert-Petit, stade Pierre-Sémard, stade Port-Talbot, plaine des jeux Maurice-Thorez.
Gymnases : Joliot-Curie, Jean-Marin-Naudin, Jean-Guimier, Henri-Wallon, Paul-Éluard, Janine-Jambu et Romain-Rolland.
Tennis-club : 11 courts.
Piscine : inaugurée en 1969, entièrement restaurée en 2014, elle conserve de l'époque de sa construction les deux plongeoirs. Agrandie, elle offre un espace de détente avec hammam, saunas, salle de repos, un solarium, une pataugeoire. Le bassin sportif de cinq couloirs, profondeur allant de Modèle:Unité à Modèle:Unité, un bassin d'apprentissage de Modèle:Dunité, profondeur allant de Modèle:Unité à Modèle:Unité. Accès pour les personnes à mobilité réduite. Outre la natation on peut y pratiquer le plongeon, le water-polo et la plongée sous-marine<ref>Valérie Maillet, Bagneux - Infos, Modèle:N°, juillet-août, 2018, Modèle:P..</ref>.
le dernier week-end de septembre : fête des vendanges, festival des arts de la rue qui propose des spectacles de compagnies d'arts de rue, une foire-à-tout, le pressurage du raisin et pour les jeunes l'espace « Si t'es Môme » dans un parc scénographié par l'artiste Françoise Reiffers ;
de la mi-juillet à la mi-août : « Copacabagneux » ;
en novembre : festival de théâtre « Auteurs en actes » ;
en décembre : le marché de Noël, sur la place Dampierre.
En 2020, la médiane du revenu disponible par unité de consommation était de 20 490€<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle était intérieur à la moyenne française (22 320€)<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref> , à la moyenne régionale de l'Île-de-France (24 490€)<ref>Modèle:Lien web</ref> ainsi qu'à celle du département des Hauts-de-Seine (28 810€)<ref name=":0" />.
Emploi
En 2020, la population de Bagneux se répartissait ainsi : 77,3 % d'actifs et 22,7 % d'inactifs dont 3 % de retraités et 10,8 % d'élèves, d'étudiants et de stagiaires non rémunérés<ref name=":1">Modèle:Lien web</ref>.
Le taux de chômage était de 15,4%<ref name=":1" />, en hausse par rapport à 2009 (13,9 %), et 1999 (13,5 %)<ref>EMP T4 - Chômage (au sens du recensement) des 15-Modèle:Nobr sur la fiche Insee de la commune, Modèle:Lire en ligne.</ref>.
Chiffres 2020 (INSEE)<ref name=":1" /> : population de 15 ans ou plus
Autres personnes sans activité professionnelle : 6 431 (19,3 %)
Entreprises et commerces
Fin 2020, Bagneux comptait 789 établissements actifs employeurs : 548 dans le commerce, le transport et les services divers, 112 dans la construction, 87 dans l'administration publique, enseignement, santé, action sociale et 42 dans l'industrie<ref name=":1" />.
En 2021, 782 entreprises ont été créées à Bagneux dont 612 entreprises individuelles<ref name=":1" />.
En 2019, la Société CATU, installée sur le territoire de la commune depuis 1953, emploie Modèle:Nobr dans 57 métiers différents et réalise Modèle:Nobr d'euros de chiffre d'affaires, dont 40 % à l'exportation. Elle est leader mondial dans son secteur d'activité concernant le matériel électrique<ref>Bagneux infos, Modèle:N°, Modèle:Date-, Modèle:P..</ref>.
L'économie sociale et solidaire est très dynamique sur le territoire de Bagneux. Les leaders sont représentés par Les Charpentiers de Paris, La Moderne (SCOP) et Le Plus Petit Cirque du monde (association).
Les marchés
En 1885, la municipalité pense qu'il est nécessaire d'établir un marché de comestibles et articles divers, car les habitants doivent se rendre soit à Fontenay, soit à Montrouge ou encore Bourg-la-Reine pour s'approvisionner. Une place fut créée à l'emplacement de l'ancien cimetière de Bagneux qui reçut le patronyme de place Dampierre. En mars 1923 s'y ouvrit les mardis et vendredis de 8 h à 13 h le premier marché sur la commune. Cinq ans plus tard, en novembre 1928, un second marché ouvre les jeudis et dimanches dans le bas de l'avenue Abert-Petit jusqu'en bordure de la N 20 d'alors. Un éphémère troisième marché verra le jour en avril 1936, les mercredis et samedis, dans la Cité des Oiseaux, mais devra cesser devant le succès de celui de l'avenue Albert-Petit. Ce marché restera longtemps le plus gros centre d'approvisionnements en denrées alimentaires de toute la région environnante. En 1954, un projet de reconstruction de ce marché qui prévoit d'être couvert avec Modèle:Nobr et un parking est adopté. La ville fait l'acquisition de Modèle:Unité de terrain entre la petite chapelle Saint-René et le groupe scolaire Henri-Barbusse. En 1960, le marché est opérationnel avec son parking souterrain. En 1993, un nouveau bâtiment est construit ; il est rénové en 2018-2019. Le marché du Centre fut déplacé en 1980 sous le gymnase Jean-Guimier, puis fermera faute de clients. En 2006, ce marché retrouve la place Dampierre les vendredis soir et les samedis matin depuis 2017<ref>Valérie Maillet, « Histoire et Patrimoine », Bagneux infos, Modèle:N°, Modèle:Date-, Modèle:P..</ref>.
Manoir du Chapitre de Notre-Dame de Paris, avec auditoire, prisons et gibet aujourd’hui disparus ;
château, dit maison des Marronniers : construite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, cette maison, dont l’aile nord est en partie conservée, fut agrandie et restaurée vers 1880. Elle fut la propriété du comte Jacques Claude Beugnot, ministre de la Marine, puis des Finances sous la Restauration, qui y écrivit ses Mémoires et y mourut en 1835, 6 rue Pablo Neruda ;
Hôtel de ville, 57, avenue Henri-Ravera. Dans les années 1950, devant l'accroissement de la population, les différents services municipaux ne trouvant plus de place dans la mairie devenue trop petite se sont dispersés sur différents sites dans la ville. Le projet de les réunir sur un même site dont le projet est déjà bien avancé en 1970, mais les moyens financiers font défaut. La municipalité opte alors pour un projet moins onéreux en achetant un bâtiment existant. Il est acquis en 1977 pour une somme de Modèle:Nobr de francs. C'est un immeuble à usage de bureau d'une superficie de Modèle:Nbr, et d'ateliers de Modèle:Nbr de la Compagnie Schlumberger, a été construit en 1959. Les travaux d'aménagements permettant de transformer ce lieu à sa nouvelle fonction furent entièrement réalisés par les équipes des services techniques de la ville de Bagneux au fur et à mesure de l'installation des différents services dans la nouvelle mairie. En 2017, un nouveau parvis est aménagé permettant une meilleure accessibilité au bâtiment avec devant un groupe sculpté par Pierre de Grauw<ref>Bagneux infos, Modèle:N°, Modèle:Date-, Modèle:P..</ref> ;Fichier:Paul Steck - Esquisse pour la mairie de Bagneux , paysage d'automne - PPP4268 - Musée des Beaux-Arts de la ville de Paris.jpgPaul Albert Steck, Esquisse pour la mairie de Bagneux : paysage d'automne (1902), Paris, Petit Palais.
ancienne mairie, 1, rue de la Mairie. Jusqu'en 1873, date à laquelle fut voté le principe de la construction d'un bâtiment, la mairie se trouvait au domicile du maire ou dans une maison en location<ref name="Leveau-Fernandez">Madeleine Leveau-Fernandez et Antoine Bertoncini, Bagneux des origines à nos jours, Ville de Bagneux, 1986, Modèle:Nb p.</ref>. La mairie fut édifiée en 1875, rue Pavée Modèle:Incise par l'architecte Jacques-Paul Lequeux (1846-1907). Elle abrite plusieurs tableaux datés du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, dont ceux commandés à Eugène Victor Bourgeois (1855-1909) (Paysage de Bagneux en direction du Bois de Verrières) et à Paul Albert Steck (1866-1924) ;
(Les Vignes de Bagneux au soleil couchant). En 1905, Steck reçoit une nouvelle commande pour deux panneaux complémentaires<ref>Bagneux infos, Modèle:N°, Modèle:Date-.</ref>. L’arrière du bâtiment était jadis constitué par un square dans lequel se trouvaient les écoles ;
un gnomon, cadran solaire volumétrique, moulage d'un instrument astronomique du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>L'original qui a été restauré est conservé à la médiathèque de la ville.</ref>, orne le parc de la maison de Richelieu. Posé sur un piédestal sculpté de deux grands anneaux entrecroisés, l'un d'eux est un octaèdre régulier, disposé verticalement, l'autre un anneau elliptique de forme compliquée. Une série de lignes, de courbes et de graduations chiffrées couvre les faces de cet instrument sculpté dans la pierre régionale, un calcaire tendre<ref>Madeleine Leveau-Fernandez et Antoine Bertoncini, Bagneux des origines à nos jours, Gennevilliers, 1986, Modèle:Pp..</ref>. Selon Louis Janin<ref>Auteur de plusieurs études gnomoniques, il lui a article dans la revue L'AstronomieModèle:Refnec.</ref>, cet instrument probablement unique au monde réunit différents cadrans solaires, chacun ayant sa fonction particulière selon les heures du jour et les saisons, puisqu'il peut marquer l'heure sur douze faces différentes. La date de construction et son constructeur sont inconnus, mais il est mentionné en 1718<ref>Modèle:Citation, in: Piganiol de la Force, Nouvelle description de la France, Paris et ses environs, tome II, 1718, mentionne cet instrument.</ref> ;
Monument aux morts de la guerre de 1914-1918, 1922, par Paul Landowski, rue de la Mairie. Les listes des déportés et morts de la guerre 1939-1945, ceux des guerres d'Algérie, d'Indochine et de Corée ont été ajoutées postérieurement ;
fontaine Gueffier : érigée en 1767 au lieu-dit les Tartes à la demande de Claude Pierre Gueffier, imprimeur-libraire à Paris, qui fut propriétaire à Bagneux d’une importante demeure dont il ne reste aujourd’hui que le parc Rosenberg. Elle servit longtemps à alimenter le lavoir communal et constitua un point d’eau pour les habitants, les maraîchers et vignerons des alentours<ref name="Leveau-Fernandez" /> ;
immeuble d'habitation conçu par André Lurçat, rue Jean-Baptiste-Fortin ;
clos des Sources au 4, rue des Fossés : pavillon de style classique Modèle:Refnec Y sont présentées les collections de Maugarny, concernant l'histoire de la ville ;
la surface d'espaces verts de la commune est de Modèle:Unité avec pour le plus grand, le parc François-Mitterrand, une superficie de Modèle:Unité. En 2015, Bagneux comptait le plus grand nombre d'arbres remarquables du département des Hauts-de-Seine avec Modèle:Nobr<ref>Magazine des Hauts-de-Seine, Modèle:N°, novembre-décembre 2015, Modèle:P.. En 2018, Modèle:Nobr sont répertoriés dans Bagneux Infos, avril 2018, Modèle:N°, Modèle:Pp..</ref>.
"Le Dampierre", sis 2, 2 bis, 4 rue de Fontenay, ancien estaminet repéré sur le cadavre de 1807 (bâtiment avec charpente du XVIIIe).
Maison paysanne, sise 21,23,25 rue Salvador-Allende, ancienne ferme début du XIXe siècle avec cave voutée et portail en sifflet pour l'accessibilité par les charrettes.
1957 : décoration du groupe scolaire Travail par le sculpteur Pierre Sabatier (1925-2003), le plasticien Michel Deverne (1927-2012) et Samuel Papazian dans le cadre du 1 % artistique<ref name="ANF">Archives nationales de France, Répertoire 19880466/1-19880466/139, Délégation aux arts plastiques. Bureau des commandes publiques 1% (1948-1983).</ref>.
1959 : décoration du groupe scolaire des Blains par André Fougeron (1913-1998) dans le cadre du 1 % artistique<ref name="ANF" />.
1960 : décoration de l'école Joliot-Curie par le sculpteur Henri Lagriffoul (1907-1981), dans le cadre du 1 % artistique<ref>Archives nationale de France, Répertoire (19880466/1-19880466/139) de la Commission des dossiers du 1% artistique, Modèle:P..</ref>.
1965 : décoration du groupe scolaire de la rue du Général-Sarrail d'un mur sculpté par Yvette Vincent-Alleaume (1927-2011), et Philolaos Tlouplas (1923-2010)<ref>Date de la commission : 16/12/1959, Dates des arrêtés (2) : 08/02/1960Archives nationale de France, Répertoire (19880466/1-19880466/139) de la Commission des dossiers du 1% artistique, Modèle:P..</ref>.
1997 : installation dans la résidence Étienne Hajdu de Nola, une sculpture en bronze de 1964 d'Étienne Hajdu<ref>Jean-Marc Bordes, Bagneux infos, Modèle:N°, Modèle:Date-, Modèle:P..</ref>.
Associations
Plus de Modèle:Nobr répertoriées, couvrant tous les secteurs, sport, humanitaire, culture, loisirs, logement, formation, protection de la femme et de l'enfant, parmi celles-ci<ref>« Associations », sur bagneux92.fr.</ref> :
Artmature groupement de sculpteurs, fondé par le père Pierre de Grauw (1921-2016) ;
En 1841, lors de la révision du cadastre, on comptait encore Modèle:Unité de vignes à Bagneux<ref name="h1" />.
En 1982, la municipalité renoue avec la tradition vineuse de Bagneux en créant le vignoble du Clos des Brugnauts, rue de la Lisette, sur une superficie de Modèle:Unité avec Modèle:Unité de vignes en deux tiers de cépage sauvignon et un tiers en cépage sémillon. La cuvée 1999 a obtenu la médaille d'or, les cuvées 2002 et 2003, la médaille de bronze au concours des vins d'Île-de-France. Les grands maîtres des Confréries d'Île-de-France désignent, en 2002, la Confrérie balnéonaise des chevaliers de Bacchus, pour organiser le Modèle:8e des vignes d'Île-de-France<ref name="Confrérie Balnéonaise de Bagneux"/>.
Depuis 2009, la vigne est cultivée avec des produits agréés en agriculture biologique<ref name="r1" />.
Apiculture
Modèle:Sources de section
Plusieurs ruches sont installées sur la commune de Bagneux, où l'apiculture est pratiquée depuis plusieurs années. Six ruches se trouvent dans le cimetière communal, peuplées d'abeille de race Buckfast. D'autres ruches sont implantées à la friche des Trois Mares, de type Warré, dans un mode d'élevage proche des conditions existantes des colonies d'abeilles à l'état sauvage.
Marie et Ernest Corbery ainsi que leur fils Roger ont été reconnus Justes parmi les nations en 1995, pour, pendant les persécutions nazies de la Seconde Guerre mondiale, avoir sauvés une mère juive et ses deux enfants. Une plaque placée en 2021 près de l’endroit où la famille Mazalto a été cachée, nourrie et hébergée par les Corbery pendant huit mois, rappelle leur mémoire<ref>Modèle:Article.</ref>
Eugène Toulouze (1838-1908), Hippolyte Monin (1854-1915) (préface), Histoire d'un village ignoré (Balneolum), préface de M. H. Morin, Modèle:Nobr à la plume par l'auteur, Paris, Éd. Paul Schmidt, 1898 ; Réédition in: Bulletin de l'association des amis de Bagneux, Modèle:N°, Digobar-Éditions, 2020.
Département de la Seine et Direction des Affaires départementales, État des Communes à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : Bagneux, Montévrain, éd. École d'Alembert, 1901.
Albert Maugarny, La Banlieue sud de Paris Histoire et onomastique langage-folklore-glossaire, Le Puy-en-Velay, Imp. La Haute Loire, 1936.
Madeleine Leveau-Fernandez et Antoine Bertoncini, Bagneux des origines à nos jours, plans et cartes, nombreuses illustrations, Ville de Bagneux, 1986, Modèle:P..
Collectif, Bagneux, sous la Révolution française, nombreuses illustrations et fac-similé, édité par l'Association d'histoire locale, Les Amis de Bagneux, 1988, Modèle:Nb p.
Jean Lebeuf, Histoire de la Ville et de tout le diocèse de Paris, t.IX/X, Paris, chez Prault Père, 1754-1757, Modèle:Pp. ; nouvelle édition, 7. vol, Paris, Fechoz et Letouzey, 1883-1896, portraits et plans, in-8°.
Nicolas-Michel Troche, Mémoire historique et archéologique sur la commune et l'église paroissiale de Bagneux, canton et arrondissement de Sceaux, Éd. Arlon, Imp. P. A. Brück, 1866, Modèle:Nb p., in-8.
Robert Dauvergne, « La vigne dans les environs de Paris au temps de Louis XIV (d'après le fonds de la Généralité de Paris au contrôle général des Finances », Bulletin de la Société de l'histoire de Paris et de l'Ile-de-France, 1964, Modèle:Pp..
Photo Club de Bagneux, À mots croisés, En chantier… quel cirque !, éditions de l'Atelier, pour Le Plus Petit Cirque du monde, 2014 Modèle:ISBN.