Alaska

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}
Révision datée du 13 octobre 2023 à 22:13 par >Louis-garden (typographie)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox État des États-Unis L’Alaska (prononcé Modèle:MSAPI Modèle:Abréviation discrète en français et Modèle:MSAPI Modèle:Abréviation discrète en anglais) est le [[États des États-Unis|Modèle:49e État]] des États-Unis, dont la capitale est Juneau et la plus grande ville Anchorage, où habite environ 40 % de la population de l'État. Avec une superficie totale de Modèle:Unité, il est l'État le plus étendu et le plus septentrional du pays, mais l'un des moins peuplés, ne comptant que Modèle:Nombre en 2019<ref name="res10" />.

Comme Hawaï, l'Alaska est séparé des États-Unis contigus et se situe au nord-ouest du Canada. Bordé par la mer de Beaufort et l'océan Arctique au nord et le golfe d'Alaska et l'océan Pacifique au sud, ce territoire est séparé de l'Asie par le détroit de Béring, la mer de Béring et la mer des Tchouktches. En outre, ses divisions administratives ne sont pas des comtés mais des boroughs.

Alaska signifie « grande Terre » ou « continent » en aléoute<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Cette région, que l'on appelait au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle l'« Amérique russe », tire son nom d'une longue presqu'île, au nord-ouest du continent américain, à environ mille kilomètres au sud du détroit de Béring, et qui se lie, vers le sud, aux îles Aléoutiennes. Le surnom de l'Alaska est Modèle:Citation ou Modèle:Citation.

Peuplé par des Aléoutes, Inuits (notamment Iñupiat et Yupiks) et peut-être d'autres Amérindiens depuis plusieurs millénaires, le territoire est colonisé par des trappeurs russes à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Les ressources de l'Alaska proviennent alors essentiellement du commerce du bois et de la traite de fourrures. Le Modèle:Date, les États-Unis l'achètent à la Russie pour la somme de Modèle:Nombre de dollars (environ Modèle:Nombre de dollars actuels), et celui-ci adhère à l'Union le Modèle:Date-. Les secteurs économiques prédominants aujourd'hui sont la pêche, le tourisme, et surtout la production d'hydrocarbures (pétrole, gaz) depuis la découverte de gisements à Prudhoe Bay dans les années 1970.

Le Denali (Modèle:Unité d'altitude), point culminant des États-Unis, se trouve dans la chaîne d'Alaska et constitue le cœur du parc national et réserve du Denali.

Le climat y est de type polaire, et la faune caractéristique des milieux froids (grizzli, caribou, orignal, ours blanc). Les températures moyennes en Alaska ont augmenté de Modèle:Tmp depuis 1950, le réchauffement climatique s'exerçant de façon particulièrement forte dans cette région du monde<ref>Modèle:Article.</ref>.

Les territoires limitrophes sont le territoire du Yukon et la province de Colombie-Britannique au Canada. Le Kraï du Kamtchatka et le district autonome de Tchoukotka en Russie se trouvent à quelques dizaines de kilomètres, de l'autre côté du détroit de Béring.

Bastion du Parti républicain, l'Alaska est gouverné depuis 2018 par Mike Dunleavy.

Modèle:Sommaire

Origine du nom

Alaska est la version russe (Modèle:Lang) du mot aléoute Modèle:Langue signifiant « terres » ou « grande péninsule ». Les Aléoutes sont des Inuits habitant les îles Aléoutiennes et l'ouest de l'Alaska.

Histoire

Modèle:Article détaillé L'Alaska est habitée pendant des milliers d'années par différents peuples avant la colonisation européenne.

Vitus Béring, un marin danois au service de l'Empire russe, est le premier Européen à arriver en Alaska en 1741<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'Alaska devient alors une colonie russe, avant d'être vendue aux États-Unis en 1867 pour la somme de Modèle:Nombre de dollars<ref>Voir le montant sur le chèque utilisé pour le règlement (zoom).</ref>, et de devenir un État le Modèle:Date.

Cultures autochtones

Modèle:Article détaillé Les savoirs et savoir-faire traditionnels font l'objet de recherches et colportage, notamment coordonnés par l'Alaska Native Science Commission<ref>Portail de la commission Alaska Native Science Commission, qui inclut notamment une base de données sur les savoirs traditionnels et les nourritures des populations autochtones natives de l'Alaska</ref>.

Culture de Denbigh en Alaska (3000 à 1000 Modèle:Av JC)

Territoire

Les gens de Denbigh vivaient dans le nord de l'Alaska, il y a Modèle:Nombre. Leur principale ressource était les animaux qu'ils chassaient dans la toundra, pour leur nourriture, leurs vêtements et leurs abris. En 1948, l'archéologue américain Modèle:Lien excave, au Cap Denbigh, sur la côte de la mer de Béring, des microlames de chert et d'obsidienne, qui ressemblent à celles trouvées précédemment dans le désert de Gobi (Paléo et mésolithique asiatique). Giddings remarque également que les pointes de projectiles ont des similitudes avec celles des Paléoindiens et des cultures archaïques du Nouveau-Monde. Le nom de cette culture, comme beaucoup d'autres d'ailleurs, nous vient donc de la situation géographique de cette première découverte.

Ressources naturelles et activités de subsistance

Ces peuplades passaient l'été sur les côtes de la mer de Béring et durant les autres saisons, à l'intérieur des terres à la recherche de caribou et de poissons anadromes.

Organisation sociale

Ce groupe culturel est connu pour ses outils de pierre taillée, comme les grattoirs, les pointes de projectile, les outils pour le travail de l'os, les lames et les gouges.

Origines et descendances

Le Denbighien est très proche culturellement des trois autres entités formant ce que l'on appelle les Paléoesquimaux anciens, que nous avons décrits précédemment. Les origines exactes de cette culture ne sont pas très bien connues. La technologie microlithique a sûrement pris racine dans la tradition paléolithique de l'Alaska et plus sûrement dans la culture paléosibérienne. En revanche, les Denbighiens sont les ancêtres de toute une série de cultures alaskaines : baleinières anciennes, Choris et Norton.

Pendant que les Paléoesquimaux développaient leur culture dans le Canada arctique et au Groenland, une évolution fort différente se poursuivait en Alaska dans la région du détroit de Béring. De leur côté, les îles Aléoutiennes ont connu un développement graduel qui a débouché sur la culture des Aléoutes d'aujourd'hui. La côte pacifique de l'Alaska, quant à elle, a connu une évolution technologique fondée sur l'ardoise polie, qui a pu être à l'origine des cultures inuits de cette région. Les côtes nord et ouest étaient occupées par des gens de la tradition des outils microlithiques de l'Arctique, la même culture que ceux de l'Arctique canadien. Vers 1000 Modèle:Av JC, l'activité humaine en Alaska a connu un arrêt de plusieurs siècles. Après cette pause, apparaît une série de groupes comme les cultures baleinières anciennes, Choris et Norton qui sont un mélange complexe de microlithisme de l'Arctique, de culture de la côte du Pacifique et de groupes du Néolithique de la Sibérie orientale de la même époque.

Cultures baleinières anciennes (1000 Modèle:Av JC à 120 Modèle:Av JC)

Nous savons très peu de choses sur les cultures baleinières anciennes. En fait, il n'y a qu'un seul village de cinq maisons qui a été découvert au Modèle:Lien, au nord du détroit de Béring. Il y avait des os de phoque dans les maisons et des os de baleine étendus sur les plages environnantes. On peut considérer cette culture comme une tentative éphémère de mixité, des Aléoutes peut-être, des Inuits ou des Amérindiens.

Culture de Choris (1000 Modèle:Av JC à l'an 1)

Les gens de la culture de Choris vivaient dans de grandes maisons semi-souterraines ovales et chassaient le phoque et le caribou. Ils fabriquaient aussi des outils de pierre taillée qui rappellent passablement ceux de la Tradition microlithique de l'Arctique. Comme pour les cultures baleinières anciennes, l'origine des gens de Choris reste nébuleuse pour l'instant. Ces petits groupes de chasseurs étaient peut-être Inuits du sud de l'Alaska, ou des Aléoutes qui migrèrent vers le nord, ou des Amérindiens qui avaient adopté des coutumes inuits, voire des immigrants sibériens.

Traite des fourrures

Modèle:Article détaillé

Fichier:UnalaskaAlaska.jpg
Les traces du passé russe sont encore visibles en Alaska : ici la ville d'Unalaska et son église orthodoxe.

À partir de 1784, les trappeurs russes établissent des comptoirs de traite permanents sur les îles Aléoutiennes et sur la côte américaine du Pacifique, jusqu'à la Californie (fort Ross, à moins de Modèle:Unité au nord de San Francisco). Pour commencer, des postes côtiers sont établis à Attu, Agattu et Unalaska, dans les îles Aléoutiennes, ainsi que dans l'île de Kodiak, au large de l'embouchure du golfe de Cook. Dix-huit mois plus tard, une colonie est établie sur le continent, en face de l'anse Cook. L'objectif est de chasser la loutre de mer, dont la fourrure se vend à prix d'or sur les marchés chinois. Comme en Sibérie, les Russes embauchent, alcoolisent et cherchent à convertir à l'orthodoxie les populations locales : la communauté orthodoxe alaskane est aléoute ou kodiak. On comptait environ Modèle:Nombre à l'arrivée des Russes, mais seulement 3 892 en 1885, après Modèle:Nombre de domination russe (au pied du volcan Mont Redoubt, haut de Modèle:Unité, la présence de l'église russe orthodoxe de Ninilchik rappelle que l'Alaska fut une colonie russe), puis américaine… vodka, bourbon et grippe ont eu ici les mêmes effets qu'ailleurs<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Dès la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, des marchands et des missionnaires américains et anglais viennent concurrencer les activités russes.

Fichier:Baranov Alexandr.jpg
Alexandre Baranov.

En 1787, Aleksandr Andreïevitch Baranov fonde un poste de traite sur l'île Sitka, où il implante des serfs russes et aléoutes ; de 1799 à 1804, il est le gouverneur et administrateur résidant de l'Amérique russe et décide d'y construire sa capitale. Le fort est détruit par les Tlingits en 1802. Baranov reprend les lieux deux ans plus tard : l'île est rebaptisée de son nom actuel et la capitale prend le nom de Novo-Arkhangelsk (actuelle « Sitka »). En 1807, le gouverneur réside au château Baranov. En 1811, c'est lui qui établit le poste de fort Ross en Californie. Au total, on peut compter une quarantaine de forts russes en Amérique, dans la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La Russie déclare que l'Amérique russe s'étend jusqu'au détroit de la Reine-Charlotte (actuel Canada) et que les étrangers n'ont pas droit de passage. La Californie étant espagnole, alors que l'Oregon et la Colombie-Britannique (comprenant encore l'actuel État de Washington) sont anglais, l'accès au Pacifique et à ses fourrures semble impossible aux États-Unis. Face à ce blocage, le président américain James Monroe rédige sa célèbre doctrine qui vise à éliminer les influences européennes du continent. Les États-Unis, le Royaume-Uni et la Russie finissent par s'entendre, et un traité est signé en 1824, par le biais duquel la frontière russe est déplacée du sud (Californie) vers le nord (actuel Alaska), tandis que les Anglais renoncent à l’Oregon et au sud de la Colombie-Britannique (désormais territoire de Washington). Par ce traité, l'établissement de nouveaux forts russes hors Alaska est prohibé et, en 1825, le Royaume-Uni obtient un droit de passage le long de l'étroite bande côtière alaskane. Finalement, l'achat de l'Alaska par les Américains, en 1867, met un terme à la présence russe en Amérique.

Modèle:Article détaillé

Un territoire américain

L'Alaska était un territoire russe, acheté par les Américains en 1867 pour Modèle:Nombre de dollars. Cet achat fut effectué lors de la création d'une ligne télégraphique devant traverser la Russie et le détroit de Béring, reliant ainsi le territoire des États-Unis à l’Europe. Le transfert de ce territoire de la Russie aux États-Unis entraîna pour les Alaskains le passage du calendrier julien au calendrier grégorien ainsi que le décalage vers l'ouest de la ligne de changement de date ; pour cette double raison, ils virent le vendredi 18 octobre succéder au vendredi 6 octobre<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. La région fut d'abord dénommée : département de l'Alaska (Modèle:Lang) et placée sous la juridiction de l'armée jusqu'en 1877, puis du département américain du Trésor jusqu'en 1879 et enfin de la Marine jusqu'en 1884.

En cette fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les chercheurs d'or tentèrent par milliers leur chance et y laissèrent parfois leur vie. Mais cette fièvre de l'or, appelée « ruée vers l'or du Klondike », retomba très vite. Les autres activités économiques sont dominées par la pêche et la conserverie.

En 1884, l'Alaska fut organisé en tant que Modèle:Lien (District of Alaska). Cette dénomination signifiait que l'Alaska devenait un territoire incorporé mais non organisé, avec un gouvernement civil. Le gouverneur du district était nommé par le président des États-Unis.

William Lauriston Howard en 1886 explore tout le nord de l'Alaska du détroit de Kotzebue à la pointe Barrow<ref>Jules Rouch, Époque contemporaine, tome IV de Histoire Universelle des Explorations publiée sous la direction de L.-H. Parias, Paris, Nouvelle Librairie de France, 1957, Modèle:P.</ref>.

En 1890, l'Alaska compte environ Modèle:Nombre, dont les trois quarts sont indigènes<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le Modèle:Date, il devint le territoire de l'Alaska, un territoire organisé, avec une déclaration des droits (Bill of rights) et un gouvernement à trois branches (exécutif, législatif et judiciaire). Une seule voie de chemin de fer relie alors la côte à Fairbanks au centre du territoire, elle a été construite par le biais de l'État fédéral entre 1915 et 1923.

Ce territoire entra dans l'Union en tant que Modèle:49e État le Modèle:Date. Il est alors le plus vaste état des États-Unis et un des moins peuplés. Sa population au recensement fédéral de 1950 était alors de Modèle:Nombre habitants, une population qui avait presque doublé en 10 ans (Modèle:Nombre au recensement fédéral de 1940)<ref>"Historical Population Change Data (1910-2020)" sur le site du bureau du recensement des Etats-Unis.</ref>

Durant la deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'Alaska devint une position stratégique dans la guerre froide qui opposait les États-Unis à l'Union soviétique. Vers 1975, la découverte de champs pétrolifères entraîna un afflux massif de travailleurs. Aujourd'hui, l'Alaska attire les touristes à la belle saison, venus admirer les ours et les fjords et pratiquer la pêche sportive (saumon et truite).

Situation des populations autochtones

En 1971, on recensait Modèle:Nombre et Yupiks, Modèle:Nombre et Modèle:Nombre. Ils obtinrent un statut privilégié et reçurent légalement Modèle:Unité de réserve ainsi qu'un milliard de dollars d'indemnités.

Le mode de vie traditionnel des autochtones a été profondément bouleversé par l'arrivée des Blancs : désormais, les déplacements se font sur des motoneiges, les jeunes profitent du confort moderne, mais s'éloignent des traditions et ils vivent des revenus du pétrole.

Retour des tensions géostratégiques

Alors que l'Alaska avait perdu de son importance géostratégique depuis la fin de la guerre froide en 1991, la fonte des glaces, les ressources du sous-sol et la politique offensive de la Russie la replacent dans l'équation dans les années 2020<ref>Modèle:Article</ref>. Le Modèle:Date, le président de la Douma, Viatcheslav Volodine, menace de récupérer l'Alaska. Ces annonces relèvent cependant surtout de provocations destinées à exacerber le nationalisme russe<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Géographie

Modèle:Article détaillé

Situation et caractéristiques générales

Fichier:Alaska area compared to conterminous US.svg
Comparaison de la surface de l'Alaska avec celle des 48 États contigus.

L'Alaska ne possède de frontière commune avec aucun autre État américain. Il partage cette caractéristique avec Hawaï. Il est bordé à l'est par le Canada, avec le territoire du Yukon et la province de Colombie-Britannique. La frontière entre l'Alaska et le Canada s'étend sur Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle suit le 141e méridien ouest depuis l'océan Arctique jusqu'à une soixantaine de kilomètres de la côte de l'océan Pacifique avant de suivre une direction grossièrement sud-ouest, délimitant alors l'Alaska Panhandle (la Modèle:Citation) au sud-ouest de l'État. Ailleurs, trois ensembles maritimes entourent l'Alaska : le golfe d'Alaska, qui se trouve au nord de l'océan Pacifique ; la mer de Béring et la mer des Tchouktches, qui le sépare de l'Asie à l'ouest ; la mer de Beaufort enfin, qui borde les côtes nord et fait partie de l'océan Arctique. Le détroit de Béring sépare naturellement l'Alaska de la Russie.

L'Alaska est de loin le plus vaste État des États-Unis : une superficie de Modèle:Unité dont Modèle:Unité de terres, ce qui représente 18,7 % du territoire américain et trois fois la superficie de la France métropolitaine<ref>D'après les données The World Factbook Modèle:Lien web et Modèle:Lien web.</ref>. Il est plus vaste que le Texas, la Californie et le Montana réunis (les trois autres États américains les plus vastes).

Le territoire de l'Alaska s'étire sur Modèle:Unité d'est en ouest et Modèle:Unité du nord au sud, couvrant 4 fuseaux horaires. Il s'étale sur environ 43 ° de longitude (130/173 ° W) et 16 ° de latitude (71/55 ° N) : c'est donc en Alaska que se trouvent le lieu le plus occidental (île Attu) et le lieu le plus septentrional (Utqiagvik) des États-Unis. Le centre géographique de l'État se situe à Modèle:Déc de latitude nord et Modèle:Déc de longitude ouest<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Selon une étude du Bureau de gestion du territoire datant de 1998, environ 65 % du territoire est la propriété du Gouvernement fédéral des États-Unis, qui gère les forêts, les parcs et les réserves naturelles nationales de l'Alaska. Le reste est géré par l'État d'Alaska (25 %) et par les organisations indigènes créées par l’Alaska Native Claims Settlement Act de 1971 (10 %).

Littoral et hydrologie

Côtes et îles

Fichier:Mount Edgecumbe Alaska.jpg
Le littoral et le mont Edgecumbe

Le rivage alaskien est découpé et accidenté : les chaînes côtières plongent dans l'océan. Les côtes de l'Alaska sont baignées par la mer de Béring, la mer des Tchouktches, l'Océan Arctique et l'Océan Pacifique. Ce littoral, long d'environ Modèle:Unité, présente des paysages très différents : des plages au nord en passant par des falaises et des fjords majestueux. La transgression flandrienne a provoqué une remontée du niveau des eaux et formé des fjords impressionnants. Parmi eux, le Lynn Canal, qui, avec ses Modèle:Unité de long, est le plus long fjord d'Amérique du Nord.

La navigation est rendue difficile par la présence d'obstacles permanents (îles, écueils) ou temporaires (icebergs). Le fait que la côte soit fortement découpée a permis l'installation de plusieurs ports.

L'Alaska comprend de très nombreuses îles (1800 en tout), en particulier au sud (archipel Alexandre) et à l'ouest (îles Aléoutiennes), ce qui explique la grande longueur du littoral. Les deux plus grandes îles sont l'île Kodiak (la deuxième plus grande île des États-Unis après l'île d'Hawaï) et l'île du Prince-de-Galles. L'archipel des Aléoutes s'étend sur plusieurs centaines de kilomètres.

Le Passage Intérieur est utilisé pour la navigation : il mesure Modèle:Unité de long et compte Modèle:Nombre glaciers entre les Modèle:55e et Modèle:61e, le continent et l'archipel Alexandre<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le gouvernement de Barack Obama autorise en 2015 la multinationale pétrolière Shell à mener des forages dans la mer des Tchouktches, au large de l'Alaska<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, le gouvernement de Donald Trump autorise les forages pétroliers et gaziers au sein du refuge faunique national Arctic, qui constituait la plus vaste zone naturelle protégée des États-Unis<ref name="Echos2020.08.17">Modèle:Lien web.</ref>.

Lacs et rivières

Le nombre de lacs est estimé à plus de Modèle:Nombre. 94 dépassent Modèle:Unité, les plus grands étant le lac Illiamna (Modèle:Unité), le lac Becharof (Modèle:Unité), le lac Teshekpuk (Modèle:Unité) et le lac Naknek (Modèle:Unité). Par comparaison, le lac Léman fait Modèle:Unité. Le nombre de cours d'eau est estimé à 3 000<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Parmi ces fleuves, le Yukon est le plus célèbre. Il serpente sur Modèle:Nombre, de la frontière canadienne à la mer de Béring, charriant encore les pépites de la ruée vers l'or : une voie légendaire et historique. Ses principaux affluents font également partie des plus longues rivières, comme la Porcupine (Modèle:Unité), la Koyukuk (Modèle:Unité), la Kuskokwim (Modèle:Unité) ou la Tanana (Modèle:Unité). La plupart sont navigables. Le nom d'Alaska vient d'un mot de la langue aléoute qui veut dire la grande terre ; pourtant, l'immense réseau fluvial et les Modèle:Nombre (?) de lacs en font plutôt un monde aquatique où l'hydravion est roi.

Relief et géologie

Fichier:Katmai Crater 1980.jpg
Mont Katmai
Fichier:ALASKAcolshade.jpg
Carte topographique de l'Alaska

Avec ses glaciers qui produisent des icebergs, ses volcans qui sculptent des vallées lunaires, ses montagnes qui continuent de s'élever vers le ciel, l'Alaska, aux paysages en perpétuel devenir, est le contraire d'une terre ferme.

Séismes et volcans

L'Alaska est une grande zone sismique. Deux des trois plus violents tremblements de terre jamais enregistrés<ref>Modèle:Lien web</ref> ont touché cet État américain :

La péninsule d'Alaska, aussi appelée la chaîne aléoutienne, prolongée dans la partie septentrionale de l'océan Pacifique par l'arc des Aléoutiennes, compte 80 volcans, dont 41 sont en activité. Sur ce segment nord de la Ceinture de feu du Pacifique, les édifices volcaniques majeurs sont, d'ouest en est : le mont Pavlof (altitude au sommet : Modèle:Unité), le mont Augustine (Modèle:Nombre), le mont Redoubt (Modèle:Nombre), et le mont Spurr (Modèle:Nombre). Le chapelet longiligne des îles Aléoutiennes prolongeant la chaîne aléoutienne, témoigne de la convergence tectonique que marque cette zone de subduction, limite entre les plaques pacifique et nord-américaine. Cet alignement prolonge les cordillères américaines vers le côté asiatique de la Ceinture. La fosse des Aléoutiennes borde le plateau continental de l'Alaska par le sud et se prolonge au sud de l'arc des Aléoutiennes ; elle atteint une profondeur maximale de Modèle:Nombre<ref>Modèle:Ouvrage, Modèle:P..</ref>.

Les édifices volcaniques de cette chaîne des Aléoutiennes ont en général une morphologie conique « pointue » qui rappelle les archétypes de volcans andins, à l'exemple du volcan Mont Shishaldin (altitude sommitale : Modèle:Nombre). Leurs dynamismes éruptifs sont dominés par des explosions plus ou moins cataclysmiques. Exemple emblématique, en 1912, une violente éruption explosive a « décoiffé » le mont Katmai, ce dernier perdant Modèle:Nombre mètres d'altitude. Modèle:Combien,Modèle:Refnec d'oxyde de soufre ont été projetées dans l'atmosphère, à plus de Modèle:Unité du sol et ont perturbé la mousson en Asie. Haut-lieu mondial de la volcanologie, la vallée des Dix Mille Fumées a été recouverte par les cendres sur une surface de Modèle:Unité.

Glaciers

Environ Modèle:Unité sont présents sur l'ensemble de l'Alaska. Ils recouvrent plus de Modèle:Unité (4 % de la surface totale) et se trouvent en majorité dans le sud du pays, car les chutes de neige y sont beaucoup plus importantes qu'au nord. Certains se trouvent au milieu de chaînes de montagne, d'autres se jettent en mer. Le plus grand glacier est celui de Béring, long de Modèle:Unité et recouvrant Modèle:Unité. Le plus impressionnant est l'ensemble de glaciers formant le « Glacier Bay » : dans un fjord de Modèle:Unité de long se trouvent une douzaine de glaciers déversant leurs icebergs dans la baie. Certains glaciers s'étalent en plaine, comme le glacier de Malaspina et ses Modèle:Unité.

Principales chaînes de montagne

L'Alaska possède quatre importantes chaînes de montagnes. L'État rassemble 17 des plus hauts sommets d'Amérique du Nord. Principales chaînes de montagne en Alaska :

Nom de la chaîne
ou du massif
Nom du sommet
le plus élevé
Altitude
en mètres
Coordonnées
de la chaîne
Brooks Range Isto (mont) 2 736 Modèle:Coord
Montagnes Talkeetna Sovereign Mountain 2 697 Modèle:Coord
Montagnes Wrangell Blackburn (mont) 4 996 Modèle:Coord
Chugach Mountains Marcus Baker (mont) 4 016 Modèle:Coord
Kenai Mountains Truuli Peak 2 015 Modèle:Coord
Alaska Range Denali (mont) 6 190 Modèle:Coord
Aleutian Ranges Mont Redoubt 3 108 Modèle:Coord
Saint Elias Mountains Logan (mont) 5 956 Modèle:Coord
Péninsule d'Alaska Mont Pavlof 2 507 Modèle:Coord
Montagnes Tordrillo Torbert (mont) 3 479 Modèle:Coord
Fairweather Range Fairweather (mont) 4 671 Modèle:Coord
Modèle:Lien Igikpak (mont) 2 523 Modèle:Coord
Modèle:Lien Thibodeaux Mountain 2 298 Modèle:Coord
Modèle:Lien Cloud Peak 2 414 Modèle:Coord

Principaux sommets

  • Denali (anciennement mont McKinley), Modèle:Unité : le plus haut sommet des États-Unis et d'Amérique du Nord, dans la chaîne d'Alaska

Modèle:Début de colonnes

Modèle:Fin de colonnes

Forêts

Les forêts couvrent Modèle:Nombre d'hectares, soit 28 % du territoire. C'est en Alaska que se trouvent les deux plus grandes forêts nationales des États-Unis : la forêt de Tongass (Modèle:Unité) et la forêt de Chugach (Modèle:Unité).

Climat

Fichier:Wrangell St. Elias National Park.jpg
Glacier en Alaska
Fichier:Hubbard Glacier Alaska.jpg
glacier Hubbard en Alaska

D'une manière générale, le climat alaskien est marqué par un hiver glacial et long. L'écrivain Jack London a écrit que l'Alaska était Modèle:Citation. Le sol est gelé en profondeur et empêche le développement de l'agriculture : c'est le pergélisol (ou permafrost) qui varie de quelques dizaines à quelques centaines de mètres en Alaska<ref>Elizabeth Kolbert, « Dans l’Arctique en plein dégel », dans Courrier international, no 766, 07/07/2005 Modèle:Lire en ligne.</ref>. La couche superficielle, sur laquelle les Hommes marchent, est le mollisol qui dégèle au printemps. En hiver, les chutes de neige et les avalanches peuvent isoler les villages. Au cours du printemps, le sol dégèle en surface et provoque la formation de marécages, souvent infestés de moustiques. L'Alaska se couvre de centaines de lacs. Les rivières gonflent et charrient des troncs d’arbres. L'été ne dure que peu de temps et autour du solstice, le soleil ne se couche pas au-delà du cercle polaire arctique. La saison est marquée par de grands incendies de forêt provoqués par la foudre.

Les climats sont divers en fonction de la latitude, de l'altitude, de l'éloignement par rapport à l'océan Pacifique ou de la disposition des reliefs comme l'illustrent ci-après les relevés respectifs des villes d'Anchorage, de Fairbanks et de Barrow.

Les mois de l'hiver 2018-2019 sont parmi les plus chauds jamais enregistrés pour cette période de l'année. Dans l'Arctique, le réchauffement climatique est deux fois plus rapide que la moyenne mondiale, sous l'effet principalement du déclin de la glace de mer et de l'augmentation des températures de l'océan Arctique<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'Alaska connait une vague de chaleur inédite en juillet 2019 avec des températures dépassant les 30 degrés, contre une quinzaine habituellement pour cette période. Ces températures tendent notamment à aggraver les feux de forets<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

  • Climat subpolaire océanique au sud de l'Alaska :

Modèle:Relevé météo

  • Climat subpolaire continental à l'intérieur de l'Alaska :

Modèle:Relevé météo

  • Climat polaire au nord de l'Alaska :

Modèle:Relevé météo

Conséquences du changement climatique

Depuis plusieurs années, l'Alaska enregistre un réchauffement des températures : elles ont augmenté en moyenne de Modèle:Unité depuis les années 1950<ref name="Auzanneau">Modèle:Article.</ref> et de Modèle:Unité depuis 1901<ref>Modèle:Article.</ref>. Le littoral de l'État subit les effets de la montée du niveau des mers et océans. Les Inuits de Shishmaref, le village de l'île Sarichef dans le nord-ouest de l'Alaska, ont reçu une aide de Modèle:Nombre de dollars<ref name="Auzanneau" /> pour faire face à l'érosion du littoral et aux dégâts provoqués par les vagues ; les Yupiks de Newtok vont être déplacés sur une colline. La fonte précoce de la banquise bouleverse les modes de vie des autochtones et menace plusieurs espèces animales telles que l'ours blanc. À moyen terme, la route maritime du nord, reliant les océans Atlantique et Pacifique, pourrait être libre de glace cinq mois par an. Le pergélisol se réduit rapidement, ce qui entraîne la formation de marécages et la déformation des infrastructures de transport. La fonte des glaciers gonfle les torrents qui endommagent les routes et les ponts. Une partie des forêts de la taïga sont détruites par la prolifération des insectes xylophages (Modèle:Unité entre 1990 et 2006<ref name="Auzanneau" />) ; les incendies sont également devenus plus fréquents. Le réchauffement climatique pourrait cependant permettre la mise en valeur de nouvelles terres agricoles.

En 2019, plusieurs rivières ont vu la glace hivernale se briser à la date la plus précoce jusqu'alors jamais enregistrée<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Écosystèmes

La faune et la flore sont protégées dans des parcs et réserves naturels. Il existe huit grands parcs nationaux : parc national et réserve du Denali, parc national et réserve des Gates of the Arctic, parc national et réserve de Katmai, parc national des Kenai Fjords, parc national de Kobuk Valley, parc national de Glacier Bay, parc national et réserve de Lake Clark et parc national de Wrangell–Saint-Élie, inscrit également sur la liste du patrimoine mondial de l'Humanité depuis 1979.

Faune

Les spécialistes estiment à un millier le nombre d'espèces animales en Alaska dont 115 de mammifères et 400 d'oiseaux<ref name="Geo50">« Alaska Nature, sur la piste des pionniers », Geo, 2006, Modèle:P..</ref>. Les animaux emblématiques de l'État pour les safaris photographiques ou de chasse sont appelés les « Big Five »<ref name="Geo50" /> par les autorités touristiques : cette catégorie comprend le grizzli et aussi l'ours kodiak habitant l'île Kodiak à côté de l'Alaska, le caribou, l'élan (Modèle:Unité, population en progression), le loup (Modèle:Unité) et le mouflon de Dall. De nombreux autres mammifères, adaptés aux conditions naturelles difficiles, vivent aussi en Alaska : lynx, glouton, renard roux, lemmings, castor, bœuf musqué (exterminé au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il a été réintroduit en 1930 sur l'île Nunivak : Modèle:Unité ont été lâchés, ils sont 600 aujourd'hui sur l'île, et Modèle:Unité dans toute l'Alaska), lièvre arctique, chèvre des montagnes Rocheuses, martre, loutre. Une partie de ces mammifères hiberne ou migre pendant l'hiver. L'ours blanc chasse au nord de la région : un quart des Modèle:Unité polaires du monde vivent en Alaska<ref>Philippe Randrianarimanana, « Bush recule devant les ours polaires », dans Courrier international du 02/01/2007 Modèle:Lire en ligne.</ref>. Il ne reste plus que Modèle:Unité bruns, dont 3 000 se concentrent dans l'archipel Kodiak. Enfin, l'ours noir, beaucoup plus petit, est aussi plus nombreux, avec Modèle:Nombre estimés sur le territoire alaskien.

La population de caribous est passée de près de 500 000 au début du siècle à 188 000 en 2021, sous le seuil de reproduction, notamment à cause du réchauffement climatique et de la chasse<ref>Modèle:Article</ref>.

Faune marine

L'orque est certainement le plus emblématique des mammifères marins d'Alaska. Elle vit tout autour de l'État, de la mer de Béring jusqu'au sud-est, et on en compte quelque Modèle:Nombre. La baleine à bosse passe l'hiver dans les eaux tropicales d’Hawaï et du Mexique et remonte en Alaska l'été (Modèle:Nombre<ref>« Alaska Nature, sur la piste des pionniers », Geo, 2006, Modèle:P..</ref>). La baleine grise vient également en mer de Béring. Le morse vit surtout autour de la mer de Béring, où on en compte près de 20 000. On trouve également des phoques, lions de mer, veaux marins, otaries à fourrure et des loutres de mer.

Flore

Malgré la rigueur du climat en hiver, la flore de l'Alaska est très variée. On dénombre près de Modèle:Nombre de plantes, fleurs, arbres et fougères. Le nord et le nord-ouest sont couverts par la toundra. La forêt tempérée très humide couvre les espaces naturels du littoral sud longé par le courant de l'Alaska<ref name="Demangeot154">Modèle:Ouvrage.</ref>. L'intérieur des terres, marqué par la continentalité, est le domaine de la forêt boréale ou taïga<ref name="Demangeot154" />. Enfin, la végétation dépend de l'altitude.

Subdivisions administratives

Boroughs

Modèle:Article détaillé

Contrairement à la majorité des États de l'Union, l'État de l'Alaska n'est pas divisé en comtés mais en Modèle:Nombre organisés et Modèle:Nombre non organisé<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le borough non organisé est divisé en Modèle:Nombre à des fins statistiques.

Agglomérations

Fichier:Ehedaya juneau birdeye.jpg
La capitale de l'Alaska, Juneau.

Le Bureau de la gestion et du budget a défini deux aires métropolitaines et deux aires micropolitaines dans l'État de l'Alaska<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Aires métropolitaines
Zone urbaine Population (2010) Population (2013) Variation (2010-2013) Rang national (2013)
Anchorage, AK 380 821 396 142 4,0 % 134
Fairbanks, AK 97 581 100 436 2,9 % 352
Aires micropolitaines
Zone urbaine Population (2010) Population (2013) Variation (2010-2013) Rang national (2013)
Juneau, AK 31 275 32 660 4,4 % 403
Ketchikan, AK 13 477 13 729 1,9 % 534

En 2010, 73,7 % des Alaskains résidaient dans une zone à caractère urbain, dont 67,4 % dans une aire métropolitaine et 6,3 % dans une aire micropolitaine. L'aire métropolitaine d'Anchorage regroupait à elle seule 53,6 % de la population de l'État.

Municipalités

Modèle:Article détaillé Modèle:Location map+ L'État de l'Alaska compte Modèle:Nombre<ref>Modèle:Lien web.</ref>, dont 11 de plus de Modèle:Nombre.

Municipalités de plus de Modèle:Nombre
Rang Municipalité Borough Population (2010) Population (2013) Variation (2010-2013)
1 Anchorage Anchorage 291 826 300 950 3,1 %
2 Juneau Juneau 31 275 32 660 4,4 %
3 Fairbanks Fairbanks North Star 31 535 32 324 2,5 %
4 Sitka Sitka 8 881 9 020 1,6 %
5 Wasilla Matanuska-Susitna 7 831 8 621 10,1 %
6 Ketchikan Ketchikan Gateway 8 050 8 214 2,0 %
7 Kenai Kenai Peninsula 7 100 7 452 5,0 %
8 Palmer Matanuska-Susitna 5 937 6 461 8,8 %
9 Kodiak Kodiak Island 6 130 6 423 4,8 %
10 Bethel Unorganized 6 080 6 363 4,7 %
11 Homer Kenai Peninsula 5 003 5 310 6,1 %

Démographie

Population

Fichier:Alaska population map.png
Densités de population en 2010 (en mille carré).

Modèle:Démographie des États-Unis Le Bureau du recensement des États-Unis estime la population de l'Alaska à Modèle:Nombre au Modèle:Date-, soit une hausse de 3,00 % depuis le recensement des États-Unis de 2010 qui tablait la population à Modèle:Nombre<ref name="res10" />. Depuis 2010, l'État connaît la Modèle:9e croissance démographique la plus soutenue des États-Unis.

Selon des projections démographiques publiées par l’AARP, l'Alaska devrait atteindre une population de Modèle:Nombre en 2060 si les tendances démographiques actuelles se poursuivent, soit une hausse de 32,7 % par rapport à 2010<ref name="aarp">Modèle:Lien web.</ref>.

Avec Modèle:Nombre en 2010, l'Alaska était le 4e État le moins peuplé des États-Unis après le Wyoming (Modèle:Nombre), le Vermont (Modèle:Nombre) et le Dakota du Nord (Modèle:Nombre). Sa population comptait pour 0,23 % de la population du pays. Le centre démographique de l'État était localisé dans le nord de la municipalité d'Anchorage<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Avec 0,48 Modèle:Hab./km2 en 2010, l'Alaska était l'État le moins dense des États-Unis.

Le taux d'urbains était de 66,0 % et celui de ruraux de 34,0 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 2010, le taux de natalité s'élevait à Modèle:Unité<ref name="cdc2010naissances">Modèle:Article.</ref> (Modèle:Unité en 2012<ref name="cdc2012naissances">Modèle:Article.</ref>) et le taux de mortalité à Modèle:Unité<ref name="cdc2010décès">Modèle:Article.</ref> (Modèle:Unité en 2012<ref name="cdc2012décès">Modèle:Article.</ref>). L'indice de fécondité était de Modèle:Nombre par femme<ref name="cdc2010naissances" /> (2,19 en 2012<ref name="cdc2012naissances" />). Le taux de mortalité infantile s'élevait à Modèle:Unité<ref name="cdc2010décès" /> (Modèle:Unité en 2012<ref name="cdc2012décès" />). La population était composée de 26,38 % de personnes de moins de Modèle:Nombre, 10,54 % de personnes entre 18 et Modèle:Nombre, 27,61 % de personnes entre 25 et Modèle:Nombre, 27,73 % de personnes entre 45 et Modèle:Nombre et 7,74 % de personnes de Modèle:Nombre et plus. L'âge médian était de Modèle:Nombre<ref name="AFinder">Modèle:Lien web.</ref>.

Entre 2010 et 2013, l'accroissement de la population (+ 24 901) était le résultat d'une part d'un solde naturel positif (+ 24 745) avec un excédent des naissances (37 432) sur les décès (12 687), et d'autre part d'un solde migratoire positif (+ 387) avec un excédent des flux migratoires internationaux (+ 5 963) et un déficit des flux migratoires intérieurs (- 5 576)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Selon des estimations de 2013, 91,0 % des Alaskains étaient nés dans un État fédéré, dont 42,9 % dans l'État de l'Alaska et 48,0 % dans un autre État (20,8 % dans l'Ouest, 11,7 % dans le Midwest, 10,0 % dans le Sud, 5,6 % dans le Nord-Est), 2,1 % étaient nés dans un territoire non incorporé ou à l'étranger avec au moins un parent américain et 6,9 % étaient nés à l'étranger de parents étrangers (56,4 % en Asie, 17,2 % en Amérique latine, 14,2 % en Europe, 5,7 % en Amérique du Nord, 3,3 % en Océanie, 3,1 % en Afrique). Parmi ces derniers, 56,2 % étaient naturalisés américain et 43,8 % étaient étrangers<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Selon des estimations de 2012 effectuées par le Pew Hispanic Center, l'État comptait Modèle:Nombre illégaux, soit 1,8 % de la population<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Composition ethno-raciale et origines ancestrales

Selon le recensement des États-Unis de 2010, la population était composée de 66,68 % — Modèle:Nombre — de Blancs, 14,77 % — Modèle:Nombre — d'Amérindiens (3,85 % de Yupiks, 2,95 % d'Iñupiat, 1,73 % d'Athabascans de l'Alaska, 1,20 % de Tlingits-Haidas, 1,08 % d'Aléoutes), 7,30 % — Modèle:Nombre — de Métis, 5,37 % — Modèle:Nombre — d'Asiatiques (2,73 % de Philippins, 0,66 % de Coréens, 0,48 % de Hmongs), 3,28 % — Modèle:Nombre — de Noirs, 1,04 % — Modèle:Nombre — d'Océaniens (0,66 % de Samoans) et 1,56 % — Modèle:Nombre — de personnes n'entrant dans aucune de ces catégories.

Les Métis se décomposaient entre ceux revendiquant deux races (6,66 %), principalement blanche et amérindienne (3,68 %), blanche et asiatique (0,97 %) et blanche et noire (0,66 %), et ceux revendiquant trois races ou plus (0,65 %).

Les non hispaniques représentaient 94,47 % — Modèle:Nombre — de la population avec 64,11 % — Modèle:Nombre — de Blancs, 14,44 % — Modèle:Nombre — d'Amérindiens, 6,39 % — Modèle:Nombre — de Métis, 5,27 % — Modèle:Nombre — d'Asiatiques, 3,09 % — Modèle:Nombre — de Noirs, 1,02 % — Modèle:Nombre — d'Océaniens et 0,16 % — Modèle:Nombre — de personnes n'entrant dans aucune de ces catégories, tandis que les Hispaniques comptaient pour 5,53 % — Modèle:Nombre — de la population, principalement des personnes originaires du Mexique (3,05 %) et de Porto Rico (0,63 %)<ref name="AFinder" />.

En 2010, l'État de l'Alaska avait la plus forte proportion d'Amérindiens, la Modèle:2e forte proportion d'Océaniens après Hawaï (9,96 %) ainsi que la Modèle:9e forte proportion d'Asiatiques des États-Unis. A contrario, l'État avait la Modèle:10e faible proportion de Blancs des États-Unis.

L'État comptait également le Modèle:8e grand nombre d'Amérindiens des États-Unis.

Historique récent de la composition ethno-raciale de l'Alaska (en %)<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>https://www2.census.gov/library/publications/decennial/1990/cp-1/cp-1-3.pdf</ref>,<ref name="AFinder" />
1940 1950 1960 1970 1980 1990 2000 2010
Blancs 54,01 72,14 77,18 78,82 77,08 75,54 69,31 66,68
———Non hispaniques 75,81 73,94 67,60 64,11
Amérindiens 44,75 26,32 18,80 16,91 15,95 15,58 15,64 14,77
———Non hispaniques 15,38 15,39 14,44
Asiatiques (et Océaniens jusqu'en 1980) 1,03 0,78 0,88 2,00 3,24 4,01 5,37
———Non hispaniques 3,95 5,27
Noirs 0,19 2,99 2,97 3,40 4,08 3,48 3,28
———Non hispaniques 3,96 3,36 3,09
Océaniens 0,35 0,53 1,04
———Non hispaniques 0,51 1,02
Autres 0,01 1,53 0,25 0,42 1,57 1,21 7,03 8,86
———Non hispaniques 0,07 5,07 6,55
Hispaniques (toutes races confondues) 2,37 3,24 4,12 5,53

En 2013, le Bureau du recensement des États-Unis estime la part des non hispaniques à 93,4 %, dont 62,5 % de Blancs, 13,9 % d'Amérindiens, 6,9 % de Métis, 5,6 % d'Asiatiques, 3,3 % de Noirs et 1,2 % d'Océaniens, et celle des Hispaniques à 6,6 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'Alaska connaît depuis le milieu des années 1970 une baisse continue de la part de la population blanche non hispanique au sein de la population totale, marquée fortement depuis le début des années 1990 en raison notamment d'une immigration importante en provenance de l'Asie et de l'Amérique latine, d’un âge médian plus élevé (Modèle:Nombre<ref>Modèle:Lien web.</ref>) que les autres populations (Modèle:Nombre pour les Océaniens, Modèle:Nombre pour les Hispaniques, Modèle:Nombre pour les Amérindiens, Modèle:Nombre pour les Noirs, Modèle:Nombre pour les Asiatiques<ref>Modèle:Lien web.</ref>), d'une natalité plus faible (Modèle:Unité en 2010) que les autres populations (Modèle:Unité pour les Hispaniques, Modèle:Unité pour les Océaniens, Modèle:Unité pour les Amérindiens, Modèle:Unité pour les Noirs) et d'une augmentation substantielle des unions mixtes.

En 2010, les Blancs non hispaniques ne représentaient plus que 51,0 % des enfants de moins de Modèle:Nombre (17,6 % pour les Amérindiens, 13,9 % pour les Métis, 8,7 % pour les Hispaniques, 4,2 % pour les Asiatiques, 2,9 % pour les Noirs et 1,5 % pour les Océaniens) et 50,8 % des enfants de moins de Modèle:Nombre (17,2 % pour les Amérindiens, 14,7 % pour les Métis, 8,9 % pour les Hispaniques, 3,8 % pour les Asiatiques, 2,9 % pour les Noirs et 1,5 % pour les Océaniens)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Selon des projections démographiques publiées par l’AARP, les Blancs non hispaniques constitueront 44,1 % de la population de l’État en 2060 si les tendances démographiques actuelles se poursuivent<ref name="aarp" />.

En 2000, les Alaskains s'identifiaient principalement comme étant d'origine allemande (16,6 %), irlandaise (10,8 %), anglaise (9,6 %), américaine (5,7 %), norvégienne (4,2 %) et française (3,2 %)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'État avait la Modèle:10e forte proportion de personnes d'origine norvégienne.

L'État abrite la Modèle:38e juive des États-Unis. Selon le North American Jewish Data Bank, l'État comptait 6 175 Juifs en 2013 (300 en 1971), soit 0,8 % de la population. Ils se concentraient essentiellement dans l'agglomération d'Anchorage (5 000)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'État abrite également la Modèle:47e arabe des États-Unis. Selon des estimations du Bureau du recensement des États-Unis, l’État comptait 1 409 Arabes en 2013, soit 0,2 % de la population.

L’État abritait en 2013 une population noire assez homogène, composée principalement de descendants d’esclaves déportés sur le sol américain entre le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (85,8 %) mais aussi d’Africains subsahariens (6,4 %), de Caribéens non hispaniques (5,7 %) et d’Hispaniques (2,1 %).

Le Bureau du recensement des États-Unis estimait le nombre d’Africains subsahariens à 1 601, soit 0,2 % de la population, et celui de Caribéens non hispaniques à 1 435, soit 0,2 % de la population.

Les Amérindiens s'identifiaient principalement comme étant Yupiks (26,1 %), Iñupiat (20,0 %), Athabascans de l'Alaska (11,7 %), Tlingits-Haidas (8,2 %) et Aléoutes (7,3 %)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les Hispaniques étaient principalement originaires du Mexique (55,1 %), de Porto Rico (11,5 %), de la République dominicaine (4,9 %) et d'Espagne (3,9 %)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Composée à 46,5 % de Blancs, 16,6 % de Métis, 5,9 % d'Amérindiens, 3,3 % de Noirs, 1,7 % d'Asiatiques, 0,5 % d'Océaniens et 25,5 % de personnes n'entrant dans aucune de ces catégories, la population hispanique représentait 12,5 % des Métis, 5,6 % des Noirs, 3,9 % des Blancs, 2,6 % des Océaniens, 2,2 % des Amérindiens, 1,8 % des Asiatiques et 90,0 % des personnes n'entrant dans aucune de ces catégories.

L'État avait la Modèle:9e forte proportion de personnes originaires de la République dominicaine (0,27 %).

Les Asiatiques s'identifiaient principalement comme étant Philippins (50,9 %), Coréens (12,3 %), Hmongs (9,0 %), Chinois (5,4 %), Laotiens (4,4 %), Japonais (3,9 %) et Indiens (3,2 %)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'État avait la Modèle:2e forte proportion de Laotiens (0,24 %), la Modèle:3e forte proportion de Hmongs (0,48 %), les Modèle:4e fortes proportions de Philippins (2,73 %) et de Thaïs (0,13 %) ainsi que les Modèle:8e fortes proportions de Coréens (0,66 %) et de Japonais (0,21 %).

L'État comptait également le Modèle:8e grand nombre de Hmongs (3 427).

Les Océaniens s'identifiaient principalement comme étant Samoans (62,9 %), Hawaïens (12,8 %), Tongiens (6,7 %) et Chamorros (5,1 %)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les Métis se décomposaient entre ceux revendiquant deux races (91,2 %), principalement blanche et amérindienne (50,4 %), blanche et asiatique (13,3 %), blanche et noire (9,0 %), blanche et autre (4,3 %) et noire et amérindienne (3,4 %), et ceux revendiquant trois races ou plus (8,8 %)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Concentrations communautaires

Les Amérindiens se concentraient principalement dans les agglomérations d’Anchorage (26,1 %), dont 21,5 % dans la seule ville d’Anchorage, Fairbanks (6,5 %) et Juneau (3,4 %), ainsi que dans les subdivisions de Bethel (13,7 %), Nome (7,0 %), Kusilvak (6,9 %), Northwest Arctic (5,9 %), North Slope (4,9 %), la Péninsule de Kenai (3,9 %), Yukon-Koyukuk (3,9 %) et Dillingham (3,3 %). Très implantés sur la côte Ouest, dans le Nord et dans le Sud-Est de l’État, ils étaient majoritaires dans les subdivisions de Kusilvak (94,9 %), Bethel (82,6 %), Northwest Arctic (81,1 %), Nome (75,6 %), Yukon-Koyukuk (71,0 %), Dillingham (70,8 %), Lake and Peninsula (64,0 %) et North Slope (53,5 %) et constituaient une part significative de la population dans les subdivisions de Hoonah-Angoon (39,5 %), Prince of Wales-Hyder (38,9 %), Yakutat (35,5 %) et Bristol Bay (33,1 %).

Les Hispaniques se concentraient principalement dans les agglomérations d’Anchorage (64,6 %), dont 56,2 % dans la seule ville d’Anchorage, Fairbanks (14,4 %) et Juneau (4,0 %), ainsi que dans le borough de la Péninsule de Kenai (4,2 %). Très implantés dans le Sud-Ouest et les centres urbains de l'État, ils constituaient une part significative de la population dans les subdivisions des Aléoutiennes occidentales (13,1 %), des Aléoutiennes orientales (12,3 %), d’Anchorage (7,6 %), de l’Île Kodiak (7,3 %), de Fairbanks North Star (5,8 %), de Juneau (5,1 %) et de Sitka (4,9 %).

Les Asiatiques se concentraient principalement dans les agglomérations d’Anchorage (64,8 %), dont 62,0 % dans la seule ville d’Anchorage, Fairbanks (6,7 %) et Juneau (5,0 %), ainsi que dans les subdivisions de l’Île Kodiak (7,0 %), des Aléoutiennes occidentales (4,2 %) et des Aléoutiennes orientales (3,0 %). Très implantés dans le Sud-Ouest et le Sud-Est de l’État, ils constituaient une part significative de la population dans les subdivisions des Aléoutiennes orientales (35,4 %), des Aléoutiennes occidentales (28,3 %), de l’Île Kodiak (19,3 %), d’Anchorage (8,0 %), de Ketchikan Gateway (6,9 %), de Juneau (6,0 %), de Sitka (5,7 %), de North Slope (4,4 %), de Yakutat (4,1 %) et de Valdez-Cordova (3,6 %).

Les Noirs se concentraient principalement dans les agglomérations d’Anchorage (73,5 %), dont 69,7 % dans la seule ville d’Anchorage, et Fairbanks (18,9 %), dont 12,1 % dans la seule ville de Fairbanks. Très implantés dans Îles Aléoutiennes et les grands centres urbains de l'État, ils constituaient une part significative de la population dans les subdivisions des Aléoutiennes orientales (6,7 %), des Aléoutiennes occidentales (5,7 %), d’Anchorage (5,2 %) et de Fairbanks North Star (4,3 %).

Langues

Langue parlée à la maison par la population âge de plus de Modèle:Nombre<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>http://www2.census.gov/prod2/decennial/documents/1980a_akABCD.zip</ref>,<ref>https://www2.census.gov/prod2/decennial/documents/1990/CPH-L-133.pdf</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Langue 1980 1990 2000 2010 2016
Anglais 87,48 % 87,85 % 85,89 % 83,82 % 83,84 %
Langues eskimo-aléoutes 7,06 % 4,74 % 4,57 % 4,61 % 4,45 %
Langues amérindiennes 0,67 % 0,47 % 0,42 %
Espagnol 1,46 % 2,02 % 2,88 % 3,52 % 3,53 %
Allemand 0,77 % 0,67 % 0,62 % 0,52 % 0,46 %
Tagalog 0,57 % 1,03 % 1,54 % 2,39 % 2,41 %
Coréen 0,37 % 0,67 % 0,75 % 0,48 % 0,55 %
Russe 0,21 % 0,22 % 0,51 % 0,61 % 0,74 %
Samoan 0,08 % 0,21 % 0,52 % 0,92 %
Hmong 0,08 % 0,23 % 0,50 %
Autres 2,08 % 2,05 % 2,48 % 2,88 % 2,60 %

Avec le temps, les langues issues de l'immigration, comme l'allemand, s'éteignent. Le russe, langue parlée avant 1867, ne concerne plus que des personnes issues de l'immigration récente, et est parlé par moins de Modèle:Nombre, bilingues russe/anglais. Le russe reste cependant une langue de culture et historique, car par exemple, les documents administratifs, et titres de propriétés qui datent d'avant 1867, sont en russe. Une grande partie de la population descendait de Russes, mais avec la Guerre froide, entre 1950 et le début des années 1990, il n'était pas de bon ton de parler de ses origines russes, et sur les formulaires, une grande partie des habitants n'indiquent pas d'origine en particulier. On reconnaît les descendants de Russes aux noms de famille, mais avec le temps, il y eut de nombreux brassages, avec des habitants d'autres ethnies. De plus, ces noms de famille russes ont été anglicisés. Le russe n'est plus une langue maternelle locale depuis le début des années 1930Modèle:Refnec.

Les langues amérindiennes ont tendance à voir leurs locuteurs diminuer, au bénéfice de l'anglais. Cependant, en 2014 le Parlement de l'Alaska a formellement reconnu les vingt langues amérindiennes parlées sur le territoire de l'État ; ces langues sont : l'inupiaq, le yupik sibérien central, le yupik de l'Alaska central, l'alutiiq, l'unangan, le dena’ina, le deg hit'an, le holikachuk, le koyukon, le kolchan, le gwich’in, le tanana, le haut tanana, le tanacross, le hän, le ahtna, l'eyak, le tlingit, le haïda, le tsimshian. Ces langues sont dorénavant officielles en plus de l'anglais<ref>Modèle:Loi.</ref>.

Religions

Fichier:Front entrance of Immaculate Conception Church, Fairbanks, Alaska.jpg
Église catholique de l'Immaculée conception à Fairbanks.
Composition religieuse en % en 2014<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Religion Modèle:Alaska Modèle:Nobr
Protestantisme évangélique 22 25,4
Non-affiliés 20 15,8
Catholicisme 16 20,8
Protestantisme traditionnel 12 14,7
Agnosticisme 6 4,0
Athéisme 5 3,1
Églises noires 3 6,5
Autres 10 9,7

La population est majoritairement chrétienne (catholiques et protestants), mais avec de fortes minorités bouddhistes, confucianistes et animistes (Amérindiens). Il y a environ Modèle:Nombre orthodoxes, héritage de la colonisation russe (avant 1867), mais aussi de l'immigration récente. Depuis 1867, de nombreux descendants de Russes sont devenus protestants, ou catholiques.

Il y a 15 % d'agnostiques, ou athées. Il y a aussi quelque Modèle:Nombre, et environ Modèle:Nombre (il y a deux mosquées à Anchorage et à Juneau).

Selon l'institut de sondage The Gallup Organization, en 2015, 32 % des habitants de l'Alaska se considèrent comme « très religieux » (40 % au niveau national), 26 % comme « modérément religieux » (29 % au niveau national) et 42 % comme « non religieux » (31 % au niveau national)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Politique et administration

Équilibre partisan en Alaska à la suite des élections de 2018
Exécutif de l'État Législature d'État Congrès
Gouverneur Lieutenant-gouverneur Chambre des représentants Sénat Chambre des représentants Sénat
Modèle:Infobox Parti politique américain/couleurs | Mike Dunleavy (R) Modèle:Infobox Parti politique américain/couleurs | Modèle:Lien (R) Modèle:Infobox Parti politique américain/couleurs |R : 23, D : 15, I : 2<ref>Six républicains et les deux indépendants sont en coalition avec l'ensemble du groupe démocrate.</ref> Modèle:Infobox Parti politique américain/couleurs |R : 13, D : 7 Modèle:Infobox Parti politique américain/couleurs |R : 1 Modèle:Infobox Parti politique américain/couleurs | R : 2

Politique locale

Fichier:Alaska State Capitol Building.jpg
Le capitole de l'Alaska dans la capitale de l'État, Juneau.
Fichier:Mike Dunleavy official photo.jpg
Mike Dunleavy, gouverneur depuis 2018.

Modèle:Article détaillé L'Alaska est le Modèle:49e des États-Unis depuis 1959. Il est dominé par le Parti républicain où les électeurs sont plus libertariens que conservateurs et ne s'identifient pas aux résidents des États du Midwest ou de la ceinture religieuse du Sud. Outre le Parti démocrate, un parti indépendantiste proche des idées libertariennes, l'Alaskan Independence Party, bien que très minoritaire, est assez actif depuis les années 1970 et est présent aux élections locales.

Du Modèle:Date au 26 juillet 2009, le gouverneur est Sarah Palin, une républicaine, première femme élue à ce poste et plus jeune gouverneur, à Modèle:Nombre, de l'histoire de l'Alaska. Elle est choisie le 29 août 2008 par John McCain, candidat républicain à l'élection présidentielle américaine de 2008 pour être sa colistière et candidate à la vice-présidence. C'est la première élue de l'Alaska à être présente sur un ticket d'un des grands partis américains pour l'élection présidentielle. Elle démissionne en juillet 2009 et est remplacée par le lieutenant-gouverneur Sean Parnell. Ce dernier, élu en 2010, est battu en 2014 par Bill Walker, un indépendant, ancien républicain. Le Modèle:Date-, le républicain Mike Dunleavy est élu gouverneur et entre en fonction le Modèle:Date- suivant.

Lors de la 32e législature locale, le Sénat est composé de Modèle:Nombre républicains et de Modèle:Nombre, alors que la Chambre est composée de Modèle:Nombre républicains, Modèle:Nombre et 4 indépendants. Le législature locale est parfois dominé par des tripartisan coalitions moderat; pendant la 32e législature il y avait un coalition dans le Chambre.

A la suite d'un initiative populaire<ref>Modèle:Lien web</ref> en 2020, tous les elections de l'Etat seront sous un système de vote à second tour instantané.

Pouvoir judiciaire en Alaska

Le système des tribunaux de l'Alaska représente le pouvoir judiciaire dans l'État. Le système des tribunaux de l'Alaska est unifié, centralisé et totalement financé par l'État. Il est composé de quatre niveaux :

  • la cour suprême
  • la cour d'appel
  • les cours supérieures
  • les tribunaux de district<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Politique fédérale

Résultats des élections présidentielles en Alaska<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Année Républicain Démocrate Libertarien Vert Réforme Autres
Voix % Voix % Voix % Voix % Voix % Voix %
align=center Modèle:Party shading/Republican |1960 30 953 50,94 % 29 809 49,06 %
align=center Modèle:Party shading/Democratic |1964 22 930 34,09 % 44 329 65,91 %
align=center Modèle:Party shading/Republican |1968 37 600 45,28 % 35 411 42,65 % 10 024 12,07 %
align=center Modèle:Party shading/Republican |1972 55 349 58,13 % 32 967 34,62 % 6 903 7,25 %
align=center Modèle:Party shading/Republican |1976 71 555 57,90 % 44 058 35,65 % 6 785 5,49 %
align=center Modèle:Party shading/Republican |1980 86 112 54,35 % 41 842 26,41 % 18 479 11,66 % 11 155 7,04 %
align=center Modèle:Party shading/Republican |1984 138 377 66,65 % 62 007 29,87 % 6 378 3,07 %
align=center Modèle:Party shading/Republican |1988 119 251 59,59 % 72 584 36,27 % 5 484 2,74 % 2 797 1,40
align=center Modèle:Party shading/Republican |1992 102 000 39,46 % 78 294 30,29 % 1 378 0,53 % 76 469 29,58
align=center Modèle:Party shading/Republican |1996 122 746 50,80 % 80 380 33,27 % 2 276 0,94 % 7 597 3,14 % 26 333 10,90 % 1 694 0,68
align=center Modèle:Party shading/Republican |2000 167 398 58,62 % 79 004 27,67 % 2 636 0,92 % 28 747 10,07 % 5 192 1,82 % 1 515 0,53
align=center Modèle:Party shading/Republican |2004 190 889 61,07 % 111 025 35,52 % 1 675 0,54 % 1 058 0,34 % 7 161 2,29
align=center Modèle:Party shading/Republican |2008 193 841 59,42 % 123 594 37,89 % 1 589 0,49 % 5 443 1,67
align=center Modèle:Party shading/Republican |2012 164 676 54,80 % 122 640 40,81 % 7 392 2,46 % 2 917 0,97 %
align=center Modèle:Party shading/Republican |2016 163 387 51,28 % 116 454 36,55 % 18 725 5,88 % 5 735 1,80 % 5 106 1,60

Modèle:Images Comme tout État américain, l'Alaska est représenté au Congrès des États-Unis par deux sénateurs, les républicains Lisa Murkowski, depuis 2002, et Dan Sullivan, depuis 2015. Par contre, du fait de sa faible population, il ne dispose que d'un unique représentant (sur 435 au total) à la Chambre des représentants des États-Unis, la démocrate Mary Peltola, élue depuis 2022. C'est pourquoi l'État est représenté par 3 grands électeurs lors des élections présidentielles. Depuis 1960, lors de ces élections, l'Alaska a toujours opté pour le candidat républicain, à l'exception de l'année 1964 où c'est Lyndon Johnson qui a été préféré à l'ultra-conservateur Barry Goldwater. En 2004, George W. Bush y a obtenu 61,07 % des suffrages contre 35,52 % à John Kerry. En 2008, John McCain est arrivé en tête avec 59,42 % des voix. En 2012, c'est Mitt Romney qui l'emporte largement avec 54,80 %. Enfin en 2016, l'Alaska a majoritairement voté pour Donald Trump, le candidat républicain, avec 51,3 % des votes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Économie

Fichier:OilPipeAlaska.JPG
Pipeline en Alaska, États-Unis

En 2000, le PIB par habitant s'élevait à Modèle:Nombre, plaçant l’Alaska au quinzième rang des Modèle:Nombre américains. En 1976, un amendement à la Constitution de l'État met en place l'Alaska Permanent Fund, qui distribue un dividende citoyen à tous les résidents de l'État, financée par l'investissement financier des revenus du pétrole. Cette allocation a fait de l'Alaska l'État le moins inégalitaire de l'Union<ref name="Suplicy">Eduardo Suplicy (sénateur brésilien du PT-SP), Citizen’s Basic Income: The Answer is Blowing in Wind, 2006</ref>.

À cet égard, le journaliste et philosophe Jean-Pierre Airut soutient, au terme d’un reportage paru dans Le Monde diplomatique, que l’économie alaskienne est à ce point collectivisée et mise au service de la population à travers la redistribution de dividendes citoyens que le Modèle:49e État de l'Union américaine se rapproche paradoxalement de l’idéal socialiste (démocratie économique et libertés politiques) et qu’il serait probablement le dernier État socialiste de la planète<ref>« En Alaska, un socialisme arctique sort de sa réserve », Le Monde diplomatique, août 1993, Modèle:P..</ref>.

Secteur primaire

Les principales activités du secteur primaire sont la pêche, l’exploitation du bois, des matières premières et des hydrocarbures. La plupart des biens manufacturés est importée, ce qui renchérit le coût de la vie des habitants.

En 2003, la flotte de pêche a pêché plus de Modèle:Nombre de livres de poissons et coquillages, pour un montant total de plus d’Modèle:Nombre de dollars<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les exportations de produits de la mer (total : Modèle:Nombre de dollars en 2006) se font principalement vers le Japon (33 % du total en 2006), vers l’Union européenne (23 %) et la Chine (15 %)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le milieu naturel ne laisse que peu de terres pour l'agriculture : la Modèle:Lien, au nord d’Anchorage, est cultivée depuis les années 1930 et donne des récoltes de pommes de terre, salades, tomates, choux<ref>« Alaska Nature, sur la piste des pionniers », Geo, 2006, Modèle:P..</ref>.

Exploitation des hydrocarbures

Fichier:Cruise Ships in Juneau Alaska.jpg
Paquebots à Juneau, symboles du développement touristique de l'Alaska.

Le sous-sol de l’Alaska est riche en gaz naturel, charbon, or, zinc (mine de Red Dog) et autres minerais. Mais surtout, cet État assure 17 % de la production américaine de pétrole, même si celle-ci est en baisse depuis les années 1970<ref name="Geo84">« Alaska Nature, sur la piste des pionniers », Geo, 2006, Modèle:P..</ref>. 90 % du budget de l’Alaska provient des hydrocarbures<ref name="Geo84" />.

L'ère de l'or noir bouleverse l'Alaska. Au nord-est de l'État, la découverte d'un énorme gisement de pétrole a entraîné, en 1973, la construction d'un pipe-line reliant Prudhoe Bay à Valdez, d'où était partie la ruée vers l'or en 1904.

En novembre 2005, la Chambre des représentants a renoncé au projet d'exploitation pétrolière dans le territoire protégé de l’Arctic National Wildlife Refuge. Face à la demande grandissante de pétrole, le président Bill Clinton a ouvert exploitation vers l’ouest de la National Petroleum Reserve. L'association écologiste Modèle:Lien se bat pour empêcher l'extension de l'exploitation, en organisant des campagnes médiatiques retentissantes (Save the Arctic) et en appelant au boycott d'Exxon. Selon un sondage de Zogby International (décembre 2004), 51 % des Américains sont contre tout nouveau forage dans la zone 1002 de l'Alaska<ref>« Alaska Nature, sur la piste des pionniers », Geo, 2006, Modèle:P..</ref>.

Une partie du nord est exploitée par plusieurs compagnies telles que British Petroleum, Exxon et ARCO. Il s'agit de la Modèle:Lang. L'or noir est également tiré d'une zone en mer, malgré les conditions climatiques polaires. À elle seule, la zone de Prudhoe Bay produit la moitié du pétrole de l'Alaska et assure 8 % de la production totale américaine<ref name="bp">Modèle:Article.</ref>. En mars 2006, la compagnie britannique BP avait découvert une fuite sur un oléoduc de transit de Prudhoe Bay, qui avait laissé s’échapper entre 760 000 et un million de litres de pétrole. Une nouvelle fuite, début août, entraîne l'arrêt provisoire du forage<ref name="bp" />.

En 2020, une autorisation de forages pétroliers a été accordée par l'administration américaine au sein de l'aire naturelle Arctic National Wildlife Refuge située au nord-est de l'Alaska. Les défenseurs de l'environnement ont mis en garde contre les effets d'un tel forage et les atteintes à la biodiversité (ours polaires, caribous...)<ref name=Echos2020.08.17 />.

Secteur secondaire

La forêt représente la grande richesse du sud de l'Alaska. La transformation du bois et les industries agro-alimentaires liées aux produits de la mer fournissent l’essentiel du secteur secondaire. Les conserveries emploient une main d'œuvre saisonnière pour traiter le saumon. L'industrie du bois occupe une partie des effectifs industriels.

Secteur tertiaire

Pour le secteur tertiaire, les services, les emplois publics et les métiers du transport occupent une place prépondérante. Le personnel militaire et civil du Département de la Défense représente une grande partie de la population. Il existe plusieurs bases de l'armée, installées depuis la guerre froide comme celle de Clear.

Enfin, depuis quelques années, l’activité touristique se développe rapidement. En effet, les atouts ne manquent pas : dépaysement, chasse, pêche, randonnées, aurores boréales, etc.

Culture

Sports

Personnages célèbres

Fichier:Ketichikan-Creek-Street.jpg
Ketichikan Creek, Alaska.
  • Modèle:Lien (1904-1968) est le premier sénateur de l'Alaska.
  • Ernest Gruening (1886-1974), gouverneur de l'Alaska en 1939, élu sénateur en 1958.
  • Benny Benson (1913-1972), designer du drapeau de l'Alaska.
  • Jay Hammond (1922-2005), gouverneur de l'État durant la construction de l'oléoduc.
  • Lisa Murkowski, femme politique républicaine.
  • Modèle:Lien (1910-2005), maire d'Anchorage qui dut faire face au séisme de mars 1964.
  • Sarah Palin (1964-), femme politique républicaine.
  • Balto (1919-1933), husky de Sibérie ayant sauvé les enfants de Nome en hiver 1925 d'une épidémie de diphtérie en apportant le sérum sur une partie du trajet ayant démarré de la ville de Nénana à environ Modèle:Unité.
  • Togo (1913-1929), husky de Sibéry ayant sauvé les enfants de Nome en hiver 1925 d'une épidémie de diphtérie en apportant le sérum sur la plus difficile et périlleuse partie du trajet sur plus de 425km.

Musées

  • Haines : Sheldon Museum and Cultural Center
  • Juneau : Alaska State Museums
  • Ketchikan : Totem Heritage Center ; Tongass Historical Museum
  • Sitka : Sheldon Jackson Museum
  • Kodiak Island : Alutiiq Museum & Archaeological Repository
  • Fairbanks : University of Alaska Museum of the North
  • Anchorage : Modèle:Lang ; Modèle:Lang ; Modèle:Lang ; Modèle:Lang ; Modèle:Lang
  • Kenai : Kenai Visitors & Cultural Center
  • Valdez : Valdez Museum & Historical Archive

Au cinéma

Transport

Fichier:Alaska Railroad Denali station.jpg
Train en Alaska.
Fichier:Alaska Pipeline Closeup Underneath.jpg
L'oléoduc trans-Alaska.

Les transports sont rendus difficiles par les contraintes naturelles et les distances. Autrefois, les Amérindiens et les Inuits utilisaient le traîneau en hiver et le canoë. Aujourd'hui, la motoneige a remplacé largement ces moyens de transports traditionnels. L'avion et l'hydravion permettent de relier les villages aux centres plus importants. Mais en hiver, le ravitaillement est espacé, si bien que plusieurs localités doivent vivre isolées. Il existe deux aéroports internationaux, à Fairbanks et à Anchorage, relayés par des aérodromes de rayonnement local. L'aéroport d'Anchorage est le sixième du monde et le quatrième des États-Unis pour le fret, qui s'élevait en 2003 à Modèle:Nombre de tonnes<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le transport maritime tient une place importante : le cabotage se pratique sur toute la côte. Les ferries circulent lentement sur le Passage Intérieur. Ils sont gérés par l’Alaska Marine Highway System depuis 1963. Ils partent de Seattle, longent la Colombie-Britannique entre les écueils et les hauts fonds.

Le réseau routier est beaucoup moins dense que dans le reste des États-Unis, mais il n'est pas complètement absent, en particulier le long de la côte. Une route relie le sud au nord, en traversant le centre de l'État. Emprunter les routes alaskiennes peut être dangereux, en fonction des conditions climatiques ou des rencontres avec la faune : chaque année, les orignaux provoquent des accidents de la circulation en traversant les chaussées.

Le transport ferroviaire a été développé au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle pour acheminer les aventuriers en quête d'or. Les voies ferrées ont été souvent construites pour les pionniers, dans des conditions difficiles. Par exemple, la ligne Fairbanks-Anchorage-Seward a été aménagée en 1917 : un chantier de Modèle:Nombre<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Il a fallu percer des tunnels et construire des ponts métalliques pour franchir les montagnes et les cols. Le plus long pont d'Alaska est le Mears Memorial Bridge, qui mesure Modèle:Unité. Aujourd’hui, ces lignes servent au transport du fret et des passagers. La Denali Star, longue de Modèle:Unité, a été inaugurée en 1923 : elle permet aux touristes de profiter des merveilles naturelles du Parc de Denali, à vitesse réduite.

Les conduites sont un moyen de transport des hydrocarbures : l'oléoduc trans-Alaska traverse l'État du nord au sud sur 1 287 km<ref name="Geo84" />. Il a été aménagé en 1977, franchit 70 cours d'eau et peut résister à des vents de Modèle:Unité et des températures de Modèle:Unité<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Galerie

Codes

L'Alaska a pour codes :

Hommages

  • Une rue Alaska ainsi qu'un parc public ont été nommés en l'honneur de cet État dans la ville de Québec.

Notes et références

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

Modèle:Autres projets Modèle:Catégorie principale

Bibliographie

Article connexe

Liens externes

Modèle:Palette Modèle:Portail