Saint-Sauves-d'Auvergne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group="Note">Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en Modèle:Date-, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (65,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (64 %), forêts (19,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (14 %), zones agricoles hétérogènes (1,3 %), zones urbanisées (1,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Le nom de la localité est attesté sous les formes Sancti Sylvani en 1315, Saint Saulves en 1510, Saint Salves en 1639 , Saint Saulve en 1789, Sauve-Libre à la Révolution, pour devenir Saint-Sauves d'Auvergne<ref group="Note">Au Moyen Âge, Saint-Sauves est un fief appartenant à la maison de La Tour d'Auvergne.</ref>.
Le village de Saint-Sauves tiendrait son nom d'un évêque du proche Orient antique : Sanctus Silvanus. Ce martyr, connu sous le nom de Saint Sylvain, vivait à Gaza sous le règne de l'empereur Dioclétien.
Au Moyen Âge, Saint-Sauves est un fief appartenant à la maison de La Tour d'Auvergne. Des châteaux sont construits à Méjanesse, Châteauneuf et Choriol (aujourd’hui disparus). Pendant la guerre de Cent Ans, le bourg, situé près de la voie stratégique Clermont-Aurillac, souffre des privations et des pillages de troupes de passage.
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement d'Issoire, à la circonscription administrative de l'État du Puy-de-Dôme et à la région Auvergne-Rhône-Alpes<ref name="COG" />. Avant Modèle:Date-, elle faisait partie du canton de Tauves<ref name="politiquemania" />.
Les trois sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire de la communauté de communes Dômes Sancy Artense se répartissent en : deux sièges issus de la liste de David Sauvat et un siège issu de la liste de Claude Brut<ref name="mun-2020" />.
Fête du couronnement de la rosière depuis 1914 (week-end suivant le Modèle:Date-)
Exposition des œuvres de peintres locaux d'avril à octobre
Centre national et international de musique et d'accordéon Jacques-Mornet (lieu-dit les Ludines)
Économie
Les ressources de la commune proviennent notamment de l’agriculture telle que l’élevage des bovins et ovins et la production laitière (la commune de Saint-Sauves d'Auvergne est située dans l'aire géographique de l'A.O.P. des fromages Bleu d'Auvergne, Cantal, Fourme d'Ambert et Salers).
Claude Alexis Mabru (1755-1801) ; conseiller du roi, ami de Couthon, partisan de Robespierre, maire de Clermont-Ferrand en 1798 et dont le berceau familial est également à Saint-Sauves (hameau de Lavaux).
André Girard (1909-1993) ; chef régional du réseau de résistance Alliance (1943-1944) et directeur administratif de la manufacture de tabac de Lyon, il est inhumé dans le cimetière communal de Saint-Sauves.
Marcel Bony (1926-2010) ; ancien sénateur maire de Murat-le-Quaire, né à Saint-Sauves (village de Beauberty).