Lillebonne
Modèle:Infobox Commune de France
Lillebonne Modèle:API-fr est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime, en région Normandie.
Lillebonne, de son nom latin Juliobona, fut une grande cité marchande à l'époque gallo-romaine, elle en garde des vestiges remarquables dont un théâtre antique.
Géographie
Situation
Lillebonne est située à Modèle:Unité en amont du Havre, sur la rive droite de la Seine, mais en retrait de quelques kilomètres du fleuve.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les huit principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Auzebosc », sur la commune d'Auzebosc, mise en service en 1967<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, mise en service en 1968 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Lillebonne est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Lillebonne, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lillebonne, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
Ses Modèle:Unité<ref name="IGNRGC" /> sont répartis ainsi : 48 % de surface agricole utile (Modèle:Unité), 20 % de surface urbanisée (Modèle:Unité), 15 % d'infrastructures (Modèle:Unité) et 15 % de surface boisée (Modèle:Unité).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (49,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (35,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (31,8 %), forêts (18,6 %), zones urbanisées (18 %), prairies (11,5 %), zones agricoles hétérogènes (7,4 %), terres arables (6,8 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Lillebonne est mentionnée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans la Géographie de Ptolémée<ref>Ptolémée, Géographie, Livre II, 8, 11</ref> sous le nom gallo-romain de [[Juliobona (ville romaine)|Modèle:Langue]], à l'origine du nom actuel.
Modèle:Langue est composé de deux éléments :
- Modèle:Langue, forme préfixée de l'anthroponyme Julius, donné en l'honneur de Jules César (Caius Julius Caesar) ;
- bona, terme gaulois (celtique) désignant soit une « fondation urbaine » soit une « source »<ref>Comme Ambenay / Ambonnay qui vient de Modèle:Langue ou Vienne (Autriche), de Modèle:Langue « la ville blanche »</ref>.
Modèle:Langue est donc « la ville fondée sous Jules César » ou « la ville fondée en l'honneur de Jules César ».
Histoire
Antiquité
Lillebonne a une longue histoire qui remonte à un peuple de la Gaule belgique, les Calètes (qui ont donné leur nom au pays de Caux), dont elle fut un temps la capitale.
Les Calètes choisirent d'implanter leur capitale sur un nœud de communication stratégique pour le commerce à destination de la Britannia par la mer et du centre de la Gaule par la Seine.
==== La période de la paix romaine ({{#switch: er
| e | er | = {{#switch: er
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
| Modèle:S mini-{{#ifeq: er|-| – | er }}Modèle:S mini- siècleII
}}
| {{#switch: et
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: er|-| – | er }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
}}
}}) ==== Durant la période gallo-romaine, elle connut une grande prospérité liée à la présence d'un port sur la Seine.
Elle était environnée de riches villae et de Modèle:Langue ainsi que de quartiers d'habitations plus modestes, parfois péri urbains, dont la connaissance a sensiblement augmenté grâce à des interventions archéologiques récentes.
Le Bas-Empire
Durant cette période de troubles (invasions, guerres civiles), les pierres des édifices gallo-romains furent réemployées pour la construction de murailles de protection (et beaucoup plus tard, pour la construction de l'abbaye de Jumièges). L'enceinte délimitait alors une aire urbaine d'environ Modèle:Unité.
Les vestiges
Des fouilles effectuées tout au long du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle permirent cependant de mettre au jour de nombreux vestiges. Depuis l'année 2007, de nouvelles fouilles sont en cours ; elles ont permis de mieux connaître l'attribution du théâtre<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- En 1823 une importante statue d'Apollon en bronze recouvert de feuilles d'or d'une hauteur de Modèle:Unité fut découverte à proximité du théâtre antique. Elle a été datée du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et se trouve au musée du Louvre depuis 1853.
- L'importante mosaïque de Lillebonne, bien conservée et représentant une chasse au brame (des cerfs), provient d'une villa suburbaine et est exposée au musée des antiquités de Rouen. Cette technique de chasse au cerf apprivoisé est caractéristique de la tradition gauloise, bien que le style de la mosaïque soit romain.
- Objets gallo-romains découverts à Lillebonne
-
Apollon de Lillebonne, bronze doré du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, musée du Louvre.
-
Tête d'un dieu romain en bronze, retrouvée à Lillebonne, Musée des antiquités de la Seine-Maritime.
-
Grande Mosaïque de Lillebonne retrouvée à Lillebonne, Musée des antiquités de la Seine-Maritime.
Moyen Âge
Au Moyen Âge, un concile se réunit dans la bourgade en 1080. Rassemblant le clergé de la région, il rappelle un ensemble de règles sur la morale, le dogme et la liturgie.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Pour Lillebonne, les guerres de Religion se finissent en Modèle:Date-, quand le capitaine de Bois-Rosé rallie la ville à Henri IV après sa conversion au catholicisme<ref>Modèle:Guerres de Religion-Miquel p 388</ref>.
Chronologie d'ensemble
D'après Jean Mesqui, Lillebonne a joué un rôle important dans l'histoire normande<ref name="Mesqui" /> :
- Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle : démarrage précoce de l'urbanisation, dès la période d'Auguste, suivie de la construction de l'amphithéâtre à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- {{#switch: III
| e | er | = {{#switch: III
| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles
| Modèle:S mini{{#ifeq: III|-| – | III }}Modèle:S mini siècle{{{3}}}
}}
| {{#switch: et
| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: III|-| – | III }}Modèle:S mini siècle
| Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles
}}
}} : développement urbain, avec extension maximale de la ville.
- Fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle : incendie et réduction conséquente de la surface de la cité. Construction de l'enceinte gallo-romaine (castrum).
- Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle : le château de Lillebonne fait partie des résidences préférées par les ducs de Normandie. Guillaume Le Conquérant y aurait rassemblé les nobles de Normandie pour décider de partir à la conquête de l'Angleterre en 1066. En 1080, le duc-roi tient un concile à Lillebonne.
- 1162 : séjour au château d'Henri II Plantagenêt, qui y tient un concile.
- Vers 1187 : le château est donné par Henri II Plantagenêt à Renaud de Dammartin.
- 1211 : confiscation du château par Philippe Auguste et construction du donjon circulaire.
- 1226 : Philippe Hurepel de Clermont, comte de Boulogne, confirme avoir reçu le château du roi Louis VIII.
- Vers 1275 : Lillebonne passe à la maison d'Harcourt, par mariage de Jeanne, vicomtesse de Châtellerault, héritière de Mahaud de Dammartin, et de Jean II d'Harcourt, dit le Preux.
- 1418 : le château est pris par les Anglais. Il est attribué à Thomas Beaufort, duc d'Exeter, puis, en 1422, à Jean de Lancastre, duc de Bedford, gouverneur de Normandie et régent de France.
- 1449 : Charles VII reprend Lillebonne aux Anglais. Lillebonne revient à la famille d'Harcourt.
- 1496 : Jean IV de Rieux, petit-fils de Jeanne d'Harcourt et de Jean III de Rieux, se voit confirmer la possession de Lillebonne à la suite d'un procès qui durait depuis un demi-siècle avec Marie d'Harcourt, sœur de Jeanne, et ses descendants.
- 1517 : construction de l'église Notre-Dame en dehors de l'enceinte du castrum gallo-romain, afin de se trouver dans l'agglomération.
- 1532 : Louise de Rieux apporte Lillebonne à René de Lorraine, marquis d'Elbeuf et comte de Brionne. La vicomté, puis comté de Lillebonne demeure ensuite dans les possessions des ducs d'Elbeuf. Charles II, banni en 1631, mourut en 1657 couvert de dettes, et pendant cinquante ans les créanciers et leurs descendants tentèrent de récupérer leurs mises.
- 1701 : les créanciers des ducs d'Elbeuf vendent le comté de Lillebonne à Marie-Angélique Fabert, marquise de Mailleraye, épouse de François d'Harcourt, marquis de Beuvron, dont le fils Henri avait été promu duc d'Harcourt en 1700.
- Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : le comté de Lillebonne demeure dans les possessions de la famille d'Harcourt, jusqu'à François-Henri d'Harcourt, gouverneur de Normandie.
- 1778 : visite de Louis XVI et Marie-Antoinette.
- 1790 : M. Catel, curé de Lillebonne, devient le premier maire.
- 1790 : émigration du duc d'Harcourt. Le domaine est vendu comme bien national et les terres servent à l'implantation d'usines. Le château est confisqué par la municipalité, qui le loue à un laboureur du Valasse. En 1802, le château est occupé par l'instituteur.
- 1808 : le château est remis aux mains des descendants de Francois-Henri d'Harcourt.
- 1823 : ouverture du service des diligences du Havre à Rouen.
- 1829 : vente du château à Pierre-Abraham Levesque, manufacturier d'indiennes et de cotonnades.
- 1856 : le projet de construction d'un port d'abordage est approuvé le Modèle:Date- ; il reçoit le nom de Port-Jérôme<ref>in Rapports et délibérations / Conseil général de l'Eure, 1861.</ref>.
- 1861 : excursion à Port-Jérôme de l'empereur Napoléon III<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> (borne souvenir au passage d'eau du même nom de la visite d'inspection du Modèle:Date- dont Le Moniteur rend compte dans ses colonnes<ref>Le Moniteur, Modèle:N°, .</ref>).
- 1871 : occupation par les Prussiens.
- Seconde Guerre mondiale : occupation de la ville par les troupes allemandes.
- 1944 : bombardement de la ville par l'aviation britannique.
- 1955 : construction du premier groupe HLM.
- 1982 : nouveau plan de circulation et aménagement piétonnier.
- 2005 : aménagement plan de circulation et route du Patrimoine.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe Modèle:…
Liste des maires
Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu
Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Jumelages
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/introduction Le maximum de la population a été atteint en 1975 avec Modèle:Nombre.
Modèle:Population de France/tableau
Modèle:Population de France/graphique
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 37,8 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 25,3 % la même année, alors qu'il est de 26,0 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 52,69 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,90 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Économie
L' industrie pétrolière est présente dans le paysage de la commune, du fait de :
- la raffinerie de Port-Jérôme-Gravenchon, appartenant à une filiale d'ExxonMobil<ref>http://www.exxonmobilchemical.com/public_pa/WorldwideEnglish/WhoWeAre/WhereWeOperate/EU/OC_who_operate_EU_NDG.asp</ref>, est une des plus importantes de France.
En outre, le bac de Port-Jérôme relie Lillebonne à la rive gauche de la Seine à hauteur de Quillebeuf-sur-Seine.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Le théâtre antique
Le théâtre gallo-romain de Lillebonne a connu trois états de construction, d'après les connaissances actuelles, entre les {{#switch: er
| e | er | = {{#switch: er
| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles
| Modèle:S mini{{#ifeq: er|-| – | er }}Modèle:S mini siècleIII
}}
| {{#switch: et
| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: er|-| – | er }}Modèle:S mini siècle
| Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles
}}
}} de notre ère. Elles ne sont pas encore entièrement datées, d'où l'utilité des fouilles archéologiques menées entre 2007 et 2010, par Vincenzo Mutarelli.
Le premier état, aujourd'hui très partiellement dégagé, était semble-t-il un petit théâtre de type romain, qui fut vite remplacé par un autre édifice, plus grand, qui correspond aux états II et III identifiés par les archéologues. Cette évolution architecturale s'adapte à la demande, ce qui explique qu'il a la forme d'un « théâtre-amphithéâtre », c'est-à-dire qu'il possède un « orchestra » plus grand que pour un théâtre, pouvant servir d'arène, mais conserve un bâtiment de scène, aujourd'hui inaccessible car situé sous une route<ref>Selon les rapports de M. Mutarelli : Etude préliminaire, Historique des fouilles, Rapport de fouilles programmées 2009.</ref>.
Le château
Ce château ducal<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> s'est implanté à l'angle de l'ancienne cité gallo-romaine. Il en demeure aujourd'hui une tour maîtresse de Philippe Auguste<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>(Modèle:Classé MH), qui a été modifiée dans ses parties hautes au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La tour octogonale date de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; elle peut être attribuée à Jean II d'Harcourt. La tour du Chartrier du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle a été transformée vers 1870 ; le magnifique logis roman, qui datait probablement d'Henri II, a été définitivement détruit en 1832, et une maison de maître<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> a été construite dans l'enceinte du château par Théodore Huchon<ref>Théodore Huchon, 1824-1895, sur AGORHA.</ref>, vers 1870, pour le propriétaire Pierre Gustave Lauger, sur le modèle du « château des Aygues » d'Étretat<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, construit quelques années auparavant pour Amédée Boyer, le propriétaire de l'eau de Mélisse<ref name="Mesqui">Modèle:Ouvrage.</ref>.
L'église Notre-Dame
L'église Notre-Dame<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> a été construite pour remplacer l'église Sainte-Marie-du-Château détruite à la fin de la guerre de Cent Ans. Elle a été consacrée en 1517. Le clocher est terminé en 1537 par Michel Delafosse, maçon, avec du calcaire de Plaimbosc et Antoine Cachedieu, charpentier. En 1540, le maçon Michel Delafosse exécute les meneaux des baies et termine la voûte de la tour avec le maçon Michel Combart. Le portail est refait en 1553 par Henry Deshayes, maçon. En 1562, les verrières cassées par les Protestants sont refaites par Joseph Gueroult. En 1594, Richard et Jehan Lemarchand réparent et refont des verrières. Les chapelles latérales de la nef sont construites à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. En 1622, une verrière (conservée) est faite par Jean Lemarchand peintre-verrier. En 1729 est construite la sacristie avec les matériaux du jubé et le berceau de la nef est refait. En 1825 le côté sud de la nef est refait avec les matériaux de démolition de l'église Saint-Denis par Louis Vessel, maçon. En 1873, l'architecte Simon reconstruit le chœur. En 1884, le clocher est restauré<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> Modèle:Classé MH.
Musées
La ville possède son propre musée archéologique, le musée Juliobona, dans lequel on peut admirer des collections de poteries, de verrerie, de mobilier funéraire ainsi qu'une exposition de monnaies romaines parmi lesquelles un unique et très rare<ref>Modèle:Lien web.</ref> denier de Galba trouvé dans la région. Au deuxième étage sont présentés des objets d'art et traditions populaires avec une large place à la poterie de Mélamare. On peut visiter également une église-musée, dans l'ancienne église du Mesnil consacré à la minéralogie et aux fossiles trouvés essentiellement dans le pays de Caux Val de Seine.
Conservatoire de musique et de danse
Conservatoire à rayonnement départemental (CRD) de Caux Seine Agglo.
Lillebonne dans les arts
Littérature
Lillebonne est citée dans le poème d'Aragon, Le Conscrit des cent villages.
Peinture
Plusieurs peintres ont été inspirés par Lillebonne :
- John Sell Cotman en 1822.
- Richard Parkes Bonington.
- Georges Snell (aquafortiste) en 1848<ref>{{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8470015f%7C{{ #if: btv1b8470015f |{{ #if: Société des Aquafortistes. Eaux-fortes modernes. Œuvres inédites | Société des Aquafortistes. Eaux-fortes modernes. Œuvres inédites | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}} - Vue 66</ref>.
- Joseph Mallord William Turner en 1823<ref>Modèle:Lien web.</ref> et en 1832<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
-
Tour ronde, château de Lillebonne (Normandie) par John Sell Cotman en 1822.
-
Ouvriers sur la route près de Lillebonne par Richard Parkes Bonington (avant 1828).
Personnalités liées à la commune
Notables
- Edmond Pigoreau (1845-1926), notaire, maire, décoré en 1909 de la Légion d'honneur<ref>Modèle:Base Léonore.</ref> pour « services exceptionnels rendus à la ville de Lillebonne »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
- Edmond Isidore Legrain (1846-1910), amidonnier, adjoint au maire, délégué cantonal, suppléant juge de paix, officier des Palmes académiques<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Naissances
- Albert Glatigny (1839-1873), poète.
- Jean Flori (1936-2018), historien médiéviste.
- Annie Ernaux (1940), écrivaine, prix Nobel de littérature 2022.
- Daniel Authouart (1943), peintre.
- Pascal Drieu (1959-), footballeur français.
- Jean-Louis Harel (1965-), coureur cycliste, médaillé olympique.
- Manu El Paso (1981-).Catcheur international français.
Autres
- Geoffrey Oryema (1953), chanteur, a vécu à Lillebonne.
- Bertrand Cantat, a vécu à Lillebonne dans le quartier de Fontaine Bruyère.
Héraldique
Voir aussi
Bibliographie
- Modèle:Ouvrage, sur Gallica.
- Modèle:Ouvrage.