Moutiers-en-Puisaye

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Moutiers-en-Puisaye est une commune française située dans le département de l'Yonne en région Bourgogne-Franche-Comté.

Par décret du Modèle:Date-, Moutiers, nom simple, s'est appelé Moutiers-en-Puisaye<ref>https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=DD9DFEC5B1A81502FBAC04F51E6DABE4.tpdila13v_1?cidTexte=JORFTEXT000000360989&dateTexte=&oldAction=rechJO&categorieLien=id&idJO=JORFCONT000000006980</ref>. Son église possède des fresques médiévales parmi les plus importantes de Bourgogne.

Géographie

Accès

Hydrographie

Le Loing et le Ruisseau Bourdon sont les principaux cours d'eau qui traversent la commune.

Hameaux

Communes limitrophes

Urbanisme

Typologie

Moutiers-en-Puisaye est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (62,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (39,6 %), forêts (34,4 %), terres arables (11,8 %), zones agricoles hétérogènes (10,9 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (2,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire

Fichier:Moutiers-en-Puisaye-FR-89-église-peinture murale-21.jpg
Une des fresques médiévales de l'église de Moutiers.

Antiquité, Haut Moyen Âge

Appelé Melered dans l'Antiquité, Moutiers est citée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par l'évêque Aunaire comme établissement cénobitique en même temps que Saint-Sauveur (cella Mauri et cella Salvii). George Viole, bénédictin de l'abbaye de Saint-Germain au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, faisait remonter l'existence de ces deux lieux à l'époque druidique des plus lointaines ; selon lui il y avait eu à Melered un des quatre autels druidiques les plus importants<ref name="challePuisaye">La Puisaye et le Gâtinais, Ambroise Challe, Bulletin de la Société des Sciences historiques et naturelles de l'Yonne, 1872.</ref>. César parle de « l'assemblée générale des prêtres de la Gaule qui… se tenait chaque année dans un lieu consacré sur la frontière du pays des Carnutes »<ref>César, De Bello Gallica, VI, 13.</ref> - ce qui exclut la forêt d'Orléans, qui elle est en plein centre de leur ancien pays, d'autant plus que dans ce lieu consacré poussaient les plus grands arbres de la Gaule centrale. Or c'est bien du côté de Saint-Sauveur et Moutiers que les charpentiers sont venus chercher les géants nécessaires aux pièces maîtresses de leurs charpentes, et ce jusqu'au Moyen Âge et même plus tard pour les connaisseurs. Le pays des Carnutes s'arrêtait à Saint-Sauveur et Moutiers, où l'on trouvait plus tard la même loi coutumière, celle de Lorris-Montargis<ref name="challePuisaye"/>.
Par ailleurs, les pèlerinages des Anglais de l'époque à Moutiers sont bien documentés jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le livre des Gestes des évêques d'Auxerre raconte que le père de Quintilien Modèle:26e évêque d'Auxerre, avait fait construire au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle un monastère à Melered, ainsi qu'un hospice pour les Anglais « allant à Rome ». Seulement la Puisaye n'était, ni alors ni maintenant, sur le chemin d'aucune des routes pour Rome (sauf à passer par Vézelay) ; de plus, les chemins de la Puisaye de l'époque étaient caractérisés par leur impraticabilité qui a perduré jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. À Modèle:Unité d'Auxerre le chemin de Moutiers quittait celui vers Autun. À cet endroit, entre les vallées de Beaulches<ref group=note name="beaulches">La « vallée de Beaulches » est celle du ru de Beaulche, cours d'eau qui arrose Chevannes et Villefargeau et qui, dans cet endroit, coule parallèle au ru de Vallan.</ref> et de Vallan, avait été érigée une chapelle dédiée à sainte Walburge, d'origine anglo-saxonne, puisqu'elle était la fille de Richard d'Angleterre ; chapelle inscrite sur la carte de Cassini sous le nom de Sainte-Vaubonée<ref name="challePuisaye"/>.

La stratégie classique de l'Église, dans les cas de ténacité de l'ancienne religion, était et est de dédier le lieu à une figure de son propre panthéon ; ce qui fut fait et bien fait, puisque dès avant l'an 700 il y avait à Moutiers une chapelle dédiée à Notre-Dame de Melered, une église dédiée à saint Germain d'Auxerre, et vingt-six moines (un nombre remarquable pour un endroit aussi perdu dans la forêt) desservant l'une et l'autre, bien pourvus par Quintilien. Mal leur en prit d'être aussi riches : vers 730 Charles Martel fit main basse sur le tout pour récompenser ses guerriers, et en cinquante ans ceux-ci rendirent le monastère exsangue à force de tirer sur les revenus. L'hospice disparut dans la pauvreté<ref name="challePuisaye"/>.

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Sous Charles le Chauve au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Moutiers et Saint-Sauveur (ce dernier devenu entre-temps le siège d'un grand monastère) occupaient une position centrale, au moins géographiquement, dans le comté d'Auxerre. Charles le Chauve donne cette seigneurie à son oncle Conrad, frère de sa mère Judith. Sur la demande de protection émanant des moines, le monastère de Moutiers devient une succursale de l'abbaye de Saint-Germain d'Auxerre<ref>Charte du concile de Pistes en 864, cité dans La Puisaye et le Gâtinais sur echo.auxerre.free.fr'.</ref>. Des héritiers de Conrad, l'abbaye de Saint-Germain passe aux comtes d'Auxerre et entre l'an 800 et 1000, onze des quatorze évêques successifs sont des hommes de guerre ou de cour : les élections de ce poste en sont achetées, en argent, menaces, ruses ou promesses. La discipline se relâche, les moines quittent faute de revenus, la décadence sévit. Jusqu'à Henri le Grand duc de Bourgogne (de 965 à 1002), qui redonne son indépendance à Saint-Germain et ses domaines et la met entre les mains de Mayeul le saint abbé de Cluny. Mayeul redresse la barre puis fait nommer l'abbé Heldric à sa place.
Heldric confie le monastère de Moutiers à Théalde, qui en moins de quatre ans y installe de nombreux moines, leur fait relever tous les bâtiments notamment une église qui à elle seule est plus grande que les deux précédentes ruinées et contient treize autels (elle est consacrée en 998), redéfricher toutes les terres, rassembler tous les biens et en racheter d'autres. Qui plus est, les pèlerinages, sources de revenus importants, ont repris plus que jamais car les reliques de saint Didier sont amenées en grande pompe des cryptes d'Auxerre. Les miracles abondent, peut-être aidés d'un peu d'alchimie pour ce qui est des bougies qui s'allument « toutes seules » à l'approche du sanctuaire<ref name="challePuisaye"/>,<ref group=Note>Gerbert, qui devient Sylvestre II en 999, a étudié l'alchimie de façon assez approfondie auprès des Arabes.</ref>.

Économie

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu

Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Démographie

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Économie

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Culture locale et patrimoine

Fichier:89 Église de Moutiers-en-Puisaye - fresques murales.jpg
La lapidation de saint Étienne, église de Moutiers, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Lieux et monuments

Patrimoine naturel répertorié

La commune est concernée par deux ZNIEFF :

La commune est comprise dans la Zone spéciale de conservation (ZSC) des « étangs oligotrophes à littorelles de Puisaye, à bordures paratourbeuses et landes »<ref name="zscLittorelles">« Étangs oligotrophes à littorelles de Puisaye, à bordures paratourbeuses et landes » - FR2601011. Fiche et cartographie ZSC Natura 2000.</ref>, un site d'intérêt communautaire (SIC) selon la directive Habitat qui couvre Modèle:Unité sur les 5 communes de Bléneau, Moutiers, Saint-Martin-des-Champs, Saint-Privé et Treigny.

Notes et références

Notes

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Notes sur la démographie

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Cartes

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Références

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Voir aussi

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Bibliographie

  • Le roman de David Ramolet, les Ombres de Craonne (2009, In octavo éditions), se passe partiellement à Moutiers-en-Puisaye, précisément au lieu-dit les Lorets.

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

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