Accolay est traversée par la Cure affluent de l'Yonne et par le canal d'Accolay qui relie la commune voisine de Vermenton à l'Yonne et au canal du Nivernais. Elle est desservie par la route départementale 606 (ancienne RN 6 Paris - Chambéry) et le [[Sentier de grande randonnée 13|sentier de grande randonnée Modèle:N°]] (chemin de Compostelle).
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Accolay est un des plus anciens lieux mentionnés du département de l'Yonne. Il est cité dans le règlement de l'évêque d'Auxerre saint Aunaire comme paroisse de son diocèse au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle sous le nom d'Accolacus. Nous retrouvons ce toponyme en 1215 sous la forme Accolaium dans les archives du Chapitre cathédral d'Auxerre.
Ce nom serait formé du patronyme gaulois Accola, le suffixe acus s'appliquant aux villages constitués autour des villae gallo-romaines<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Accolay dérive du latin Accōla signifiant « à côté de » et faisant sans doute allusion à Auxerre, dont Accolay était autrefois une partie du pagus et diocèse.
Histoire
Quatre villae sont connues : Bréau où un moulin (molendino de Brualt) est mentionné en 1127 et 1136, occupé de l’époque romaine au Moyen-Âge inclus ; Le Tiolet, avec un dépôt de monnaies enfoui en ou vers 286 ; Sous Bertry, occupé dès la Tène jusqu'à la fin du haut Moyen-Âge ; et dans le village même, un gros établissement gallo-romain et du haut Moyen-Âge<ref name="2008nouvel12">(2008) Modèle:Article, Modèle:P..</ref>.
Geoffroy de Champallement, 49eévêque d’Auxerre, de 1052 à 1076, a fait du chapitre cathédral le seigneur d’Accolay par donation " d’excellentes terres situées à Saint-Bris et à Accolay "<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Celle-ci a été confirmée par le vénérable Humbaud son successeur immédiat, qui y ajouta des dîmes<ref>Modèle:Ouvrage</ref> (c’est cet évêque qui réalisa la fondation de Pontigny).
En 1781, le chapitre cathédral d'Auxerre tirait de cette paroisse une dîme de blé de 70 bichets, pour celle d’avoine 16 bichets, pour celle de vin 20 feuillettes. Le chapitre tirait en totalité de cette paroisse un revenu de 1 021 livres<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
}}. Elle comprend un chœur et une abside romans, séparés de la nef classique, voûtée en bois, par un retable de la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Elle possède notamment trois statues datées de 1695 et classées au titre des monuments historiques.
Le pont de pierre sur la Cure a été construit en 1842 (les trois arches médianes) et modifié en 1880 lors de la construction de l'embranchement d'Accolay du canal du Nivernais (l'arche marinière et la cinquième arche, côté nord).Fichier:Pont d'Accolay.jpgPont sur la Cure et le canal
Rue de la Fontaine, une source pérenne alimente au fil de l'eau trois lavoirs.
À l'emplacement de l'ancienne « maison du passeur », en bordure du canal, un oratoire dédié à saint Nicolas a été édifié en 2006 pour abriter la statue réalisée par le sculpteur et céramiste Yves Varanguin. Cette statue est portée en procession à l'occasion des traditionnelles joutes nautiques du village, le dernier dimanche d'août. Ces joutes et cette statue rappellent le flottage des bois du Morvan vers Paris, pour lequel Accolay était le dernier port sur la Cure jusqu'au début du vingtième siècle. Avant la construction du pont d'Accolay sur cette rivière, en 1842, le « passeur » faisait la traversée en barque des personnes et des animaux.Fichier:Statue Saint Nicolas.jpgSaint Nicolas, céramique Y. Varanguin.Fichier:Accolay Saint-Nicolas.jpgOratoire Saint-Nicolas (2006).
La statue réalisée par le céramiste Yves Varanguin en 2006 s'inspire de la légende de saint Nicolas, évêque de Myre, en Asie mineure au IVème s., et de la sculpture romane au portail de l'église de Vermenton (XIIème s.).
Saint Nicolas est le patron des gens de rivières, et notamment des flotteurs.
Le mûrier blanc situé au lieudit Le Poirier Rond est cité parmi Les Arbres remarquables de Bourgogne<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Cette essence a été propagée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle pour l'élevage des vers à soie. Ce mûrier est l'un des plus septentrionaux connus en Bourgogne.
Fichier:Cabane de vignes.jpgCabane de vigneron en pierres sèchesJusqu'au début du XXème s. les vignerons construisaient dans leurs vignes des cabanes en pierre sèches, aujourd'hui une quinzaine d'entre-elles sont restaurées.