Marnes-la-Coquette
Modèle:Infobox Commune de France
Marnes-la-Coquette (prononcé Modèle:MSAPI <templatestyles src="Prononciation/styles.css" />{{#invoke:Prononciation|prononciation}}) est une commune française, la moins peuplée des communes du département des Hauts-de-Seine en région Île-de-France. Située à l'ouest de la banlieue de Paris, entre le parc de Saint-Cloud et la forêt de Fausses-Reposes, cette commune très boisée s'est développée autour du domaine de Villeneuve-l'Étang ayant appartenu à Napoléon III. Modèle:Sommaire
Géographie
Localisation
Elle est la commune la moins peuplée des Hauts-de-Seine avec Modèle:Unité et aussi la moins dense avec Modèle:Unité.
- Situation de Marnes-la-Coquette
-
Carte de la commune. -
Vue de la commune de Marnes-la-Coquette en rouge sur la carte de Paris et de la « Petite Couronne ».
Vue de la commune de Marnes-la-Coquette en rouge sur la carte de Paris et de la « Petite Couronne ».
Géologie et relief
La superficie de la commune est de Modèle:Unité ; l'altitude varie de Modèle:Unité<ref>Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, Modèle:Lire en ligne.</ref>.
La commune se trouve entre deux collines boisées : d'un côté la forêt de Fausses-Reposes, de l'autre le coteau portant le parc de Saint-Cloud. Une partie du sol est marneux, d'où le nom. C'est l'une des communes les plus boisées de la région parisienne.
Climat
Modèle:Méta bandeau de section
Voies de communication et transports
Voies routières
Marnes-la-Coquette est traversée par l'autoroute A13 (dite autoroute de l'Ouest) — achevée pour cette partie en 1941 mais réellement ouverte à la circulation en 1946 — qui constitue depuis 1937 une véritable saignée parallèle au chemin de fer. Le bourg est desservi depuis la route nationale 307 (déclassée en RD 907) — qui emprunte les anciennes rue de Vaucresson, du Domaine de la Marche et de Garches —, à partir de l'hôpital Raymond-Poincaré (ancien hospice Brézin) sur la commune de Garches, par l'ex-route nationale 307a devenue N 407 puis déclassée RD 407, qui emprunte la rue Yves-Cariou puis la rue Georges-et-Xavier-Schlumberger. Elle est bordée par le parc de Saint-Cloud, et la forêt de Fausses-Reposes. À travers cette forêt la route de l'Impératrice (Eugénie), route forestière de l'ONF, conduit à l'ancien octroi de Versailles de la Porte Verte en longeant les haras de Jardy.
Pistes cyclables
Transports en commun
La commune est desservie par la Modèle:Transilien/correspondances avec intitulé du Transilien, sur la branche de Paris à Saint-Nom-la-Bretèche, à la gare de Garches - Marnes-la-Coquette, située à Garches. Les lignes 426 du réseau de bus RATP et 37 du réseau de bus Argenteuil - Boucles de Seine desservent également la commune.
À pied
Le territoire de Marnes-la-Coquette est traversé par le GR1 (chemin de grande randonnée), entre Saint-Cloud à l'est et Vaucresson à l'ouest.
Urbanisme
Typologie
Marnes-la-Coquette est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Morphologie urbaine
Type d'occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
---|---|---|
Espace urbain construit | 32,26 % | 112,16 |
Espace urbain non construit | 19,68 % | 68,44 |
Espace rural | 48,06 % | 167,09 |
Source : Iaurif<ref>Fiche communale d'occupation des sols sur le site de l'Iaurif. Consulté le 8 septembre 2009.</ref> |
Logement
Projets d'aménagements
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Marna, Materna en 1626<ref>Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.</ref>.
C'est l'empereur Napoléon III qui, en 1859, autorisa par décret la petite ville de Marnes à prendre le nom de Marnes-la-Coquette. On ne parlait alors que de Marnes-lès-Saint-Cloud. Pendant longtemps en effet, l'endroit dépendit de Saint-Cloud. Tout commença quand Odon de Sully entreprit de créer un village au milieu d'une forêt qui lui appartenait. Le nom même de Marnes vient de la marne, roche composée de calcaire et d'argile que l'on trouve dans son sous-sol<ref name="DEC48">Jean-Michel Dechambre, Découvrir les Hauts-de-Seine, éditions Horvath, 1980, Modèle:P.48.</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Histoire
Modèle:Article détaillé Au tournant des XVIIe et XVIIIe siècles, le domaine de l'Étang appartient à Louis-François-Marie Le Tellier de Barbezieux, secrétaire d'État du roi Louis XIV, puis à Michel Chamillart, contrôleur général des Finances et secrétaire d'État à la Guerre du même Louis XIV.
À partir de 1710, le château de l'Étang est démoli et son domaine, composé notamment du château de La Marche et de Villeneuve, est démantelé. Villeneuve deviendra le château de Villeneuve-l'Étang.
En 1852, Louis Napoléon Bonaparte, alors président de la République, achète le domaine de Villeneuve-l’Étang. Ce domaine avait appartenu au maréchal Soult pendant le Premier Empire puis à la duchesse d'Angoulême, Marie-Thérèse dauphine de France, qui porta le titre de comtesse de Marnes. Une fois devenu empereur, il y fait construire le pavillon des Cent-Gardes destiné à accueillir sa garde rapprochée lorsqu'il réside au château de Saint-Cloud. En 1859-1860 il fait construire l'église Sainte-Eugénie<ref name="mériméepa00125467">Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref name="mériméeia00051399">Modèle:Base Mérimée.</ref> au centre du bourg en l'honneur de son épouse Eugénie qui appréciait l'endroit<ref name=" L'Express">« Marnes La Coquette », L'Express, 28 juin 2007.</ref>.
En 1878, le domaine devient public. Le château est détruit dans les années 1880. Le domaine est affecté au ministère de l'Instruction publique et des beaux-arts.
Une partie du domaine est concédée à Louis Pasteur pour qu'il poursuive ses recherches après sa découverte du vaccin contre la rage. Les expériences nécessitent de nombreux lapins et chiens et l'animalerie rue d'Ulm est saturée et gêne le voisinage. Pasteur installe alors son laboratoire dans le pavillon des Cent-Gardes. Il envisage d'y installer son institut mais le succès de sa souscription internationale lui permet d'acquérir un terrain rue Dutot à Paris et d'y faire construire le site principal et siège de l'Institut Pasteur, inauguré en 1888, celui de Marnes-la-Coquette étant conservé pour une partie des activités.
Villeneuve-l'Étang devient alors une annexe où Pasteur s'installe souvent l'été. Il y meurt le Modèle:Date à Modèle:Heure. Sa chambre y est toujours conservée.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Jusqu’à la loi du Modèle:Date-<ref>Journal Officiel, Loi Modèle:N° du 10 juillet 1964 portant sur la réorganisation de la région parisienne</ref>, la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. Le redécoupage des anciens départements de la Seine et de Seine-et-Oise fait que la commune appartient désormais aux Hauts-de-Seine à la suite d'un transfert administratif effectif le Modèle:Date-, dans l'arrondissement de Boulogne-Billancourt.
La commune était membre, depuis la création du département des Hauts-de-Seine, du canton de Chaville. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton de Saint-Cloud.
Marnes-la-Coquette relève du tribunal de grande instance de Nanterre, du tribunal d'instance<ref> Modèle:Pdf Modèle:Lien web.</ref> ainsi que du tribunal de police de Boulogne-Billancourt<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Enfin, Marnes-la-Coquette se situe dans la zone d'intervention du commissariat de Saint-Cloud.
Intercommunalité
La commune est devenue membre le Modèle:Date- de la communauté d'agglomération Grand Paris Seine Ouest.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le Modèle:Date-, la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre<ref name="D2015-1212">Modèle:Légifrance, sur Légifrance</ref>.
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du Modèle:Date- prévoit également la création de nouvelles structures administratives regroupant les communes membres de la métropole, constituées d'ensembles de plus de Modèle:Unité habitants, et dotées de nombreuses compétences, les établissements publics territoriaux (EPT).
La commune a donc également été intégrée le Modèle:Date- à l'établissement public territorial Grand Paris Seine Ouest, qui succède à la communauté d'agglomération éponyme<ref name="Périmètre">Modèle:Légifrance sur Légifrance.</ref>.
La commune est également membre du syndicat mixte des Coteaux et du Val de Seine. Modèle:Article détaillé
Tendances politiques et résultats
Au référendum sur le traité constitutionnel pour l’Europe du Modèle:Date, les Marnois ont très majoritairement voté pour la Constitution européenne, avec 82,04 % de oui contre 17,96 % de non avec un taux d’abstention de 22 % (France entière : non à 54,67 % - oui à 45,33 %)<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
À l’élection présidentielle française de 2007<ref name="pres2007"> Modèle:Lien web.</ref>, le premier tour a vu arriver en tête Nicolas Sarkozy avec 59,33 % soit Modèle:Nombre, suivi de François Bayrou avec 16,88 % soit Modèle:Nombre, puis de Ségolène Royal avec 12,37 % soit Modèle:Nombre, et enfin de Jean-Marie Le Pen avec 5,03 % soit Modèle:Nombre, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 5 %. Au second tour, les électeurs ont voté à 79,10 % soit Modèle:Nombre pour Nicolas Sarkozy contre 20,90 % soit Modèle:Nombre pour Ségolène Royal, résultat beaucoup plus tranché que la moyenne nationale<ref> Modèle:Lien web.</ref> qui fut, au second tour, de 53,06 % pour Nicolas Sarkozy et 46,94 % pour Ségolène Royal. Pour cette élection présidentielle, le taux de participation a été très élevé. On compte Modèle:Nombre sur les listes électorales marnoises, 90,99 % soit Modèle:Nombre ont participé aux votes, le taux d’abstention fut de 9,01 % soit Modèle:Nombre, 2,19 % soit Modèle:Nombre ont effectué un vote blanc ou nul et enfin 97,81 % soit Modèle:Nombre se sont exprimées<ref name="pres2007"/>.
Liste des maires
Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu
Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Politique environnementale
Depuis mars 2016, la commune de Marnes-la-Coquette aidée par ses habitants met en place des « éco-relais » : un habitant ayant un intérêt particulier pour l'écologie et l'environnement, surnommé « eco-relais », est identifié dans chaque quartier de Marnes-la-Coquette et cet habitant se tient à la disposition des autres habitants du quartier pour répondre à leurs questions concernant l'écologie et l'environnement et leur conseillant de se lancer dans le tri des déchets et dans le compostage des déchets organiques<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Jumelages
Au Modèle:Date-, la commune de Marnes-la-Coquette n'est jumelée avec aucune autre commune<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 37,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (38,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 22,3 % la même année, alors qu'il est de 20 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 51,23 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (52,41 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Une étude de l'INSEE parue en février 2023 a montré c'est que la commune d'Île-de-France « où l’on trouve le plus d’entre-soi social », quasi seulement entre riches, très loin de la mixité sociale<ref>Modèle:Article.</ref>.
Enseignement
Marnes-la-Coquette est située dans l'académie de Versailles.
Établissements scolaires
La ville administre le groupe scolaire Chevalier - la Marche, implanté sur deux sites. Il regroupe les classes maternelles et élémentaires<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Il n'y a ni collège ni lycée à Marnes-la-Coquette. Les collégiens sont sectorisés sur le collège Yves-du-Manoir à Vaucresson ou au collège La-Fontaine-du-Roy à Ville-d'Avray. Pour ce qui est des lycées, la commune est rattachée aux établissements Alexandre-Dumas à Saint-Cloud et Pierre-Corneille à La Celle-Saint-Cloud.
Vie universitaire
Il n'y a aucun établissement universitaire au sein de la ville, l'établissement supérieur le plus proche est l'université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines (université de Versailles, IUT de Vélizy-Villacoublay, etc.).
Manifestations culturelles et festivités
Traditionnellement, la fête de la Saint-Jean d'été est fêtée au square Pasteur.
Santé
Sports
Peu de sports sont proposés au sein même de Marnes : football, tennis, marche active, équitation, judo, danse et danse gymnastique.
La commune a signé un accord avec le groupe de tennis et de football Forest Hill.
La plupart des autres sports sont pratiqués à Ville-d'Avray, Vaucresson et Garches.
Médias
Cultes
Modèle:Article connexe Depuis Modèle:Date-, la commune de Marnes-la-Coquette fait partie du doyenné des Collines, l'un des neuf doyennés du diocèse de Nanterre<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Au sein de ce doyenné, le lieu de culte catholique est l'église Sainte-Eugénie qui relève de la paroisse Sainte-Eugénie<ref> Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Paroisses de Marnes la Coquette et Vaucresson"> Modèle:Lien web.</ref>.
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Euro, ce qui plaçait Marnes-la-Coquette au Modèle:4e parmi les Modèle:Unité de plus de Modèle:Unité en métropole<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Emploi
Entreprises et commerces
- La Poste.
- Brasserie, restaurant L’Hirondelle.
- Restaurant La Tête noire.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La commune comprend de nombreux monuments répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel de la France<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Intitulé | Monument classé | Monument inscrit |
---|---|---|
Église paroissiale Sainte-Eugénie, 1, place de la Mairie | x | |
Mairie, 3, place de la Mairie | x | |
Intitulé | Site classé | Site inscrit |
Forêt de Fausses-Reposes | x | |
Domaine de Saint-Cloud avec le parc de Villeneuve-l'Etang | x | |
Source : Iaurif<ref>Fiche communale des sites et monuments sur le site de l'Iaurif. Consulté le 8 septembre 2009.</ref> |
Église Sainte-Eugénie
Cette église a été construite en 1859-1860 aux frais de Napoléon III. Elle a été inscrite à l'inventaire des monuments historiques le Modèle:Date-<ref name="mériméepa00125467"/>,<ref name="mériméeia00051399"/>.
Mémorial de l'Escadrille La Fayette
Le Mémorial de l'Escadrille La Fayette a été inauguré le Modèle:Date-. Érigé en mémoire des aviateurs français et américains, tous volontaires de l'Escadrille La Fayette engagés durant la Première Guerre mondiale, dont un des As, le major Raoul Gervais Lufbery (1885-1918), comptant 17 victoires homologuées.
Une crypte souterraine contient les restes de la plupart de ces aviateurs tués au combat. Le mémorial se trouve dans le parc jouxtant le musée des applications de la recherche Louis-Pasteur. Ce monument, situé 5, boulevard Raymond-Poincaré, est constitué d'un « arc monumental »<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Haras de Jardy
Marnes-la-Coquette héberge le plus grand centre équestre de France, le haras de Jardy<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Il est la propriété du conseil général des Hauts-de-Seine et a été créé en 1891 par Edmond Blanc, le plus grand propriétaire-éleveur de chevaux de course de la Belle Époque. Marcel Boussac racheta ce haras et perpétua la réputation internationale des chevaux de course issus de cet élevage.
Musée des applications de la recherche
Le Musée des applications de la recherche, installé depuis 1986 dans le Pavillon des Cent-Gardes<ref>Modèle:Coord.</ref>, retrace la lutte contre les maladies infectieuses à l'aide de photographies, de documents originaux, de matériels venant des collections du musée Pasteur, enrichies d'un don important de la famille de Gaston Ramon. Le musée est ouvert au public au 3, boulevard Raymond-Poincaré et au 3, avenue Pasteur.
Les bâtiments du domaine sont construits entre 1852 et 1930<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Mairie
Le bâtiment qui abrite la mairie, construit en 1849 et agrandi en 1888, a été inscrit à l'inventaire des monuments historiques le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Château de la Marche
Modèle:Article détaillé Aujourd'hui détruit, le château de La Marche fut, à la fin du XVIIe siècle et au début du XVIIIe siècle, une composante du domaine de l'Étang. Après le démantèlement de ce domaine, en 1710, il a appartenu au financier John Law puis à la reine Marie-Antoinette.
Patrimoine social
La commune de Marnes-la-Coquette s'investit en faveur des handicapés. Elle accueille plusieurs infrastructures afin d’accueillir ces personnes. On note La Gentilhommière, située à côté de l'école maternelle ou encore l'ESAT « les Ateliers de la Gentilhommière » à quelques dizaines de mètres. Également, La Poste de Marnes a été sauvée de la fermeture par l'association Cap devant : « Les Modèle:Nombre peuvent de nouveau acheter des timbres, expédier paquets et recommandés dans le nouveau relais postal installé à l’entrée de l’Esat [...] »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Patrimoine culturel
Marnes-la-Coquette et la littérature
L'académicien Thierry Maulnier a donné sur Marnes-la-Coquette un article où il dit tout son attachement et son admiration pour un cadre aussi authentique : « Marnes est — qui l'ignore dans ce département ? — une sorte de petit miracle, un village du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, un village pour amoureux de Peynet presque entièrement préservé à moins de deux lieues de promenade de la porte de Saint-Cloud. Il fut un des lieux de promenade de l'impératrice Eugénie. Les metteurs en scène de cinéma y viennent volontiers pour leurs extérieurs sur l'adorable place centrale, bordée d'une église miniature et d'une mairie jouet. La rue principale est une vraie rue campagnarde que, par le fait, la circulation automobile n'a pas encore réussi à submerger et ne doit pas submerger »<ref name="DEC49">Jean-Michel Dechambre, Découvrir les Hauts-de-Seine, Modèle:Opcit, Modèle:P.49.</ref>.
Marnes-la-Coquette et la chanson
C'est à Marnes-la-Coquette qu'habite, de 1952 à 1972, Maurice Chevalier dans sa très belle propriété La Louque<ref name="DEC49" />. Cette maison présente des jardins remarquables<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Johnny Hallyday et Hugues Aufray possèdent chacun une villa dans le parc de Marnes<ref name="émir">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="riche">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="début" />. Johnny Hallyday meurt à La Savannah, sa villa à Marnes-la-Coquette le Modèle:Date-. Pendant plusieurs jours, journalistes et fans s'interposeront devant la porte du parc de Marnes pour célébrer le chanteur, l'accès à la demeure étant interdit.
Marnes-la-Coquette et le cinéma
- 1951 : La Poison de Sacha Guitry.
- 1953 : Suivez cet homme de Georges Lampin. Les deux scènes du début de la fin du film sont tournées à Marnes-la-Coquette : on y voit notamment la gare SNCF et l'école communale.
- 1990 : Il y a des jours... et des lunes de Claude Lelouch. Plusieurs scènes (dont celle qui clôt le film) se passent à Marnes-la-Coquette<ref>http://www.lesfilms13.com/cinema/lelouchaz/lettre-j.htm Il y a des jours et des lunes</ref>.
- 2017 : À bras ouverts, de Philippe de Chauveron. Bien qu'aucune scène n'ait été tournée à Marnes-la-Coquette, l'intrigue est censée s'y dérouler.
Personnalités liées à la commune
- Louis François Marie Le Tellier de Barbezieux, secrétaire d'État du roi Louis XIV, fait construire par l'architecte Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne, de 1695 à 1701, le château de l'Étang, à Marnes-la-Coquette ;
- Michel Chamillart, ministre des Finances et de la Guerre du roi Louis XIV, succède au marquis de Barbezieux comme propriétaire du château de l'Étang et de son domaine ;
- Simon-Nicolas-Henri Linguet (1736-1794) habita le château de Marnes-les-Saint-Cloud, et fut maire de la commune en 1791<ref>Notice sur le site Marnes-la-coquette.fr.</ref>.
- Edme Joachim Bourdois de La Motte (1754-1835), médecin, y avait un château.
- Louis-Antoine de France (1775-1844), dernier dauphin de France, porta à partir de 1830 le titre de courtoisie de comte de Marnes, et devint en 1836 prétendant aux trônes de France et de Navarre.
- Marie-Thérèse de France (1778-1851), dernière dauphine de France, épouse du précédent, porta à partir de 1830 le titre de courtoisie de comtesse de Marnes. Elle possédait depuis 1821 le château de Villeneuve-l'Étang, situé à Marnes-la-Coquette.
- Louis Pasteur (1822-1895), scientifique, y est mort. Il avait installé son laboratoire de recherche dans le pavillon des Cent-Gardes, au sein de l'ancien domaine impérial de Villeneuve-l'Étang.Modèle:Référence nécessaire
- Gustave Le Bon (1841-1931), médecin, anthropologue, psychologue social, sociologue, y est mort.
- Henri Duparc (1848-1933), compositeur. Il est élu maire en 1884 mais pour un an seulement, son état de santé ne lui permettant plus de poursuivre sa fonction.
- Paul Lehugeur (1854-1933), historien.
- Albert Willemetz (1887-1964), librettiste, lyriciste et scénariste. Il y habitait, y est mort et y est inhumé<ref name="cimet"/>.
- Maurice Chevalier (1888-1972), chanteur et acteur. Il habitait au parc privé de Marnes ; il est inhumé au cimetière communal<ref name="cimet">Modèle:Lien web.</ref>.
- Dwight David Eisenhower (1890-1969), Modèle:34e des États-Unis d'Amérique. Il a résidé une année au parc privé de Marnes à la « Villa Saint-Pierre »<ref name="riche"/>.
- Jean de Létraz (1897-1954), auteur de théâtre, y est inhumé<ref name="cimet"/>.
- Thierry Maulnier (1909-1988), journaliste, écrivain de droite, essayiste, critique littéraire et auteur dramatique. Il y est mort et inhumé<ref name="cimet"/> auprès de son épouse Marcelle Tassencourt.
- Porfirio Rubirosa (1909-1965), diplomate dominicain et playboy, y est inhumé<ref name="cimet"/>.
- Jean Marais (1913-1998), acteur. De 1954 à 1971, il habitait 10 bis, rue Schlumberger où il fit construire sa maison qui existe toujours. Il y hébergea régulièrement son ami, le cinéaste et dramaturge Jean Cocteau (1889-1963)<ref>Carole Weisweiller et Patrick Renaudot, Jean Marais, le bien-aimé, éditions de La Maule – 2013 Modèle:ISBN.</ref>.
- Marcelle Tassencourt (1914-2001), actrice et metteur en scène, épouse de Thierry Maulnier. Elle habitait à Marnes.Modèle:Référence nécessaire
- Danielle Darrieux (1917-2017), comédienne, a longtemps vécu dans la maison occupée aujourd'hui par la journaliste Tina Kieffer.Modèle:Référence nécessaire Elle est inhumée au cimetière communal<ref>[1]</ref>.
- Pierre Schwed (1923-2006), résistant et géostratège. Il a résidé au parc privé de Marnes à la « Villa Saint-Pierre ». Il est inhumé au cimetière communal<ref name="cimet"/>.
- Hugues Aufray (1929), auteur-compositeur-interprète et guitariste, y a habité de nombreuses années<ref>Anne-Sophie Beauvais, Le Ghetto, Kero.</ref>,<ref name="émir"/>,<ref name="riche"/>.
- Jacques Séguéla (1934), publicitaire, y habite<ref name="riche"/>.
- Johnny Hallyday (1943-2017), chanteur, possédait une villa (« La Savannah ») au parc privé de Marnes, où il est mort<ref name="début">Interview de Johnny Hallyday.</ref>,<ref name="riche"/>,<ref name="émir"/>.
- Hamad bin Khalifa Al Thani (1952), ex-émir du Qatar, y possédait une immense propriété au parc privé de Marnes, elle a été mise en vente en 2015<ref name="riche"/>,<ref name="émir"/>.
- Tina Kieffer (1959), journaliste, y habite<ref name="riche"/>.
- Roland Marchisio (1960), acteur français, y habiteModèle:Référence nécessaire.
- Daft Punk, un groupe de musique électronique actif depuis 1993 a installé ses studios à Marnes-la-Coquette<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Héraldique, logotype et devise
La tête de chien enragé symbolise l'œuvre de Pasteur qui mourut à Marnes le Modèle:Date-. L'aigle impérial est en souvenir de Napoléon III et de l'impératrice, qui par décret donnèrent le qualificatif de « la Coquette » à Marnes. Le châtaignier et les deux chênes sur lequel est posé l'écu symbolisent la forêt de Fausses-Reposes qui entoure la commune<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Pour approfondir
Bibliographie
- Pierre-Henri Machard, Essai historique sur Marnes-la-Coquette, 1932 ; réédité en 1999 (éditions Le livre d'histoire) Modèle:ISBN.
- Modèle:Ouvrage.