Sougères-en-Puisaye

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}
Révision datée du 23 septembre 2023 à 22:23 par 2a01:cb14:1702:2e00:24af:8cc1:c8cc:8388 (discussion) (→‎Attestations anciennes : Suppression lien publicitaire, voir cette discussion - Bulletin des patrouilleurs)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

Modèle:En-tête label Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France Sougères-en-Puisaye (prononciation de « Puisaye » : [{{#ifeq:1|0|pɥizɛ|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}]) est une commune française située dans le département de l'Yonne en région Bourgogne-Franche-Comté ; malgré son toponyme, ses paysages semblent plutôt l'associer à la région naturelle de la Forterre.

À l'instar des autres petits villages de la région qui, eux aussi, ont subi un fort exode rural au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la population du village a cessé de décroître à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, pour même augmenter depuis le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans des proportions assez significatives : plus de 10 % d'augmentation à Sougères-en-Puisaye, entre 1999 et 2009.

La commune compte plusieurs hameaux : « Les Simons » (à proximité immédiate du bourg), « Pesselières », « Les Billards », « Les Roches », « Chauminet » et « Fougilet ».

Ses habitants sont appelés les Sougérois<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Sommaire

Géographie

Modèle:Encadré texte

Localisation

Le village de Sougères-en-Puisaye est localisé dans le sud du département de l'Yonne en région Bourgogne-Franche-ComtéModèle:Unité par voie routière de sa préfecture Auxerre) et au sud-est de l'ancien canton de Saint-Sauveur-en-Puisaye duquel le village dépendait jusqu'à mars 2015, à environ Modèle:Unité de son chef-lieu, par voie routière. Les villages entourant Sougères-en-Puisaye sont d'une population équivalente et notamment Lainsecq, village avec lequel Sougères-en-Puisaye organise<ref>Modèle:Lien web.</ref> son remembrement et à ce titre, la redistribution de parcelles à la suite des réunions concertées de celles-ci.

Modèle:Communes limitrophes

Sougères-en-Puisaye ou « Sougères-en-Forterre » ?

Fichier:Puisayelimites.JPG
Carte de la Puisaye par Gustave Goujon, semblant exclure Sougères-en-Puisaye de la Puisaye.

La commune fait partie du territoire de Pays de Puisaye-Forterre et est identifiée comme incluse dans la région agricole de la Puisaye même si elle est localisée à proximité immédiate de la Forterre. En effet, certaines caractéristiques du territoire sougérois, notamment l'absence de plateaux humides, catégoriserait plutôt la commune comme composante de la petite région naturelle de la Forterre. La cartographie de Gustave Goujon semble d'ailleurs exclure Sougères-en-Puisaye de... la Puisaye<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

À ce sujet, il faut préciser que l'utilisation de « en Puisaye » dans la toponymie ne date que de 1955, remplaçant alors le toponyme Saugères-les-Simons. « Les Simons » est un hameau très proche du bourg du village.

Climat

Le climat de Sougères-en-Puisaye est tempéré, même si le village est soumis à des rigueurs climatiques, froides ou chaudes.

Relevés à Clamecy

Les relevés météorologiques officiels, les plus proches du village semblent être réalisés à Clamecy, dans le département de la Nièvre. Clamecy est à Modèle:Unité à vol d'oiseau de Sougères-en-Puisaye. Modèle:Climat

Relevés à Saint-Georges-sur-Baulche

D'autres relevés éclairent le climat sougérois en termes d'ensoleillement ; ceux effectués à la station Météo-France de Saint-Georges-sur-Baulche, à Modèle:Unité à vol d'oiseau de Sougères-en-Puisaye. Cette station est à une altitude de Modèle:Unité.

Fichier:Nuvola apps kweather.png Relevés Auxerre Saint-Georges (Météo France) 1961-2007 <ref>Relevés Auxerre Saint-Georges 1961-2007.</ref>
Mois Janv Fév Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc Année
Ensoleillement (heure) 63 87 142 166 212 206 236 244 171 111 68 51 1757

Relief et géologie

Fichier:Sougères-en-Puisaye -July 2014 (6).JPG
Entrée de l'une des deux carrières de pierre de la Montagne-des-Alouettes.

L'altitude du village se situe entre environ Modèle:Unité et environ Modèle:Unité<ref>Modèle:Géoportail. Consulté le 11 juin 2011.</ref>, le point le plus haut, situé à une altitude de Modèle:Unité correspond au lieu-dit, la « Montagne-des-Alouettes »<ref group="Note" name="Alouette">Parfois nommé « Montagne-aux-Alouettes » selon les sources.</ref> qui est une petite colline haute de Modèle:Unité située à Lainsecq et à Sougères-en-Puisaye. Sur celle-ci, se trouvent côté sougérois et à proximité de Chauminet deux carrières de pierre désaffectées.

Le sous-sol de Sougères-en-Puisaye date de la période géologique du Jurassique<ref name="sp16">Modèle:Harvsp.</ref>. Un important gisement de roches fossilisées, datant du Séquanien a d'ailleurs été découvert à Sougères-en-Puisaye, dans les années 1940<ref>Modèle:Article.</ref>. Le village est à la rencontre entre la Forterre et sa constitution calcaire datant du Jurassique supérieur et la Puisaye dont le sous-sol date plutôt du Crétacé inférieur.

Hydrographie

Fichier:Rivière temporaire (Sougères-en-Puisaye).jpg
La rivière temporaire passant certaines années à Sougères-en-Puisaye ; elle s'écoule jusqu'à Druyes-les-Belles-Fontaines, submergeant au passage l'ancien terrain de football.

Aucun cours d'eau régulier n'est répertorié à Sougères-en-Puisaye<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Néanmoins, le Loing, affluent de la Seine prend sa source<ref group="Note" name="Loing">Coordonnées de la source du Loing : Modèle:Coord à proximité du hameau de Lainsecq, « Chappes ».</ref> sur le territoire de Sainte-Colombe-sur-Loing à proximité du village de Sougères-en-Puisaye.

Voies de communication et transports

Voies routières

La commune est desservie par plusieurs routes départementales : la Modèle:Nobr en provenance de Thury et en direction de Druyes-les-Belles-Fontaines, la Modèle:Nobr en provenance de Lainsecq et qui traverse les hameaux de Pesselières et de Fougilet et la Modèle:Nobr en provenance d'Étais-la-Sauvin et qui permet de rallier le bourg en traversant les hameaux de Chauminet et des Billards.

Transport ferroviaire

Fichier:Sougères-en-Puisaye et hameaux -mai 2014 (27).JPG
Maison de garde-barrière sur l'ancienne ligne de Triguères à Surgy, aux Roches, hameau de Sougères-en-Puisaye.
Fichier:Maison garde barrière.JPG
Maison de garde-barrière sur l'ancienne ligne de Triguères à Surgy, à Fougilet, hameau de Sougères-en-Puisaye.

Sougères-en-Puisaye n'est pas directement desservie par les transports en commun<ref> Modèle:Lien web.</ref>. À Modèle:Unité à l'est de Sougères par la RD 73, à Coulanges-sur-Yonne, se trouve la gare la plus proche. Il s'agit d'un point d'arrêt non géré sur la ligne de Laroche-Migennes à Cosne, qui se termine aujourd'hui à Corbigny. Coulanges est desservie cinq fois par jour et par sens (moins le week-end) par des TER Bourgogne, circulant sur la relation Corbigny - Clamecy - Auxerre - Laroche-Migennes. La moitié des trains a comme origine ou destination la gare de Paris-Bercy et permet de rallier la capitale sans changement, avec un temps de voyage de deux heures et demie environ<ref>Modèle:Pdf Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:Article connexe

Jusqu'en 1938, le territoire communal était traversé par la ligne de Triguères à Surgy qui fut mise en service en 1884 ; en 1883, le conseil municipal de Sougères-en-Puisaye Modèle:Citation<ref name="chemin de fer">Modèle:Harvsp.</ref>. Les arrêts les plus proches du village étaient la gare de Lain - Thury et la gare de Druyes-les-Belles-Fontaines.

Urbanisme

Typologie

Sougères-en-Puisaye est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (74,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (71,3 %), forêts (21,2 %), zones urbanisées (4,3 %), zones agricoles hétérogènes (3,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

La population du village est répartie entre le bourg et ses hameaux, en particulier Pesselières, Fougilet et Chauminet. En termes de distance au bourg, Fougilet est le hameau le plus éloigné (Modèle:Unité par voie routière), ce qui a justifié autrefois la présence d'une école dans ce hameau. À l'inverse, le hameau des Simons est le plus proche du centre du village, situé à seulement Modèle:Unité de celui-ci.

Modèle:Début d'illustration Modèle:Carte/Sougères-en-Puisaye Modèle:Fin d'illustration

Fichier:Photo aérienne du bourg de Sougères-en-Puisaye.JPG
Vue aérienne du bourg du village.

Logement

En 2008, le nombre total de logements dans la commune était de 297 (contre 289 en 1999). Parmi ces logements, 58,2 % étaient des résidences principales, 36,4 % des résidences secondaires et 5,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour une part de 99,7 % de maisons individuelles. Elles comportaient en moyenne 4,1 pièces, et 92,3 % parmi elles ont été construites avant 1949. Entre 1990 et 2005, seulement deux maisons ont été construites. La proportion d'habitants propriétaires de leur logement (en tant que résidence principale) était de 91,8 %. La commune ne compte aucun logement en HLM. Près des deux tiers des occupants habitent la même maison depuis dix ans ou plus<ref name="stats_insee"> Modèle:Lien web.</ref>.

Toponymie

Fichier:Extract map Levasseur 1852.jpg
Extrait d'une carte de Victor Levasseur, parue en 1852, mettant en évidence l'usage du toponyme Sougères-les-Simon.

Attestations anciennes

Le nom de la localité est attesté sous les formes latinisées Sueriae en 1130 (cartulaire général de l'Yonne, I, 227)<ref name="Quantin">Maximilien Quantin, Dictionnaire topographique de l’Yonne, Paris, 1862, p. 125 (lire en ligne sur DicoTopo) [1]</ref>,<ref name="p215">Modèle:Harvsp.</ref>, puis Soeriae en 1163 (cart. gén. de l'Yonne, II, 152)<ref name="Quantin"/>,<ref name="p215"/>. La forme française Soyeres apparaît en 1530 (abbaye de Reigny)<ref name="Quantin"/>,<ref name="p215"/>. En 1615, on trouve Sohières<ref name="p215"/>; Sougere en 1793. De 1801 jusqu'en 1955 le village s'appelle officiellement Sougères-les-Simon. Enfin, en 1955, le village devient Sougères-en-Puisaye. Il n'y a pas d'autre commune en France du nom de Sougères, hormis l'ancienne commune dans l'Yonne Sougères-sur-Sinotte (aujourd'hui, commune associée de Monéteau).

Microtoponymie

Fichier:Panneau d'entrée du hameau Chauminet à Sougères-en-Puisaye.JPG
Panneau d'entrée dans le hameau de Chauminet.

En 1163, le hameau de Fougilet est attesté sous la forme Fossa Gelet<ref name="p215"/> ; en 1308, Fosse Gilet<ref name="p215"/>, puis en 1679 Fossegilet<ref name="p215"/>. Pesselières est mentionné sous les formes Passelariae<ref name="p215"/> ; en 1276, Paxilleriae<ref name="p215"/> ; et en 1308, Passelerez<ref name="p215"/>. Il y a peu d'information sur le toponyme Chauminet, qui est donné en 1461 sous la forme Chaulminet<ref name="p215"/>.

Histoire

Préhistoire et Antiquité

La découverte d'un sanctuaire à Sougères-en-Puisaye (sur la route de Thury) témoigne d'une occupation humaine de la région, à l'âge du fer<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Un ouvrage<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> envisage la toponymie de la « Montagne-des-Alouettes » comme issue du nom d'une légion romaine hypothétiquement appelée les « Alouettes » et qui aurait établi son camp à ce lieu-dit. Mais aucune source ne vient corroborer cette légende locale, comme le souligne Pierre Bourgoin dans son ouvrage<ref name="sp22">Modèle:Harvsp.</ref>. Néanmoins, un certain nombre de découvertes attestent d'une présence gallo-romaine sur le territoire actuel de la commune. En particulier, une villa romaine fut découverte en 1878 à environ Modèle:Unité du bourg, sur la route de Thury. Vathaire de Guerchy<ref name="sp23">Modèle:Harvsp.</ref> l'étudia dans les années 1920 et 1930. Il écrit à ce propos : Modèle:Citation bloc

L'inventaire établi par Vathaire de Guerchy liste également des sculptures représentant des têtes de femmes et datant du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ou du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, des sculptures de chevaux et des monnaies romaines antérieures au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="sp25">Modèle:Harvsp.</ref>. À noter que vers 1860, des statuettes de divinités romaines furent découvertes à Pesselières, alors qu'à Chauminet des vestiges d'un édifice gallo-romain furent mis au jour<ref name="sp28">Modèle:Harvsp.</ref>. Enfin, un certain nombre de pièces découvertes à Sougères-en-Puisaye au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle sont conservées au musée Saint-Germain d'Auxerre.

Fichier:Fontenoy-en-Puisaye-FR-89-obélisque de la bataille-04.jpg
Obélisque commémoratif de la bataille de Fontenoy-en-Puisaye à Fontenoy.

Moyen Âge

Modèle:Article connexe La mort de Louis le Pieux en 840 entraîna le début des hostilités qui opposèrent [[Lothaire Ier|Lothaire {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]], le fils aîné de [[Louis le Pieux|Louis {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} le Pieux]], à ses deux frères, Louis II de Germanie et Charles II le Chauve. Leur neveu, le roi Pépin II d'Aquitaine, fils de feu [[Pépin Ier d'Aquitaine|Pépin {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]], se rangea du côté de Lothaire ; l'enjeu était évidemment le partage de l'empire. Les deux camps s'affrontèrent lors de la bataille de Fontenoy-en-Puisaye, le Modèle:Date, sur le territoire de l'actuelle commune de Fontenoy situé à environ Modèle:Unité à « vol d'oiseau » de Sougères-en-Puisaye. L'état-major de Louis le Germanique et de Charles le Chauve était cantonné sur le territoire de Sougères-en-Puisaye<ref name="sp36">Modèle:Harvsp.</ref> au lieu-dit, « Le Roichat » dont la toponymie serait une altération de « Roi Charles ». La toponymie du hameau de Fougilet (en 1163, Fossa Gelet) serait d'ailleurs issue de la fonction de fosse commune qui fut attribuée au lieu, après la bataille de Fontenoy<ref name="sp38">Modèle:Harvsp.</ref>, à l'instar de certains lieux-dits de la commune comme la « vallée de la fuite », la « vallée de la défaite » ou encore « Les cris »<ref name="sp38"/>. Dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la région sougéroise est sous la tutelle de la seigneurie de Pesselières<ref>Modèle:Harvsp.</ref> hormis le village de Chauminet lui-même sous la tutelle de sa propre seigneurie jusqu'à son adjonction à la seigneurie de Pesselières en 1738 ; contrairement à celle de Pesselières, la liste des seigneurs de Chauminet n'est que partiellement connue<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Renaissance et Révolution française

Lors du grand tour de France de Charles IX, celui-ci accompagné de Catherine de Médicis, fit une halte au château de Pesselières, le Modèle:Date<ref name="sp115">Modèle:Harvsp.</ref>.

Modèle:Article connexe Le dernier seigneur de Pesselières, Louis-Michel Lepeletier de Saint-Fargeau, après avoir été un opposant de la peine de mort, vota la mort de Louis XVI le Modèle:Date. Le soir même de son vote, il se rend chez Février, restaurateur au Palais-Royal. Un ancien garde du corps de Louis XVI, Philippe Nicolas Marie de Pâris, qui cache un sabre sous sa houppelande, se présente devant lui et le blessera à mort.

=== {{#switch: XX

 | e | er | = 
   {{#switch: XX
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XX|-| – | XX }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}

}}

 | 
   {{#switch: et
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XX|-| – | XX }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}} ===

Fichier:Place de l'église de Sougères-en-Puisaye au début du vingtième siècle.jpg
Carte postale de la place de l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul, au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Fichier:Monument aux morts de Sougères-en-Puisaye.JPG
Monument aux morts de Sougères-en-Puisaye situé dans le cimetière.

À la suite du coup d'État du 2 décembre 1851 par le président de la République française en place depuis trois ans, Louis-Napoléon Bonaparte, une vague d'insurrections secoue la province ; dans l'Yonne, Sougères-en-Puisaye est la première commune à s'insurger<ref name="ref1851">Modèle:Ouvrage.</ref>. L'insurrection sougéroise gagne les communes d'Andryes et de Druyes-les-Belles-Fontaines<ref name="ref1851"/>. Une colonne de protestation issue du village est arrêtée à Coulanges-sur-Yonne par le maire de la commune<ref name="ref1851"/>. L'insurrection en Puisaye fut écrasée rapidement : cinq morts sont à déplorer dont un Sougérois tué à Clamecy, Jean Bordet<ref name="ref1851"/>.

En 1855, les populations des hameaux et du bourg<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> sont les suivantes : 335 habitants dans le bourg de Sougères, 409 à Fougilet, 334 à Pesselières, 229 à Chauminet, 92 aux Roches, 28 aux Billards et 14 aux Simons pour une population totale de Modèle:Unité.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la Première Guerre mondiale coûte la vie à trente-sept hommes de la commune<ref name="p220">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="Memorial">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=qui>Modèle:Article.</ref>. La Seconde Guerre mondiale entraîne la mort de dix autres habitants<ref name="p220"/>. La liste de ces hommes est gravée sur le monument aux morts du village, situé dans le cimetière municipal<ref group="Note">Le cimetière se trouve à la sortie du village, à l'orée du hameau des Simons, en direction d'Étais-la-Sauvin ; coordonnée du lieu Modèle:Coord.</ref>. Au cours du second conflit mondial, la « Montagne-des-Alouettes » est un refuge pour les combattants du maquis « Maquis 3 » : le lieu abrite en août 1944 près de deux cent cinquante maquisards<ref>Modèle:Article.</ref>.

En 1954, une [[Système de classification de Hynek|rencontre du Modèle:3e]] à rapprocher de la vague d'observations de l'automne 1954 est rapportée : des enfants de la maison d'enfance de Flacy (Sainpuits) alors en camping sur la « Montagne-des-Alouettes » auraient vu quelques humanoïdes ainsi qu'une soucoupe volante en lévitation à proximité<ref>Modèle:Article.</ref>. Parmi eux René S. qui confirme le récit à l'âge adulte en 1980.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Le vote à Sougères-en-Puisaye favorise le plus souvent la droite. Cette tendance semble confirmée par la plupart des consultations électorales récentes, locales et nationales.

Au second tour de l'élection présidentielle de 2002<ref>Modèle:Lien web.</ref>, les électeurs ont voté à 69,20 % pour Jacques Chirac (RPR) et à 30,80 % pour Jean-Marie Le Pen (FN), avec une participation de 71,67 % ; celle-ci est bien supérieure au second tour de l'élection présidentielle de 2007<ref>Modèle:Lien web.</ref> : 82,54 % de participation parmi laquelle, 59,67 % des électeurs ont voté pour Nicolas Sarkozy (UMP) et 40,33 % pour Ségolène Royal (PS). En 2012, le premier tour voit Marine Le Pen (FN) arriver en tête avec 30,80 % des suffrages exprimés, suivie de Nicolas Sarkozy (UMP) avec 27,20 % et François Hollande (PS) crédité de 22,00 % ; la participation a été de 84,16 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Au second tour, François Hollande l'emporte avec 50,84 % des suffrages exprimés contre 49,16 % à Nicolas Sarkozy. La participation, similaire à celle du premier tour, est de 84,82 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Au deuxième tour des élections législatives de 2002<ref>Modèle:Lien web.</ref>, 57,50 % des électeurs de Sougères-en-Puisaye ont voté pour Jean-Pierre Soisson (UMP) et 42,50 % pour Florence Parly (PS), avec un taux de participation de 69,33 %. Au premier tour, Jean-Pierre Soisson était arrivé en tête avec 42,79 % des suffrages exprimés. Il obtient d'ailleurs un score légèrement supérieur au premier tour à Sougères-en-Puisaye, en 2007, élection à laquelle il obtient 45,15 % au premier tour<ref>Modèle:Lien web.</ref> puis 62,44 % au second tour.

Aux élections européennes de 2009<ref>Modèle:Lien web.</ref>, les deux meilleurs scores à Sougères-en-Puisaye étaient ceux de la liste de la liste de la majorité présidentielle conduite par Joseph Daul, qui a obtenu Modèle:Unité soit 31,29 % des suffrages exprimés et du FN conduite par Bruno Gollnisch, qui a obtenu Modèle:Unité soit 14,97 % des suffrages exprimés, pour un taux de participation de 51,30 %.

Lors du scrutin municipal de 2008, il y eut deux tours (8 élus au premier tour et 3 au second), Jacky Chevau a été élu conseiller municipal au premier tour avec le premier total de 209 voix (81,64 % des exprimés) ; il a ensuite été élu maire par le conseil municipal. Le taux de participation a été respectivement de 82,05 % et de 75,00 % pour chacun des deux tours<ref name="internaute">Modèle:Lien web.</ref>.

Administration municipale

Au Modèle:Date-, Sougères-en-Puisaye n'est jumelée avec aucune autre commune<ref name="JUMEL">Modèle:Lien web.</ref>.

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut |- | 1790 || 1791 ||align="center"| Paul Dhumez || || |- | 1791 || 1792 ||align="center"| Claude Athanaze Perreau || || |- | 1792 || donnée inconnue ||align="center"| Pierre Simonnet || || |- | donnée inconnue || An VIII ||align="center"| Pierre Merlot || || |- | An VIII || 1807 ||align="center"| Sébastien Front || || |- | 1807 || 1815 ||align="center"| Pierre Simonnet || || |- | 1815 || 1830 ||align="center"| Edme-François Lamy || || |- | 1830 || 1831 ||align="center"| Bouille || || |- | 1831 || 1836 ||align="center"| Edme-François Lamy || || |- | 1836 || 1841 ||align="center"| Jean Merlot || || |- | 1841 || 1848 ||align="center"| Joseph Guenot || || |- | 1848 || 1860 ||align="center"| Aubin Nicolle || || |- | 1860 || 1878 ||align="center"| Lucien Millot || || |- | 1878 || 1882 ||align="center"| Joseph Perreau || || |- | 1882 || 1884 ||align="center"| Edmond Montenot || || |- | 1884 || 1904 ||align="center"| Joseph Guenot || || |- | 1904 || 1908 ||align="center"| Edmond Montenot || || |- | 1908 || 1919 ||align="center"| Alfred Thomas || || |- | 1919 || 1929 ||align="center"| Paul Landras || || |- | 1929 || 1931 ||align="center"| Irénée Mercier<ref group="Note" name="Mercier">Irénée Mercier, démissionnaire en 1931.</ref> || || |- | 1931 || 1966 ||align="center"| Charles Nicolle || || |- | 1966 || 1971 ||align="center"| Roland Chevau || || |- | 1971 || 1995 ||align="center"| Edgar Allard || || Exploitant agricole |- | 1995 || 2020 ||align="center"| Jacky Chevau || || Exploitant agricole |- | 2020 || ||align="center"| Mireille Lhote || || |- Modèle:ÉluFin

Politique environnementale

Quand la commune appartenait à la communauté de communes de Saint-Sauveur-en-Puisaye, Sougères-en-Puisaye était partie prenante de la gestion de la déchèterie intercommunale basée à Saint-Sauveur-en-Puisaye<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Depuis, la commune dépend de la communauté de communes Portes de Puisaye Forterre : elle poursuit ce type de projets, notamment avec la déchèterie d'Étais-la-Sauvin qui est la plus proche de Sougères-en-Puisaye. Cette structure est remplacée en 2017 par la communauté de communes de Puisaye-Forterre.

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/introduction

Modèle:Population de France/tableau

Modèle:Population de France/graphique

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 18,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 49,3 % la même année, alors qu'il est de 31,2 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 52,05 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,67 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Enseignement

Fichier:Panneau école Charles Nicolle à Sougères-en-Puisaye (avril 2019).jpg
Panneau de l'école Charles-Nicolle à Sougères-en-Puisaye nommée ainsi en mémoire d'un ancien maire du village.

La commune de Sougères-en-Puisaye est située dans l'académie de Dijon.

En 1869, une école de garçons est construite à l'emplacement actuel de la salle des fêtes<ref name="écoles">Modèle:Harvsp.</ref>, la mairie occupant alors l’étage. En 1872, la commune fait construire une école de filles (futur logement de fonction adossé à l'école actuelle) ainsi qu'une école mixte au hameau de Fougilet. En 2012, Sougères-en-Puisaye est dotée d'une école primaire, l'école Charles-Nicolle (ancien maire) qui fonctionne dans le cadre d'un regroupement scolaire avec les communes de Sainpuits, Lainsecq et Thury. Une des salles du bâtiment accueille le club local d'aéromodélisme.

Le collège le plus proche se trouve à Saint-Sauveur-en-Puisaye, à Modèle:Unité de Sougères-en-Puisaye : le collège Colette (en hommage à l'écrivaine, née en 1873 dans cette commune).

Santé

Au Modèle:Date-, aucun praticien en médecine générale n'est installé dans la commune. Des médecins sont installés dans les communes voisines de Thury, de Sainpuits et de Druyes-les-Belles-Fontaines. La pharmacie la plus proche est à Thury.

La commune est en outre impliquée dans le projet d'installation d'une maison intercommunale de santé à Saint-Sauveur-en-Puisaye<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; ce projet a débuté en 2011. La maison devrait accueillir des médecins, des kinésithérapeutes, des infirmiers, des psychologues et des dentistes.

Sports et associations

Fichier:Salle des fêtes de Sougères-en-Puisaye.jpg
Entrée de la salle des fêtes de Sougères-en-Puisaye.
Fichier:Boîte à livres de Sougères-en-Puisaye, Yonne, France - 2.JPG
Boîte à livres sur la place du village, inaugurée en mars 2018.

La commune est dotée d'une salle des fêtes dans laquelle sont organisées une partie des festivités municipales récurrentes. Parmi les festivités sougéroises notables, peuvent être citées : la Fête du village dite « Fête des Fleurs », le Modèle:3e de mai, la fête du hameau de Chauminet, le Modèle:1er ou Modèle:2e de juillet, la fête du club d'aéromodélisme du village (le dernier samedi de juin), la fête de la Musique également en juin, ou encore les Journées européennes du patrimoine, le Modèle:3e de septembre.

Plusieurs activités associatives sont présentes dans la commune ; la plupart sont coordonnées au sein de l’association CLEP (Comité de loisirs et d'éducation populaire)<ref name="CLEP">Modèle:Lien web.</ref> : la section dite « adulte » chargée de l'organisation de manifestations et de voyages touristiques (elle remplace en cela l'ancien comité des fêtes), la section aéromodélisme (qui existe depuis 1968<ref>Modèle:Lien web.</ref>), le club photo Francis-Quartier, le club « Rétromobile » (restauration de véhicules anciens) et le chant choral.

Sont également basés à Sougères-en-Puisaye : une société de chasse<ref> Modèle:Lien web.</ref>, une amicale de sapeurs-pompiers, un club de véhicules tout-terrain, le Fougilet Land Club<ref>Modèle:Lien web.</ref> et depuis 2011 une association destinée à valoriser le patrimoine, "Terres et Pierres"<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref name=qui/>

La [[11e étape du Tour de France 2009|Modèle:11e du Tour de France 2009]] est passée à proximité immédiate du territoire de la commune ; en effet, celle-ci passait à Sainpuits<ref>Modèle:Lien web.</ref> et même à Lainsecq (hameau de « La Breuille », km 148).

Le Modèle:Date-, une boîte à livres est installée sur la place de la commune sur l'initiative de l'association « Terres et Pierres » et grâce à la participation financière de la municipalité.

Médias

Le journal L'Yonne républicaine propose dans son édition quotidienne quelques pages consacrées à la Puisaye et donc à l'actualité locale de Sougères-en-Puisaye. Dans une moindre mesure, Le Journal du Centre et Le Journal de Gien peuvent rarement évoquer l'actualité du village.

Cultes

Pour le culte catholique, Sougères-en-Puisaye dépend du diocèse de Sens et Auxerre. En l’occurrence, l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul est une des églises de la paroisse Saint-Pierre Saint-Paul de Puisaye-Forterre<ref>Carte et liste des doyennés du diocèse de Sens et Auxerre</ref> au même titre que celles d'Andryes et de Druyes-les-Belles-Fontaines. Les messes dominicales sont assurées à tour de rôle sur les diverses églises de la paroisse.

Économie

En 2009, par arrêté du Premier Ministre, la commune de Sougères-en-Puisaye a été classée commune en zone de revitalisation rurale<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Revenus de la population et fiscalité

Selon l'enquête de l'INSEE<ref name="stats_insee"/>, les revenus moyens nets par foyer étaient en 2008 de Modèle:Unité. Parmi les 208 foyers fiscaux de la commune, 94 foyers soit 45,2 %, étaient imposables. En 2009, le revenu fiscal médian par ménage<ref group="Note" name="a2">Revenu fiscal médian par ménage : 50 % des ménages déclarent fiscalement moins que cette donnée (foyers non imposables inclus) ; 50 % des ménages déclarent fiscalement plus que cette donnée.</ref> était de Modèle:Euro, ce qui plaçait Sougères-en-Puisaye au 26 490e rang parmi les 31 604 communes de plus de 50 ménages en métropole<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Emploi

En 2008, la population de Sougères-en-Puisaye se répartissait ainsi : 68,5 % d'actifs, ce qui est nettement supérieur au 45,2 % d'actifs de la moyenne nationale, et 16,7 % de retraités, un chiffre inférieur à la moyenne nationale qui est de 18,2 %. Parmi les actifs ayant un emploi, 21,7 % travaillent dans la commune même, mais 15,1 % travaillent dans une autre région que la Bourgogne. En effet, l'indicateur de concentration d'emploi à Sougères n'est que de 34,8 %, ce qui veut dire que seulement 37 emplois y sont disponibles par rapport aux 108 habitants ayant un emploi. Près de 72 % des actifs de Surgères sont salariés, soit soixante-dix-sept personnes. Dix-huit actifs sont des indépendants, et onze sont des employeurs. Une personne est recensée comme aide familiale<ref name="stats_insee"/>.

En 2008, le taux de chômage était de 6,0 % contre 8,5 % en 1999. Exactement la moitié des chômeurs sont des femmes<ref name="stats_insee"/>. L'agence Pôle emploi pour la recherche d'emploi la plus proche, est localisée à Auxerre, à environ Modèle:Unité par voie routière.

Entreprises et commerces

Au Modèle:Date-, le territoire de Sougères-en-Puisaye accueille vingt-cinq entreprises. Parmi elles, dix-huit n'occupaient aucun salarié. Les sept autres occupent au total dix-huit salariés. Trois entreprises ont été créées en 2010<ref name="stats_insee"/>.

Répartition des établissements par domaines d'activité au Modèle:Date-

  Ensemble Agriculture Industrie Construction Transports et
services divers
Administration publ., enseignement, santé
Nombre d'établissements 25 10 3 4 2 3
Part en % 100,0 % 40,0 % 12,0 % 16,0 % 12,0 % 20,0 %
Sources des données : INSEE<ref name="stats_insee"/>

Agriculture

L'activité agricole demeure la principale activité économique du village qui représente, en 2010, 40 % des établissements recensés. Elle n'occupe pour autant aucun salarié. En 2000, la commune comptait vingt-trois exploitations (contre vingt-cinq en 1988), dont seize professionnelles et dix à temps complet, pour une surface agricole utile totalisant Modèle:Unité (contre Modèle:Unité en 1988). En 2000, Modèle:Unité de cette surface totale étaient labourables dont Modèle:Unité consacrés aux grandes cultures, essentiellement aux céréales pour Modèle:Unité. Enfin, l'activité d'élevage était encore présente en 1988 (82 bovins dont 53 vaches sur huit exploitations et 352 volailles au total sur dix-huit exploitations) ; cette activité est totalement révolue en 2000. Le nombre d'exploitations professionnelles à temps complet est resté stable depuis 2000<ref name="stats_insee"/>.

Culture et patrimoine

Monuments

Fichier:Carte postale ancienne - Château blanc - Sougères-en-Puisaye.jpg
Carte postale ancienne du « Château Blanc », route de Pesselières.
Fichier:Sougères-en-Puisaye et hameaux -mai 2014 (14).JPG
Le lavoir de Fougilet et sa pompe.

La commune de Sougères-en-Puisaye ne compte aucun monument historique tel que reconnu par le code du patrimoine, mais possède toutefois un patrimoine bâti remarquable.

Outre le monument aux morts situé au cœur du cimetière (lui-même agrandi dans les années 1980), peuvent être cités le calvaire des Roches et le lavoir de Fougilet ainsi que deux monuments situés sur la route menant de Sougères à Pesselières : le « puits neuf » (ancien puits désaffecté qui a donné son nom à la rue menant vers la place de l’église) et le « Château Blanc ».

Le Château Blanc est une grande demeure bourgeoise qui fut à l'origine, en 1658, un prieuré-cure<ref name="CB">Modèle:Harvsp.</ref> longtemps occupé par des prémontrés. L'habit blanc adopté par cet ordre religieux semble être à l'origine du nom du monument<ref name="CB"/>. Il y a également un ancien puits datant de 1772<ref name="puits peselières">Modèle:Harvsp.</ref> à Pesselières. Depuis les années 2010, des vignes sont plantées sur le domaine du Château Blanc.

Les croix de la commune

Outre la croix du cimetière (croix des Fidélistes), on dénombre dix croix de chemin sur le territoire communal :

  • la croix de Saint-Léandre dans le bourg ;
  • deux croix à Pesselières ;
  • le calvaire des Roches ;
  • quatre croix à Chauminet ou à proximité ;
  • une croix aux Billards.

Monuments disparus

Fichier:Représentation du moulin Dare-Dare de Pesselières (1908).jpg
Le moulin « Dare-dare » en 1908 (peu avant sa destruction).

L'ancienne voie romaine reliant Auxerre à Entrains-sur-Nohain passe sur le territoire de la commune, via le site de la « Montagne-des-Alouettes »<ref name="sp22"/>. Elle fut longtemps appelée localement le Chemin de César<ref name="sp22"/> ou Chemin Levé<ref name="sp22"/> en raison d'un relief (disparu aujourd'hui) de près d'un mètre par rapport à la plaine alentour. La portion sougéroise de la voie, provenant du village de Ouanne, est largement évoquée dans un ouvrage de Victor Petit<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Modèle:Article connexe Aujourd'hui seules des ruines du château de Pesselières subsistent ; en effet, il fut largement détruit en 1823. Ce château accueillit Charles IX lors de son grand tour de France. Il fut également la propriété de Lepeletier de Saint-Fargeau et de ses prédécesseurs, seigneurs de Pesselières. En 2012, ne restent du château que l'amorce des anciens fossés et le logement du fermier<ref name="sp122">Modèle:Harvsp.</ref>.

Il y eut jusqu'à trois moulins à Sougères-en-Puisaye, tous situés à Pesselières<ref name="p210 moulin">Modèle:Harvsp.</ref> tous trois en fonctionnement en 1856. Le dernier à fonctionner, le moulin « Dare-dare », cessa son activité en 1908 et fut démoli peu après<ref name="p210 moulin"/>.

Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul

Fichier:Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Sougères-en-Puisaye - 2.JPG
Vue de l'église.

Modèle:Article détaillé

L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul se trouve sur la place du village, face à la mairie. Elle aurait été construite au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle sur l'emplacement d'un premier édifice<ref name="sp157">Modèle:Harvsp.</ref>. Elle se caractérise par un Modèle:Citation

Son état général et notamment sa charpente fragile a impliqué un travail de réfection en profondeur de l'église entre 2005 et 2008<ref>Modèle:DVDBibliographie.</ref>. L'église présente par ailleurs les restes d'une litre funéraire de 1785, portant les armes de Charles-Étienne Lepeletier de Beaupré (1702 - 1785)<ref name="Lepeletier de Beaupré">Modèle:Harvsp.</ref>, avant-dernier<ref group="Note">Le dernier seigneur de Pesselières est Lepeletier de Saint-Fargeau.</ref> seigneur de Pesselières de 1769 à sa mort. Ce vestige est inscrit dans l'Inventaire général du patrimoine culturel<ref>Modèle:Base Palissy. Consulté le 14 avril 2012.</ref>.

Patrimoine naturel

Fichier:Les cèdres de la Lavière - 2.JPG
Cèdres de la Lavière.
Fichier:Le Sully de Pesselières - 2014.JPG
Le « Sully » de Pesselières en 2014.

Lors de la bataille de Fontenoy-en-Puisaye en 841, opposant les trois petits-fils de Charlemagne, Charles II le Chauve établit son camp de base au lieu-dit « Le Roichat » (colline boisée située sur le territoire de la commune) dont la toponymie est dérivée de « Roi Charles ».

Citons également, le tilleul « Le Sully » de Pesselières<ref>Modèle:Article.</ref>, planté en 1598. En 1998, deux jours de fête ont marqué ses 400 ans.

Enfin, les cèdres de « La Lavière » situés à Modèle:Unité du hameau de Pesselières, sur la route menant au hameau des Roches font également partie du patrimoine naturel de Sougères-en-Puisaye ; ces trois arbres sont plantés sur l’emplacement de sépultures particulières situées sur un terrain privé.

Héraldique

La commune n'a pas de blason officiel ; néanmoins, elle a utilisé les armes des Grivel de Grossouvre, pour illustrer les panonceaux des rues et des lieux.

Les seigneurs du village (ou des hameaux actuels) avaient leurs propres armes.

Armes des Grivel de Grossouvre

Armes de Paul de Grivel de Grossouvre<ref name="p130">Modèle:Harvsp.</ref>, seigneur de Pesselières jusqu'en 1752 ; ce blason fut repris par la municipalité pour illustrer les panonceaux des rues et lieux du village : Modèle:Blason-ville-fr

Armes des Lepeletier de Saint-Fargeau

Modèle:Article connexe Armes de Louis-Michel Lepeletier de Saint-Fargeau<ref name="p134">Modèle:Harvsp.</ref>, dernier seigneur de Pesselières, jusqu'en 1793 : ces armes furent portés par son grand-père, Charles-Étienne Lepeletier de Beaupré), et figurent sur une litre funéraire dans l'église.

Fichier:Louis Michel le Peletier de Saint-Fargeau (1760-1793), French politician.jpg
Lepeletier de Saint-Fargeau, dernier seigneur de Pesselières.

Modèle:Blason-ville-fr

Personnalités liées à la commune

Fichier:David 1754 Marie Jeanne Tallard 07265 recadré.JPG
Catherine-Marie-Jeanne Tallard (David). Catherine-Marie-Jeanne Tallard (née le 7 janvier 1772 à Paris et morte le 8 mars 1825 à Pesselières), épouse du maire Edme-François Lamy (mariage en 1811)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Pour approfondir

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Catégorie détaillée Modèle:Autres projets Modèle:Liens

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Crédit d'auteurs Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail Modèle:Bon article