99e régiment d'infanterie
Modèle:Titre mis en forme Modèle:Infobox Unité militaire Le Modèle:99e d'infanterie (Modèle:99e RI) est un régiment d'infanterie de l'Armée de terre française, à double héritage. Il est créé en 1854 et reprend les traditions du Modèle:99e d'infanterie de ligne, créé sous la Révolution à partir du régiment Royal-Deux-Ponts, et du [[24e régiment d'infanterie légère|Modèle:24e d'infanterie légère]] créé à partir de la [[Réorganisation des corps d'infanterie français (1796)#24e demi-brigade légère|Modèle:24e légère de deuxième formation]]. Modèle:Loupe
En 2019, il devient le groupement de recrutement et de sélection Sud-Est - Modèle:99e régiment d'infanterie (GRS SE - Modèle:99e RI)<ref name="CD"/>.
Création et différentes dénominations
Modèle:Article connexe Le Modèle:99e d’infanterie a la particularité, comme tous les régiments d’infanterie portant un numéro entre le Modèle:76e et le Modèle:99e, d’être l’héritier des traditions de deux régiments : le Modèle:99e, et le Modèle:24e d’infanterie légère.
- 1757 : création du régiment Royal-Deux-Ponts
- Modèle:Date : sur décision de l’Assemblée Constituante, il perd son identité royale pour se transformer en Modèle:99e d’infanterie de ligne. Le Modèle:Date-, il intègre l’armée française, abandonnant ainsi son statut de régiment étranger.
- 1793 : devient la Modèle:99e de bataille, formée des unités suivantes :
- Modèle:1er du [[50e régiment d'infanterie de ligne|Modèle:50e d’infanterie de ligne]]
- 4e et [[9e bataillon de volontaires des Bouches-du-Rhône|Modèle:9e de volontaires des Bouches-du-Rhône]]
- 1796 : Modèle:99e d’infanterie de ligne, formée des unités suivantes :
- Modèle:127e de bataille (Modèle:1er du [[68e régiment d'infanterie de ligne|Modèle:68e d’infanterie de ligne]], [[2e bataillon de volontaires de l'Eure|Modèle:2e de volontaires de l'Eure]] et [[5e bataillon de volontaires de la Haute-Marne|Modèle:5e de volontaires de la Haute-Marne]])
- Modèle:172e de bataille (Modèle:2e du [[94e régiment d'infanterie de ligne|Modèle:94e d’infanterie de ligne]], 4e et [[6e bataillon de volontaires de la Marne|Modèle:6e de volontaires de la Marne]])
- 1803 : amalgamé avec le [[62e régiment d'infanterie de ligne|Modèle:62e d’infanterie de ligne]]
- 1914 : à la mobilisation, il forme le [[299e régiment d'infanterie|Modèle:299e d’infanterie]] basé à Vienne
- 1997 : dissolution à Sathonay-Camp dans le Rhône
- 28 novembre 2019 : groupement de recrutement et de sélection Sud-Est - Modèle:99e régiment d'infanterie<ref>Le GRS SE devient le 99e RI sur le site de l'Armée de terre le 13 décembre 2019.</ref>
Colonels/Chef de brigade
- 1792 : colonel Jean-Christophe Wisch (**) ;
- 1793 : colonel Jean François Leval (**) ;
- 1793 : chef de brigade Élie Lafont (*) ;
- 1796 : chef de brigade Pierre Joseph Petit ;
- 1798 : chef de brigade Georges Mouton ;
- 1863 : colonel Louis Albert Chagrin de Saint-Hilaire ;
- 1870-1876 : colonel François Gouzil ;
- 1898-1902 : colonel Charles Anglade ;
- 1905-1908 : colonel Joseph Louis Alphonse Baret ;
- janvier - Modèle:Date- : lieutenant-colonel Paul Joseph Hyacinthe Mignot (**) ;
- - Modèle:Date- : lieutenant-colonel Martinet (tué à l'ennemi) ;
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : lieutenant-colonel Arbey (tué à l'ennemi) ;
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : lieutenant-colonel Marty ;
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : lieutenant-colonel Rousselon (blessures) ;
- Modèle:Date- - 10 avril 1923 : lieutenant-colonel puis colonel Borne ;
- 10 avril 1923 - 19 septembre 1927 : colonel Ruillier;
- Modèle:Date- : colonel Lacaze ;
- 1967: Adjudant-chef Louis Metraux
- 1977-1978 : colonel Leproust
- 1978-1980 : colonel Roland Vincent (*)
- 1982-1984 : colonel Jean-Claude Delabit (*)
(*) Officiers étant devenus généraux de brigade par la suite (**) Officiers étant devenus généraux de division par la suite
Colonels tués et blessés en commandant le Modèle:99e d'infanterie :
- Colonel Wisch : blessé le Modèle:Date
Historique des garnisons, campagnes et batailles
Royal Deux-Ponts puis Modèle:99e RI (1757-1803)
Aux termes d’un accord conclu entre Louis XV et Christian IV, signé le Modèle:Date-, le duc de Zweibrücken (Christian IV) s’engage à lever un « corps de deux mille hommes d’infanterie », contrepartie d’une rente annuelle de 80 000 florins. Dix mois plus tard, l’ordonnance royale du Modèle:Date- officialise la création d’un « régiment d’infanterie allemande », sous la dénomination de Royal-Deux-Ponts, avec effet au Modèle:Date-.
Guerre de Sept Ans
- 1759 : Bataille de Bergen
- 1760 : bataille de Corbach
- 1761 : batailles de Stangerode et Villingebausen
Guerre d'indépendance des États-Unis
Le Modèle:Date-, il est désigné pour faire partie du corps expéditionnaire de six mille hommes qui, sous les ordres du comte de Rochambeau, a mission de venir en aide aux Américains qui luttent pour leur indépendance. Le Modèle:Date-, il s’embarque à Brest pour arriver trois mois plus tard à Newport, au nord de New York. Commandé par le comte de Forbach des Deux-Ponts, le régiment est composé à 60 % de sujets allemands et à 40 % d’Alsaciens-Lorrains.
Dans la nuit du 14 au Modèle:Date-, les grenadiers du Royal-Deux-Ponts jouent un rôle déterminant dans la conquête de la redoute no 9, clé de voûte du système défensif anglais de Yorktown (Virginie). La capitulation est signée le Modèle:Date-. Acteur décisifModèle:Référence nécessaire de la bataille, le régiment quitte les États-Unis en juillet 1783.
Guerres de la Révolution
- 1792 : armée du Nord : poursuite des Prussiens à la bataille de Valmy
- 1793 : armée de Belgique
- 1793 : armée de la Moselle : bataille de Kaiserslautern
- 1794 : armée de Sambre-et-Meuse : Bataille de Fleurus
- 1794 - 1795 : armée d'Italie
- Modèle:Date- : combat de Ponte-di-Nova
- Modèle:Date- : combat de Sotta
- Modèle:Date- : combat de la Rochetta
- Modèle:Date- : bataille de Loano
- 1796 : campagne d'Italie : combat de Voltri, batailles de Millesimo, de Dego et de Montenotte, combat de Fombio, bataille de Borghetto
- 1796 : armée de Sambre-et-Meuse : Campagne d'Allemagne : batailles du Limbourg et d'Altenkirchen et combat de Neubof, siège de Mayence
- 1798 - 1800 : armée d'Italie (1798-1800)
- 1799 : batailles de La Trébie, Bassignana, Novi, Fossano et de Mondovi
- 1800 : batailles du Var et du passage du Mincio.
Historique du Modèle:99e RI
-
Drapeau du Modèle:1er du Modèle:99e d'infanterie de ligne de 1791 à 1793. -
Drapeau du Modèle:2e du Modèle:99e d'infanterie de ligne de 1791 à 1793.
Second Empire
Le décret du 24 octobre 1854 réorganise les régiments d'infanterie légère les corps de l'armée française. À cet effet le 24e régiment d'infanterie légère prend le numéro 99 et devient le 99e régiment d'infanterie de ligne.
- 1855 - 1859 : conquête de l’Algérie.
- 1859 : rattaché au Modèle:5e durant la campagne d'Italie mais ne combat pas.
Garnisons : Saint-Malo, Laval et Saint-Brieuc.
- Guerre du Mexique : Siège de Puebla, bataille d'Aculcingo qui lui vaut la légion d’honneur.
Garnison à Vienne (1865-1870)
- 1870 : Guerre franco-prussienne de 1870 :
- Modèle:Date- : bataille de Frœschwiller
- Modèle:Date- : siège de Sedan
- Le 24 novembre 1870, 3 compagnies du Modèle:99e d'infanterie de ligne qui composaient le [[44e régiment d'infanterie|Modèle:44e régiment de marche]] furent engagés dans les combats de Chilleurs, Ladon, Boiscommun, Neuville-aux-Bois et Maizières dans le Loiret
- Le Modèle:Date, 3 compagnies du Modèle:34e d'infanterie de ligne qui composaient le [[44e régiment d'infanterie|Modèle:44e régiment de marche]] furent engagés dans la bataille de Villersexel
De 1871 à 1914
Garnisons :
- 1871-1873 : Nîmes
- 1873 : Gap, Embrun, Briançon
- 1874 : Montélimar
- 1875-1885 : Vienne, Lyon
- 1885-1889 : Lyon, Romans
- 1889-1893 : Lyon
- 1893-1896 : Gap, Mont-Dauphin
- 1896-1902 : Lyon, Bourgoin
- 1902-1905 : Gap, Mont-Dauphin, Ubaye et Queyras
- 1905-1914 : Vienne, Lyon
Première Guerre mondiale
En 1914 casernement : Vienne, Modèle:55e brigade d'infanterie ; [[28e division d'infanterie (France)|Modèle:28e d'infanterie]] ; [[14e corps d'armée (France)|Modèle:14e d'armée]].
1914
- 2 - Modèle:Date- : mobilisation, transport par VF de Lyon et Vienne le Modèle:Date- pour atteindre Épinal le Modèle:Date-.
- 8 - Modèle:Date- : concentration, puis mouvement vers la frontière avec l'Empire allemand.
- 13 - Modèle:Date- : progression du régiment, vers Sainte-Croix-aux-Mines et Sainte-Marie-aux-Mines, villages atteints le Modèle:Date-. Le Modèle:Date-, violents combats au col de la Perheux, vers Bellefosse et Belmont, repli vers Fouday. Le Modèle:Date- combat de Rothau.
- 21 - Modèle:Date- : mouvement de repli par Saint-Blaise et Saulxures le Modèle:Date- en direction de Saales. Poursuite du repli, la frontière est à nouveau franchi, les Allemands entrent en France et occupe Saint-Dié le Modèle:Date-. Engagé à partir du Modèle:Date- dans la bataille de la Mortagne.
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : le régiment est replié au-delà de la Meurthe et s'arrête à La Bolle. La position est échangée jusqu'au Modèle:Date-.
- 12 - Modèle:Date- : repli allemand, le régiment progresse en direction de Saint-Jean-d'Ormont. À partir du Modèle:Date-, retrait de la ligne de front, concentration et transport par VF à partir du Modèle:Date- dans la Somme.
- 19 - Modèle:Date- : progression sur la rive droite de la Somme, en direction de Herleville. Engagé dans la bataille de Picardie, nombreuses tentatives de percées vers Foucaucourt-en-Santerre, Dompierre-Becquincourt, Fontaine-lès-Cappy avec de lourdes pertes.
- Modèle:Date- - Modèle:1er : en ligne dans le secteur de Dompierre-Becquincourt.
- au cours du mois de mars le dépôt du Modèle:99e RI forme deux compagnies du [[414e régiment d'infanterie|Modèle:414e d'infanterie]].
1915
- Modèle:1er - Modèle:Date- : retrait du front, repos.
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : transport par VF en Champagne, préparatifs d'offensive
- 25 septembre - 15 octobre : seconde bataille de Champagne, avance et occupation du terrain conquis à partir du Modèle:Date-.
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : retrait du front, repos dans la région de Châlons-en-Champagne puis de Valdoie.
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : occupation d'un secteur en Haute-Alsace dans les environs de Burnhaupt-le-Bas.
1916
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : mouvement vers le camp d'Arches, instructions.
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : engagé dans la bataille de Verdun dans la plaine de Woëvre vers Châtillon-sous-les-Côtes et Ronvaux.
- 15 - Modèle:Date- : retrait du front, repos.
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : engagé dans la bataille de Verdun, dans le secteur de la ferme de Thiaumont sur les pentes du ravin de la Dame ou ravin de la Mort. Attaques allemandes repoussées les Modèle:Date- et Modèle:Date-.
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : retrait du front, repos et reconstitution dans la région de Bar-le-Duc.
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : occupation d'un secteur dans la Woëvre vers Moulainville. Le régiment est transféré dans le secteur de La Lauffée et défend l'entrée du Tunnel de Tavannes devant une attaque allemande le Modèle:1er. À partir du mois de septembre, le régiment occupe un secteur vers Eix.
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : retrait du front, repos et instruction dans la région de Mauvages, puis dans le camp de Gondrecourt.
1917
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : transport par VF dans la Somme, occupation et organisation d'un secteur vers Marquivillers. À partir du Modèle:Date-, poursuite des troupes allemandes lors de leur repli stratégique (opération Alberich) en direction de Saint-Quentin contact avec les troupes allemandes à Happencourt, combats violents et prises des villages de Seraucourt-le-Grand, Fontaine-lès-Clercs, Castres et Contescourt. À partir du Modèle:Date-, occupation et organisation des positions conquises.
- 2 - Modèle:Date- : retrait du front, repos dans la région de Guiscard, travaux dans les environs d'Artemps.
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : mouvement vers le front, occupation d'un secteur du front vers Cerny-en-Laonnois, puis à partir du Modèle:Date- vers Contescourt et à La Bovelle.
- violents combats le 20 - Modèle:Date-, attaques allemandes repoussées au prix de pertes importantes.
- juin : occupation d'un secteur vers Cerny-en-Laonnois.
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : retrait du front, repos dans la région de Lassigny.
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : mouvement vers le front, occupation d'un secteur le long de l'Oise face à La Fère.
- 13 - Modèle:Date- : retrait du front, repos.
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : mouvement vers Chavigny, préparatifs d'offensive. En ligne à partir du Modèle:Date-, vers Laffaux. Du 23 au Modèle:Date-, engagé dans la bataille de la Malmaison dans les environs d'Allemant, puis progression jusqu'aux berges de l'Ailette.
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : retrait du front. Remise de la fourragère au drapeau à Soissons le Modèle:Date-, à la suite de la seconde citation du régiment. Repos dans la région de Saint-Pierre-Aigle.
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : mouvement, repos et instruction à Mailly-le-Camp.
1918
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : transport en Haute Alsace, occupation d'un secteur du front vers Fulleren, secteur calme ponctué de tir de projector provoquant des pertes sensibles.
- 10 - Modèle:Date- : transport par VF dans les Flandres, engagée dans la bataille de la Lys, occupation d'un secteur sur les pentes du mont Kemmel où le régiment est en première ligne.
- 24 - Modèle:Date- : le régiment est en seconde ligne et subit l'attaque du Modèle:Date- avec une préparation d'artillerie plus violente qu'à Verdun et combiné avec de nombreux obus aux gaz. Repli devant la pression allemande et défense sur La Clytte et le mont Aigu.
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : retrait du front, transport par VF dans la région de Châlons-en-Champagne, La Cheppe, repos et reconstitution avec des hommes issus de régiments dissous.
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : mouvement dans la montagne de Reims, dans la bataille de l'Aisne dans le secteur de Clairdet et de la cote 240. Le Modèle:3e du régiment repousse plusieurs attaques allemandes.
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : retrait du front, repos puis occupation d'un secteur du front en Lorraine vers Emberménil.
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : mouvement vers le front de Champagne, engagé dans la bataille de Champagne et d'Argonne. Placé en réserve de corps d'armée ; le Modèle:Date- le régiment attaque Sainte-Marie-à-Py frontalement puis par contournement avec de lourdes pertes. Du 2 au Modèle:Date-, retrait du front et repos en seconde ligne. Du 5 au Modèle:Date-, le régiment monte en ligne pour suivre le retrait allemand, progression en direction du village de Selles.
- 7 - Modèle:Date- : retrait du front, repos.
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : engagé dans la bataille de la Serre dans le secteur de Gomont, progression et prise d'une partie de la Hunding stellung.
- 3 - Modèle:Date- : retrait du front, repos dans la région d'Épernay.
Entre-deux guerres
Après la guerre le régiment rejoint ses casernes de Lyon et Sathonay-CampModèle:Sfn. En 1927, le Modèle:99e devient régiment d'infanterie alpine (RIA)Modèle:Sfn.
En mars 1939, sous les ordres du colonel Lacaze, le Modèle:99e fait partie de la [[28e division d'infanterie (France)|Modèle:28e DIA]] (division d'infanterie alpine), en couverture face à l’ItalieModèle:Sfn. Il rejoint la Maurienne le 13 avril 1939, où les sections d'éclaireurs-skieurs du régiment étaient déjà présentesModèle:Sfn.
Seconde Guerre mondiale
Modèle:... À la mobilisation, les réservistes du centre mobilisateur 142 rejoignent le régiment en SavoieModèle:Sfn. En Alsace du Nord de Modèle:Date- à début Modèle:Date-Modèle:Sfn, puis au repos dans la région de Poligny (Jura)Modèle:Sfn, il se retrouve sur le Chemin des Dames à partir du Modèle:Date, vingt-trois ans après ses anciensModèle:Sfn. Le régiment est dissous en juillet 1940, après l'armistice. Les personnels d'active rejoignent le [[153e régiment d'infanterie|Modèle:153e d'infanterie alpine]] de l'armée d'armisticeModèle:Sfn.
Un certain nombre d'anciens combattants du Modèle:99e participent à la RésistanceModèle:Sfn. Le Modèle:Date-, les résistants de l'Ain, du Haut-Jura, de la Loire et du Rhône, dont les départements ont été libérés, rejoignent une nouvelle unité, la Modèle:5e, affectée au front des AlpesModèle:Sfn (Modèle:1re puis [[27e division d'infanterie (France)|Modèle:27e d'infanterie alpine]]Modèle:Sfn). D'autres volontaires rejoignent l'unité qui est finalement formée du Modèle:1er AS de l'Ain, du Modèle:4e FTP de l'Ain, du Modèle:1er AS de la Loire, du Modèle:2e AS de l'Ain (renforcé de la Modèle:Citation) et du Modèle:2e FTP du Rhône (renforcé par le Modèle:4e FTP de la Loire)Modèle:Sfn. Cette demi-brigade est renommée Modèle:99e le Modèle:Date-Modèle:Sfn. C'est pourquoi l'inscription Modèle:Citation est inscrite sur le drapeau du régimentModèle:Sfn. Le régiment participe à la reconquête du col de Larche (22-Modèle:Date-)Modèle:Sfn.
De 1945 à nos jours
De 1945 à 1968, son existence est pleine d’incertitudes. Tantôt régiment, tantôt bataillon, il fournit en Modèle:Date- l’essentiel des effectifs du [[25e bataillon de chasseurs alpins|Modèle:25e BCP]], nouvellement créé pour la campagne de Tunisie. En Modèle:Date-, il met sur pied un bataillon de marche, le Modèle:99e BMIA, qui part aussitôt en Algérie. En août et Modèle:Date-, ce dernier effectue un court séjour au Maroc. Le Modèle:1er octobre, il prend l’appellation [[15e bataillon de chasseurs alpins|Modèle:15e BCA]]. Cette dernière date marque la fin de la présence du numéro 99 en Afrique du Nord. Dès lors, le « neuf-neuf » de métropole voit son activité réduite à l’instruction des recrues pour l’Algérie et au soutien de la [[8e région militaire|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | VIIIe{{#if:| }} }} région militaire]].
Le Modèle:Date-, il change une dernière fois de nom pour redevenir le Modèle:99e d’infanterie (Modèle:99e RI). Il perd son rattachement aux troupes de montagne. En 1978, il met sur pied un régiment de réserve, le [[299e régiment d'infanterie|Modèle:299e d’infanterie]]. De 1982 à 1986, il fournit plusieurs détachements pour le Liban. La Bosnie, en 1992-93, et en 93 -94 constitue son dernier théâtre d’opérations.il participe par le biais de la 4ième compagnie à un séjour de 4 mois en Nouvelle Calédonie. Ce régiment était composé de 4 compagnies de combat sur VAB d'une compagnie d'éclairage et d'appui, d'une compagnie de commandement et de service et d'une compagnie d'instruction Le régiment est dissous fin mai 1997, dans le cadre de la réduction du format de l’armée de terre et de la professionnalisation de l'armée de terre. Le Modèle:Date-, le Modèle:99e RI, appelé « neufneuf », ou encore « régiment de Lyon », disparaissait de l’ordre de bataille d’armée de terre, après 240 années d’existence. De la royauté à la cinquième république, du Royal-Deux-Ponts au Modèle:99e RI, il avait combattu en Europe, aux États-Unis, en Afrique du Nord, au Mexique, participé aux deux guerres mondiales et assuré des missions de sécurité au Liban et en Nouvelle-Calédonie.
Basé à Lyon pendant une longue période, il a inclus dans sa Musique militaire un gros pourcentage de bons musiciens issus des Ecoles et Conservatoires régionaux, dans la coutume des musiques de la Flotte, de la Garde Républicaine, ou de l'Air. Il a envoyé sa "Musique du 99"" lors de nombreux évènements culturels ou sportifs quand on lui a demandé sa présence sonore, tout comme pour les prises d'armes anniversaires annuelles, avec les Officiels et Anciens combattants.
Au cours de l'été 2019, le groupement de recrutement et de sélection Sud-Est (GRS SE) prend l'appellation de groupement de recrutement et de sélection Sud-Est - Modèle:99e régiment d'infanterie<ref name="CD">« De l’importance du patrimoine », sur le site de l'Armée de terre, le Modèle:1er juillet 2019.</ref>.
Drapeau
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes<ref>Décision Modèle:N° du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, Modèle:N°, 9 novembre 2007.</ref>:
Fichier:99e régiment d'infanterie de ligne - drapeau.svg
Personnalités
- Capitaine Félix Fontan (1880-1914), commandant la Modèle:12e du Modèle:99e RI, en Modèle:Date-. Il permit de mettre fin aux activités de Jules Bonnot et de ses complices.
- Capitaine Jacques Lazare Olchanski (1891-1918).
- Lieutenant Augustin Pons (1774-1854) (Modèle:24e légère de deuxième formation puis Modèle:24e d'infanterie légère) en tant que caporal, sergent, sergent-major,adjudant, sous-lieutenant puis lieutenant.
Décorations
Sa cravate est décorée de la Croix de la Légion d’honneur Fichier:Medaille-legion-chevalier.jpg en 1862 pour la prise d'un étendard ennemi au combat d'Aculcingo, au Mexique<ref> En 1859, lors de la bataille de Magenta, Napoléon III décide que les régiments ayant pris un drapeau à l'ennemi pourront être décorés de la Légion d'honneur. Le [[2e régiment de zouaves|Modèle:2e Zouaves]] est ainsi le premier à recevoir la légion d'Honneur le 4 juin 1859. Suivront ensuite les 51e, 57e,76e et Modèle:99e de ligne, le [[3e régiment de zouaves|Modèle:3e Zouaves]], le [[3e régiment de tirailleurs algériens|Modèle:3e RTA]], le 1e Chasseurs d'Afrique et le Drapeau des chasseurs (unique pour l'ensemble des bataillons).</ref>,<ref>Histoire de l'armée française, Pierre Montagnon, éditions Pygmalion, 1997.</ref>, puis de la Croix de guerre 1914-1918 Fichier:Croix de guerre 1914-1918 française.jpg avec deux citations à l'ordre de l'armée(Deux palmes).
La fourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918.
Devise
Devise du capitaine Philippe EPAUD, commandant la 2Cie CRI de 1993 à 1995.Le fanion de cette compagnie, récupéré lors de la campagne de France par un officier allemand sur le corps de son gardien sous-officier mort pour la France, a été remis au régiment par les descendants de la famille en 1977. Ce geste de grande noblesse prouve qu'au-delà des combats, les symboles d'appartenance à la famille des combattants demeurent.
Refrain
Au vieux 99, au vieux 99, tire au cul tu seras bien vu, tire au flanc tu seras content.
Notes et références
<references />
Sources et bibliographie
- Colonel (h) André Mudler Président de l’Amicale des anciens des Modèle:99e et Modèle:299e RI.
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage, {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6328724s%7C{{ #if: bpt6k6328724s |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Historique du Modèle:99e d'infanterie.
- Historique du Modèle:99e d'infanterie 1914-1918.
- Amicale Royal deux-ponts / Modèle:99e et Modèle:299e RI.
- Carnets de guerre d'un soldat du Modèle:99e d'infanterie (1914-1918).