Seignelay (Yonne)

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Seignelay est une commune française située dans le département de l'Yonne en région Bourgogne-Franche-Comté

Géographie

Situation

Seignelay se situe à Modèle:Unité au nord d'Auxerre, entre les rivières de l'Yonne à Modèle:Unité à l'ouest, et du Serein qui en marque à peu près la limite nord.

La ville est installée au sud-est du Haut du Tureau (ou Thureau), une hauteur s'élevant à Modèle:Unité d'altitude d'autant plus notable qu'elle marque le début d'une plaine au nord qui, sur la commune, varie entre et Modèle:Unité/2 d'altitude.

Le sud de la commune, soit environ Modèle:Unité, est couvert par la forêt de Saint-Germain et varie en altitude de Modèle:Unité au pied du flanc sud du Haut du Tureau, à Modèle:Unité au milieu de la forêt<ref name="geoprtlSgnl">Carte d'état-major de Seignelay avec le Haut de Tureau. Sur geoportail.fr.</ref>.

Hydrographie

Le Serein<ref name="Serein" group="Sandre">Modèle:Sandre.</ref> coule dans le sens est-ouest en limite de commune avec Hauterive au nord<ref name="geoprtlSereinSgnl">Le Serein à Seignelay - carte interactive sur geoportail.fr, avec couches hydrographie et limites de communes activées.</ref>.
Un seul de ses affluents coule sur la commune et y conflue : le ru de la Bûche<ref name="Buche" group="Sandre">Modèle:Sandre.</ref> (rive gauche), qui sert également en partie de limite de commune avec Héry à l'est. Le ru des Ventes et le ru du Crot des Ormes, tous deux en rive droite du Serein, confluent en face de la commune sur la berge appartenant à Hauterive ; ils n'en alimentent pas moins l'eau de Seignelay.

Le ru du Cul de la Bonde prend source dans le sud de la commune, coulant vers le sud-ouest pour rejoindre l'Yonne Modèle:Unité plus loin à Chemilly-sur-Yonne.

Le bief de Modèle:Unité de long en rive gauche depuis la ferme du Haras jusqu'au moulin de Seignelay a été ordonné par Colbert vers 1666, qui visait à alimenter en eau ses foulons et ses deux moulins nouvellement construits, le Petit-Moulin et le Grand-Moulin. Lorsqu'en 1809 le Grand-Moulin de Seignelay a été détruit ainsi que ses écluses, non seulement le niveau du Serein a baissé, mais ont cessé les débordements de la rivière qui fertilisaient les prés inondés. Ces prés et pâturages ont subséquemment été transformés en champs<ref name="2Henry211" group="Henry">Modèle:Harvsp, volume 2.</ref>. Hydrographiquement, le bief est sonsidéré comme un bras du Serein<ref name="biefHaras" group="Sandre">Modèle:Sandre.</ref>.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, depuis les moulins d'Héry jusqu'à Beaumont, le Serein présentait une perte de débit importante, notablement en été : à Héry il était suffisant pour faire tourner deux moulins, à Seignelay la diminution était déjà sensible, et à Beaumont un seul moulin pouvait tourner<ref name="2Henry212" group="Henry">Modèle:Harvsp, volume 2.</ref>.

Voies de communication

La commune est traversée dans le sens nord-sud par la D84 joignant Mont-Saint-Sulpice, Brienon-sur-Armançon, Bellechaume et Arces-Dilo au nord, avec Monéteau et Auxerre au sud. La sortie 19 de l'autoroute A6 est à Modèle:Unité au sud.

Les gares les plus proches sont celles de Laroche - Migennes (la mieux desservie) à Modèle:Unité et celle d'Auxerre à Modèle:Unité<ref name="geoprtlSgnl"/>.

Communes limitrophes

Fichier:Map commune FR insee code 89382.png
Carte de la commune de Seignelay et des proches communes.

Urbanisme

Typologie

Seignelay est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Auxerre, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (58,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (43,7 %), forêts (37,2 %), zones agricoles hétérogènes (8,2 %), zones urbanisées (6,1 %), prairies (4,7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Attestations anciennes

Le nom de la localité est attesté sous les formes latinisées Sigliniacus en 864 (cartulaire général de l'Yonne, I, 88); Selleniacum vers 1125 (Ibid., I, 258); Seleneium en 1190 (abb. des Escharlis), Seilleneyum Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle (Gesta pontif. Autiss.), Siligniacum au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle (Gesta pontif. Autiss.); Sellenayum en 1331 (chapel. de Seignelay); Seleigneium en 1333 (chap. de Sens); Saillegniacum en 1361 (Trésor des chartes, reg. 89, Modèle:N°); Senelayum et Saillenaium, (pouillé du diocèse d'Auxerre); Seigneleyum au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle (pouillé du diocèse de Sens); Synelayum en 1637 (chap. d'Auxerre, reg. de la Régale)<ref name="a">Maximilien Quantin, Dictionnaire topographique du département de l’Yonne, Paris, 1862, Modèle:P. (lire en ligne)</ref>.

Mais également sous les formes romanes Sallenai vers 1170 (cart. gén. de l'Yonne, II, 213); Seillenay en 1256 (cart. de Pontigny, f° 21 v°, Bibl. imp.); Seillegnay au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle (sceau de Simon de Seignelay); Saillenay au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle (sceau de Jean de Seignelay, arch. de l'Yonne); Sallenay vers 1550 (év. d'Auxerre); Sinelay en 1641; Signellay en 1650 (reg. de l'état civil)<ref name="a"/>.

La graphie actuelle Seignelay se fixe à l'époque où Jean-Baptiste Colbert de Seignelay l'accola à son nom<ref name="1Henry135" group="Henry">Modèle:Harvsp, volume 1.</ref>.

Selon l'abbé Henry, une colline aurait été appelée Signum Lœtum à la suite d'une bataille entre l'évêque Ebbon de Sens et ses vassaux d'une part, et des sarrazins (des visigoths sont aussi mentionnés) d'autre part, en 729 ou 732 ; pour signaler la victoire des sénonais, ceux-ci ont planté les enseignes ou drapeaux pris à l'ennemi, sur cette colline située près de Régennes et en dehors du diocèse de Sens (dont la limite est marquée par le Serein au nord de Seignelay)<ref name="1Henry132" group ="Henry">Modèle:Harvsp, volume 1.</ref>.

Étymologie

Il s'agit d'un type toponymique gaulois ou gallo-roman en -(i)acum, suffixe locatif et qui marque également la propriété<ref name="z">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le premier élément Siglin- > Seignel- représente l'anthroponyme germanique Sigilina, nom féminin<ref name="z" /> et que l'on rencontre avec davantage de certitude dans Selaincourt (Meurthe-et-Moselle, Siglini curtis en 836<ref name="z" />) et Selincourt (Somme). En effet, les noms en -court sont généralement composés avec un anthroponyme de type germanique, ce qui est plus rare pour les noms en -(i)acum. Cependant, les formes Siglin-i (curtis) et Siglin-i(-acum) sont semblables et contemporaines. Par ailleurs, le nom de personne Sigilina sous sa forme latine est fréquent et bien attesté dans les documents médiévaux, où il s’agit d’une variante de Segolina > Ségolène<ref name="e">Marie-Thérèse Morlet, Les noms de personnes sur le territoire de l’ancienne Gaule du {{#switch: au

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XII|-| – | XII }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle

}}, Paris, CNRS, t. I (les noms issus du germanique continental et les créations gallo-germaniques), 1968, p. 200a.</ref>.

Remarque : d'un point de vue phonétique, le passage de *Sigilin-iacum à Siglin-iacum (amuïssement d'un i interconsonnantique) ne pose pas de problème, car il s'agit d'un phénomène courant d'haplologie. D'ailleurs, les anthroponymes masculin Siglinus et féminin Siclina, issus respectivement de Sigilinus et Sigilina, sont bien attestés<ref name="e" />.

François Falc'hun a proposé un mot celtique hypothétique *sigl ou *siglen, qui désignerait un marais et signifierait littéralement : Modèle:Citation<ref>François Falc'hun, Étude des noms de lieux celtiques, Éditions Slatkine, Genève, 1982.</ref>, en référence à la rivière du Serein qui s'écoule au bas du promontoire où s'établit Seignelay. Par « celtique », il faut entendre le celtique continental, c'est-à-dire le gaulois dans ce cas. Cette théorie, marginale, n'est pas reprise par les principaux toponymistes, faute de preuves validant l'hypothèse de l'existence d'un tel mot, absent des dictionnaires de gaulois.

Histoire

Antiquité

Dans un rayon de Modèle:Unité autour de Seignelay se trouvent six voies antiques<ref name="1Henry1" group="Henry">Modèle:Harvsp, volume 1.</ref>, la plus importante étant devenue la Via Agrippa de l'Océan qui passait à Héry et aux Baudières dans le nord de la commune de Héry<ref name="1Henry9" group="Henry">Modèle:Harvsp, volume 1.</ref>. Il reste de ces voies un petit pont de pierre à Venouse. Beaumont, le village voisin au nord-ouest, a de forts arguments pour être le Bandritum de la carte de Peutinger<ref name="1Henry31" group="Henry">Modèle:Harvsp, volume 1.</ref> sur la route pré-romaine entre Autun et Sens en passant par Auxerre<ref name="1Henry5" group="Henry">Modèle:Harvsp, volume 1.</ref>. Les romains ont amélioré plusieurs de ces routes<ref name="1Henry2" group="Henry">Modèle:Harvsp, volume 1.</ref>.

Les premières traces d'un établissement à l'endroit de Seignelay remontent à l'invasion de l'armée romaine (arrivée dans la région vers -54 ou -53 av. J.-C).
Une légion a construit un camp au sud de l'actuel village. Le camp romain, qui servit également aux Sarrasins qui s'y retranchèrent pour un court temps après leur défaite à Sens, était sur la hauteur située au sud de la ville, qui culmine à Modèle:Unité. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle on y voyait encore une partie des fossés qui l'avaient entouré. Le castrum cité par Glabert en 990 comme étant le château de Seignelay, était probablement cet ancien camp. C'est là aussi que les châteaux successifs de Seignelay ont été construits. En 1817, l'enlèvement des fondations du dernier château à cet endroit dévoila des tuiles romaines et des pieux antiques. La rue venant d'Héry et menant à cette partie de Seignelay est la rue Gatelot, autrefois rue de Gastello, venant du latin Castello : l'ancienne rue du Château<ref name="1Henry23" group="Henry">Modèle:Harvsp, volume 1.</ref>.

Moyen Âge

Haut Moyen Âge

Depuis 711, les Sarrasins occupent la péninsule Ibérique et continuent lentement à avancer vers le nord, au-delà des Pyrénées. Ayant conquis le Languedoc, à partir de 725 ils ravagent la vallée du Rhône, allant jusqu'à mettre à sac la ville d'Autun (le Modèle:Date-) et assiéger, en territoire franc, la ville de Sens.
Saint Ebbon<ref>Jean Moeller, Histoire du Moyen Âge, depuis la chute de l'empire d'Occident jusqu'à la mort de Charlemagne. Ed. Debécourt 1837, Modèle:P..</ref>, évêque de Sens, repousse de Sens les Sarrasins et les accule jusqu'à l'emplacement actuel de Seignelay où il remporte en 727 la victoire sur les envahisseurs, cinq ans avant que Charles Martel ne les repousse à la victoire de Poitiers le Modèle:Date-<ref name="1Henry114" group="Henry">Modèle:Harvsp, volume 1.</ref>.

La tradition veut qu'en action de grâce de sa victoire, saint Ebbon ait fait ériger une chapelle à l'emplacement de ce camp où furent arborées, en signe de triomphe, les enseignes enlevées à l'ennemi ; là serait l'origine de la fondation du village<ref name="1Henry23" group="Henry"/>. Mais en 864 le Seignelay civil se résume à une métairie<ref name="Dutourneau">Modèle:Ouvrage.</ref>. Il y a une léproserie entre la fontaine des Noyers et la D84 vers Brienon, avec sa chapelle dédiée à saint Jean l'Évangéliste. Le chapelain était choisi par le seigneur sous réserve d'approbation de l'évêque. La chapelle a été vendue et détruite en 1793<ref name="1Henry171" group="Henry">Modèle:Harvsp, volume 1.</ref>,<ref group=note name="leproseries">Sur les léproseries à l'époque, voir Aurore-Diane Simon, Implantations, activités et relations des établissements d'assistance en Bourgogne à la fin du Moyen Âge. Université de Bourgogne, département d'Histoire. 2012.</ref>.

Les seigneurs de Seignelay font parler d'eux dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, quand le roi Eudes recommande dans une lettre que le seigneur de l'époque et certains de ses voisins rendent à l'abbaye de Saint-Germain d'Auxerre les biens qu'ils ont volés à cette dernière<ref name="1Henry141" group="Henry">Modèle:Harvsp, volume 1.</ref>. Il est fort possible qu'à cette époque les seigneurs de Seignelay aient été indépendants des comtes d'Auxerre : le système féodal n'était pas encore en place partout et le roi lui-même devait intervenir directement. Noter que seuls les seigneurs indépendants pouvaient choisir de lever ou déposer les armes, et de servir ou non sur une terre étrangère<ref name="1Henry139" group="Henry">Modèle:Harvsp, volume 1.</ref>.

Bas Moyen Âge

Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle

En 972, une église Saint-Martial s'élevait déjà au village. Les saints patrons du village étaient saint Sébastien et saint Louis ; saint Germain était le patron de la chapelle du couvent. Héribert, évêque d'Auxerre de Modèle:Date- à sa mort, le Modèle:Date- ou après, donna ces églises à l'abbaye Saint-Germain d'Auxerre - donation confirmée par le pape Eugène III en 1152<ref name="1Henry138" group="Henry">Modèle:Harvsp, volume 1.</ref>.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la seigneurie est érigée en baronnie.

~990 : Le premier seigneur de Seignelay connu est le baron Bavon I<ref name="2Henry226" group="Henry">Modèle:Harvsp, volume 2.</ref> de Seignelay (mort après 1015), vers la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Bavon est en vie en 990, et en 1015 où il est cité comme assistant au concile d'Héry<ref name="1Henry143" group="Henry">Modèle:Harvsp, volume 1.</ref>. Il serait issu de la première famille qui posséda le château après le départ des Sarrasins<ref name="1Henry140" group="Henry">Modèle:Harvsp, volume 1.</ref> et est le début d'une lignée qui va donner à Seignelay Modèle:Nobr en Modèle:Nobr<ref name="1Henry205" group="Henry">Modèle:Harvsp, volume 1.</ref>.

Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle

~1000 : Suivi par son fils Alwalon<ref name="2Henry226" group="Henry"/> I de Seignelay, tous deux continuent dans la même ligne de violences que leurs aïeux et agrandissent leur domaine à force d'exactions, pillages et autres abus sur leurs voisins, à commencer par la maison de religieux et les possessions assorties que les moines de Saint-Germain d'Auxerre possèdent alors à Héry, ainsi que sur les moines de Saint-Benoît établis également à Héry<ref name="1Henry140" group="Henry"/>. Avec eux, la baronnie de Seignelay s'étend entre le ru de Sinotte (petit affluent direct de l'Yonne coulant à moins de Modèle:Nobr au-delà de la limite sud de la commune de Seignelay) et l'Armançon Modèle:Nobr au nord de Seignelay - et même au-delà puisqu'elle inclut aussi Bellechaume (Modèle:Nobr au nord de l'Armançon, Modèle:Nobr au nord de Seignelay) et Avrolles (Modèle:Unité au nord-ouest) ; quant à l'étendue est-ouest, elle comprend Saint-Florentin (Modèle:Nobr au nord-est), Ligny-le-Châtel (Modèle:Nobr à l'est), Montigny-le-Roi et jusqu'au-delà des rives de l'Yonne avec Bassou (Modèle:Unité au nord-ouest) et Chichery (Modèle:Unité en dessous de Bassou)<ref name="1Henry142" group="Henry">Modèle:Harvsp, volume 1.</ref>. Toutes les terres au nord du Serein sont enclavées dans le comté de Champagne<ref name="1Henry176" group="Henry">Modèle:Harvsp, volume 1.</ref>.

~1020 : Le troisième seigneur de cette lignée est Adalwalon<ref name="2Henry226" group="Henry"/>, ou Adalwalo de Seignelay (mort avant 1030), connu par un accord avec Winemanus, abbé de Saint-Rémi-lès-Sens. Il meurt avant l'an 1030, pendant une période de sévère famine qui dure plusieurs années.

~1030 : Adalwalo est suivi de son fils, Bavon II<ref name="2Henry226" group="Henry"/> de Seignelay, quatrième de la lignée, qui renouvelle et met à exécution le traité conclu entre son père et Winemanus ; mais sa vie est courte, comme celles des trois générations précédentes<ref name="1Henry149" group="Henry">Modèle:Harvsp, volume 1.</ref>.

Les familles de Seignelay, de Courtenay et le comte de Joigny, qui se fréquentent en 1080 et 1082, assurent la défense du Sénonais face à un comté d'Auxerre livré à une anarchie institutionnelle depuis la mort au combat du comte Renaud de Nevers<ref>Etienne Meunier. L'origine du comté de Joigny. L'Echo de Joigny, n° 58, 2001, p. 16.</ref>. Le roi de France promeut en 1097 au trône archiépiscopal de Sens un nommé Daimbert, qui pourrait bien être un membre de la famille de Seignelay et décèdera en 1122.

Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle

~1104 : Alwalon II<ref name="2Henry226" group="Henry"/> de Seignelay, baron au plus tard en 1104 († 1140), cinquième de la lignée, est aussi appelé Angalon. Seignelay est déjà la première seigneurie du comté d'Auxerre : Guillaume II (1083-1148) comte d'Auxerre donne Alwalon comme le plus important de ses barons<ref group="Henry" name="1Henry138" /> en 1104<ref name="1Henry159" group="Henry">Modèle:Harvsp, volume 1.</ref>,<ref name="2Henry226Note" group="Henry">Modèle:Harvsp, note en bas de page, volume 2.</ref>, Billon fait de même en 1675<ref name="Lebeuf477">Modèle:Harvsp, note en bas de page : Modèle:Citation Le second est Saint-Bry, avant Saint-Cyr et Courson.</ref>. Il voit d'un bon œil la fondation en 1114 de l'abbaye de Pontigny, qui fait concurrence à l'abbaye de Saint-Germain d'Auxerre avec qui sa famille a toujours eu des démêlés et est parmi les premiers à lui faire des donations<ref name="1Henry150" group="Henry">Modèle:Harvsp, volume 1.</ref>. Il est suivi dans ce mouvement par beaucoup d'autres, comme Geoffroy du Moulin qui en 1118 donne la terre de Sainte-Porcaire à l'abbaye de Pontigny, en retenant toutefois tous les serfs pour lui-même<ref name="1Henry210" group="Henry">Modèle:Harvsp, volume 1.</ref> ; ou Bertrand de Seignelay, vassal d'Aldawon II, qui avec son épouse Ilduisis<ref group=Note name="ilduisis">Bertrand de Seignelay épouse Ilduisis dite Dame-Brune. Ils ont une fille, nommée Ilduisis dite Loria. Voir Modèle:Harvsp, volume 1.</ref> donne en 1126 à la nouvelle abbaye ses possessions à Sainte-Porcaire<ref name="1Henry150" group="Henry"/>, Ligny-la-Ville<ref group=Note name="ligny">Ligny-la-Ville, Ligny-le-Château : au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, on distingue la partie enfermée dans le château, de celle un peu éloignée.</ref> et Ligny-le-Châtel ; Gaultier dit le Chauve ou Botte-Sacrée<ref name="1Henry159" group="Henry"/>, fils de Bertrand, se fait religieux à Pontigny et en 1135<ref name="1Henry150" group="Henry"/> donne à son abbaye les biens qu'il possède à Rouvray, Hauterive, aux Îles (Isles)<ref name="1Henry159" group="Henry"/> et aux Ormes vers les bains de Saint-Aignan<ref name="1Henry150" group="Henry"/>.

Adalwon épouse en 1132 Agnès, veuve de Miles III, seigneur de Noyers<ref name="1Henry150" group="Henry"/>. Il meurt en 1140, laissant trois fils : Deimbert, Bochard et Étienne<ref name="1Henry152" group="Henry">Modèle:Harvsp, volume 1.</ref>.

En 1074, le comte de Joigny passe du vasselage du comte de Bar-sur-Aube (Raoul de Valois) en celui du comte de Troyes, héritier de celui-ci. De ce fait, quelques décennies plus tard en 1125, le comté de Joigny doit suivre la politique du comte Thibault le Grand constamment hostile au roi de France. En conséquence, l'unité d'action qui prévalait entre le sire de Seignelay et le comte de Joigny s'interrompt. Le roi conserve la fidélité du lignage de Seignelay car en 1190, Ferry de Seignelay est déjà installé par son aîné comme seigneur de Cudot, fief tenu de l'archevêché de Sens <ref>Etienne Meunier.Les chevaliers de Seignelay, de Silligniaco, de Saillenayo, de Sellenniaco. Cahiers généalogiques de l'Yonne, tome XXIII, 2017, pp. 67-80, et particulièrement 71.</ref>.

Deimbert {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Seignelay<ref name="2Henry227" group="Henry">Modèle:Harvsp, volume 2.</ref>, sixième de la lignée, succède à son père Adalwon II. Lui aussi favorise l'abbaye de Pontigny, à laquelle lui et sa femme donnent en 1145<ref group=Note name="1145StLouis">En 1145 la deuxième croisade a le vent en poupe avec la chute d'Édesse l'année précédente. Le noël de cette année-là, saint Bernard la prêche si efficacement qu'il y envoie une bonne partie des têtes couronnées d'Europe à commencer par Louis VII le Jeune roi des Francs. Les donateurs se multiplient pour les établissements religieux.</ref> tous leurs biens sur Crécy<ref group=Note name="crecy">Crécy est un lieu-dit à l'extrémité sud-ouest de la commune de Saint-Florentin, dans la vallée de l'Armançon entre la rive droite de la rivière et la rive gauche du canal de Bourgogne. Voir Crécy sur la carte IGN interactive de geoportail.fr ou cliquez sur Modèle:Coord. Une grange cirtercienne y est indiquée.</ref> et Duchy<ref name="1Henry152" group="Henry" />,<ref group=Note name="duchy">Duchy est un lieu-dit dans le sud-ouest de la commune de Saint-Florentin, lui aussi dans la vallée de l'Armançon, sur le haut du coteau qui domine d'une vingtaine de mètres en rives droites de la rivière et du canal de Bourgogne. Voir Duchy sur la carte IGN interactive de geoportail.fr ou cliquez sur Modèle:Coord.</ref>. Il est vrai que cette année 1145 est celle où saint Bernard, leur parent par les femmes, prêche très activement pour la deuxième croisade<ref name="GuillmdeSeignl">Guillaume de Seignelay sur auxerre.historique.free.fr.</ref>.

Dans le même temps, lui et ses frères continuent à mettre à mal l'abbaye de Saint-Germain<ref name="1Henry152" group="Henry"/> - sauf pour Étienne qui s'interrompt dans ces activités le temps de participer à la deuxième croisade<ref name="1Henry156" group="Henry">Modèle:Harvsp, volume 1.</ref>. Il faut dire qu'ils ne sont pas seuls à se comporter ainsi, c'est chose commune à l'époque : même les religieux exercent des violences ne serait-ce que par procuration, jusqu'en l'an 1200 où le régisseur des terres pour le chapitre de Saint-Martin tue plusieurs personnes, incendie par deux fois les maisons d'un hameau et renverse des voitures de vendange, pour la raison que l'abbaye de Pontigny possède plus de vigne que la surface à laquelle elle a droit sur telle commune. Les gens de Pontigny, eux, détruisent le moulin de Révisy, arrachent des ormes et détournent la rivière pour une question de pâturages avec l'abbaye de Saint-Germain d'Auxerre, et ainsi va la vie. Mais Deimbert {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} a affaire à Arduin, évêque d'Auxerre et sous peu cardinal (en 1153). Arduin, circonstances historiques atténuantes ou non, excommunie sans ambages le trio et décrète un interdit sur toutes leurs terres<ref group=note name="interdit">L'interdit religieux sur des terres implique que personne sur ces terres ne peut être enterré selon les rites chrétiens, un état de fait susceptible d'agiter fortement le peuple à cette époque-là.</ref>. En 1157 Deimbert passe un accord avec l'abbé et le couvent de Saint-Germain<ref name="1Henry152" group="Henry"/> pour régler les différents droits de justice et de féodalité, objets des désaccords passés<ref name="1Henry154" group="Henry">Modèle:Harvsp, volume 1.</ref>. Arduin ne jette pas son anathème sur la famille avant 1148, puisque cette année-là Deimbert est présent à l'abbaye de Saint-Germain pour approuver une donation des chevaliers de Maligny<ref name="1Henry155" group="Henry">Modèle:Harvsp, volume 1.</ref>.
Son frère Bochard est toujours vivant en 1182. Il est seigneur d'une partie de Gurgy et de Seignelay<ref name="1Henry158" group="Henry">Modèle:Harvsp, volume 1.</ref>.

Deimbert {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} épouse Alpace, avec qui il a un fils : Alwalon<ref name="1Henry154" group="Henry"/>.

En 1188, Alwalon III, ou Angalon de Seignelay donne à l'abbaye de Pontigny son droit d'eau de l'Armançon Modèle:Citation. Sont présents à l'acte<ref group=note name="AlwalonThibaut">1188, donation par Alwalon du droit d'eau : Thibaut de Bar est présent car le fief relève de sa juridiction. Il pourrait s'agir de [[Thiébaut Ier de Bar|Thiébaut {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Bar]], comte de Champagne en 1190.</ref> sa deuxième femme Adeline et quatre fils : Deimbert, Renaud, Féric ou Fréric et Pierre<ref group=Note name="filsAlwalonIII">Les quatre fils d'Alwalon III et Adeline sont aussi nommés par le même auteur Modèle:Citation, précisant que Guy a été prévôt d'Auxerre et qu'une des femmes d'Alwalon (Alwalon III ou Alwalon IV ?) est la fille de Renaud de Courtenay, qui partit pour la deuxième croisade avec Louis le Jeune. Voir Henry 1833, volume 1, page 182.</ref>, tous majeurs. Agnès, fille d'Alwalon ou Angalon III, épouse Geoffroy baron de Saint-Vérin vers 1180<ref name="1Henry160" group="Henry">Modèle:Harvsp, volume 1.</ref>.

C'est du temps d'Alwalon III que l'abbé de Saint-Germain obtient du seigneur d'Auxerre la remise du droit de gîte<ref group=note name="gite">Le droit de gîte consistait à pouvoir bâtir, loger ou simplement coucher sur le territoire d'un seigneur.</ref> sur ses terres de Seignelay et récupère différents biens sur Crécy<ref group=Note name="crecy"/> et Duchy<ref group=Note name="duchy"/>, qu'il échange avec l'abbaye de Pontigny en 1166.

En 1167, Alwalon III épouse Eluide, ou Eludie ; ils n'ont pas enfants. En 1185 sa seconde femme apparaît dans des actes : Adèle ou Adeline<ref name="2Henry227" group="Henry"/>, dont il a les quatre fils et une fille susnommés.

Alwalon III est le neveu par sa mère de [[Guy Ier de Noyers|Guy {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Noyers]], évêque de Sens de 1176 à 1193, et est aussi proche parent de Hugues de Noyers, évêque d'Auxerre. Il vit au moins jusqu'en 1191<ref name="1Henry162" group="Henry">Modèle:Harvsp, volume 1.</ref>.

Deimbert II de Seignelay († entre 1207<ref name="1Henry173" group="Henry">Modèle:Harvsp, volume 1.</ref> et 1210<ref name="2Henry227" group = "Henry"/>), succède à son père<ref name="1Henry164" group="Henry">Modèle:Harvsp, volume 1.</ref>. En 1203 il échange des terres avec les religieux de Saint-Marien<ref name="2Henry227" group="Henry"/>. Il a Bochard, ou Bouchard, comme oncle ou frère. Ce Bochard, marié à Aanor fille d'André seigneur de Montbard, a deux fils (cousins germains ou neveux de Deimbert II) : Guillaume (vers 1164-1223) et Manassès († 1221)<ref name="1Henry166" group="Henry"/>, et une fille Agnès († avant 1202), dame de Creux ou de Crux<ref group=Note name="Creux">Creux serait un hameau sur Senan, Modèle:Unité à l'ouest de Seignelay.</ref> qui épouse Philippe de Cheny dont elle a un fils, Hugues<ref group="Henry" name="1Henry173" />,<ref name="2Henry174" group="Henry">Modèle:Harvsp, volume 2.</ref>.

Guillaume devient le Modèle:58e évêque d'Auxerre le Modèle:Date- jusqu'en 1220, puis évêque de Paris de 1220 à 1223. Manassès devient évêque d'Orléans de 1208 à 1221. Ils participent tous deux à une partie de la croisade des cathares (1208-1229).
Guillaume fonde le monastère des Isles et les collégiales de Cosne et d'Appoigny, établit une règle pour les chanoines de Toucy, commence la construction de la cathédrale d'Auxerre<ref name="1Henry166" group="Henry">Modèle:Harvsp, volume 1.</ref>. Le comte Pierre II de Courtenay, roi de Constantinople, le charge des affaires du comté d'Auxerre lorsqu'il part en 1216 prendre possession de son royaume<ref name="Lebeuf145">Modèle:Harvsp.</ref>. La léproserie de Seignelay date de leur temps ; elle était située sur l'ancien chemin de Brienon, entre la fontaine des Noyers et la route actuelle. La chapelle, dédiée à Saint-Jean, a été vendue et démolie en 1793<ref name="1Henry171" group="Henry"/>.

Sur la fin de sa vie, Deimbert II lègue son clos de vigne du Mont-Saint-Sulpice à l'abbaye de Pontigny, en retour du droit d'être inhumé dans l'abbaye. Son épouse Marguerite de Ronuse, douairière de Seignelay, meurt en 1224<ref name="1Henry172" group="Henry">Modèle:Harvsp, volume 1.</ref>. Ils laissent deux fils : Étienne, baron de Seignelay, et Jean qui hérite de la Maison-Fort<ref name="1Henry173" group="Henry"/>.

Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle

Dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il existe un château à Seignelay.

Étienne {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} († ~1240), fils de Deimbert II, cède son droit de garde du château aux habitants de Chichery en 1221 (auparavant, ceux-ci devaient garder le château s'il le leur demandait)<ref name="2Henry227Note1" group="Henry">Modèle:Harvsp, volume 2, note (1) en bas de page.</ref>. Lui aussi doit régler des litiges de propriété entre lui et l'abbaye de Saint-Germain : l'abbé Renaud de Jocenal se plaint d'infractions à l'accord de 1157 entre Deimbert {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} et l'abbé d'alors, et cet accord n'est pas assez développé pour répondre à toutes les situations litigieuses. Le Modèle:Date- Étienne {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} et Renaud de Jocenal choisissent ensemble trois arbitres : Odart, maréchal de Champagne, Milès de Noyers et Ferry seigneur de Cudot ; et s'engagent financièrement à respecter leur décision. Mais l'affaire traîne pendant six ans. En 1228, un nouvel accord est signé, très complet, appelé la pieça<ref name="1Henry174" group="Henry">Modèle:Harvsp, volume 1. Modèle:P. à 183 détaillent l'accord de 1228 entre Étienne {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} seigneur de Seignelay et Renaud de Jocenal abbé de Saint-Germain.</ref>.

Étienne {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} épouse Agnès, avec qui il a quatre enfants : Jean, aîné et successeur à la baronnie de Seignelay ; Agnès, qui devient religieuse au couvent des Isles ; Geoffroy, seigneur du Mont-Saint-Sulpice ; et une deuxième fille qui épouse le seigneur de Champlost. Étienne {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} meurt peu après 1238<ref name="1Henry184" group="Henry">Modèle:Harvsp, volume 1.</ref>.

Seigneur de Seignelay en 1240, Jean {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}, fils d'Étienne {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}, épouse Marie, veuve de Gaucher seigneur de Bassou, avec ses deux enfants du défunt : Guy, qui se croise lorsque saint Louis passe à Pontigny, et Marie, abbesse du monastère des Isles. Jean a deux fils de Marie : Étienne son successeur, et Geoffroy chanoine d'Auxerre et seigneur de Bassou, qui vivait en 1294<ref name="1Henry188" group="Henry">Modèle:Harvsp, volume 1.</ref>. Il a un cousin nommé Jean de Seignelay, seigneur de Beaumont, avec qui il a été souvent confondu<ref name="1Henry191" group="Henry">Modèle:Harvsp, volume 1.</ref>.

Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle

Étienne II est mentionné dans le cartulaire du monastère des Isles en 1294, et dans celui de Saint-Marien en 1303<ref name="2Henry227" group="Henry"/>. En 1315 il est le premier baron de Seignelay à rendre hommage pour cette terre - en l'occurrence au comte d'Auxerre, se rendant ainsi homme-lige des comtes de Champagne<ref name="1Henry139" group="Henry"/>.

En 1315 Jean II rend hommage au comte d'Auxerre Jean II de Chalon. Il meurt entre 1317 et 1323<ref name="2Henry227" group="Henry"/>.

En 1323 Étienne III rend hommage au même comte d'Auxerre Jean II de Chalon. Il épouse Marguerite, vicomtesse de Saint-Florentin († 1343) qui, veuve après la mort d'Étienne, se remarie avec Jean de Soigne ou de Saint-Seine<ref name="2Henry227" group="Henry"/>.

En 1336 Jean de Soigne ou de Saint-Seine est seigneur de Seignelay par sa femme Marguerite, veuve d’Étienne III<ref name="2Henry227" group="Henry"/>.

En 1346 et 1356 Gaucher, cousin d'Étienne III, est seigneur de Seignelay. Cette lignée des seigneurs de Seignelay s'éteint avec lui<ref name="2Henry227" group="Henry"/>.

En 1372, cette terre est acquise par Philippe de Savoisy<ref name="1Henry206" group="Henry">Modèle:Harvsp, volume 1.</ref>, favori et chambellan<ref name="bas">Philippe Le Bas. Famille de la Rivière. Dans France: Dictionnaire Encyclopédique, Volume 10, 1848. Modèle:P..</ref> de Charles V puis de Charles VI.

Son fils, Charles de Savoisy (vers 1368-1420), chambellan de Charles VII et baron de Seignelay, fait rebâtir le château en 1410 en le fortifiant de dix-sept tours<ref name="QntnRep">Modèle:Ouvrage. Note sur le lien (“lire en ligne”) : L'Yonne est le dernier des cinq départements présentés sur la page liée - après l'Oise (Emmanuel Woillez, 1862, 213 p., rédigé sous les auspices de la société académique d'archéologie, sciences et arts de ce département), l'Aube (Darbois de Jubainville, 1861, 213 p., rédigé sous les auspices de la société d'agriculture, sciences et belles-lettres du département), le Morbihan (M. Rosenzweig, 1863, 243 p., rédigé sous les auspices de la société polymathique de ce département”) et le Tarn.
Accès direct à la section "Yonne" : dans le menu des pages de google livres, cliquer sur "c" (entre "Magnicourt" et "Saint-Léger-sous-Brienne").</ref>.

Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle

Les serfs des terres de l'abbaye de Saint-Germain sur Seignelay sont affranchis en 1456, par acte de l'abbé Hugues VI de Tyard (il affranchit dans le même temps ceux de leurs domaines des environs, notamment Ormoy, Hauterive<ref name="1Henry210" group="Henry"/>, Bleigny-le-Carreau<ref name="1Henry259" group="Henry">Modèle:Harvsp, volume 1.</ref>...). Seignelay n'est affranchi totalement qu'en 1492<ref name="1Henry210" group="Henry"/>. L'abbé vise à repopuler le lieu qui a été ruiné par les guerres précédentes (mort de Jeanne d'Arc en 1431, suivie de la fin de la guerre de Cent Ans en 1453)<ref name="1Henry259" group="Henry"/>. Philippe de Lavoisy fait rebâtir le moulin d'Hauterive, payant 12 bichets de mouture par an aux moines de Saint-Germain à qui appartient l'eau de la rivière<ref name="1Henry260" group="Henry">Modèle:Harvsp, volume 1.</ref>.

Le chanoine d'Auxerre, archiprêtre de Saint-Bris, demande en 1439 cent sous tournois (ou quatre livres) du curé de Seignelay pour son droit de première annate - un prix trop élevé, disent depuis longtemps les curés de Seignelay. Cette année-là Jean Bouchard le curé entrant<ref name="2Henry116">Liste des curés de Seignelay : Modèle:Harvsp, volume 2.</ref> est aussi maître ès-arts. Il fait un procès pour réduire cette somme. La cour d'Auxerre le condamne, il fait appel à Sens mais accepte un arrangement avant la date : la somme est réduite à 60 sous tournois (trois livres annuellement) mais il doit payer 10 livres en sus pour les frais de procès<ref name="1Henry260" group="Henry"/>.

En 1470, Philippe de Savoisy, seigneur de Seignelay et de ce fait premier pair du comté d'Auxerre, décide de suivre Louis XI et d'abandonner Charles le Téméraire, duc de Bourgogne. Il détient alors Seignelay, Bassou, Ormoy, Mont-Saint-Sulpice, Bouilly et Cheny. Trois ans plus tard, les Bourguignons qui tiennent la ville d'Auxerre constatent qu'il "grans maulx et dommaiges ... par prinses de gens et de bestes chevalines et autres ... (pour) cuider seduire et suborner le peuple de ceste dite conte par divers moyens a eulx tournez françois et redduire en lobbeissance du Roy". Son bailli est alors Blaise Tribole, avocat du duc de Bourgogne au bailliage d'Auxerre. À la mort du duc de Bourgogne en 1477, le duché et terres attachés (comté d'Auxerre) sont unis au domaine royal. Pour empêcher les Auxerrois de se venger, le sire de Seignelay obtient que sa seigneurie dépende du bailliage royal de Sens le Modèle:Date-<ref>Etienne Meunier. Le bailliage de Sens, 1194-1477, Saint-Mandé, 1981, p. 240.</ref>.

Temps modernes

Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle

La terre de Bouilli (Bouilly, sur Vergigny) passe aux marquis de Seignelay au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="2Henry162" group ="Henry">Modèle:Harvsp, volume 2.</ref>.

Le Modèle:Date- un arrêt du Parlement est émis concernant une affaire de ressort pour Villeneuve-le-Roi, que les officiers du bailliage de Sens (catholique) tentent de récupérer au détriment du ressort d'Auxerre (protestant). Les ressorts d'autres terres avoisinantes sont également disputés et leur attribution à l'un ou l'autre bailli est décidée de par cet acte. Or ledit acte prend note de l'opposition de Philippe de Savoisy, descendant de son homonyme précité en 1372 et lui aussi seigneur de Seignelay, à ce que sa terre, pourtant première châtellenie du comté<ref name="Lebeuf477"/> et à seulement Modèle:Unité d'Auxerre, soit comprise dans l'arrangement de cet arrêt qui les mettrait sous la juridiction du bailli d'Auxerre. En effet les Savoisy se placent politiquement du côté de la royauté (catholique) et sont par conséquent en opposition au duché de Bourgogne, auquel se rattache Auxerre ; ils ne peuvent donc "en conscience" être soumis à la justice de leurs ennemis. Philippe entame donc des poursuites, continuées par son fils Claude de Savoisy - poursuites aboutissant à ce que Seignelay ne ressortisse pas du bailliage d'Auxerre - mais cette exemption ne s'applique pas aux autres lieux de la même seigneurie. Le comte de Nevers, qui avait lui aussi quelques terres dans le comté d'Auxerre, tente de même de s'opposer à ce que celles-ci dépendent du bailliage d'Auxerre mais ne réussit point dans cette entreprise. Les officiers du bailliage de Sens tentent toujours de récupérer Seignelay dans leur juridiction. Mais le roi, [[François Ier de France|François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]], y mit la main et préféra la persistance de lettres patentes d'exemption, plutôt que la modification de limites de comtés établies par ses prédécesseurs<ref name="Lebeuf363">Modèle:Harvsp.</ref>.

Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle

Fichier:Colbert.png
Jean-Baptiste Colbert, gravure non sourcée.

En 1657, Jean-Baptiste Colbert achète la baronnie de Seignelay. Son premier acte important est de créer un bailliage à Seignelay, qui inclut vingt trois villages ou hameaux et ressort directement au parlement de Paris : pour ce faire il enlève trois paroisses au bailliage de Villeneuve-le-Roi qui n'en a dès lors plus que sept, enlève Mont-Saint-Sulpice et Villeneuve-Saint-Salves au bailliage d'Auxerre et huit paroisses au bailliage de Saint-Germain<ref name="1Henry316" group="Henry">Modèle:Harvsp, volume 1.</ref>.

Il crée un port au Petit-Monéteau pour arrêter les coches d'eau récemment mis en service sur l'Yonne et fait transporter par voiture leurs marchandises vers Auxerre ; les coches ne remonteront jusqu'à Auxerre qu'après sa mort. Le port pour Seignelay reste le Cromontoire, qui débarque du sel et embarque les vins.

En 1665, il crée à Aumale une manufacture de serges et draps de haute qualité, qu'il déménage à Seignelay en 1666. La manufacture royale (établie aux frais de l'État et régie au nom du roi) se trouve vers le milieu de la rue de Gastellot (rue Gatelot). On y travaille en mélangeant des laines de Reims, Troyes et Auxerre ; les draps pour les armées sont faites de laine d'Espagne<ref name="1Henry319" group="Henry">Modèle:Harvsp, volume 1.</ref>. Pour attirer les ouvriers, plus rares du fait des guerres, hors des grandes villes, Colbert ouvre un asile dans la manufacture. Ce privilège donnant abri de la justice donne une grande renommée à l'établissement, qui aura jusqu'à Modèle:Nobr, avec la construction d'un deuxième bâtiment pour les serges<ref name="1Henry320" group="Henry">Modèle:Harvsp, volume 1.</ref> En 1775 ses serges « façon Londres » sont toujours réputées de la meilleure qualité<ref name="1Henry321" group="Henry">Modèle:Harvsp, volume 1.</ref>.

Colbert ouvre aussi une manufacture de soie dans la rue de l'Église ; moins développée, elle fonctionnera toutefois pendant Modèle:Nobr<ref name="1Henry320" group="Henry"/>. C'est en 1666 qu'il fait détruire le moulin de Seignelay bâti par Philippe de Savoisy en 1458, pour construire ses foulons sur cet emplacement. Un Petit-Moulin est adossé aux foulons et le Grand-Moulin est construit un peu plus haut. Il fait creuser un bief de Modèle:Unité de long depuis la ferme du Haras jusqu'au moulin pour alimenter en eau ses nouvelles constructions, et des écluses sont construites sur l'affleurement de roche de grès dans le lit de la rivière à cet endroit. Le Grand-Moulin sera détruit en 1809, avec des conséquences non négligeables sur l'hydrologie du Serein en aval<ref name="2Henry211" group="Henry"/>.

Fichier:Seignelay halles2.jpg
Les halles.

Avec les services de l'architecte du roi Le Vau, il fait moderniser le château en le réduisant à treize tours. Une gravure ancienne représentant le château montre que douze tours étaient rondes et la treizième carrée, symbolisant le Christ et ses apôtres. Il construit des halles, un four public, un pressoir, un grenier à sel, une hôtellerie. En 1668 le roi érige la baronnie de Seignelay en marquisat<ref name="1Henry315" group="Henry">Modèle:Harvsp, volume 1.</ref>, mais Colbert n'ose en porter le titre et c'est son fils aîné qui le porte et que l'on désigne sous le nom de Jean-Baptiste Colbert, marquis de Seignelay. L'église est pavée peu après sa mort<ref name="1Henry338" group="Henry">Modèle:Harvsp, volume 1.</ref> le Modèle:Date- grâce au fonds qu'il lègue - la chaire, le grand autel et l'autel de la Vierge datent de cette époque également. Il lègue aussi à Seignelay Modèle:Unité pour fonder un hôpital qui existait encore en 1830<ref name="1Henry336" group="Henry">Modèle:Harvsp, volume 1.</ref>.

Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle

En 1724 seigneurie et château passent par mariage aux Montmorency-Luxembourg<ref name="1Henry343" group="Henry">Modèle:Harvsp, volume 1.</ref>. Mis sous séquestre à la Révolution et vendu en l'an VI, le château est démoli en 1798 et ses matériaux utilisés principalement pour la construction de la caserne et des écuries de Joigny, du manoir voisin de Guillebaudon, d'édifices privés et pour l'empierrement des routes.

La commune acquiert le presbytère en 1820, par héritage de la sœur du curé d'Hauterive et du jésuite Noirot (° ~1730 à Seignelay - † 1790)<ref name="2Henry132" group="Henry">Modèle:Harvsp, volume 2.</ref>.

Époque contemporaine

Pendant l'occupation bavaroise de 1815, Seignelay constitue une enclave autrichienne. Son canton et 3 autres cantons pourvoient aux réquisitions autrichiennes. (source non communicable).

En 1826, la commune achète une pompe à incendie, puis une deuxième. Un corps de trente deux pompiers est organisé, avec armes, casques et habillement militaire fournis<ref name="2Henry111" group="Henry">Modèle:Harvsp, volume 2.</ref>.

De 1960 à 1977, la commune accueille chaque année un critérium cycliste. Il devient traditionnellement le premier critérium d'après Tour de France, se disputant le lundi après-midi, le lendemain de l'arrivée de la course. Il accueille les plus grandes vedettes du peloton, Darrigade, Anquetil, Janssen, Poulidor, Merckx, Thévenet, Ocana, Van Impe, Hinault, ainsi que Raymond Riotte, venu en voisin. Le circuit était assez spectaculaire, en particulier avec son arrivée en montée, au bout de la longue ligne droite de l'avenue Colbert. Dix neuf éditions auront lieu avant que le coût de plus en plus élevé de l'organisation n'oblige à mettre fin à cette course.

Événements historiques notables

Héraldique

Modèle:Article connexe Modèle:Blason-ville-fr

Il s'agit d'armes parlantes : la couleuvre, qui se dit coluber en latin, évoque le Grand Colbert qui a été seigneur de Seignelay. Elle est présente, de couleur bleue, dans le blason des Colbert.

Lieux, monuments et anciens bâtiments

Monuments classés à l'inventaire des monuments historiques

Monuments répertoriés à l'inventaire général

  • Ancien hôpital dit en son temps Maison de la Miséricorde (Modèle:S mini- et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), avec deux bâtiments situés au no 2 rue du Docteur Chauvelot et no 7 rue Alphonse Darlot<ref>Modèle:Base Mérimée. Page de photos sur le site culture.gouv.fr.</ref>. Cet établissement est dû à la générosité de Jean-Baptiste Colbert, marquis de Seignelay et fils du Grand Colbert, qui légua à sa mort Modèle:Nombre par testament en 1690 pour fonder un hôpital, dont l'assemblée des habitants approuva la formation le Modèle:Date-. Le Modèle:Date-, le seigneur Charles de Montmorency lui donna un règlement qui fut homologué par le parlement. Cet hôpital devint peu après une maison de charité car en 1753, pour multiplier les secours et diminuer les charges, il cessa de recevoir les malades qui furent dès lors assistés à domicile. Le bureau (le curé, des officiers du lieu et deux notables élus) établissait chaque dimanche la liste des malades et des pauvres à secourir, les sœurs distribuant à domicile aumônes, remèdes, aliments, linges. Le duc Anne-Léon de Montmorency fit reconstruire l'établissement en 1761 près de l'église paroissiale, à l'emplacement de l'ancien, le destinant à perpétuité aux religieuses chargées du soin des malades et des écoles mais stipulant que si ces religieuses venaient à quitter les lieux, les bâtiments retourneraient à sa famille. Le service était assuré par deux sœurs de Saint-Vincent-de-Paul en 1691, qui furent remplacées par trois sœurs de la congrégation de Nevers en 1753. Elles furent cinq en 1833. Le bâtiment est surmonté d'un petit campanile et d'une croix, uniques rappels de son ancienne destination.

Bâtiments anciens

Fichier:Schloss Seigneley Vogelperspektive.jpg
L'ancien château, gravure du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
  • Grenier à sel pour l'achat de sel en paiement de la gabelle qui fonctionna jusqu'en 1790, situé au no 5 place Colbert<ref>Georges de Soultrait, Armorial du Nivernais</ref>. Jacques de La Roche de La Perrière, conseiller du Roi, président au siège des gabelles de Seignelay, demeure à Saint-Bris<ref>H. de La Perrière, Notes sur la maison de La Perrière (Bourgogne, Forez, Nivernais, Champagne, Île-de-France, Bretagne et Aunis, Géorgie (États-Unis) et sur les diverses familles qui ont porté le même nom, Paris, Ed de la Réforme sociale, 1938, in-8°, Modèle:P./128.p., fig.</ref>.
  • Bâtiments d'entrée de l'ancien château datant de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
  • Vestige du mur ouest d'enceinte de l'ancien château (la tour y figurant étant une reconstitution rebâtie après la démolition du château).
  • Lavoir de forme octogonale qui supportait une toiture charpentée reposant sur dix huit piliers, situé à la sortie de Seignelay sur la route de Beaumont (aujourd'hui à l'état d'abandon)<ref name="coordNoyers">Coordonnées de l'ancien lavoir, alimenté par la fontaine des Noyers : Modèle:Coord.</ref>,<ref name="fontaines">Les fontaines de Seignelay.</ref>.
  • Atelier de cordier, situé route de Chemilly (aujourd'hui à l'état d'abandon), dont on peut voir encore, sur le talus qui fait face à son entrée en direction de la rue des Carboines, la trace des trous de fixation des tréteaux qui servaient de support à l'étirage les cordages à tresser.
  • Ancienne gare de la ligne ferroviaire de la Vallée du Serein<ref>Histoire de la ligne ferroviaire de la Vallée du Serein</ref>, située au début de l'avenue Colbert, au carrefour de la route de Beaumont. Cette ligne ferroviaire à voie unique d'un mètre de large reliait Laroche-Migennes à L'Isle-Angely et fut en exploitation du Modèle:Date- au Modèle:Date-. Les anciennes gares de cette ligne, appelées à tort<ref group=note name="CFD">Dans sa session d'août 1881, le conseil général de l'Yonne vota l'établissement de la ligne ferroviaire de la vallée du Serein et les travaux furent exécutés par la Compagnie de chemins de fer départementaux (CFD) et non par la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM).</ref> par certains "gares PLM", ont toutes été transformées en habitations privées.

Démographie

Modèle:Population de France/section

En 1703, on comptait Modèle:Nombre.

On nomme Seignelois et Seigneloises les habitants de Seignelay.

Politique et administration

Seignelay fait partie de la communauté de communes Serein et Armance.

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:…

Liste des maires

Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu

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Économie

la S.A.S. Davey Bickford, nommée d'après William Bickford inventeur de la mèche Bickford, est installée sur plus de Modèle:Nobr au Moulin Gaspard (commune d'Héry), à Modèle:Unité au nord-ouest de Seignelay, en bord de Serein et près de la D203. Usine de pyrotechnologie, elle travaille détonateurs et matériels explosifs pour miner, extraire la roche en carrière, créer des tunnels, etc., et pour l'étude séismique<ref name="BckfrdExprts">Secteurs d'expertise de la compagnie Davey Bickford.</ref>. La compagnie réalise aujourd’hui Modèle:Référence souhaitée. En 2013 elle était la Modèle:5e exportatrice de l'Yonne<ref>L'Yonne terre d'échange commerciaux, Yonne > Auxerrois > Héry, 02/03/14 - 14h00, sur lyonne.fr.</ref>,<ref name="kmpss">Davey Bickford sur fr.kompass.com.</ref>.
Au Modèle:Date-, la société Davey Bickford employait à Héry 477 personnes : 439 extérieures à la commune, 37 demeurant au bourg d’Héry, 1 résidant aux Baudières (commune d'Héry) et 76 venant d’Auxerre<ref name="PCS1">Plan communal de sauvegarde sur la commune de Héry, 28/09/2009, 15 pages. Sur mairie-hery89550.fr.</ref>.

Outre son impact sur l'emploi local, elle fait aussi partie des 13 entreprises de l'Yonne classées seveso dont 5 classées seveso 2, « haut risque »<ref>L'Yonne compte treize sites à risques industriels importants, Yonne > Centre Yonne > Saint-Julien-du-Sault, 16/04/15 – 15h22.</ref>.

Risques technologiques et naturels

Les activités de l'entreprise Davey Bickford présentent un risque de contamination à la « dioxine de Seveso ». Pour cette raison la compagnie est classée seveso 2, « haut risque »<ref name="NaturaSeveso">Qu'est-ce qu'un site classé SEVESO ?, site natura-sciences.com.</ref>. C'est ainsi qu'en accord avec la directive Seveso, un plan communal de sauvegarde a été établi le 09 Modèle:Date- qui concerne les trois communes de Héry, Seignelay et Hauterive.
Le document d'information sur les risques majeurs (DICRIM<ref>Document d'information sur les risques majeurs - DICRIM du plan communal de prévention.</ref>) a été publié pour la première fois à Héry dans le bulletin municipal de Modèle:Date-. Le Plan de Prévention des Risques Technologiques (PPRT) y a été approuvé le Modèle:Date-<ref name="securitePcsDicrim">Programme de sécurité sur la commune de Héry. Sur mairie-hery89550.fr, « Vivre à Héry » - « Sécurité ».</ref>,<ref name="PCS1"/>,<ref name="PCS2">Plan communal de sauvegarde sur la commune de Héry, 29/09/2009, 56 pages. Sur mairie-hery89550.fr.</ref>.

La zone concernée par le PPRT décrit des cercles concentriques dont le plus étendu ("risque faible") a un rayon d'environ Modèle:Nobr autour de l'usine. Cette zone empiète légèrement sur Seignelay, incluant une partie du ru de la Bûche au niveau des trois étangs du Moulin Baudouin (lui-même sur Héry)<ref name="carteAleas">Carte des zones à risque de contamination autour de l'usine Davey Bickford.</ref>.

L'usine est également concernée par le risque d'inondation. En 1980 un barrage de type « vanne automatique » a été installé sur le Serein au lieu-dit Les Reguins ; au printemps 1998 une inondation majeure amenait Modèle:Nobr d'eau dans des ateliers de l'usine et inondait les champs voisins. La commune a alors été classée en état de catastrophe naturelle pour la période du 25 au 29.04.1998 (arrêté du 10.08.1998, publié au Journal officiel Modèle:N° du 22.08.1998). Depuis, l’usine a élaboré un Plan d’Urgence Inondation et a fait réaliser des travaux pour limiter ce risque<ref name="PCS1"/>.

Le DICRIM note aussi la présence de trois centrales nucléaires en limite du département de l’Yonne : Dampierre, Belleville et Nogent-sur-Seine<ref name="PCS1"/>.

Vie locale

  • Marché le samedi matin sous les Halles.
  • Le Modèle:Date-, retraite aux flambeaux, feux d'artifice et bal sous les halles.
  • Fête communale (Saint Martial) le dimanche précédant le Modèle:Date-.
  • En juin, course à pied de Modèle:Unité : "les foulées de Colbert", organisées chaque année depuis 1994.
  • En août, concerts autour de l'orgue Giroud de l'église Saint-Martial ( http://orgue-seignelay.fr/ )

Personnalités notables liées à la commune

Fichier:Auxerre - Tour de l'horloge details.jpg
L'horloge d'Auxerre mise au point par Étienne Noblet (1765-1817)
Fichier:JB colbert (1651-1690).jpg
Jean-Baptiste Colbert de Seignelay

Notes et références

Notes

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Notes sur les modalités de recensement démographique

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Cartes

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Références

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Références Vaast-Barthélemy Henry

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Références Sandre cours d'eau

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Pour approfondir

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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