Fondettes
Modèle:En-tête label Modèle:Infobox Commune de France
Fondettes (prononcé Modèle:MSAPI) est une commune française du département d'Indre-et-Loire en région Centre-Val de Loire.
Située à la périphérie de la ville de Tours, elle est l'une des vingt-deux communes membres de la métropole « Tours Métropole Val de Loire ». Sa population municipale totalise Modèle:Nombre en Modèle:Population de France/dernière année et son territoire couvre une superficie de Modèle:Unité. Fondettes est jumelée avec Naurod-Wiesbaden en Allemagne et Constância, au Portugal.
Dès le Néolithique, la présence humaine est attestée sur le territoire. À la fin de l'âge du fer, le site de Fondettes révèle une occupation permanente sous la forme d'une agglomération fortifiée, l'Modèle:Latin de Montboyau. Plusieurs structures, dont un pont construit à l'époque gallo-romaine et quatre [[villa romaine|Modèle:Latin]] érigées au cours de l'époque tardo-antique, montrent une continuité d'utilisation de ce territoire tourangeau. Au Moyen Âge, la paroisse de Fondettes, fondée autour de l'an mil, devient alors un fief de faible importance. Celui-ci relève de plusieurs seigneuries successives, notamment celle du comte d'Anjou Foulques Nerra, puis celle des Maillé et enfin celle de Martigny. La paroisse fondettoise est ensuite prise dans quelques évènements qui se déroulent pendant la Renaissance, avec la confrontation entre les ligueurs et les troupes d'[[Henri IV (roi de France)|Henri Modèle:IV]], puis à la fin de la période moderne, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, en 1774, où Fondettes est l'objet d'une révolte populaire de subsistance. Lors de la Révolution française, la petite paroisse tourangelle, dont la population atteint à cette époque près de Modèle:Unité, subit un changement de statut, et s'établit dès lors en tant que commune. L'année 1805 marque également un tournant puisque le territoire de Vallières, jusqu'alors commune à part entière, est désormais intégré à celui de Fondettes.
Située en rive droite de la Loire, Fondettes, de par son relief, sa géologie et son environnement, est profondément marquée par la présence de ce fleuve. Son histoire est également associée à cet axe fluvial, puisqu'une batellerie, initiée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par la construction d'un premier port à l'embouchure de la Choisille, affluent ligérien, se développe au cours des trois siècles suivants, avec l'installation de trois autres ports sur les bords de Loire. Toutefois le transport fluvial à Fondettes cesse vers la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et une voie de communication ferroviaire est ouverte à partir de 1907. La commune bénéficie également, en termes économiques, démographiques et administratifs, de sa proximité avec Tours, distante d'environ Modèle:Unité.
Fondettes est dotée d'un patrimoine bâti qui, sans être imposant, présente une relative diversité. Ainsi, au sein du territoire communal, cinq édifices Modèle:Incise sont inscrits au titre de monuments historiques.
Le patrimoine naturel de la commune, lié à sa situation géographique Modèle:Incise, dispose d'une faune et une flore partiellement protégées grâce à la mise en place d'une zone de protection spéciale (ZPS) et de trois zones naturelles d'intérêt écologique faunistique et floristique (ZNIEFF). Fondettes, dont le territoire s'inscrit également en gâtine de Touraine, est en partie recouverte par un site du réseau Natura 2000. Modèle:Sommaire
Géographie
Localisation et communes limitrophes
Fondettes, qui se développe sur une superficie totale d'environ Modèle:Unité<ref name="lion-1"> Modèle:Lien web.</ref>, est longée par la rive droite de la Loire à son extrémité méridionale et bordée par la Choisille à l'est<ref name="limites"> Modèle:Lien web.</ref>. La cité tourangelle, qui se trouve dans la partie centro-septentrionale du département d'Indre-et-Loire, s'inscrit au cœur de l'agglomération de Tours<ref name="limites"/>,<ref name="hydrologie-urbanisme-119-137"/>,<ref name="SCOT"> Modèle:Lien web.</ref>. De par sa proximité avec la préfecture, la commune est rattachée aux bassins de vie et d'emploi de Tours, espaces géographiques qui regroupent respectivement 64 et Modèle:Nobr<ref group=Insee> Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Insee> Modèle:Lien web.</ref>.
Par rapport aux principales villes d'Indre-et-Loire, la commune est distante de Modèle:Unité en direction ouest-nord-ouest de Tours<ref> Modèle:Lien web.</ref>, de Modèle:Unité de Joué-lès-Tours<ref> Modèle:Lien web.</ref>, de Modèle:Unité de Chambray-lès-Tours<ref> Modèle:Lien web.</ref>, de Modèle:Unité en axe sud-est d'Amboise<ref> Modèle:Lien web.</ref> et enfin de Modèle:Unité en direction nord-ouest de Chinon<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Par ailleurs, à l'échelle régionale, la cité tourangelle s’établit à Modèle:Unité au sud-ouest d'Orléans, capitale du Centre-Val de Loire<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Les distances entre Fondettes et les autres communes sont exprimées « à vol d'oiseau »<ref name="lion-1"/>.
Fondettes est limitrophe de six autres communes, la Loire constituant une frontière naturelle avec deux d'entre elles, Saint-Genouph et La Riche<ref name="limites"/>.
Géologie et relief
Le site de Fondettes prend appui sur un plateau de taille importante, borné par les dépressions formées par la Loire, dans sa partie sud ; par celle de la Bresme, à l'ouest ; et par la Choisille au niveau de ses marges orientales et septentrionales<ref name="Chevalier-349">Modèle:Harvsp.</ref>.
Dans la zone méridionale fondettoise, ce plateauModèle:Note,<ref name="Schweitz-412"/> présente des couches sédimentaires supérieures composées de limons et formées au Quaternaire (dits Modèle:Citation)<ref name="Gaultier-Limougère-2-10"/>. Ils succèdent à des strates constituées d'un agglomérat de sables et de graviers continentaux datant du Tertiaire (dits Modèle:Citation)<ref name="Gaultier-Limougère-2-10"/>. À cet endroit, des dépôts sédimentaires plus anciens, arrivant parfois en affleurement, se caractérisent par une composition calcaire d'origine lacustre propre à la Touraine (e7b-g1)<ref name="Gaultier-Limougère-2-10"/>. Ces derniers, dont la formation est attribuée aux périodes du Ludien final et du Stampien dit Modèle:Citation (époque de l'Oligocène), ont été déposés par les cours d'eau sur les couches initiales formées au Sénonien (C4-6S et C4-6V) et au Turonien (C3c)<ref name="Gaultier-Limougère-2-10"/>,<ref name="BRGM"> Modèle:Lien web.</ref>.
Des analyses paléostratigraphiques ont permis de recueillir des données substantielles sur la composition des profondeurs du sol fondettois aux lieux-dits de « la Pinsonnerie » et de « la Haute-Justerie »<ref name="yrard-mettray"/>. Ces deux sites, qui reposent également sur le plateau de Mettray<ref name="Schweitz-412"/>, possèdent un sous-sol composé de calcaires coquilliers accumulés au Stampien<ref name="yrard-mettray"/>. Ces dépôts sont associés à des gisements d'espèces fossilisées, découverts sous forme de bancs, tels que des [[potamidae|Modèle:Latin]] Modèle:Citation ou encore des [[hydrobia|Modèle:Latin]] Modèle:Latin<ref name="yrard-mettray"/>.
Au niveau du quartier de Vallières, le sous-sol géologique observe la présence d'une tourbe formée au Quaternaire (fin de l'ère Cénozoïque)<ref name="j-c-ward-304-306">Modèle:Article.</ref>. Ce sol tourbeux se caractérise par une microfaune de type Modèle:Citation<ref name="j-c-ward-304-306"/>.
Le relief de Fondettes, notamment marqué par la présence du lit de la Loire et celui de la Choisille, s'élève à une altitude variant entre Modèle:Unité, en son point le plus bas, et Modèle:Unité, en son point culminant<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Par ailleurs, la cote observée au niveau de l'hôtel de ville est établie à environ Modèle:Unité<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Au sud, le long des coteaux de Vallières et de Martigny, le cours ligérien imprime au panorama fondettois une dépression dite « latérale »<ref name="j-c-ward-304-306"/>.
Paysages naturels
Fondettes appartient à l'ensemble naturel appelé « gâtine de Touraine » et correspondant à la partie sud de la gâtine tourangelle, à l'instar d'autres communes comprises entre le cours du Loir et celui de la Loire, telles Montreuil-en-Touraine ou Semblançay<ref name="Couderc-239-243-248">Modèle:Article.</ref>,<ref name="Schweitz-412">Modèle:Article.</ref>. Cet espace géologique et environnemental regroupe les gâtines qui coïncident avec le nord et le nord-ouest de l'ancienne province de Touraine<ref name="Couderc-239-243-248"/>,<ref name="Schweitz-412"/>. Cette région, qui possède un sol de type rocheux à dominante argilo-sablonneuse, est affectée par de forts taux d'infiltration et d'acidité<ref name="Couderc-239-243-248"/>,<ref name="Schweitz-412"/>. Par ailleurs, bien qu'elle ait été l'objet d'importants travaux de défrichement au cours des {{#switch: e
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}} et, dans une moindre mesure, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la gâtine tourangelle se caractérise par une densité significative de massifs forestiers, lesquels sont marqués par la présence de landes et de résineux<ref name="Couderc-239-243-248"/>,<ref name="Schweitz-412"/>.
Néanmoins, au plan local, Fondettes ne bénéficie que d'un faible taux de boisement<ref name="Couderc-239-243-248"/>. Ainsi, une étude statistiqueModèle:Note réalisée en 1963 a montré que son domaine forestier ne représentait que 8,4 % de sa superficie totale<ref name="Couderc-239-243-248"/>. De même, au début des années 1960, les landes ne recouvraient plus que 0,95 % de son territoire<ref name="Couderc-239-243-248"/>.
La gâtine de Touraine recoupe, pour partie, une seconde région naturelle, dont l'axe médian traverse la commune<ref name="hydrologie-urbanisme-119-137">Modèle:Chapitre.</ref>. Ce deuxième ensemble naturel, le Val de Loire, suit le sillon du fleuve ligérien et se déployant, d'amont en aval, au sein des départements du Loiret, de Loir-et-Cher, d'Indre-et-Loire et de Maine-et-Loire<ref name="hydrologie-urbanisme-119-137"/>. Au niveau de Fondettes, ainsi que l'ensemble de ses communes adjacentes et incluses entre Mosnes et Saint-Patrice, cet espace naturel se caractérise notamment par la présence de deux coteaux assez marqués et encadrant un lit fluvial relativement large, que la présence de l'interfluve Loire-Cher élargit encore au niveau de l'agglomération tourangelle<ref name="hydrologie-urbanisme-119-137"/>. Ces paysages de coteaux se manifestent essentiellement sous la forme de falaises à dominante calcaire<ref name="hydrologie-urbanisme-119-137"/>. Modèle:Saut
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Paysages de champs et de prés.
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Vue des bords de Loire entre La Riche et Fondettes.
Climat
Modèle:Article connexe Le climat à Fondettes est celui de la majeure partie ouest de la France : un climat tempéré et doux de type océanique<ref name="hydrologie-urbanisme-119-137"/>. Fondettes étant distante d'environ Modèle:Unité du littoral Atlantique Modèle:Incise<ref> Modèle:Lien web.</ref>, et donc située à l'intérieur des terres, ses conditions climatiques sont dites « dégradées »<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Ce type de climat, dominé par les vents d'ouest, se caractérise par des températures douces, y compris pendant la saison hivernale, les moyennes mensuelles minimales demeurant régulièrement au-dessus de Modèle:Tmp. Des épisodes caniculaires estivaux se déroulant durant quelques jours sont fréquemment enregistrés, tel que celui de 2003, événement météorologique record au cours duquel la température instantanée a été enregistrée à hauteur de Modèle:Tmp à la station météorologique de Tours/Parclay-Mellay en Modèle:Date-<ref name="Temp-reccord-station-Tour">Modèle:Chapitre.</ref>.
D'un point de vue climatologique, le Val de Loire dessine une limite météorologique entre les parties nord et sud de la France<ref name="hydrologie-urbanisme-119-137"/>. Placée en bordure de la Loire, Fondettes possède une atmosphère chargée en humidité résiduelle ayant ainsi pour conséquence de régulières apparitions de bancs de brouillard matinaux<ref name="hydrologie-urbanisme-119-137"/>. Le temps est localement variable, oscillant entre un ciel dégagé et nuageux. Il est par ailleurs marqué par de fréquentes, mais peu abondantes précipitations<ref name="hydrologie-urbanisme-119-137"/>. Le territoire communal, qui s'inscrit dans la zone climatique de la « Gâtine nord-tourangelle », connaît, par rapport à l'ensemble départemental, un régime pluviométrique relativement faible variant entre Modèle:Nobr et Modèle:Unité<ref name="climat"> Modèle:Lien web.</ref>. Fondettes, comme l'ensemble de la gâtine nord-tourangelle, observe une température moyenne annuelle de Modèle:Tmp<ref name="climat"/>. La micro-région climatique de Fondettes est soumise à une moyenne de Modèle:Nobr de gelée par an, survenant entre les mois d'octobre et d'avril, et peut être exposée à des épisodes de sécheresses estivales, ainsi qu'à des vents violents lors de tempêtes hivernales<ref name="climat"/>.
Hydrographie
De nombreux ruisseaux marquent l’hydrographie communale, et notamment la « Grande Boire », un bras-mort de la Loire qui s'étire sur Modèle:Unité de long<ref name="Gd-Boire">Modèle:Chapitre.</ref>,<ref name="limites"/>. Ce ru, affluent de la Bresme, débute à Fondettes, au lieu-dit de La Chevalette, puis sillonne la zone sud-ouest du territoire communal, parallèlement à la Modèle:Nobr et la Modèle:Nobr, pour ensuite traverser la ville de Luynes<ref name="Gd-Boire"/>,<ref name="limites"/>. Le nord du territoire communal est irrigué par le ruisseau de Saint-Roch, un affluent de la Choisille arrivant en rive droite<ref group=CF name="Hydro-CO"> Modèle:Lien web.</ref>,<ref> Modèle:Lien web.</ref>. À l'est, la Choisille creuse une profonde vallée<ref name="Go"/>. La rivière se jette dans la Loire qui borde toute la limite sud de la ville<ref name="limites"/>. Le réseau hydrographique de Fondettes est complété par de nombreuses mares, qui, bien qu'essentiellement concentrées dans sa moitié nord, jalonnent l'ensemble de son territoire<ref group=CF name="Hydro-CO"/>.
D'autre part, la nappe alluviale ligérienne présente dans le sous-sol de Fondettes est exploitée pour alimenter en eau potable la localité, ainsi que les communes adjacentes<ref name="brmg-21-33-56-92" />. De nombreuses excavations (ou puits), d'origine anthropique ou naturelle, ont été creusées dans cette nappe libre<ref name="brmg-21-33-56-92" />. Plusieurs de ces cavités, mises en évidence au sein d'habitations particulières, ont été récemment répertoriées à Fondettes<ref name="brmg-21-33-56-92">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Au niveau de l'agglomération de Tours, dont fait partie la commune fondettoise, la plaine alluviale ligérienne, dans sa forme actuelle, possède une largeur d'environ Modèle:Unité<ref name="Alcayde-1990"/>. La station hydrométrique évaluant le régime de la Loire la plus proche de Fondettes est située à Tours, en aval du Modèle:Page h', sur la rive gauche<ref name="Pont-Mirabeau">Modèle:Hydro.</ref>,<ref name="crues-Mirabeau"> Modèle:Lien web.</ref>. À la mi-mars, la Loire présente un débit variant entre Modèle:Unité pour une hauteur allant de Modèle:Nobr<ref> Modèle:Lien web.</ref>. La dernière crue enregistrée date du Modèle:Date-, le fleuve s'élevait alors à Modèle:Nobr de haut<ref name="crues-Mirabeau"/>, les deux précédentes datant du Modèle:Date-, avec un niveau estimé à Modèle:Nobr et du Modèle:Date-, épisode de fort accroissement des eaux au cours duquel le seuil des Modèle:Nobr est dépassé (précisément Modèle:Unité)<ref name="crues-Mirabeau"/>. Globalement, sur une période d'étude de Modèle:Nobr, la moyenne mensuelle de l'écoulement ligérien, au point d'observation de Tours, fluctue entre Modèle:Unité au mois d'août Modèle:Incise, à Modèle:Unité au mois de mars Modèle:Incise<ref name="Gras-Babonaux-158-160"/>.
Le régime de la Choisille, cours d'eau dont le bassin hydographique recouvre environ Modèle:Unité, est, quant à lui, relevé au niveau de la station de Mettray<ref name="Gilet-15-39">Modèle:Article.</ref>. Tout le long de son parcours, le petit affluent ligérien, dont le nombre de Strahler est de 1, est marqué par un réseau de type Modèle:Citation<ref name="Gilet-15-39"/>. Selon les rapports réalisés entre Modèle:Nobr, en saison estivale, l'écoulement de la Choisille, régulièrement bas, observe un débit spécifique ou QSP de Modèle:Unité, tandis qu'en saison hivernale, période de plus fortes précipitations et pendant laquelle la rivière, débordant de son lit mineur, est soumise à de fréquentes crues, celui-ci accuse une forte hausse pour atteindre Modèle:Unité<ref name="Gilet-15-39"/>. Son débit, observé à l'étiage Modèle:Incise, est de Modèle:Unité, d'après les mesures effectuées en 1976<ref name="Gilet-15-39"/>. Par ailleurs, les estimations réalisées entre Modèle:Nobr à la station de Mettray, montrent que son module Modèle:Incise est d'environ Modèle:Unité<ref name="SICA"> Modèle:Lien web.</ref>. Pour la même période considérée, l'écoulement moyen mensuel de la Choisille s'échelonne entre un minimum de Modèle:Unité en août et un maximum de Modèle:Unité en février<ref name="SICA"/>.
Quatre zones humides<ref group="Note">D’après l’article L. 211-1 du Code de l’environnement, « on entend par zone humide les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année ».</ref> ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le conseil départemental d'Indre-et-Loire : « la vallée de la Choisille de Graffin au Moulin de Garot », « la vallée de la Loire de Mosnes à Candes-Saint-Martin », « la vallée du Ruisseau de Saint-Roch » et « l'étang de la Bodinière »<ref name="ZH1">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="ZH-Pref">Modèle:Lien web.</ref>.
Voies de communication et de transport
Du temps de la batellerie
Modèle:Article connexe Fondettes connaît, à partir du Modèle:S mini- et jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, un commerce de batellerie<ref name="batellerie"/>.
Au cours des {{#switch: e
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}}, quatre aménagements portuaires, dont la toponymie communale rappelle la présence passée<ref name="Gras-Babonaux-158-160">Modèle:Article.</ref>, sont attestés sur les rives de la petite cité tourangelle<ref name="batellerie">Modèle:Article.</ref>. La première de ces infrastructures, le port de la Guignière, trouve son emplacement en aval de l'embouchure de la Choisille<ref name="batellerie"/>.
Implanté légèrement plus en amont, au niveau du lieu-dit « le Grand Martigny », le port Corbeau, doté d'une simple cale, a été utilisé de la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle jusqu'aux environs de 1850<ref name="batellerie"/>. À l'instar de la Guinière, la structure portuaire dite du Corbeau faisait également l'objet d'accostage de bac, permettant ainsi une liaison avec le port de Grévioux localisé à La Riche<ref name="batellerie"/>.
Les deux autres aménagements portuaires de Vallières et de Foucault ont été respectivement construits, pour l'un au lieu-dit de « Vallières » et pour l'autre face à l'île de Quinquengrogne<ref name="batellerie"/>. La structure portuaire de Vallières était pourvue d'une seule cale de mouillage<ref name="batellerie"/>.
L'activité de ces quatre anciennes infrastructures prend fin au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'amoncellement de sédiments de type sablonneux ayant rendu impraticable l'accostage des embarcations<ref name="batellerie"/>. Modèle:Saut
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Le quai de la Guignière au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
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Carte des aménagements portuaires de Fondettes établie en Modèle:Nobr.
Réseau routier et de transports en commun
Modèle:Images Le réseau routier est marqué par la présence de la Modèle:Nobr, itinéraire qui borde la levée de la Loire, et de la Modèle:Nobr (périphérique de l'agglomération), laquelle dessert la commune via la sortie Fondettes-nord, puis la voie Modèle:Nobr, bretelle ouverte depuis le Modèle:Date-, et rejoignant la Modèle:Nobr (sortie Fondettes-centre / Saint-Cyr-sur Loire)<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="réseau-routier-Ign"/>. Comme l'indique la carte de l'IGN, le centre du territoire de Fondettes est émaillé de quelques axes routiers, dont notamment la Modèle:Nobr, voie qui traverse son centre-bourg et joignant la Modèle:Nobr, itinéraire automobile repartant du cœur de ville en direction des marges nord-ouest de la commune<ref name="réseau-routier-Ign"> Modèle:Lien web.</ref>. Une voie ferrée parcourt la vallée de la Choisille. En revanche, le tracé des deux lignes ferroviaires Tours-Le Mans et Tours-Vendôme passe par la commune via le pont de La Motte, ouvrage d'art se dressant au-dessus de la Loire et qui relie La Riche à Fondettes<ref name="natura-2000">Modèle:Chapitre.</ref>. Fondettes n'est plus desservie par des communications ferroviaires, mais elle bénéficie des transports en commun routiers par autocars Fil bleu, gérés par la communauté urbaine « Tour(S) plus » (actuelle « Tours Métropole Val de Loire ») permettant l'accès aux principaux centres de voyage départementaux<ref name="fil-bleu-Fradet-58">Modèle:Chapitre.</ref>. La commune est traversée par trois lignes de bus du réseau Fil bleu : la ligne Modèle:N° (qui mène jusqu'à la gare de Tours)<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la ligne Modèle:N°<ref>Modèle:Lien web.</ref> et la ligne Modèle:Nobr (« Résago2 »)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Fondettes est également desservie par les lignes d'autocars P et R du réseau de mobilité interurbaine (« Rémi »)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Saut
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Pont de la Modèle:Nobr sur la Loire entre Fondettes et Saint-Cyr-sur-Loire.
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L'ancienne gare SNCF.
Chemins de pèlerinage
Un itinéraire de randonnée, la Modèle:Latin, parcours à vocation de pèlerinage, fait étape par la ville fondettoise. Se révélant comme l'une des portions de ce parcours, l'« étape Modèle:N° », qui se développe sur une longueur totale de Modèle:Nobr (soit environ Modèle:Nobr de marche à pied), relie Tours à Luynes en passant notamment par Saint-Cyr-sur-Loire<ref name="Bonté-60-63">Modèle:Chapitre.</ref>. Au niveau de Fondettes, le sentier, faisant actuellement objet de voyage commémoratif de l'évêque Martin de Tours, observe un tracé qui suit le coteau de la petite cité tourangelle, le long des rives de Loire<ref name="Bonté-60-63"/>. Le nom du site de Martigny (anciennement Modèle:Latin ou « domaine de Martin »)Modèle:Note rappelle en effet que ce lieu fut autrefois dédié au culte de saint Martin<ref name="Bonté-60-63"/>. Toutefois, d'autres auteurs sont moins catégoriques et envisagent que Grégoire de Tours, qui cite la Modèle:Latin, ait fait référence au propriétaire du domaine du nom de Modèle:Latin, autre que l'évêque de Tours<ref name="Pineau-187-189">Modèle:Article.</ref>.
Par ailleurs, Fondettes a pu être une étape de l'un des chemins de Saint-Jacques de Compostelle<ref name="Moreau-232"/>. À cet effet, selon Jean Moreau, membre de la société archéologique de Touraine, deux lieux-dits recensés sur le territoire communal Modèle:Incise, pourraient être associés à cet autre itinéraire de pèlerinage<ref name="Moreau-232">Modèle:Article.</ref>.
Autres chemins et pistes aménagés
Un circuit de randonnée, le « sentier Aubrière-Gâtine », dont le départ est situé au nord du centre-bourg de Fondettes, au lieu-dit de « l'Aubrière », forme une boucle qui s'étend sur une distance de Modèle:Unité et traverse la partie ouest du territoire communal dans le sens inverse des aiguilles d'une montre<ref name="Circuit1">Modèle:Lien web.</ref>.
La commune bénéficie également d'une piste cyclable de Modèle:Unité de long, aménagement de circulation qui suit l'itinéraire routier Modèle:Nobr, partant du pont de la Motte pour rejoindre le centre-bourg<ref group=CF>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Fondettes dispose de trois circuits balisés, destinés aux VTT, s'étendant sur des distances respectives de 23, 31 et Modèle:Unité<ref group=CF>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=CF>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Fondettes est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Tours, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, dont elle est la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tours, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Nobr, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (62,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (33,9 %), zones urbanisées (22,6 %), prairies (13,3 %), forêts (11,2 %), zones agricoles hétérogènes (10,4 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (3,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,3 %), cultures permanentes (1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Morphologie urbaine
Fondettes, au niveau du coteau bordant le cours ligérien, est dotée de plusieurs constructions de tuffeau, une pierre tendre dont la composition granulométrique, relativement fine, lui confère une certaine fragilité<ref name="Schweitz-59-60"/>. Ces habitations, pour la plupart érigées vers le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, sont régulièrement pourvues de cavités, leur donnant une morphologie architecturale de type troglodytique<ref name="Schweitz-59-60"/>. Ce genre d'habitat, caractéristique de la Touraine d'époque contemporaine, résulte, à Fondettes comme dans les communes de Savonnières, Rochecorbon, Berthenay, Saint-Paterne-Racan ou encore Saint-Christophe-sur-le-Nais, d'une longue tradition d'exploitation de petites carrières utilisées dans un second temps comme habitations<ref name="Schweitz-59-60">Modèle:Chapitre.</ref>.
En terme d'occupation des sols, la commune dispose de trois zones bien délimitées qui se répartissent à 23 % en espaces bâtis (infrastructures et zones urbaines) ; 36 % en espaces destinés à l'exploitation agricole ; et 41 % en espaces naturels et boisés<ref name="A.Debray-12-21">Modèle:Chapitre.</ref>. Un récent plan local d'urbanisme (PLU) a permis de définir plusieurs zones d'aménagement, telles que l'OAP « Vallon des Guillets »<ref name="A.Debray-12-21"/>,<ref group=CF name="vallon-guillets"> Modèle:Lien web.</ref>. Ce document de planification met en évidence le maintien et l'équilibre des différents espaces communaux Modèle:Incise<ref name="A.Debray-12-21"/>,<ref group=CF name="vallon-guillets"/>. En 2015, il a permis de définir trois niveaux communaux : un niveau dit Modèle:Citation, comportant quelques habitations collectives ou individuelles et qui regroupe principalement les commerces, les équipements collectifs ainsi que les différentes infrastructures de services à la personne ; un niveau dit Modèle:Citation, espace qui inclut les quartiers Modèle:Citation, proches du centre-ville, à caractère résidentiel et constitués d'une forte proportion d'habitats semi-individuels ou de maisons de ville ; et un niveau dit Modèle:Citation, zone d'espaces excentrés et essentiellement composée de quartiers pavillonnaires alternés de surfaces agricoles, de sites boisés et de hameaux<ref group=CF name="vallon-guillets"/>.
Globalement, selon le schéma de cohérence territoriale (SCOT) établi en 2008 pour l'ensemble de l'agglomération de Tours, la typologie urbaine de Fondettes se définit comme étant celle d'un « village de plateau » à caractère « groupé »<ref name="SCOT"/>. Modèle:Saut
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Espace bâti sur le coteau ligérien de Fondettes au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
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Rue principale de Fondettes au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Logement
Le tableau qui suit donne quelques indices chiffrés et établis en 2015 afin de comparer l'état du domaine du logement à Fondettes et celui de l'ensemble de l'Indre-et-Loire<ref group=Insee name="insee-1"> Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Insee name="insee-2"> Modèle:Lien web.</ref> :
Fondettes | Indre-et-Loire | |
---|---|---|
Part des résidences principales (en %) | 95,0 | 88,6 |
Part des logements vacants (en %) | 3,5 | 7,0 |
Part des ménages propriétaires de leur logement (en %) | 74,3 | 59,1 |
Par rapport au contexte global de l'Indre-et-Loire, la part, plus importante, des résidences principales et des logements vacants laisse moins de place aux résidences secondaires dont le taux s'élève à 1,5 % du parc d'habitations à Fondettes contre 4,4 % au niveau départemental. 74,3 % des occupants de ces résidences principales en sont propriétaires<ref group=Insee name="insee-1"/>,<ref group=Insee name="insee-2"/>.
Modèle:Nombre principales ont été construites à Fondettes depuis 1946 Modèle:Incise, ce qui représente un total d'environ 86,5 % du parc immobilier des résidences principales. En 2015, 88,7 % de ce type de logement sont des maisons individuelles<ref group=Insee name="insee-1"/>.
Durant la période allant de 1999 à 2010, le taux de construction au sein de la commune est estimé entre 15 et 20 %. Néanmoins, au terme de cette période, la demande en logements sociaux, significativement plus élevée que la valeur moyenne du bassin de vie de Tours, n'a pu être satisfaite qu'à hauteur de 33 %<ref>Modèle:Article.</ref>.
Projets d'aménagement
Depuis 2015, suivant le dispositif mis en place lors de l'élaboration du PLU, la municipalité prévoit d'accroître la zone résidentielle située dans le centre-bourg. Cette extension du bâti communal s'accompagne d'une diversification des lieux d'habitations. Ainsi, grâce à la construction de lotissements individuels, tels que des appartements, mais également de pavillons, ce projet aura pour conséquence de répondre à l'évolution démographique et sociologique de la population fondettoise. Ce chantier d'aménagement privatif se révèle être simultanément associé à une politique environnementale de réduction énergétique et à une économie de surface constructible<ref group=CF name="PLU2">Modèle:Lien web.</ref>. La rénovation du « cœur historique », ayant pour principal objectif de lui conférer un espace destiné aux habitants, s'accompagne de l'érection d'un nouveau centre technique municipal, les locaux de cet établissement étant ainsi transférés au sein de la zone d'activité communale<ref group=CF name="PLU2"/>,<ref group=CF name="Projets"> Modèle:Lien web.</ref> ; mais également de l'installation d'un espace vert, se présentant sous la forme d'un jardin botanique ; de l'implantation d'une halle à destination commerçante et culturelle ; et enfin du remaniement du réseau de voirie, avec l'aménagement de voies réservées à la fois aux piétons et aux véhicules motorisés<ref group=CF name="CœurH"> Modèle:Lien web.</ref>. Tous ces chantiers, selon le document d'urbanisme de 2015, doivent se conclure en 2017 et 2018<ref group=CF name="Projets"/>,<ref group=CF name="CœurH"/>,<ref group=CF name="PLU2"/>.
D'autre part, en raison de l'accroissement du nombre de foyers, concernant essentiellement dans ce cas des familles jeunes, les instances municipales de Fondettes ont pour projet de créer un nouveau pôle scolaire associant les écoles Gérard-Philipe et Camille-Claudel<ref group=CF name="PLU2"/>.
Risques naturels
Hydrologie de surface et risques liés aux inondations
À l'instar d'autres communes des vals de Tours et de Luynes, le site fondettois est soumis à de fréquents risques d'inondation<ref name="crues-Fondettes-2015"/>.
Afin de prévenir ce potentiel de risques naturels dû aux crues de la Loire, les services départementaux et préfectoraux d'Indre-et-Loire ont récemment mis en place un plan permettant de limiter l'impact d'inondations fluviales et de mettre en évidence de possibles ruptures de digues<ref name="crues-Fondettes-2015">Modèle:Article.</ref>. Cette mesure, à destination préventive, a fait l'objet d'une Modèle:Page h' par le biais d'un arrêté préfectoral daté du Modèle:Date-<ref name="crues-Fondettes-2015"/>.
Risques liés aux glissements de terrain
Par ailleurs, en 1991, en raison d'une importante période de sécheresse survenue entre Modèle:Date- et Modèle:Date-, Fondettes et de nombreuses communes d'Indre-et-Loire ont été soumises à des phénomènes géologiques apparaissant sous la forme de glissements de terrain<ref name="sécherresse-1991"/>. L'ampleur des dégâts matériels a nécessité un arrêté interministériel déclarant l'état de catastrophe naturelle par date du Modèle:Date-<ref name="sécherresse-1991"/>.
Enfin, bien que la majorité de ses terrains ne soient pas soumis à des risques liés à des aléas de retrait/gonflements argileux de niveau Modèle:Citation, une zone en forme de couronne, comprenant une partie du centre-bourg, peut être, de façon Modèle:Citation, sujette à ce type de phénomène<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Ce genre d'effet géologique est généralement la conséquence d'une importante période de très faible pluviosité<ref name="aléa-argile"> Modèle:Lien web.</ref>.
Risque sismique
Fondettes se trouve en zone de sismicité faible de Modèle:Nobr sur une Modèle:Nobr, selon la cartographie établie par le bureau de recherches géologiques et minières (BRGM)<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Au moins un séisme suffisamment puissant pour que sa survenue ait laissé une trace écrite y a été ressenti le Modèle:Date- ; son épicentre semblait se situer dans le Poitou. Il en est fait mention sur une inscription gravée sur le pilier d'un portail à Vallières<ref>Modèle:Article.</ref>.
Lieux-dits, écarts et hameaux
La liste ci-dessous, non exhaustive, a pour objectif de récapituler les principaux lieux-dits, écarts et hameaux attestés sur le territoire de FondettesModèle:Sfn,Modèle:Sfn. Modèle:Colonnes
Toponymie et odonomie
Évolution chronologique des mentions du [[vicus|Modèle:Latin]], de la paroisse, puis de la communeModèle:Sfn,Modèle:Note : |
À l'époque gallo-romaine, ou alto-médiévale, le nom de Fondettes apparaît sous le terme latin de Modèle:Latin<ref name="Mabille-416">Modèle:Article.</ref>. De même, Martigny-sur-Loire, village ou hameau appartenant au territoire communal fondettois et dont l'emplacement se trouve en bordure de Vallières, est mentionné dans de nombreux diplômes (ou actes royaux) datés des {{#switch: e
| e | er | = {{#switch: e
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}} sous la forme Modèle:Latin<ref name="Mabille-416"/>,Modèle:Note. Le toponyme de Martigny, rattaché au territoire de Fondettes, était à cette époque simultanément associé à une Modèle:Latin et une chapelle dédiée au culte de saint Martin de Tours. Deux actes manuscrits, probablement émis par le chapitre de Saint-Martin de Tours, ont permis de géolocaliser le site de Martigny-sur-Loire/Modèle:Latin<ref name="Mabille-416"/>.
Sur le document cartographique établi par César-François Cassini, vers la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le terme employé pour désigner la cité tourangelle se révèle sous la forme de Modèle:Citation<ref name="cass">Modèle:Cassini-Ehess</ref>.
Le toponymiste Ernest Nègre suggère que le toponyme de la commune tourangelle pourrait trouver son origine dans le terme oïl fonde, signifiant « marché » ou « entrepôt », lequel aurait été complété par le suffixe « -ette »<ref>Modèle:Chapitre.</ref>.
Néanmoins, d'autres spécialistes, tels que le géographe Roger Brunet, estiment que le nom de Fondettes, à l'instar de celui des communes comportant le terme Modèle:Page h' Modèle:Incise, en Modèle:Page h' Modèle:Incise, mais également dans de nombreux autres cas recensés sur le territoire français, serait issu du mot latin Modèle:Latin Modèle:Incise associé au suffixe dhen (« qui coule ») et qui renverrait à la notion de Modèle:Citation<ref name="Brunet-321">Modèle:Chapitre.</ref>.
D'autre part, quelques toponymes de Fondettes pourraient être associés au domaine de la métallurgie<ref name="Cordier-422-426-7"/>. À cet égard, des fragments de fours, ainsi que des débris de produits métallifères et semi-finis, ou encore des scories datant des époques gallo-romaine et mérovingienne ont été découverts sur le site tourangeau<ref name="Cordier-422-426-7"/>. Toutefois, bien que l'hypothèse d'un toponyme lié à des fours blancsModèle:Note ait été évoquée par certains auteurs, cette hypothèse, pour le préhistorien Gérard Cordier, apparaît a priori à exclure, la couleur blanche n'étant pas forcément caractéristique de l'industrie métallifère ancienne<ref name="Cordier-422-426-7">Modèle:Article.</ref>.
Enfin, certains micro-toponymes, tels que « Le Plessis d'enfer »Modèle:Note, lieu-dit situé à proximité du prieuré de Lavaré et Modèle:CitationModèle:Note pourraient indiquer des lieux dont la topographie s'apparente à celle d'une grotte, d'une excavation, d'un puits, ou encore le fond d'une vallée<ref name="Gendron-95">Modèle:Article.</ref>. A contrario, l'existence de lieux-dits tels que « Chantelouze », terme dont la seconde partie trouve son origine dans la racine « -lup » et pouvant se traduire par Modèle:Citation ; « La Coquerie » et Modèle:Citation, ces deux toponymes ayant pour déterminant la racine gauloise « kuk- » et qui expriment littéralement la notion de Modèle:Citation ; révèle la présence d'éminences topographiques<ref>Modèle:Article.</ref>.
Histoire
Préhistoire et protohistoire
La présence humaine sur le territoire de Fondettes, à l'instar de nombreux communes établies à proximité de la Loire moyenne Modèle:Incise, est attestée pour la période du Néolithique grâce à des fragments de céramique mis en évidence au sein de trois sites archéologiques<ref name="Cordier-223-225">Modèle:Article.</ref>,<ref name="Viles-148-173">Modèle:Chapitre.</ref>. Des fouilles ont aussi permis de révéler une cavité souterraine, également attribuable au Néolithique, recélant des fragments osseux<ref name="riquet-cordier-439">Modèle:Article.</ref>.
L'occupation se poursuit vers la fin de l'âge du bronze ou début de l'âge du fer, attestée par un tumulus, Modèle:Citation circulaire, d'un diamètre de Modèle:Unité, et qui s'élève sur une hauteur de Modèle:Unité<ref name="Couderc-13-14"/>. L'Modèle:Latin de Fondettes, également connu sous le nom d'[[oppidum|Modèle:Latin]] de Montboyau<ref name="Gaultier-Limougère-2-10"/>,<ref name="Couderc-55-71"/>,<ref name="Laruaz-textes"/>, est localisé à l'extrémité sud-est de la commune de Fondettes<ref name="Laruaz-cartes"/>,<ref name="Couderc-13-14"/>. Le site protohistorique de Montboyau, daté de la période laténienne et dont l'habitat est protégé par des fortifications de type éperon barré<ref name="Couderc-55-71"/>, fait l'objet de fouilles dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Gaultier-Limougère-2-10">Modèle:Article.</ref>,<ref name="Laruaz-textes">Modèle:Article.</ref>. Au cours du second âge du Fer, le site de Montboyau se révèle être l'une des trois agglomérations secondaires appartenant à la [[civitas|Modèle:Latin]] (ou territoire, cité) du peuple gaulois des Turones<ref name="Laruaz-textes"/>. Des monnaies gauloises ont été mises en évidence dans les années 1950 : il s'agit principalement de Modèle:Nobr dits Modèle:Citation<ref name="Gruel-138">Modèle:Article.</ref>,<ref name="Gaultier-Limougère-2-10"/>,<ref name="Laruaz-cartes">Modèle:Article.</ref>,<ref name="Couderc-55-71"/>.
D'autres établissements, de taille plus modeste (dits Modèle:Citation), et attribués à la fin de la période laténienne, tel celui de la Modèle:Citation, situé au nord de la ville de Fondettes, ont été révélés lors de récents chantiers archéologiques<ref name="Gaultier-Limougère-2-10"/>,<ref name="Yvernault-21">Modèle:Article.</ref>. Modèle:Saut
-
Modèle:Latin]] de Montboyau.
Époque gallo-romaine
Une route d'époque antique, une [[voie romaine|Modèle:Latin]], reliant [[Vindunum|Modèle:Latin]] (actuelle ville du Mans) à Modèle:Latin (Poitiers) passait peut-être par Fondettes<ref name="Grenier-Dauzat-51"/>, où elle franchissait la Loire, au niveau d'un pont, construit au cours de l'Antiquité, au pied de l'Modèle:Latin de Montboyau<ref name="Seigne-Neury-pont-Monboyau">Modèle:Article.</ref>,<ref name="Couderc-55-71">Modèle:Chapitre.</ref>. Cet ouvrage d'art gallo-romain, qui aurait possiblement succédé à un autre pont d'époque protohistorique, aboutissait au point de croisement avec une autre voie romaine menant à Angers et qui suit le tracé de la Loire<ref name="Couderc-55-71"/>, mais d'autres points de franchissement sont suggérés par des études plus anciennes<ref name="Grenier-Dauzat-51">Modèle:Article.</ref>. Un cartulaire de 1272, afférant au prieuré fondettois de Lavaré, et émis par l'abbaye de Marmoutier, fait état d'un carrefour, entre deux voies d'époque gallo-romaine<ref name="Mabille-416"/>. L'un de ces itinéraires antique reliait [[Caesarodunum|Modèle:Latin]] (actuelle ville de Tours) à Modèle:Latin, et le second Tours à [[Juliomagus|Modèle:Latin]] (l'ancien site d'Angers)<ref name="Mabille-416"/>.
Plusieurs sites d'occupation antique sont attestés sur le territoire, comme à « la Vermicellerie »<ref name="Larrue-148-152">Modèle:Chapitre.</ref> ou à « Châtigny », où les vestiges toujours visibles d'une villa sont identifiés dès la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sous les fondations du château<ref name="Guiot-Couvin-Blanchard-78">Modèle:Article.</ref>,<ref name="158-Sodini"/>, ainsi que les ruines d'un complexe thermal composé d'une piscine, d'un bassin externe de forme octogonale, d'un hypocauste, et de sols agrémentés de mosaïque, à l'ouest de la cour du château<ref name="Kish-278">Modèle:Article.</ref>,<ref name="158-Sodini">Modèle:Article.</ref>. Hormis celle de Châtigny, trois autres Modèle:Latin ont été inventoriées sur le territoire communal : les domaines de Charcenay (ou Modèle:Latin), de Tréché (mentionné sous les termes de Modèle:Latin et de Modèle:Latin)<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> et de Martigny (ou Modèle:Latin)<ref name="Audin-82">Modèle:Article.</ref>. À la différence des autres Modèle:Latin, de période tardo-antique, la fondation du domaine de Martigny, dont aucun vestige du bâtiment résidentiel n'a été exhumé, date plus probablement du Haut Moyen Âge (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)<ref name="Audin-82"/>.
Moyen Âge
La création de la paroisse tourangelle pourrait remonter au tournant du Modèle:S mini- et du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Sfn,Modèle:Sfn.
Ainsi, l'historien Jean-Mary Couderc estime que la fondation de la paroisse aurait été séparée de celle de Saint-Venant de Luynes à l'approche de l'an milModèle:Note,Modèle:Sfn,Modèle:Sfn.
Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, sur commande du comte d'Anjou Foulques Nerra (dit Modèle:Citation), le site de Montboyau fait l'objet d'une fortification<ref name="Laruaz-cartes"/>. À cette époque, une motte castrale est alors construite à l'extrémité sud-ouest de l'Modèle:Latin, en lieu et place de son rempart<ref name="Laruaz-cartes"/>,<ref name="Couderc-13-14"/>. Cet ouvrage défensif médiéval, dressé à une hauteur avoisinant les Modèle:Nobr, se déployait sur une aire de Modèle:Nobr de circonférence<ref name="Couderc-13-14">Modèle:Article.</ref>. À partir de 1017, le Modèle:Latin est surmonté d'un donjon probablement conçu en bois<ref name="Deyres-8-9"/>. En 1026, le comte d'Anjou, confronté aux troupes d'Eudes II de Blois, livre une bataille au pied du site de Montboyau alors assiégé<ref name="Couderc-13-14"/>,<ref name="Deyres-8-9">Modèle:Article.</ref>.
La paroisse de Fondettes est, au cours des {{#switch: XIII
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}}, une tenure noble de faible importance, relevant de l'autorité des seigneurs de MailléModèle:Sfn,<ref name="Ledru">Modèle:Ouvrage.</ref>. Vers le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le fief de Fondettes, qui est encore relativement mineur, passe sous le contrôle d'un vassal, le chevalier Jean de ClérembaultModèle:Sfn. Ultérieurement la localité tourangelle appartient, par droit de prééminence, aux successifs seigneurs de MartignyModèle:Sfn(domaine cédé par l'abbaye de Marmoutier durant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Mart">Modèle:Chapitre.</ref>). La tradition se perpétue ensuite puisque de Modèle:Nobr, la famille des Le Boucher, alors propriétaire de Fondettes, possède à son tour la seigneurie de Martigny<ref name="Pineau-187-189"/>.
Époque moderne
En 1540, Jacques des Loges et son épouse Rollande d'Artenau sont seigneurs du fief de Touche-Ronde dans la paroisse de Lavaray<ref>Archives départementales d'Eure-et-Loir, Modèle:N°, Registre du notaire François Talvatz, 1543-1544.</ref>.
La fin de l'Modèle:Nobr est marquée par une importante crue ligérienne qui fait céder la digue au niveau de la « Berthellerie »Modèle:Sfn.
Vers la fin des années 1580, la Touraine, à l'instar d'autres provinces du royaume, alors en proie à une guerre civile opposant les villes favorables à la Ligue avec celles qui soutiennent le régime, est soumise à de nombreux affrontements<ref name="Tours-Gaillou15-41">Modèle:Article.</ref>. En 1589, en raison de l'avancée des troupes d'Henri IV, Gilles Duverger, le maire de Tours, commune particulièrement touchée par ces incidents et siège des ligueurs tourangeaux, se voit alors contraint de quitter son poste pour se réfugier à Vendôme, et d'abandonner le domaine de Châtigny qu'il possédait à Fondettes<ref name="Tours-Gaillou15-41"/>,<ref name="ligue-Duverger-152">Modèle:Chapitre.</ref>,<ref name="leveel-ligue-475">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Vers la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, en raison d'une imposition trop lourde, et d'une progressive délocalisation de ses manufactures, la paroisse de Fondettes, à l'instar de celle de Luynes, est laissée à l'abandon<ref name="colbert-nointel-392"/>. Une lettre rédigée par le contrôleur général des finances Colbert en date du Modèle:Date-, enjoint Louis Béchameil de Nointel, alors responsable de l'intendance de Tours, à mettre tout en œuvre pour réhabiliter la paroisse tourangelle, mettre fin au délabrement significatif des structures publiques fondettoises et endiguer la désaffection massive de ses habitants venus s'installer à Tours<ref name="colbert-nointel-392">Modèle:Chapitre.</ref>.
Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le Modèle:Date-, un important séisme, dont la localisation de l'épicentre a été estimée en région poitevine, est ressenti en territoire tourangeau, comme en témoigne l'inscription épigraphique gravée sur le portail de l'église de Vallières, à Fondettes<ref name="froissart-100-101">Modèle:Chapitre.</ref>.
Entre Modèle:Nobr, en raison de l'accroissement du prix de certaines denrées alimentaires, notamment celui du pain, plusieurs émeutes de pillages se sont produites à Tours et dans ses environs immédiats<ref name="Maillard-émeutes"/>. L'une de ces manifestations de subsistances, menées par des villageois en armes et venant des paroisses de Fondettes, de VallièresModèle:Note et de Luynes, s'est déroulée les 19 et Modèle:Date-<ref name="Maillard-émeutes">Modèle:Article.</ref>. Au cours des séances parlementaires de 1789, les représentants du peuple de Fondettes, alors rassemblés sur la place de l'église Saint-Symphorien, expriment à travers leurs cahiers de doléances leur volonté de donner à la paroisse un statut communal<ref name="paroisse-commune-Gaudry-Skorka-29">Modèle:Ouvrage.</ref>. Une autre requête concerne la diminution des charges d'imposition, notamment celles des tailles, lesquels s'élevaient alors à Modèle:Nombre<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. La transformation de la paroisse en commune est réalisée en Modèle:Date-<ref name="Gorry-1-9">Modèle:Chapitre.</ref>, en même temps que la paroisse de Vallières est elle aussi érigée en commune<ref name="G37">Modèle:Ouvrage.</ref>. En 1792, le territoire communal s'accroît grâce à l'incorporation du village de Martigny<ref name="Bourassé-263">Modèle:Chapitre.</ref>.
Époque contemporaine
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Le Modèle:Date- (Modèle:Nobr du calendrier révolutionnaire français), la commune de Vallières est rattachée à celle de Fondettes<ref name="Carré-357">Modèle:Ouvrage.</ref>, pour des raisons de Modèle:Citation mais aussi en raison d'un manque de ressources économiques et d'un déficit démographique propres à Vallières<ref name="Gorry-1-9"/>.
Les électeurs de Fondettes se prononcent massivement en faveur de [[Napoléon III|Napoléon Modèle:III]] lors des deux plébiscites organisés par l'empereur en 1851 et 1852 pour asseoir sa légitimité. Toutefois, le conseil communal se voit dissout et une commission municipale est dès lors mise en place<ref name="Napoléon-III-84">Modèle:Chapitre.</ref>.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Le Modèle:Date-, la mise en place de la ligne ferroviaire secondaire reliant la station de Rillé / Hommes à celle de Fondettes, un itinéraire estimé comme étant une voie ferrée d'intérêt local par les services départementaux de l'époque, arrive à son terme<ref name="ligne-fer-Savigné">Modèle:Chapitre.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Cette voie de chemin de fer donne alors aux habitants de l'agglomération nord-ouest de Tours un accès direct au réseau de tramway de la capitale tourangelle<ref name="Grégoire45-58">Modèle:Chapitre.</ref>.
La Première Guerre mondiale cause la mort de Modèle:Nobr originaires de Fondettes<ref name="bilan-guerres-mondiales">Modèle:Lien web.</ref>. Une stèle commémorative, portant le titre Modèle:Citation, a été dressée dans l'enceinte de l'église Saint-Symphorien<ref name="victimes-14-18">Modèle:Lien web.</ref>.
Au début de la Seconde Guerre mondiale, en 1940, en application d'une décision ministérielle prise deux ans plus tôt Modèle:Incise, le siège du Sénat est déplacé de Paris, estimée trop périlleuse, pour venir s'établir à Tours. Le château de la Plaine devient ainsi, le temps de quelques jours, la résidence officielle du Président du Sénat, Jules Jeanneney, et de sa famille<ref name="archives-sénat-1940">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Vivier-2e-guerre">Modèle:Ouvrage.</ref>. Toutefois, face à l'inexorable progression des troupes allemandes sur le territoire français, les sénateurs et leur président ne demeurent qu'un court laps de temps en Touraine et prennent ainsi le départ au matin du Modèle:Date- afin de se replier à Bordeaux<ref name="archives-sénat-1940-Jeanneney">Modèle:Lien web.</ref>.
Sous l'occupation nazie, en 1940, le château de Bel Air, ancienne résidence et closerie située au quai de la Guignière<ref name="Auxière-66">Modèle:Chapitre.</ref>, devient la « base de repli » de l'entrepreneur d'aciéries François de Wendel alors hostile au régime de Vichy<ref name="Lemoine-Joly-114"/>,<ref name="Bel-air-cgidl-56-57"/>,<ref name="jeanson-bel-air">Modèle:Lien web.</ref>. Le château fait ensuite l'objet de deux réquisitions, d'abord par les troupes allemandes, puis par une unité du Groupe mobile de réserve<ref name="Bel-air-cgidl-56-57"/>. Après la fin de la guerre, à l'Modèle:Date-, le conseil général d'Indre-et-Loire cherchant de nouveaux locaux afin d'abriter l'école normale des institutrices, le choix se porte sur la résidence de Bel Air et une enquête publique est alors initiée par le préfet de Tours<ref name="Bel-air-cgidl-56-57"/>. François de Wendel et ses descendants en sont expropriés par ordonnance du Modèle:Date-Modèle:Note,<ref name="Lemoine-Joly-114">Modèle:Chapitre.</ref>,<ref name="jeanson-bel-air"/>.
Au Modèle:Date-, les troupes allemandes, en raison de la progression des forces alliées, se retirent sur la rive opposée à celle de Fondettes et opèrent quelques offensives d'escarmouche<ref name="Vivier-2e-guerre"/>. Au mois de Modèle:Date-, les unités aériennes de libération effectuent une première série de bombardements sur les DCA allemandes encore au sol, infligeant en même temps d'importants dégâts matériels à la capitale tourangelle et à ses abords immédiats, dont La Membrolle-sur-Choisille et Fondettes<ref name="Morin-2e-guerre"/>. Le Modèle:Date-, le bombardement du pont ferroviaire de La Motte occasionne l'effondrement d'une partie du coteau, l'obstruction de la route menant de La Riche à Fondettes et la destruction de Modèle:Nobr<ref name="Vivier-2e-guerre"/>,<ref name="Morin-2e-guerre"/>,<ref name="Porhel">Modèle:Lien web.</ref>. L'ouvrage d'art est alors presque entièrement détruit<ref name="Porhel"/>,<ref name="Morin-2e-guerre">Modèle:Ouvrage.</ref>. Il est ensuite restauré, la paix revenue<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Chapitre.</ref>. Durant le même mois, la commune fondettoise est libérée<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le bilan de la guerre de Modèle:Nobr, pour les Fondettois, s'élève à un total de Modèle:Nobr civiles, déportées ou engagées<ref name="bilan-guerres-mondiales"/>. Un monument aux morts, dédié à la mémoire de ces victimes, a été érigé dans l'ancien cimetière de la commune<ref name="bilan-guerres-mondiales"/>.
Modèle:Frise chronologique de Fondettes
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune fait partie de l'arrondissement de Tours<ref>Modèle:Lien web.</ref> dont elle est l'une des Modèle:Nobr<ref group=Insee>Modèle:Lien web.</ref>, dans le département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire<ref group=Insee>Modèle:Lien web.</ref>.
Fondettes, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, a été rattachée au canton de Tours-nord<ref name="Napoléon-III-84"/>,Modèle:Sfn, puis à celui de Saint-Cyr-sur-Loire, en 1973, après la création de nouveaux cantons dans le département d'Indre-et-Loire<ref name="décret-canton-1973">Modèle:Article.</ref>, et enfin à celui de Luynes<ref name="sécherresse-1991">Modèle:Légifrance sur Légifrance.</ref> jusqu'au redécoupage cantonal de 2014.
Depuis le redécoupage des circonscriptions législatives françaises de 2010, Fondettes est dans la cinquième circonscription d'Indre-et-Loire<ref name="5-circonscription-indre-loire">Modèle:Lien web.</ref> et depuis le redécoupage cantonal effectué en application du décret du Modèle:Date-, elle est l'une des cinq communes constituant le canton de Saint-Cyr-sur-Loire (subdivision territoriale Modèle:N°)<ref name="Saint-Cyr">Modèle:Légifrance sur Légifrance.</ref>.
Intercommunalité
Située juste à la périphérie de Tours, la ville est intégrée à l'intercommunalité de la capitale tourangelle Tours Métropole Val de Loire, unité administrative devenue métropole depuis le Modèle:Date-<ref name="tours-plus-métropole">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="BANATIC">Modèle:Lien web.</ref>.
Fondettes fait partie des Modèle:Nobr d'Indre-et-Loire adhérentes au syndicat intercommunal « Cavités 37 ». Cet établissement public de coopération intercommunale (EPCI), créé en 1985, a pour principales missions de réaliser des relevés topographiques et des diagnostics géologiques des cavités et peut intervenir en contexte de sinistre ou de catastrophe naturelle. Lors de l'établissement d'un plan local d'urbanisme, cette structure syndicale a également pour vocation de conseiller les communes sur les risques d'effondrement de terrains<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La ville est également l'une des Modèle:Nobr adhérentes au syndicat intercommunal de la Choisille et de ses affluents (SICA). Cet établissement intercommunal est notamment compétent dans les domaines de la gestion, de la restauration ou encore de l'entretien de la rivière tourangelle et de ses affluents<ref group=CF> Modèle:Lien web.</ref>.
Rattachements juridictionnels
Hormis la cour administrative d'appel de Nantes, la cour d'appel d'Orléans et le tribunal administratif d'Orléans, les autres compétences juridictionnelles de la commune Modèle:Incise relèvent de la ville de Tours<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article détaillé Le corps électoral de Fondettes a accordé la majorité de ses suffrages à un candidat de droite lors de la plupart des scrutins des deux dernières décennies, à l'exception des élections régionales de 2004 ainsi que celles de 2010 où les listes de l'union de la gauche (LGA) ont devancé celles de l'union de la droite (LUD). Aux dernières élections présidentielles, législatives et municipales, le taux d'abstention à Fondettes reste inférieur à la moyenne nationale. Enfin, lors de ces mêmes élections, le score obtenu par les candidats issus de l'extrême droite a également toujours été en dessous de celui de la moyenne nationaleModèle:Note.
Élection présidentielle de 2017
Modèle:Article connexe En 2017, lors du deuxième tour de l'élection présidentielle, Emmanuel Macron (En marche !), élu, a obtenu 78,76 % des voix et Marine Le Pen (FN), 21,24 %. Le taux de participation, pour cette élection, s'est élevé à 77,80 % pour l'ensemble des Modèle:Nombre inscrits à Fondettes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Élection présidentielle de 2022
Modèle:Article connexe À Fondettes, lors du deuxième tour de l'élection présidentielle de 2022, Emmanuel Macron (LREM), élu, a rassemblé 71,18 % des voix et Marine Le Pen (RN), battue, a recueilli 28,84 % des suffrages exprimés. Le taux de participation pour cette élection a atteint 79,87 % et un taux d'abstention de 20,99 % sur l'ensemble des Modèle:Nombre<ref>Modèle:Lien web.</ref>, soit une proportion d'environ Modèle:Nobr inférieure à la moyenne nationale<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Élection municipale la plus récente
Modèle:Article connexe La population de la commune, au recensement de 2011, étant comprise entre 10 000 et 19 999, le nombre de conseillers municipaux pour l'élection de 2020 est de 33, dont 3 siègent au conseil communautaire de l'agglomération de Tours<ref>Modèle:Légifrance.</ref>.
Lors des élections municipales de 2020, les Modèle:Nobr, dont 30 issus de la liste majoritaire LUD, ont été élus au premier tour avec un taux de participation de 51,79 %<ref name="municip2020"/>. Ont obtenu<ref name="municip2020"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Politique environnementale
Espaces verts
Lors du concours organisé en 2016 par le conseil national de villes et villages fleuris (association loi 1901), et supervisé par la société d'horticulture de Touraine au niveau départemental, la commune a obtenu le niveau « deux fleurs »<ref>Modèle:Lien web.</ref>, faisant de Fondettes l'une des Modèle:Nobr du département d'Indre-et-Loire ayant reçu ce type de distinction Modèle:Incise<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Eau potable et assainissement
Depuis 1990, Fondettes et Luynes disposent d'un périmètre d'assainissement des eaux usées<ref name="Alcayde-1990">Modèle:Article.</ref>. Ce périmètre permet de protéger le forage d'exploitation de la nappe cénomanienne<ref name="Alcayde-1990"/>. Cet aménagement, localisé à « la Bourdonnière », assure l'alimentation en eau potable des deux villes tourangelles<ref name="Alcayde-1990"/>.
Deux syndicats intercommunaux, le SIAEP de Semblançay-Charentilly-Saint-Antoine-du-Rocher-Saint-Roch et le SIVOM de Fondettes-Luynes-Saint-Étienne-de-Chigny, ont pour fonction de maintenir et de gérer l'approvisionnement en eau potable pour les usagers de la commune<ref name="sivom"/>. Les opérations afférentes à l'assainissement et non collectif sont, quant à elles, assurées par les régies syndicales de la communauté d'agglomération Tours Métropole Val de Loire<ref name="sivom">Modèle:Lien web.</ref>.
Finances locales
Le tableau qui suit met en perspective l'évolution de la capacité d'autofinancement (CAF), un des indicateurs des finances locales de Fondettes, sur une période de onze ans<ref name="finances">Modèle:Lien web.</ref> :
2006 | 2007 | 2008 | 2009 | 2010 | 2011 | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Fondettes | 91 | 104 | 106 | 117 | 144 | 184 | 237 | 186 | 160 | 153 | 143 |
Moyenne de la strate | 160 | 153 | 149 | 159 | 183 | 201 | 192 | 180 | 164 | 183 | 186 |
Modèle:Graphique polygonal
■ CAF de Fondettes Modèle:Coloré CAF moyenne de la strate |
Pour la période considérée (de Modèle:Nobr), la capacité d'autofinancement de la communeModèle:Note est toujours inférieure à la valeur moyenne de la strate, à l'exception des exercices fiscaux des années 2012 et 2013 où celle-ci se révèle supérieure<ref name="finances"/>. Le « résultat comptable »Modèle:Note, très variable selon les années, est généralement inférieur à celui de la strate, excepté en 2010 et 2015<ref name="finances"/>. D'autre part, le fonds de roulementModèle:Note, régulièrement positif hormis pour l'année 2007 Modèle:Incise, fluctue de manière significative autour de la moyenne de la strateModèle:Note,<ref name="finances"/>.
Jumelages
En 2018, Fondettes est jumelée avec<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- Modèle:Jumelage, commune rattachée à Wiesbaden depuis 1977 (le nom de ce jumelage devenant alors « Fondettes-Naurod-Wiesbaden »)<ref group=CF name="JUM"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- Modèle:Jumelage<ref group=CF name="JUM">Modèle:Lien web.</ref>.
Population et société
Le nom désignant les habitants de la commune est Fondettois<ref name="G37"/>.
Démographie
Évolution démographique
Le plus ancien registre paroissialModèle:Note disponible pour Fondettes date de 1539<ref name="registres-paroissiaux-1539">Modèle:Lien web.</ref>,Modèle:Sfn. Comme l'indique Louis de Grandmaison, en l'Modèle:Nobr, en raison d'une chute de la natalité et d'un important taux de mortalité consécutif à la propagation de maladies létales, telles que la peste, la démographie fondettoise enregistre un solde naturel fortement négatifModèle:Note,<ref name="Maillard-561-n71-78"/>. À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, en 1691, la population de Fondettes était composée de Modèle:Nobr<ref name="Maillard-34-35"/>. À cette époque, Fondettes, alors caractérisée par une population à dominante rurale et une économie tournée vers les activités viticoles, était, avec celle de Vouvray, l'une des deux paroisses les plus peuplées de TouraineModèle:Note,<ref name="Maillard-34-35">Modèle:Chapitre.</ref>. Toutefois, postérieurement, la courbe démographique fondettoise accuse un net fléchissement, comme l'indique le recensement effectué en 1764, qui fait état de l'existence de Modèle:NobrModèle:Sfn.
Depuis le début des années 1910 et jusqu'au milieu des années 1950, l'accroissement démographique de la ville, relativement récent, présente une courbe intégralement positive<ref name="Maury-346-353"/>. Ce rebond, qui marque un brusque arrêt avec la longue période d'exode rural de la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, s'explique notamment par la mise en place et le développement d'un réseau routier important et centré à Tours<ref name="Maury-346-353">Modèle:Article.</ref>. Au cours de cette même période, la population de la commune bénéficie également de la proximité géographique et du rayonnement de Tours<ref name="Maury-346-353"/>. En revanche, de 1954 jusqu'à 1962, l'apport massif d'une population retraitée occasionne une hausse significative du taux de mortalité de Fondettes<ref name="Maury-346-353"/>.
Modèle:Population de France/section
1968 - 1975 | 1975 - 1982 | 1982 - 1990 | 1990 - 1999 | 1999 - 2010 | 2010 - 2015 | |
---|---|---|---|---|---|---|
Taux de variation annuel de la population | Augmentation + 4,4 % | Augmentation + 3,3 % | Augmentation + 2,9 % | Augmentation + 2,2 % | Augmentation + 1,4 % | Augmentation + 0,2 % |
Solde naturel | + 0,4 % | + 0,4 % | + 0,5 % | + 0,3 % | + 0,3 % | + 0,1 % |
Solde migratoire | + 4,0 % | + 3,0 % | + 2,4 % | + 1,9 % | + 1,0 % | + 0,2 % |
Au dernier recensement statistique en vigueur au Modèle:Date-, la populationModèle:Note de Fondettes était de Modèle:Unité, la classant ainsi au Modèle:10e rang des communes les plus peuplées et de plus de Modèle:Unité du département d'Indre-et-Loire<ref group=Insee name="POPIeL">Modèle:Lien web.</ref>. Le solde naturel de la commune est toujours positif depuis 1968, bien que son taux de variation annuel marque un sensible ralentissement entre Modèle:Nobr. De même, le solde migratoire de la commune, régulièrement positif depuis 1968, accuse une légère temporisation sur la période la plus récente<ref group=Insee name="POPT2"/>. La démographie de la commune a connu, depuis 1968, une hausse de 205 %, le nombre d'habitants de Fondettes augmentant ainsi de 7 052<ref group=Insee name="POPT2"/>.
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 31,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (34,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 30,7 % la même année, alors qu'il est de 27,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 51,48 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,91 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Enseignement
Écoles primaires publiques
École primaire privée
|
Collège
Lycées publics
|
Centres de formations
Autres centres de Formation
|
Selon les dernières données du ministère de l'Éducation nationale, le territoire communal fait état de sept structures scolaires<ref name="éducation">Modèle:Lien web.</ref>. L'enseignement primaire y est représenté par Modèle:Nobr, dont quatre écoles publiques, une école maternelle et trois écoles élémentaires, et une école élémentaire privée<ref name="éducation" />. Concernant l'enseignement secondaire, la ville dispose d'un collège, le collège Jean-Roux, et d'un lycée à fillières générale et technologique agricole<ref name="éducation"/>.
Depuis le milieu des années 1990, dans le cadre d'un partenariat avec l'établissement scolaire agricole et d'horticulture de Cambérène, ville sénégalaise proche de Dakar, l'EPLFPA, anciennement dénommé le LEGTA Tours-Fondettes, propose des formations professionnelles horticoles à des lycéens et étudiants sénégalais<ref name="Pinard-192-193">Modèle:Chapitre.</ref>,<ref name="Alliot-103-104"/>. Cette coopération, établie sur une relation de réciprocité, a également pour objectif de contribuer au développement des Modèle:Citation du personnel enseignant appartenant à chacune deux structures scolaires, ainsi que la mise en commun de leurs connaissances et de certaines essences horticoles<ref name="Alliot-103-104">Modèle:Chapitre.</ref>,<ref name="Pinard-192-193"/>. L'établissement de formation agricole Tours-Fondettes Agrocampus est implanté dans l'enceinte et le parc du château de La Plaine, disposant ainsi d'une superficie d'études et d'exploitations agricoles Modèle:Incise de Modèle:Unité<ref name="Park-51-31"/>,<ref name="agrocampus1"/>,<ref name="agrocampus2">Modèle:Lien web.</ref>. Cette ancienne résidence de la famille Goüin a fait l'objet d'un rachat par le conseil départemental d'Indre-et-Loire<ref name="Park-51-31"/>,<ref name="agrocampus1">Modèle:Lien web.</ref>.
Enfin, une école supérieure du professorat et de l'éducation (ESPÉ) est implantée au quai de la Guinière. Le château de Bel Air, ancienne demeure de Fondettes, abrite les locaux de cet institut rattaché à l'université de Tours<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Antérieurement, la résidence de Bel Air a été le lieu d'installation de l'école normale du secteur de Tours, ancien établissement de formation des instituteurs où l'écrivain Jean-Michel Auxiètre a effectué une partie de ses études supérieures<ref name="Lemoine-Joly-114"/>,<ref name="Auxière-66"/>.
Vie culturelle et sportive
Infrastructures et équipements collectifs
La ville dispose de trois centres voués aux activités sportives<ref name="équipe-sport" group=CF/>. Le « complexe sportif du Moulin à vent », recouvrant une superficie totale de Modèle:Unité et comporte Modèle:Nobr différents, dont notamment un stade destiné à l'athlétisme, des terrains de tennis, un gymnase ou encore un terrain de football<ref name="complexe-sportif-moulin-vent">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="équipe-sport" group=CF/>. Ce centre d'activités physiques est aménagé pour faciliter l'accès aux personnes à mobilité réduite<ref name="complexe-sportif-moulin-vent"/>. Le gymnase inclus dans le complexe, renommé « gymnase Pierre Pitorger » a été réaménagé et augmenté d'une surface de Modèle:Unité entre 2013 et 2016, puis inauguré le Modèle:Date-<ref group=CF>Modèle:Lien web.</ref>. L'espace sportif de la Choisille, pourvu d'une surface de Modèle:Unité, est destiné aux pratiques du tennis, du squash et du badminton<ref name="équipe-sport" group=CF/>. Le « dojo communautaire Guy Lebaupin », est un centre muni d'un bâtiment consacré au judo, et au karaté et d'une aire externe, un skatepark, reservée à la pratique du roller, du skate-board, du BMX ou encore de la trottinette<ref name="équipe-sport" group=CF> Modèle:Lien web.</ref>.
Un centre aéré, « La Mômerie », destiné à l'accueil et aux activités d'animation pour les enfants en bas âge lors des périodes de vacances, est également implanté sur le territoire communal<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Enfin, la commune dispose d'un centre culturel polyvalent dirigé par une association loi 1901 et dont les locaux abritent une salle de concert, une bibliothèque, un atelier destiné à l'expression artistique ainsi qu'une salle de danse<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce centre propose régulièrement des manifestations telles que des expositions de peintres locaux<ref>Modèle:Article.</ref>, ou encore des sessions et festivals artistiques au cours desquels sont accueillis des groupes musicaux<ref>Modèle:Article.</ref>.
Manifestations culturelles et sportives
La commune accueille annuellement une foire aux vins pendant les week-ends des mois de février ou mars. Une seconde foire, spécialisée dans les produits issus de l'agriculture biologique, est organisée chaque premier week-end de septembre<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Antérieurement, au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la foire de Fondettes était traditionnellement fixée au Modèle:Date-<ref>Modèle:Chapitre.</ref>,Modèle:Sfn.
Par ailleurs se produisent d'autres manifestations culturelles, telles que la « Marche des Rois », qui se déroule au mois de janvier et dont le départ, en 2018, est établi avenue du Moulin-à-Vent, devant le gymnase Pierre-Pilorger<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref> ; la fête patronale de la commune, qui a lieu le Modèle:Date- et célèbre Symphorien d'Autun ; une opération vide-greniers ; ou encore les « Foulées de Fondettes », rendez-vous sportif organisé au mois de mars ou avril<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Enfin, chaque année, depuis 2011, la commune accueille, au sein de la « Grange aux Dîmes », le Printemps des Arts, une manifestation culturelle qui mêle concerts, expositions et théâtre<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Tissu associatif
En 2017, Modèle:Nombre sur les 243 recensées depuis le milieu des années 1990, ont leur siège à Fondettes<ref name="associations-1901">Modèle:Lien web.</ref>.
Parmi ces organismes à but non lucratif dont la destination recouvre des domaines divers Modèle:Incise<ref name="associations-1901"/>, l'association Fundeta, créée en 2014, a pour objectif d'approfondir l'histoire et le patrimoine de la commune<ref name="fundetta"/>. Des publications mensuelles établies sur des travaux de recherche, ainsi que des manifestations telles que des expositions, des visites organisées ou encore des conférences, permettent à l'association de sensibiliser le public à ces deux domaines culturels<ref name="fundetta">Modèle:Lien web.</ref>.
Cultes
Culte catholique
La paroisse catholique relève du doyenné de Château-la-Vallière qui regroupe quatre communautés paroissiales au sein de l'archidiocèse de Tours<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les messes dominicales sont régulièrement célébrées, ainsi que différents offices Modèle:Incise, à l'église Saint-Symphorien<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Autres cultes
Les personnes pratiquant les cultes juif, musulman ou protestant peuvent se rendre à Tours, ville la plus proche disposant d'une synagogue<ref>Modèle:Lien web.</ref>, d'une mosquée<ref>Modèle:Lien web.</ref> et d'un temple de l'Église protestante unie de France<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Médias
Presse écrite
L'actualité de Fondettes est couverte par le quotidien régional La Nouvelle République du Centre-Ouest qui consacre régulièrement l'une de ses pages à la commune et son canton<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le magazine quadrimestriel Fondettes notre ville, édité par la commune, informe les habitants des événements locaux à caractère administratif, culturel, sportif, social, ou encore urbanistique<ref group=CF>Modèle:Lien web.</ref>.
Radio et télévision
Comme pour l'ensemble des communes d'Indre-et-Loire, l'actualité de Fondettes est couverte par la station de radio France Bleu Touraine<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Des radios nationales (France Culture, Europe 1, RTL2, etc.) et régionales (Alouette, RCF), sont diffusées sur le territoire communal<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Depuis Modèle:Date-, une chaîne de télévision locale, Fondettes TV, présente les actualités de la ville par le biais de courtes vidéos disponibles sur son site internet<ref group=CF>Modèle:Lien web.</ref>. La chaîne TV Tours Val de Loire relaye entre autres, via la TNT, l'actualité de Tours et de sa proche banlieue<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Enfin, la chaîne France 3 Centre-Val de Loire diffuse des journaux télévisés et propose des émissions intéressant les populations à l'échelle locale et régionale<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Santé et services d'urgences
La ville est dotée de plusieurs cabinets médicaux<ref group=CF>Modèle:Lien web.</ref>, mais ne dispose d'aucun centre hospitalier sur son territoire communal. Le centre hospitalier régional universitaire de Tours accueille les patients à Chambray-lès-Tours ou dans l'un de ses sites spécialisés de Tours<ref name="hôpital">Modèle:Lien web.</ref>. La clinique de l'Alliance, à Saint-Cyr-sur-Loire, établissement privé le plus proche, à environ Modèle:Unité, assure également les prises en charge d'hospitalisation des Fondettois<ref name="hôpital"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Une antenne de l'établissement public du service départemental d'incendie et de secours (SDIS) est implantée sur le territoire communal, dans le quartier de La Haute Limougère<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=CF>Modèle:Lien web.</ref>.
Sécurité
La commune dispose d'une police municipale qui, hormis le maintien de l'ordre, exerce ses compétences dans divers domaines tels que la salubrité, la surveillance et prévention<ref group=CF>Modèle:Lien web.</ref>. Les brigades de gendarmerie et de police les plus proches sont implantées à Luynes et à La Membrolle-en-Choisille, ces établissements publics pouvant également assurer des services de sécurité au sein de la commune<ref name="sécurité"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Fondettes fait partie de la sphère d'intervention des commissariats de Tours et de Joué-les-Tours<ref name="sécurité">Modèle:Lien web.</ref>.
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2015, le revenu fiscal médian par ménage est de Modèle:Euro, alors que la moyenne départementale s'établit à Modèle:Euro et que celle de la France métropolitaine est de Modèle:Euro<ref name="InseeRev2015" group=Insee> Modèle:Lien web.</ref>. Concernant l'exercice 2015, le revenu disponible par ménage était de Modèle:Euro<ref group=Insee>Modèle:Lien web.</ref>, tandis que la moyenne au niveau départemental s'élevait à Modèle:Euro<ref group=Insee>Modèle:Lien web.</ref>.
En 2016, les fondettois disposaient d'un revenu médian annuel de près de Modèle:Euro, supérieur au revenu médian annuel national qui s'élevait alors à Modèle:Euro<ref name="rev-lm"/>. Pour cette même année, le taux de pauvreté de la commune, qui s'élevait alors à 3,9 %, était nettement inférieur au taux de pauvreté national, de 13,9 %<ref name="rev-lm"/>, et 27,7 % des foyers fiscaux de Fondettes était non imposables<ref name="rev-lm">Modèle:Lien web.</ref>.
Travail
Les deux tableaux suivants révèlent les chiffres-clés de l'emploi à Fondettes et leur évolution de 2010 à 2015<ref group=Insee>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Insee>Modèle:Lien web.</ref> :
Fondettes 2010 | Fondettes 2015 | Évolution | |
---|---|---|---|
Population de Modèle:Unité | 6 530 | 6 411 | Baisse - 1,82 % |
Actifs (en %) | 71,7 | 73,7 | Augmentation + 2,71 % |
dont : | |||
Actifs ayant un emploi (en %) | 66,4 | 67,0 | Augmentation + 0.89 % |
Chômeurs (en %) | 5,3 | 6,7 | Augmentation + 26,4 % |
Fondettes 2010 | Fondettes 2015 | Évolution | |
---|---|---|---|
Nombre d'emplois dans la zone | 3 402 | 3 329 | Baisse - 2,14 % |
Indicateur de concentration d'emploi | 77,7 | 76,4 | Baisse - 1,67 % |
L'arrêt de la production d'outillage au sein de l'entreprise Safety, filiale du groupe Sandvik (division Modèle:Langue) implantée à Fondettes, annoncé en octobre 2015, devait engendrer la perte de Modèle:Nobr<ref>Modèle:Article.</ref>. En 2016, les cinq plus importants employeurs à Fondettes ont respectivement déclaré 199, 182, 116, 83 et Modèle:Nobr<ref name="figaro-éco"/>.
Tissu économique
Le tableau qui suit récapitule le nombre d'entreprises implantées en 2015 à Fondettes selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés<ref group=Insee name="CENT1">Modèle:Lien web.</ref> :
Total | % | 0 salarié |
1 à 9 salariés |
10 à 19 salariés |
20 à 49 salariés |
50 salariés ou plus | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Ensemble | 860 | 100 | 626 | 175 | 22 | 23 | 14 |
Agriculture, sylviculture et pêche | 22 | 2,6 | 18 | 4 | 0 | 0 | 0 |
Industrie | 38 | 4,4 | 18 | 11 | 1 | 5 | 3 |
Construction | 85 | 9,9 | 51 | 22 | 6 | 6 | 0 |
Commerce, transports, services divers | 586 | 68,1 | 446 | 121 | 10 | 4 | 5 |
dont commerce et réparation automobile | 138 | 16,0 | 95 | 36 | 2 | 3 | 2 |
Administration publique, enseignement, santé, action sociale | 129 | 15,0 | 93 | 17 | 5 | 8 | 6 |
Champ : ensemble des activités. |
En 2016, Modèle:Nobr ont été créées Modèle:Incise, dont 87 % dans le seul domaine des services<ref group=Insee>Modèle:Lien web.</ref>. Également en 2016, Modèle:Nobr à destination marchande ont été fondés, dont 78,8 % interviennent dans le domaine des services aux entreprises ou aux particuliers<ref group=Insee>Modèle:Lien web.</ref>. En outre, durant cette même année, les cinq chiffres d'affaires les plus importants ayant été déclarés par cinq des entreprises implantées sur le territoire communal sont respectivement de Modèle:Euro, Modèle:Euro, Modèle:Euro, Modèle:Euro et Modèle:Euro<ref name="figaro-éco">Modèle:Lien web.</ref>.
Commerces et services
Avec Modèle:Nobr recensés au Modèle:Date-, le secteur tertiaire constitue le premier pôle économique et salarial de la cité tourangelle<ref group=Insee name="CENT1"/>,<ref group=Insee name="CENT2"/>. Ce domaine des biens et des services, essentiellement composé de petites structures tels que des commerces de proximité Modèle:Incise, et qui recouvre également les activités de comptabilité, d'immobilier, d'assurances et de conseils techniques (notamment en informatique ou en recherche et développement)<ref group=CF>Modèle:Lien web.</ref>, pourvoit à l'emploi de Modèle:Nombre<ref group=Insee name="CENT2">Modèle:Lien web.</ref>. Toutefois, et bien qu'un nombre important de ces entreprises évoluent au sein d'une économie dite « productive » avec un taux de 42,4 %, la majorité de ces structures sont tournées vers une sphère dite « présentielle » avec une proportion de 57,6 %<ref group=Insee>Modèle:Lien web.</ref>. Un bureau de poste installé dans l'ancienne gare CFD<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref name="postecfd">Modèle:Article.</ref> et une plate-forme de tri sont implantés sur le territoire communal, assurant la distribution du courrier et des colis<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.
Industrie et bâtiment
La sphère industrielle comprenant les filières de production métallurgique, de mécanique et de sous-traitance, regroupe Modèle:Nobr implantées sur le territoire municipal, petites et moyennes entreprises confondues<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Par ailleurs, sur un total de Modèle:Nobr répertoriés au sein de l'économie fondettoise et appartenant au secteur secondaire (source de l'Insee en 2015)<ref group=Insee name="CENT1"/>, plusieurs d'entre eux sont spécialisés dans les branches d'activité chimique, pharmaceutique et plasturgique<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La branche du bâtiment et de la construction Modèle:Incise, domaine qui se révèle être à Fondettes principalement artisanal, compte, d'après la base de données du Kompass, un ensemble de Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Agriculture
Le tableau suivant a pour objectif de présenter, en données chiffrées et répertoriées sur une période de Modèle:Nobr, une synthèse statistique concernant les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Fondettes<ref name="agrico">Modèle:Lien web.</ref> :
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Nombre d’exploitations | 90 | 40 | 29 |
Équivalent unité de travail annuel | 93 | 45 | 43 |
Surface agricole utile (SAU) (ha) | 1 321 | 783 | 592 |
Cheptel (nombre de têtes) | 528 | 314 | 207 |
Terres labourables (ha) | 1 023 | 669 | 511 |
Cultures permanentes (ha) | 43 | 23 | 48 |
Surface toujours en herbe (ha) | 235 | 85 | 32 |
Superficie moyenne d’une exploitation (ha) | 14,7 | 19,6 | 20,4 |
Les données observées sur la période étudiée montrent que le nombre d'exploitations agricoles, passant de 90 en 1988, à 29 en 2010, diminue de manière significative au profit d'un accroissement de leur surface moyenne<ref name="agrico"/>. Le cheptel, qui se réduit d'environ 150 %, suit une même courbe d'évolution<ref name="agrico"/>. Les analyses effectuées par le ministère de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt en 2000 et 2010, mettent en évidence que le secteur agricole de la commune se tourne vers une politique économique de polyculture et de polyélevage<ref name="agrico"/>.
L'activité maraîchère de la commune, secteur ayant profité de la périurbanisation de Tours dès le milieu des années 1970, a continué de se développer dans les années 1980Modèle:Note,<ref name="bachelard-marché-64"/>.
Le secteur agricole ne représente plus que 2,8 % des actifs salariaux de la ville<ref group=Insee name="CENT1"/>, au sein de l'économie locale. Ainsi, une ferme, fondée en 1951, et dont l'étendue de SAU, actuellement de Modèle:Unité, se répartit sur les parcelles de Charentilly, de la Plaine et du Grand Barré, présente, à l'exercice de 2014, un CA d'environ Modèle:Euro<ref name="Saillet-Colin-1-17">Modèle:Article.</ref>. Cet établissement d'agriculture diversifiée exploite plusieurs types de surfaces céréalières, dont des champs blé tendre, de maïs, d'orge ; mais également des parcelles d'oléagineux, essentiellement du tournesol et du colza ; et enfin des cultures de lin, de plantes fourragères, de vignobles ou encore d'essences horticoles<ref name="Saillet-Colin-1-17"/>. D'autre part, cette structure agricole produit, parallèlement à ses activités d'élevage bovin, caprin et d'ovin, des laitages de type UHT<ref name="Saillet-Colin-1-17"/>.
Enfin, un petit domaine viticole recouvrant une partie des terrains de l'ancienne abbaye de Vallières, et dont l'exploitation a débuté en 2015 grâce à la mise en culture de vignes à cépage Chenin, fait actuellement l'objet d'un projet de réorientation vers une production de type biologique. Ce domaine, dont la surface totale s'est accrue en 2016 avec l'exploitation d'un nouveau vignoble à cépage Chardonnay, produit trois types de cru : un blanc pétillant, un blanc sec et un rosé<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Tourisme et hébergement
Au sein de l'économie communale, les services associés au secteur du tourisme, relevant essentiellement de l'accueil, disposent d'un total de Modèle:Nobr, dont Modèle:Nobr ; Modèle:Nobr ; Modèle:Nobr ; et enfin un centre de vacances<ref group=CF>Modèle:Lien web.</ref>.
Zones d'activité
Une zone d'activité d'une superficie de Modèle:Unité est installée à la Haute Limougère<ref name="ZA-Haute-Limougère-éco"/>. Au début des années 2010, Modèle:Nobr employant un total de Modèle:Nobr étaient implantées dans cet espace à destination économique<ref name="ZA-Haute-Limougère-éco">Modèle:Lien web.</ref>. Un second parc d'activités, une zone localisée sur le site des Deux Croix et fondée en 2012, regroupe Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr<ref name="deux-croix-ZA">Modèle:Lien web.</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments inscrits ou classés
La localisation des lieux et bâtiments remarquables de Fondettes est indiquée sur la carte « Édifices remarquables de Fondettes » par les annotations chiffrées rouges et vertes, identiques à celles du texte de cette section.
L'église Saint-Symphorien (1) est construite au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle en lieu et place d'un autre édifice dont il est fait mention dans un cartulaire de Marmoutier daté du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sous le nom de Modèle:Latin<ref name="base-mérimée-Saint-Symphorien"/>,Modèle:Sfn,Modèle:Sfn. Bien qu'elle soit placée sous le vocable de Saint Symphorien, l'église paroissiale était à l'origine dédiée à la Vierge MarieModèle:Sfn. Vers la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, en 1863, l'église de Fondettes bénéficie de travaux de restauration et de nouveaux éléments décoratifs sont alors exécutés par Henri Grandin<ref name="base-mérimée-Saint-Symphorien">Modèle:Base Mérimée.</ref>. L'église Saint-Symphorien est inscrite sur la liste des monuments historiques depuis le Modèle:Date-<ref name="base-mérimée-Saint-Symphorien"/>.
Le prieuré de Lavaré (2), bâti au tournant des {{#switch: XII
| e | er | = {{#switch: XII
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
| Modèle:S mini-{{#ifeq: XII|-| – | XII }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}
}}
| {{#switch: et
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XII|-| – | XII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
}}
}}, aux environs de l'Modèle:Nobr, devient, par cession de droit de Geoffroy de Preuilly, la propriété de l'abbaye de Marmoutier au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Lavaré-MH">Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref name="Cottineau">Modèle:Ouvrage.</ref>. Lors de son élévation, l'édifice religieux de Lavaré est voué au culte de Saint Vincent<ref name="Mabille-343"/>,Modèle:Sfn. Ce monastère, qui est entouré d'une enceinte fortifiée, présente les caractéristiques d'une ferme monastique médiévale<ref name="Lavaré-MH"/>. Hormis la grange, bâtiment qui a bénéficié d'une protection au titre de monument historique classé<ref name="MH-lavaré-462">Modèle:Article.</ref>, les autres constructions composant le prieuré Modèle:Incise, ont fait l'objet d'une inscription sur la liste des monuments historiques le Modèle:Date-<ref name="Lavaré-MH"/>.
Le château de Châtigny (3), en partie érigé sur les vestiges d'une villa gallo-romaine, date très probablement de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, environ 1487<ref name="Site-château-villa-Châtigny-MH"/>,<ref name="Sartre-89-91">Modèle:Chapitre.</ref>. La forteresse comporte un corps principal, encadré de part et d'autre par deux ailes disposées en retour d'équerre, chacune étant défendue par une tour ronde<ref name="Site-château-villa-Châtigny-MH"/>,<ref name="guilbaud-château-descrpt-100">Modèle:Harvsp.</ref>. Certaines parties maçonnées de l'édifice, notamment le niveau supérieur des deux tours, affichent un parement appareillé en Modèle:Citation<ref name="Sartre-89-91"/>,<ref name="Site-château-villa-Châtigny-MH"/>. Les façades avant ont été remaniées au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle afin d'accueillir de nouvelles baies de style néo-gothique dit Modèle:Citation<ref name="Site-château-villa-Châtigny-MH"/>. Les ruines antiques du site de Châtigny, ainsi que de nombreux éléments du château, ont fait l'objet d'une protection au titre de monuments historiques inscrits le Modèle:Date-<ref name="Site-château-villa-Châtigny-MH">Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Le manoir du Thouadé (ou Toidet et Thoadé<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>) (4), édifice qui s'apparente à une closerieModèle:Sfn, a été érigé au lieu-dit de la Guinière<ref name="base-mérimée-thouadé"/>,Modèle:Sfn. Cette demeure, bien qu'elle ait été construite au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, manifeste, de par les proportions de son corps de logis, un style architectural propre au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (ou « rococo »). Quelques boiseries du bâtiment principal possèdent des ornements s'apparentant au style Louis XV<ref name="base-mérimée-thouadé"/>. Les structures constituant les façades et les toits du manoir ont été inscrites sur la liste des monuments historiques le Modèle:Date-<ref name="base-mérimée-thouadé">Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Le manoir des Hamardières (5) est édifié au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="base-mérimée-Hamardières"/>. En 1716, ce « manoir », au sens de domaine, a été la propriété de l'ancien maire de Tours, Nicolas Patas<ref name="base-mérimée-Hamardières"/>,<ref name="Hamardières-Busserolle-737">Modèle:Ouvrage.</ref>,Modèle:Sfn. À sa construction, la résidence des Hamardières possède une architecture caractéristique des maisons de campagne tourangelles<ref name="base-mérimée-Hamardières"/>. Les logements du manoir sont constitués d'un corps principal flanqué d'une aile disposée en retour d'angle, lequel vient en partie encadrer la cour<ref name="base-mérimée-Hamardières"/>. Située au sud de la cour intérieure, se dresse une chapelle de taille modeste et à plan rectangulaire<ref name="base-mérimée-Hamardières"/>. Le manoir des Hamardières bénéficie d'une inscription sur la liste des monuments historiques par arrêté ministériel du Modèle:Date-<ref name="base-mérimée-Hamardières">Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Monuments historiques inscrits ou classés de Fondettes
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Le portail de l'église.
-
Logis du prieur de Lavaré vu du nord.
-
Château de Châtigny : façade sud et parc.
Autres bâtiments remarquables
La chapelle de la Chevalette (6), située dans le quartier de Vallières, a été antérieurement placée sous le vocable de Saint JulienModèle:Sfn. Bien qu'il ait fait l'objet de remaniements, tels que des travaux d'extension de sa nef et la mise en place d'une nouvelle toiture au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, cet édifice religieux, probablement construit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, présente une architecture relativement dépouilléeModèle:Sfn. Toutefois, la chapelle est pourvue d'une représentation de la Vierge, dont la présence a occasionné de nombreuses processions religieuses à l'échelle locale à partir de la période d'Ancien Régime jusqu'au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Sfn,<ref name="Vierge-N-T-Chevalette">Modèle:Lien web.</ref>. Depuis le Modèle:Date-, la sculpture de la Vierge à l'enfant de Notre-Dame de la Chevallette est inscrite sur la liste des objets patrimoniaux de France<ref name="Vierge-N-T-Chevalette"/>.
Localisé à l'extrême sud-est de la commune et à proximité de la frontière avec la ville de Saint-Cyr-sur-Loire, le château de la Plaine (7) a été construit vers la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par l'architecte Edmond Meffre, sur commande du banquier et ancien maire de Fondettes, Eugène Goüin (Modèle:Nobr)<ref name="Mailleur-338"/>. Possédée pendant de nombreuses années par les Gouïn, cette demeure est acquise en 1950 par le conseil général d'Indre-et-Loire<ref name="Park-51-31"/>. Son domaine accueille aujourd'hui l'Agrocampus de Tours-Fondettes<ref name="Park-51-31"/>.
À l'ouest de la commune, en limite de Luynes, le Boulay (8) était le siège d'une ancienne seigneurie, disparue à la Révolution, qui relevait de Martigny. Le corps de logis principal présente, sur sa façade sud, un comble à haute charpente, éclairé par quatre grandes lucarnes à fronton courbe. Une tradition difficilement vérifiable fait d'une tourelle englobée dans le bâtiment une ancienne chapelle seigneurialeModèle:Sfn.
Au sud du centre-bourg, le château de Guesne (9) existait déjà en 1523, mais les bâtiments actuels ne datent que de la fin du Modèle:S mini- ou du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Ils consistent en une demeure de maître sur plan quadrangulaire, à façade de brique et de pierre décorée dans le style néo-Renaissance, une closerie Modèle:Incise, ainsi qu'une chapelle datant peut-être du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Une enceinte moderne, rythmée côté route de deux tourelles en brique et pierre couronnées en poivrières, entoure le parc. Au début de la Seconde Guerre mondiale, Guesne sert de refuge aux enfants évacués des zones de combat avant d'être occupé par les troupes allemandesModèle:Sfn.
Le château de Bel Air (10), dont le domaine était anciennement connu sous le nom de « Frémillières », est déjà mentionné en 1590<ref name="Busserolle-BelAir-Billetrie-201-206">Modèle:Ouvrage.</ref>. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, cette demeure est la propriété de Louis-Joseph de Fesques<ref name="Busserolle-BelAir-Billetrie-201-206"/>. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le site de Bel Air, localisé à proximité de l'ancienne station ferroviaire de Fondettes/Saint-Cyr-l'École, fait l'objet d'une occupation par une division allemande<ref name="Bel-air-cgidl-56-57"/>. En 1945, en application de l'ordonnance légiférée au Modèle:Date-, l'école normale, jusqu'alors basée à Loches, est réimplantée au sein du château de Bel Air et de son domaine<ref name="Bel-air-cgidl-56-57">Modèle:Chapitre.</ref>.
La propriété dite des « Pivottières » (11) est à l'origine une closerie construite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le bâtiment principal, remanié dans les années 1930, se présente comme une demeure « bourgeoise ». Outre le bâtiment principal, le domaine des Pivottières dispose d'une grange, de l'ancien habitat agricole ainsi que d'un pavillon pourvu d'un parement en damier, briques et pierre alternées, et qui servait auparavant de colombier et de chapelle<ref group=CF>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Pivottières"/>.
Le château de la Billetrie (ou « Belletrie ») (12) a été érigé sur un ancien fief<ref name="Busserolle-BelAir-Billetrie-201-206"/>. Cette résidence, dont l'emplacement est limitrophe de la commune de la Membrolle-en-Choisille et se trouve en surplomb de la rive droite de la Choisille a appartenu au conseiller du roi Nicolas Preuilly au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, puis, au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, à l'un des membres de la famille Goüin<ref name="Busserolle-BelAir-Billetrie-201-206"/>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
L'abbaye Saint-Pierre de Vallières (13), au niveau centro-méridional du territoire fondettois<ref name="abbaye-Vallières">Modèle:Lien web.</ref>, est bâtie vers 940, sur demande de l'évêque Téotolon<ref name="Carré-357"/>. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les moines qui administrent les lieux, alors dépendants de l'abbaye de Saint-Julien, font l'acquisition d'un pressoirModèle:Sfn. L'édifice religieux, consacré depuis sa fondation au culte de saint Pierre, est ultérieurement complété par une cloche bénie le Modèle:Date-Modèle:Sfn,<ref name="Carré-357"/>. Outre l'abbaye, seuls une dîmière, un presbytère, une tour et le niveau inférieur du corps de logis sont encore en place. Le terrain entourant l'abbaye abrite actuellement une exploitation viticole<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le château des Tourelles (14), au flanc du coteau, non loin de l'Modèle:Latin de Montboyau, est déjà mentionné au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. L'édifice qui est décrit au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle comprend un bâtiment principal prenant façade au sud, accompagné de deux ailes attenantes et de deux tourelles indépendantes, l'une faisant office de chapelle, l'autre de pigeonnierModèle:Sfn. Raoul du Saussay, ancien maire de la commune et député d'Indre-et-Loire, est propriétaire des Tourelles à la fin du Modèle:S mini- et début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="annuaire"/>. Presque entièrement détruit en 1944 lors des bombardements alliés sur le pont de la Motte, le château est reconstruit à l'identique au titre des réparations de guerreModèle:Sfn.
Implanté sur les hauteurs de la Loire, le château de Bois-Jésus (15), dont les terres ont été dépendantes de la baronnie de Rochecorbon<ref name="Busserolle-284-285">Modèle:Ouvrage.</ref>, date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle mais il a été remanié à de nombreuses reprises depuis<ref name="Montoux-95"/>,<ref name="Boisseau-404"/>. Ne subsistent de la construction originelle qu'une tour cylindrique surmontée d'une poivrière, quelques fenêtres à meneaux et des caves<ref name="Montoux-95"/>,<ref name="Boisseau-404">Modèle:Article.</ref>. La chapelle a disparu. En contrebas, en bordure de la Choisille, un moulin à papier signalé en 1746 est rattaché à ce fief<ref name="Montoux-95">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le clos de Mareuil, ancienne propriété de la famille Benoist de La Grandière. Le chanoine de La Grandière y fait construire une chapelle en 1780<ref>Mémoires de la Société archéologique de Touraine, Volume 30, 1882, Modèle:P..</ref>. Modèle:Saut
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Château de Guesne.
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Tourelle d'enceinte de Guesne.
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Château de Bel Air.
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Un bâtiment du domaine des Pivottières.
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Château des Tourelles.
Patrimoine naturel
Fondettes appartient au parc naturel régional du Val de Loire, un territoire protégé, inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO en 2000<ref name="hydrologie-urbanisme-119-137"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune appartient également au site « La Loire de Candes-Saint-Martin à Mosnes », qui a fait obtenu le label réseau Natura 2000 par arrêté ministériel du Modèle:Date-<ref name="Candes-StMartin-Mosnes">Modèle:Natura 2000.</ref>,<ref>Modèle:Légifrance.</ref>.
Cette mesure de protection environnementale est doublée d'une procédure ZPS « Vallée de la Loire d'Indre-et-Loire »<ref name="ZPS-Val-de-Loire">Modèle:Chapitre.</ref>. Ce territoire, qui recouvre une superficie totale de Modèle:Unité sur une étendue de Modèle:Unité, inclut, en rives droite et gauche de la Loire, un ensemble de Modèle:NobrModèle:Note, dont Fondettes<ref name="ZPS-Val-de-Loire"/>. La mise en place de la « ZPS Vallée de la Loire d'Indre-et-Loire », réalisée en 2008, fait écho à celle entreprise en 2003 dans le département de Loir-et-Cher, créant ainsi une continuité géographique<ref name="ZPS-Val-de-Loire"/>. Cette mesure de mise en valeur écologique a pour objectif de préserver la faune et la flore de cet écosystème régional<ref name="ZPS-Val-de-Loire"/>. Plusieurs espèces aviaires répertoriées au sein du site, telles que le Bihoreau gris, l'Aigrette garzette, la Cigogne noire, le Sterne pierregarin ou encore le Faucon pèlerin, bénéficient ainsi de cette mesure de protection<ref name="ZPS-Val-de-Loire"/>.
Deux arrêtés préfectoraux de 2007 ont permis de fixer un cadre législatif concernant la protection d'autres classes animales, notamment des amphibiens, comme l'Alyte accoucheur, la Rainette verte et la Grenouille agile, mais également un reptile, le Lézard vert occidental et un papillon, l'Azuré du serpolet. Hormis ces espèces animales, certaines plantes, telles que la Jonquille des bois, le Perce-neige, la Jacinthe sauvage, ou encore le Fragon, font l'objet d'une protection et d'une réglementation depuis 1991 visant à limiter le ramassage et la commerce de ces espèces végétales<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
D'autre part, selon les dernières directives du code de l'urbanisme Modèle:Incise, dispositions mises en place par décret en 2010, le territoire de la commune est pourvu de deux zones boisées classées ainsi que d'un site ou aire protégée<ref name="A.Debray-12-21"/>.
Enfin, l'INPN a recensé Modèle:Nobr (ZNIEFF) présentes sur le territoire communal : « l'Île de Quinquengrogne », « l'Île aux bœufs » et la « Loire Tourangelle »<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'« Île de Quinquengrogne », ZNIEFF continentale de Modèle:2e et de Modèle:Nobr, concerne près de Modèle:Nobr de biotope constitué de massifs alluviaux, de prairies inondables, de pelouses sableuses et de pelouses calcaires mésophiles ligériennes caractérisées par la présence de Carex précoce<ref name="ZNIEFF-Quinquengrogne"/>. Cet espace naturel, réparti sur les territoires de Fondettes et de Luynes, s'inscrit au sein du lit endigué de la Loire<ref name="ZNIEFF-Quinquengrogne">Modèle:Lien web.</ref>. La ZNIEFF de l'« l'Île aux bœufs », qui recouvre un peu plus de Modèle:Unité, présente un biotope à dominantes de boisements alluviaux et d'Modèle:Page h'<ref name="ZNIEFF-Boeufs"/>. Cette aire, comprise dans la vallée de Loire et incluant une île, se trouve être, entre autres, la niche écologique du [[Castor fiber|Modèle:Latin]]<ref name="ZNIEFF-Boeufs">Modèle:Lien web.</ref>. La « Loire Tourangelle », est une ZNIEFF continentale de Modèle:Nobr qui s'étend sur une superficie d'environ Modèle:Unité et qui concerne Modèle:Nobr. Cet espace, relativement linéaire et regroupant des îles et des grèves dont les surfaces sont fluctuantes, représente un corridor écologique important pour les espèces piscicoles, aviaires et végétales locales<ref name="ZNIEFF-Loire-T">Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Saut
- Quelques espèces aviaires du réseau Natura 2000 et de la ZPS Vallée de la Loire d'Indre-et-Loire.
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Exemple de Bihoreau gris.
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La Cigogne noire.
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Le Faucon pèlerin.
- Autres espèces animales et floristiques protégées
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La Rainette verte.
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Couple de Lézards verts occidentaux.
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Le Fragon.
Patrimoine gastronomique
Fondettes est située au sein d'un terroir d'industrie laitière, de confection et d'affinage de fromages dont le plus connu est le Sainte-maure-de-touraine, un fromage au lait de chèvre à pâte molle, bénéficiant du label AOP, à l'échelle européenne, et du label AOC, à l'échelle nationale<ref name="gastronomie">Modèle:Lien web.</ref>.
Le patrimoine gastronomique de la commune est également représenté par d'autres spécialités régionales, telles que le bœuf du Maine, les rillettes de Tours, ainsi que de nombreux produits issus de la viticulture, notamment des vins mousseux, comme le crémant de Loire blanc ou roséModèle:Note et des vins dits « tranquilles » tels que le Touraine AOC, le Val-de-Loire (label IGP) ou encore le rosé de Loire<ref name="gastronomie"/>.
Culture populaire
Frédéric Ramade y a réalisé son court métrage Ode pavillonnaire, sorti en 2008<ref>Thierry Méranger, Cahiers du cinéma, no 635, juin 2008, Modèle:P.</ref>.
Pendant l'Modèle:Date- et l'Modèle:Date-, des séquences du téléfilm Les Vieux Calibres, mis en scène par Marcel Bluwal, ont été tournées dans la commune<ref>Modèle:Article.</ref>.
En 2016, deux pavillons de Fondettes ont servi de décors pour certaines des scènes de « Manon 20 ans », une série réalisée sous la direction du cinéaste Jean-Xavier de Lestrade<ref>Modèle:Article.</ref>.
Personnalités liées à la commune
- Foulques Nerra (965/970-1040), dit « Foulques le Noir », comte d'Anjou, a fait construire, au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, une fortification et une motte castrale sur l'ancien site gaulois de Montboyau<ref name="Laruaz-cartes"/>.
- Jean-Baptiste de Grécourt (1684-1743), abbé, poète et écrivain issu de la famille Vuillard de Grécourt. Né à Vallières Modèle:InciseModèle:Sfn, il est baptisé le Modèle:Date-Modèle:Sfn.
- Prudent Luce (mort en 1802), maire de Tours, propriétaire du château de Bel-Air, mort à Fondettes.
- Eugène Goüin (1818-1909), banquier originaire de Tours, est maire de Fondettes de Modèle:Nobr<ref name="Mailleur-338">Modèle:Chapitre.</ref>. L'homme d'affaires, surnommé le « Peirere tourangeau », fait bâtir le château de la Plaine, où il demeure jusqu'au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Park-51-31">Modèle:Chapitre.</ref>.
- Raoul du Saussay (1846-1932), ancien député boulangiste de l'Indre-et-Loire, est maire de la commune de 1892 à 1925 et propriétaire du château des TourellesModèle:Sfn,<ref name="annuaire">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.
- Henri-Camille Danger (1857-1939), peintre, est mort à Fondettes<ref name="Miltgen">Modèle:Chapitre.</ref>,<ref name="aghora">Modèle:Lien web.</ref>.
- Georges Migot (1891-1976), compositeur, peintre et graveur, réside quelque temps à Fondettes, pendant la Première Guerre mondiale, alors qu'il était convalescent. Familier de Fondettes, il est accueilli par la sculptrice Aimée Bianchi dans sa propriété, une ancienne demeure transformée en closerie, rue des Pivottières<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Chapitre.</ref>,<ref name="Pivottières">Modèle:Lien web.</ref>. Aux Pivottières, dans les années 1940, Migot compose une partie d'un oratorio, intitulé La Passion oratorio en douze épisodes pour soli, chœurs, orchestre<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Une salle de concert, dédiée à Georges Migot, est inaugurée en Modèle:Date- par la commune<ref>Modèle:Article.</ref>.
- Louis Marchand des Raux, peintre né à Fondettes le Modèle:Date-, dans le hameau qui porte actuellement son nom<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Des œuvres de cet artiste, mort en 2000, sont conservées au musée de l'image d'Épinal, au musée Chéret à Nice, à celui d'Haïfa, et dans de nombreux musées américains<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
- Jean Yatove (1903-1978), compositeur de musique de film, dont celle de Le Désordre et la Nuit, avec le comédien Jean Gabin<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, est né à Fondettes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Gonzague de Saint-Geniès (1917-1944), espion et résistant français, né à Fondettes.
- Hugues de Bourbon (1974), aîné des descendants de Karl-Wilhelm Naundorff, habite la commune<ref>Modèle:Article.</ref>.
- Personnalités liées à la commune
-
Raoul du Saussay, ancien maire de Fondettes.
-
Eugène Goüin, ancien maire de Tours, puis de Fondettes.
Héraldique
Modèle:Article connexe Modèle:Blason commune
Annexes
Bibliographie
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Article.
- Modèle:Article.
- Modèle:Ouvrage. Modèle:Plume
- Modèle:Article.
- Modèle:Article.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Article.
- Modèle:Article.
- Modèle:Ouvrage.
Articles connexes
Liens externes
- Modèle:Autorité
- Modèle:Site officiel
- Site de fundeta, association pour l'histoire et le patrimoine de Fondettes
- Modèle:Lien web.
Notes et références
Notes
Cartes
Références
- Site de l'Insee
- Site de la mairie
- Autres sources
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