Niobides

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}
Révision datée du 13 mai 2023 à 23:02 par >Lazulis (Changement {{Ébauche}})
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

{{#invoke:Bandeau|ébauche}}

Fichier:Niobid Sallustiani Massimo Inv72274.jpg
Niobide blessée provenant des jardins de Salluste, vers 440 av. J.-C., palais Massimo alle Terme

Dans la mythologie grecque, les Niobides sont les enfants d'Amphion et de Niobé, fille de Tantale. Leur mère s'étant vantée d'avoir eu plus d'enfants que Léto, mère d'Apollon et Artémis, les deux dieux les massacrent de leurs flèches.

Représentations artistiques

La première représentation connue du mythe est une amphore tyrrhénienne de 560 av. J.-C. environ, représentant Apollon, Artémis et trois de leurs victimes tentant de fuir<ref>Museum für Kunst und Gewerbe, Hambourg, 1960.1 : Modèle:Lire en ligne.</ref>,<ref name="G358">Gantz, Modèle:P.538.</ref>. La seconde est celle du peintre des Niobides : sur un grand cratère en calice à figures rouges daté de 460-450 av. J.-C. montrant les dieux jumeaux au milieu de Niobides en fuite ou déjà tombés sous leurs traits<ref>Musée du Louvre, G 341 : Modèle:Lien web : Reproduction et notice du musée.</ref>,<ref name="G358" />. Sa composition particulière, où les personnages sont étagés à des niveaux différents, a fait penser que la scène était inspirée de la grande peinture murale<ref>Bernard Holtzmann et Alain Pasquier, Histoire de l'art antique : L'art grec, École du Louvre, RMN & Documentation française, coll. « Manuels de l'École du Louvre », 1998, 365 p., Modèle:ISBN, Modèle:P.175.</ref>.

À l'époque hellénistique, le mythe devient un sujet favori des sculpteurs.

De nombreux tableaux et nombreuses gravures reprennent le mythe de Niobé et du massacre de ses enfants, notamment l'estampe Modèle:Lang (1761), de William Woollett d'après Richard Wilson (1760). Le tableau avait été un succès lors de sa présentation à la Modèle:Lang à Londres, et l'impact de l'estampe fut tel qu'il inversa le rapport commercial de l'estampe entre l'Angleterre et la France.

Dans les années 1960, Balthus, alors directeur de l'Académie de France à Rome, à la Villa Médicis, réalise le Carré des Niobides, fontaine à partir de plâtres de statues antiques<ref>Modèle:Article.</ref>.

Notes et références

Modèle:Références

Liens externes

Modèle:Autres projets

Modèle:Portail