Maurice Biraud

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}
Révision datée du 31 mai 2023 à 11:12 par >Piku (→‎Cinéma : correction homonymie)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Cinéma (personnalité)

Maurice Biraud, né le Modèle:Date de naissance à Paris et mort le Modèle:Date de décès à Boulogne-Billancourt<ref>État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970</ref>, est un animateur de radio, humoriste et acteur français.

Biographie

Jeunesse

Fils d'un employé de la Poste et d'une concierge, ses parents, qui ont perdu plusieurs enfants à la naissance, décident de l'envoyer, alors qu'il n'a que 15 jours, en nourrice à Saint-Martin-sur-Ocre (Loiret) chez Louise Colbeau, mère de neuf enfants et ayant eu quarante-trois autres enfants en nourrice<ref name="T7J Laville">Télé 7 jours Modèle:N°, semaine du 8 au Modèle:Date-, page 112, article d'Alain Laville : « C'était Bibi ».</ref>. Il y reste jusqu'à ses cinq ans.

Il va à l'école à Gien<ref name="Saucet T7J">Télé 7 Jours Modèle:N°, semaine du 5 au Modèle:Date-, page 22, article de Jean Saucet intitulé « Maurice Biraud (38 ans) : "Il m'a fallu 20 ans pour passer de l'emploi de planton à celui de vedette" ».</ref>, après le certificat d'études, il exerce plusieurs métiers : garçon de bureau dans une affaire de charbon, planton à la radio<ref name="Saucet T7J" />, aide-comptable, régisseur et enfin comédien<ref name="Télé 7 Jours n°805 p28">Télé 7 Jours Modèle:N°, semaine du 18 au Modèle:Date-, page 28, article de Paulette Durieux : « Maurice Biraud : pour moi, la vie est un spectacle. »</ref>.

Au commencement de la Seconde Guerre mondiale, il est évacué à Toulouse, puis à Marseille. Pendant l'Occupation il entre dans un chantier de jeunesse où il fait du théâtre avec Louis Jourdan dans l'équipe « Joie »<ref name="Saucet T7J" />.

Carrière

Après la Libération, il travaille à la radio au service de la discothèque, puis obtient quelques rôles au théâtre grâce à Francis Claude (Les vertiges de M. Flûte), Francis Blanche (la revue « Sans Issue » au Théâtre des trois Baudets) et André Gillois (Frère Jacques)<ref>Télé 7 Jours Modèle:N°, semaine du 5 au Modèle:Date-, page 23, article de Jean Saucet intitulé « Maurice Biraud (38 ans) : "Il m'a fallu 20 ans pour passer de l'emploi de planton à celui de vedette" ».</ref>.

Dès les années 1950, il est présent le matin sur les ondes d’Europe 1, dans l'émission « Monsieur Flûte » de Francis Claude, puis dans le « Café de l'Europe » où il est un personnage de Français moyen un peu anarchiste, un peu de gauche, un peu de droite, qui lui vaut une grande popularité. Il interprète aussi le rôle du commissaire Socrate et de Maurice la Grammaire (puis du Grand Babu suivant dans Le fils de Furax) dans le feuilleton « radio » Signé Furax et, en tant qu'animateur de la Modèle:Nobr dans les Modèle:Nobr, en compagnie de Micheline Francey puis d'Anne Perez et de « Monsieur Brandu » (Jean-Marie Lamblat).

En 1962, il reçoit à Barcelone le Prix Ondas du « meilleur meneur de jeu » du monde<ref>L'Écho républicain de la Beauce et du Perche, Modèle:Date- : « Maurice Biraud, meilleur meneur de jeu ».</ref>. Au total, il reste dix ans à Europe 1<ref name="Télé 7 Jours n°805 p28" />.

Après la radio et la comédie, il peine à trouver du travail<ref>L'Écho républicain de la Beauce et du Perche, Modèle:Date- : Modèle:Citation</ref>. Il joue dans Un taxi pour Tobrouk (1960), Le cave se rebiffe (1961), où il interprète le « Cave », le personnage éponyme, ouvrier graveur naïf (mais pas tant que ça…), et Mélodie en sous-sol (1963). Éternel second rôle, on le surnomme « Bibi » et en 1952, Michel Audiard le choisit comme parrain de son fils, Jacques.

En 1966, il publie Faut l'faire, aux éditions Solar, une anthologie des aphorismes et bons mots puis, en 1967, il chante La Petite en duo avec France Gall. En 1968, il publie un deuxième recueil d'aphorismes, Allons-y gaiement, chez Solar.

Il est souvent sollicité, comme Jean Valton, pour réaliser des disques publicitaires, participer à l'émission de télévision Les Grands Enfants, de 1967 à 1970, au Francophonissime pour la France, en 1971-1972, et aux Jeux de 20 heures, entre 1976 et 1981.

Mort

Il meurt d'un infarctus foudroyant à un feu rouge, au volant de sa voiture, avenue Marceau, à Paris. Son décès est constaté à l'hôpital Ambroise-Paré à Boulogne-Billancourt<ref>Liste de décès originaux de personnages célèbres</ref> et sa mort est éclipsée par celle de Louis Aragon, décédé le même jour.

Marié avec la comédienne Françoise Soulié, il a vécu à Collonges-la-Rouge (en Corrèze à Modèle:Unité au sud de Brive) où il a restauré trois maisons, y est enterré dans le cimetière et sur sa tombe, figure l'épitaphe : Modèle:Citation

Filmographie

Cinéma

Télévision

Théâtre

Discographie

Chansons

Textes

  • Histoires de Bibi : Bibi fait un tour d’horizon / Bibi parle des dérèglements humains

Publicités

  • Ça va faire du bruit ! : La Ferrania… nisation
  • Végétaline : Une nouvelle méthode 100 histoires
  • Pile… efface : Maurice Biraud vous présente un jeu Chamex sur [[Europe 1|Europe Modèle:N°]]

Livres-disques pour la jeunesse

  • 1958 : Ali-Baba et les 40 voleurs (Les Contes Des Mille Et Une Nuits 1) : Joué par la compagnie Pierre Arnaud : Georges Aminel, Maurice Biraud, Jacqueline Cartier, Claude Dasset, Jacques Dufilho, Jacques Gaffuri, Andrée Gérald, Henry Nassiet et Marie-France Rivière. Effets sonores et réalisation artistique : Henri Gruel. Direction artistique et musicale : Pierre Arnaud de Chassy-Poulay. Une production Jacques Canetti.
  • 1958 : Aladin et la lampe merveilleuse (Les Contes Des Mille Et Une Nuits 2) : Joué par la compagnie Pierre Arnaud : Georges Aminel, Maurice Biraud, Jacqueline Cartier, Claude Dasset, Jacques Dufilho, Jacques Gaffuri, Andrée Gérald, Henry Nassiet et Marie-France Rivière. Effets sonores et réalisation artistique : Henri Gruel. Direction artistique et musicale : Pierre Arnaud de Chassy-Poulay. Une production Jacques Canetti.
  • 1958 : Sindbad le marin (Les Contes Des Mille Et Une Nuits 3) : Joué par la Compagnie Pierre Arnaud : Georges Aminel, Maurice Biraud, Andrée Gérald, Henri Gruel, Pierre Miville. Effets sonores et réalisation artistique : Henri Gruel. Direction artistique et musicale : Pierre Arnaud de Chassy-Poulay. Une production Jacques Canetti.
  • 1958 : Histoire du Prince Camaralzaman et de la Princesse Boudour (Les Contes Des Mille Et Une Nuits 4) : Joué par la compagnie Pierre Arnaud : Georges Aminel, Maurice Biraud, Jacqueline Cartier, Jacques Dufilho, Andrée Gérald, Henry Nassiet et Marie-France Rivière. Effets sonores et réalisation artistique : Henri Gruel. Direction artistique et musicale : Pierre Arnaud de Chassy-Poulay. Une production Jacques Canetti.
  • 1972 : Benjamin Et Le Tonnerre De Zeus : Histoire de Robert Nahmias. Musique de Gilbert Carpentier. Récitant : Maurice Biraud.
  • 1974 : Les Erreurs De Benjamin À L'Hôtel : Histoire de Robert Nahmias. Musique de Jean Baïtzouroff. Récitant : Maurice Biraud. Avec Colette Ripert, Gilles de Obaldia.
  • 1974 : Les Erreurs De Benjamin En Visite : Histoire de Robert Nahmias. Musique de Jean Baïtzouroff. Récitant : Maurice Biraud. Avec Colette Ripert, Gilles de Obaldia, Claire de Obaldia.
  • 1984 : Maurice Biraud raconte aux enfants : Doggy boogie / Général pipe / Crac crac / Le Coucou / Baby march / Cha cha chat / Western choo-choo / Mirette la grenouille / Furet-furette / Ronald junior / Mocky et Macky

Feuilletons radio

Divers

  • 1957 : L'argotmuche tel qu'on le jaspine : La Genèse / Clément VII, François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} et Charles-Quint. Auteur : Pierre Devaux. Avec : Maurice Biraud, André Gaillard, Gilles Léger, Raymond Souplex.
  • 1962 : Sonorama no 39 d'Modèle:Date- : Les Airs du Mois présentés par Micheline Francey et Maurice Biraud
  • 1992 : Radio mémoire : 40 ans de radio : Maurice Biraud : Monsieur Flûte voyage [1959]
  • 1997 : Prix Radio-Mix 1997 : Maurice Biraud : Le Rock'n Roll [1956]

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Bibliographie

  • Yvan Foucart, Dictionnaire des comédiens français disparus, Mormoiron, Éditions cinéma, 2008, 1 185Modèle:Nb p., Modèle:ISBN.
  • Robert Duchâteau, Maurice Biraud, ses deux coups de cœur pour Collonges-la-Rouge, édité par Les Amis de Collonges, 2013, 40 p. Modèle:ISBN.

Liens externes

Modèle:Liens

Modèle:Portail