Chèvrefeuille du Japon

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Modèle:Infobox V3/Fin

Fichier:Lonicera japonicum2.jpg
Les fleurs de la variété 'japonica' sont blanches puis jaunes
Fichier:Lonicera japonica, Fruit.JPG
Fruits noirs et brillants de Lonicera japonica

Le chèvrefeuille du Japon (Lonicera japonica) est une liane arbustive de la famille des Caprifoliacées originaire de Chine, de Corée et du Japon. La variété 'Chinensis' dont les boutons floraux et le revers de la corolle sont pourpres, est vendue en jardinerie sous le nom de chèvrefeuille de Chine<ref group="N">d'autres espèces de Lonicera sont vendues en jardinerie sous ce même nom de chèvrefeuille de Chine, par exemple : Lonicera fragrantissima</ref>.

Lonicera japonica est une espèce cultivée comme plante ornementale dans de nombreuses régions du monde. C'est aussi une plante médicinale importante de la médecine chinoise traditionnelle qui est cultivée à ce titre en Asie Orientale. Son feuillage est semi-persistant

Étymologie

Linné dédia le nom de genre Lonicera à Adam Lonitzer (Lonicerus), botaniste et mathématicien Allemand (1528-1586).

Le qualificatif d'espèce japonica « du Japon » vient du fait que le premier botaniste descripteur fut Thunberg lors d'un séjour qu'il fit au Japon en 1775-1776. Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le Japon avait pris une série de mesures restreignant les échanges avec les étrangers. Seul le port de Nagasaki resta ouvert aux Hollandais et aux Chinois. Mais Carl Thunberg bien que d'origine suédoise put s'y rendre car il s'engagea comme médecin à bord d'un navire hollandais. En cette fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la Chine menait une politique encore plus stricte de fermeture aux étrangers et ce n'est qu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle que les premiers missionnaires botanistes ont pu parcourir le pays.

Dans sa région d'origine, ce chèvrefeuille se dénomme jīnyínhuā 金银花 (ou 忍冬 rendong) en chinois. Son nom japonais est Modèle:Japonais.

Description

Lonicera japonica est une liane très vigoureuse, capable de monter jusqu'à Modèle:Unité de hauteur en s'accrochant aux arbres. Elle peut ainsi les étouffer en masquant les feuilles et bloquant ainsi la photosynthèse. C'est une plante sempervirente dans la partie sud de sa distribution et semi-sempervirente dans la partie nord. Les tiges deviennent creuses en vieillissant. Des poils raides, jaune brun, garnissent les rameaux, les pétioles et les pédoncules.

Ses feuilles brièvement pétiolées, simples, ovales, opposées, mesurent 3 à Modèle:Unité de long sur 2 à Modèle:Unité de large. La base est arrondie à subcordée, la marge ciliée et l'apex acuminé. Les jeunes feuilles sont pubescentes.

Ses fleurs blanches virant au jaune sont parfumées. Son nom en chinois jinyinhua, morphologiquement « fleur or-argent », évoque ces coloris. Elles sont groupées par deux. Les bractées sont semblables à des feuilles, ovales à elliptiques, de 1-Modèle:Unité de long. Le tube du calice est conique et pubescent. La corolle bilabiée fait de 3 à Modèle:Unité. Cinq étamines exsertes entourent le style. La floraison a lieu de mai à septembre.

Le fruit est une baie globuleuse, noir bleuté à maturité, brillante, de 5 à Modèle:Unité de diamètre contenant de nombreuses graines brunes.

Pour ne pas confondre Lonicera japonica avec un autre chèvrefeuille, on remarquera que le tube de la corolle est allongé, et que les feuilles sont persistantes et non soudées à la base.

Synonymes

D'après GRIN<ref name=grin/> les synonymes sont :

  • (≡) Lonicera aureoreticulata T. Moore (basionyme)
  • (=) Lonicera japonica var. aureoreticulata (T. Moore) G. Nicholson

Variétés

  • L. japonica var. japonica : corolle blanche, devenant jaune-blanchâtre
  • L. japonica var. chinensis : corolle pourpre à l'extérieur, blanche à l'intérieur.

Distribution et habitat

Ce chèvrefeuille est originaire de Chine, de Corée et du Japon. Il est très largement réparti en Chine<ref group="N">d'après eFlora of China, on le trouve dans les provinces de l'Anhui, Fujian, Gansu, Guangdong, Guangxi, Guizhou, Hebei, Henan, Hubei, Hunan, Jiangsu, Jiangxi, Jilin, Liaoning, Shaanxi, Shandong, Shanxi, Sichuan, Yunnan, Zhejiang ainsi qu'à Taiwan</ref>, sauf dans le nord et l'ouest.

Il croît dans les fourrés, des lieux rocailleux, les lisières et le bord des routes.

Il a été importé comme plante ornementale dans de nombreux pays du monde où il s'est échappé des jardins et s'est naturalisé. Il croît en zone tempérée et subtropicale.

Cette espèce à croissance rapide s'est naturalisée en Afrique du Sud, dans l'île de Madère, en Australie, en Nouvelle-Zélande, Royaume-Uni, États-Unis, et en Amérique du Sud<ref name=grin>Modèle:GRIN espèce </ref>. En France, il est aussi devenu subspontané et s'est même naturalisé, surtout dans le Midi et dans l'Ouest où il envahit les haies<ref>flore de Besançon</ref>.

C'est aujourd'hui une plante envahissante sur la côte sud-est d'Amérique du Nord, en Australie, en Nouvelle-Zélande et en Europe centrale et du Sud-Est. Elle semble notamment profiter des lisières artificielles pour se propager le long des routes et pistes forestières.

Constituants bioactifs de la fleur

L'analyse par chromatographie GC-MS des composants volatils de fleurs de Lonicera japonica a révélé 150 composés, comprenant 36 hydrocarbures, 28 alcools, 21 aldéhydes, 12 cétones, 38 esters et 15 composés divers (Ikeda Modèle:Et al.<ref>Modèle:Article</ref> (2009), Shang Modèle:Et al.<ref name=shang/> (2011)).

Les principaux composés actifs se rassemblent en quatre grandes classes :

  1. des huiles essentielles : principes volatils à odeur caractéristique ;
  2. les composés phénoliques : quelques acides-phénols, une grande richesse d'acides chlorogéniques et des flavonoïdes qui sont essentiellement des flavones et des flavonols. Ils sont connus pour leur activité antioxydante ;
  3. des glycosides d'iridoïdes ;
  4. des saponosides triterpéniques.

Sur un pied de chèvrefeuille, la fleur épanouie émet l'odeur la plus forte au milieu de la nuit. Les composants volatils caractéristiques sont le linalol (à odeur de muguet), le (Z)-jasmone (à odeur de jasmin), le (Z)-jasmin lactone, le jasmonate de méthyle et l'épi-jasmonate de méthyle<ref name=shang/>. La composition de l'huile essentielle augmente progressivement durant les mois de juin-juillet-août. Pour ce dernier mois, on trouve 7,92 % de linalol, 7,67 % de phtalate de dibutyle, et 6,67 % de carvacrol (arôme chaud d'origan).

L'analyse par chromatographie HPLC-MS des constituants bioactifs des boutons floraux de huit espèces différentes de chèvrefeuille chinois (dont L. japonica) indique que ce sont en premier, les acides organiques qui sont aux plus fortes concentrations, suivis par les glycosides d'iridoïdes et les saponines et en dernier, que les flavonoïdes ont la concentration la plus faible<ref name=ren>Modèle:Article</ref>,<ref name=soe>Modèle:Article</ref>.

  • Polyphénols

La teneur en acide chlorogénique (Modèle:Unité) est remarquablement élevée, beaucoup plus que pour l'artichaut cru (Modèle:Unité) qui est le légume commun le plus riche en cet acide, mais moindre que dans les grains de café non torréfiés (5-10 % soit 5 000 à Modèle:Unité). La concentration en acides dicaféylquiniques est encore plus élevée, si bien que les acides hydroxycinnamiques représentent plus de 97 % de la totalité des polyphénols<ref name=soe/>.

Composition phénolique de la fleur de Lonicera japonica,
d'après Shang Modèle:Et al.<ref name=shang/> et Ren Modèle:Et al.<ref name=ren/>, Seo Modèle:Et al.<ref name=soe/> pour les concentrations.
Acides phénols : ACIDES HYDROXYCINNAMIQUES, en mg/100 g
acide caféique : 6,5     caféate de méthyle
Acides chlorogéniques
acide chlorogénique : Modèle:Unité acide 3,5-O-dicaféylquinique : 544,12 acide 3,4-O-dicaféylquinique : 336,46
acide 3-O-caféylquinate de méthyle : Modèle:Unité acide isochlorogénique, 5-O-caféylquinique, 4-O-caféylquinique, 3-O-férulylquinique, 4-O-férulylquinique ; 3-O-caféylquinate de butyle acide 4,5-O-dicaféylquinique, 1,3-O-dicaféylquinique,
FLAVONOIDES, en mg/Modèle:Unité
FLAVModèle:Coloré
Modèle:Coloré
Chrysoériol
Hydnocarpine
Chrysine (5,7 dihydroxyflavone)
Ochnaflavone
FLAVModèle:ColoréNOLS
Quercétol : Modèle:Unité
Kaempférol : Modèle:Unité
Apigénol
Rhamnétine (7-méthoxyquercétol)
 
HETEROSIDES DE FLAVONES
Modèle:Coloré
lutéolol 7-O-glucoside : Modèle:Unité
tricine 7-O-glucoside : Modèle:Unité
chrysoériol 7-O-néohespéridoside
lutéolol 7-O-galactoside
chrysoériol 7-O-glucopyranoside
diosmétine (lutéolol 4'-méthyl éther)
 
 
HETEROSIDES DE FLAVONOLS
Modèle:Coloré
hyperoside (quercétol 3-β-galactopyranoside) : Modèle:Unité
quercétol 3-glucopyranoside : Modèle:Unité
kaempférol 3-O-hexoside : Modèle:Unité
kaempférol 3-O-rutinoside : Modèle:Unité
apigénol 7-O-hexoside : Modèle:Unité
isorhamnétine 3-O-glucoside : Modèle:Unité
isorhamnétine 3-O-rutinoside
rhoifoline (apigenine-7-O-néohesperidoside)
Fichier:Chlorogenic-acid-2D.svg
Acide chlorogénique, un ester de l'acide caféique et de l'acide quinique

L'extrait à l'éthanol de fleurs de Lonicera japonica<ref>Modèle:Article</ref> possède in vitro une forte activité antioxydante et une bonne capacité à piéger les radicaux DPPH. L'acide chlorogénique (5-ACQ), comme tous les polyphénols, possède une activité antioxydante capable de prévenir ou ralentir l'oxydation des lipides. Une étude in vitro a montré que l'acide chlorogénique protégeait contre l'oxydation du LDL, une première étape dans la formation de la plaque d'athérome<ref>Modèle:Article</ref>.

La teneur en flavonoïdes<ref group="N">Modèle:Unité selon Soe Modèle:Et al., 2012</ref> bien que bien moindre que celle des acides hydroxycinnamiques, est quand même appréciable pour les hétérosides de flavones et de flavonols. Et c'est elle qui semble être déterminante, puisque Seo Modèle:Et al.<ref name=soe/> ont montré que l'activité antioxydante des fleurs de L. japonica était associée avec la concentration en flavonoïdes minoritaires plutôt qu'avec les acides hydroxycinnamiques majoritaires. Ce qui se comprend quand on sait que la capacité antioxydante des flavonoïdes (en raison de la double liaison C2-C3 sur le pont entre les deux cycles) est supérieure à celle des autres composés phénoliques.

D'après les mesures de la capacité antioxydante d'extraits au méthanol de plantes médicinales chinoises (Cai Modèle:Et al.<ref>Modèle:Article</ref>, 2004), la capacité de la fleur de chèvrefeuille du Japon est du même ordre de grandeur que celle du lyciet Lycium barbarum (goji) mais très en dessous de celle de la rhubarbe Rheum officinale.

Capacité antioxydante et phénols, d'après Cai Modèle:Et al., 2004
Plante Partie utilisée TEAC μmoltrolox/Modèle:Unité DW Phénol total
Rheum officinale Racine Modèle:Unité Modèle:Unité
Lonicera japonica Bouton floral 589,1 Modèle:Unité
Lycium barbarum L. Fruit Modèle:Unité Modèle:Unité

Parmi les composés phénoliques du bouton de L. japonica, le lutéolol (lutéoline) manifeste une activité inhibitrice significative de la 5-lipoxygénase<ref>Modèle:Article</ref>, une enzyme qui catalyse la production de leucotriène. Au sein des nombreuses molécules impliquées dans la réponse inflammatoire, les leucotriènes sont des médiateurs importants dans l'apparition des réactions allergiques aussi les inhibiteurs de la 5-lipoxygénase pourraient jouer un rôle complémentaire de celui des corticoïdes dans le traitement de l'asthme.

  • Glycosides d'iridoïdes
Fichier:Loganin.svg
Loganine ou loganoside

Durant les dernières décennies, plus de 30 iridoïdes ont été trouvés dans Lonicera japonica<ref name=shang/>. Les iridoïdes sont des monoterpènes caractérisés par un squelette cyclopenta[c]pyranique<ref name=brun>Modèle:Bruneton</ref> en C10. Lorsque le noyau cyclopentanique est ouvert par rupture de la liaison 7,8, leur nom est en général préfixé par seco-. En majorité, ils existent sous forme d'hétérosides d'iridoïdes.

Certains iridoïdes exercent une action anti-inflammatoire : Modèle:Unité/2 de loganoside a une activité presque similaire à celle de Modèle:Unité/2 d'indométacine sur l’œdème de l'oreille de la souris induit par la TPA<ref name=brun/>

IRIDOIDES de fleur de L. japonica, en mg/Modèle:Unité, d'après Ren Modèle:Et al.<ref name=ren/> et Shang Modèle:Et al.<ref name=shang/>
loganoside : Modèle:Unité secoxyloganine : Modèle:Unité 7-epi-vogeloside : Modèle:Unité
sweroside : Modèle:Unité centauroside : Modèle:Unité 7-diméthyl-secologanoside
7-O-éthyl sweroside, secologanine, kingiside, ketologanine, 7-α/β-morroniside
lonijaposide A, B, C, D, E, F, H, I, J, K, L

En 2011, on comptait une trentaine de saponines (ou saponosides) identifiées dans Lonicera japonica<ref name=shang/>. La plupart de ces saponosides sont formés sur des triterpènes caractérisés par des squelettes pentacycliques en C30, de type oléanane et hederagénine. Ils sont qualifiés de « saponines » car une fois dissout dans l'eau, ils donnent des solutions moussantes.

Lorsque la génine ne comporte qu'une chaîne d'oses fixée en C3, on parle de monodesmosides. Lorsqu'en plus de l'oligoside fixée en C3, il existe une deuxième chaîne osidique liée à la génine par une liaison ester avec le carboxyle en C28, on parle alors de bidesmosides. Les oses constitutifs peuvent être des D-glucose, D-galactose, L-arabinose, L-rhamnose, D-xylose et D-fructose.

Saponosides triterpéniques de fleur de L. japonica, en mg/Modèle:Unité, d'après Ren Modèle:Et al.<ref name=ren/> et Shang Modèle:Et al.<ref name=shang/>
Fichier:Oleanan hederagenin 02.png R=CH3 : acide oléanolique
R=CH2OH : hédéragénine
oléanane 3-O-α-L-arabinopyranosyl-28-O-[β-D-glucopyranosyl(1→6)-β-D-glucopyranosyl] oleanolic acid
3-O-[α-L-rahmnopyranosyl(1→2)-α-L-arabinopyranosyl]-28-O-[β-D-glucopyranosyl(1→6)-β-D-glucopyranosyl] oleanolic acid
hederagénine monodesmosides 3-O-[α-L-rahmnopyranosyl(1→2)-α-L-arabinopyranosyl]-28-O-β-D-glucopyranosyl hederagenin
bidesmosides 3-O-α-L-rhamnopyranosyl-(1→2)-α-L-arabinopyranosyl hederagenin 28-O-β-D-xylpyranosyl(1→6)-β-d-glucopyranosyl ester
Loniceroside C=3-O-β -D-glucopyranosyl hederagenin 28-O-α-L-rhamnopyranosyl (1→2)-[β-D-xylopyranosyl(1→6)]-β-D-glucopyranosyl ester
Lonicerosides A, B, C, D, E

La loniceride C a manifesté in vivo une activité anti-inflammatoire contre l’œdème de l'oreille de souris<ref>Modèle:Article</ref>.

Utilisations

Plante ornementale

Lonicera japonica est une liane grimpante vigoureuse qui offre des fleurs intensément parfumées du printemps à la fin de l'été. Elle apprécie un emplacement à mi-ombre ou au soleil. C'est une liane très vigoureuse, idéale pour couvrir une tonnelle, une pergola ou un grillage le long d'un mur. Comme elle peut devenir envahissante, il est recommandé de la tailler après floraison pour limiter son développement.

Le chèvrefeuille du Japon est une plante rustique, résistant à -15 °C mais qui peut être attaquée par les pucerons.

Les variétés cultivées sont : :

  • L. japonica 'Halliana' ;
  • L. japonica 'Chinensis', aux fleurs pourpres et crèmes ;
  • L. japonica 'Aureoreticulata', au feuillage panaché ;
  • L. japonica 'Hall's Prolific', aux fleurs particulièrement parfumées.

Plante médicinale

Flos Lonicerae, obtenue à partir des fleurs et des boutons floraux de Lonicera japonica Thunb<ref group="N">ou de L. hypoglauca Miq., L. confusa DC., L. dasystyla Rehd.)</ref>. est une herbe médicinale communément utilisée par la médecine traditionnelle chinoise. Les fleurs et boutons sont cueillis l'été et séchés à l'ombre<ref name=z>Modèle:Zhongyaoxue</ref>. Flos Lonicerae peut être utilisée seule sous forme de macération alcoolique avec de la réglisse (Modèle:Chinois) ou de pommade (Modèle:Chinois) ou être combinée avec plusieurs autres plantes.

Le chèvrefeuille est cultivé à grande échelle comme plante médicinale dans plusieurs régions de Chine (dans les districts de Longhui au Hunan, de Fengqiu au Henan, de Pingyi et de Fei au Shandong).

L'utilisation du chèvrefeuille est mentionnée dans le classique de la pharmacopée Diannan bencao 《滇南本草》 Materia medica du sud Yunnan, publié par Modèle:Lien (Modèle:Lang) en 1370 (Dynastie Ming). On y trouve la série de brèves formules aphoristiques qui seront reprises au cours des siècles suivantsModèle:Citation<ref group="N">Modèle:Lang</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Par exemple, plus tard, le Benjing feng yuan《本经逢原》 1695, indique : Modèle:Citation<ref group="N">Modèle:Lang</ref>,<ref>忍冬 Rendong</ref> (le Centre est formé de la rate et de l'estomac).

Lonicera japonica est inscrit depuis 1995 à la Pharmacopée de la République Populaire de Chine<ref name=shang>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>. Il entre dans la composition de plus de 500 prescriptions médicinales traditionnelles<ref>中医</ref>. Des études pharmacologiques ont montré qu'il avait un large spectre d'activité (antibactérienne, anti-inflammatoire, antiviral, antipyrétique etc.).

Dans les termes de la pharmacopée traditionnelle chinoise contemporaine<ref name=z/> (2008), Flos Lonicerae se caractérise par :
- Fonctions : évacue la chaleur et les toxines<ref group="N">清热解毒</ref>; élimine le vent-chaleur et la chaleur d'été
- Indications : refroidissement par vent-chaleur; fièvre, soif, infections ORL; entérite, dysenterie, abcès cutané

Lors de l'épidémie de SRAS qui a sévi en Chine en 2003, les spécialistes chinois ont mis au point une formule de prévention à base Flos Lonicerae<ref group="N">Rhizoma Atractylodis (Cang Zhu) Modèle:Unité; Herba Agastachis Seu Pogostemi (Huo Xiang) Modèle:Unité ; Flos Lonicerae Japonicae (Jin Yin Hua) Modèle:Unité; Rhizoma Dryopteris (Guan Zhong) Modèle:Unité ; Radix Astragali Membranacei (Huang Qi) Modèle:Unité ; Radix Glehniae Littoralis (Sha Shen) Modèle:Unité ; Radix Ledebouriellae Divaricatae (Fang Feng) Modèle:Unité ; Rhizoma Atractylodis Macrocephalae (Bai Zhu) Modèle:Unité </ref> qui reçut l'agrément du Ministère de la Santé chinois<ref>Dc. Sionneau</ref>.

Alicaments : boisson, tisane

L. japonica sert à Modèle:Refnec. Suivant les médecins chinois, cette boisson qui « élimine la chaleur » (dans le sens yang de la médecine chinoise, pas de la température externe). Elle est donc notamment consommée lors des périodes froides pour éliminer certains problèmes ORL (voir plus haut).

Modèle:Autres projets

Notes

<references group="N"/>

Références

Modèle:Références

Annexes

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Portail