Jean-Pierre Gaillard (journaliste)
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2 Jean-Pierre Gaillard, pseudonyme de Bernard Tixier, né le Modèle:Date, est un journaliste français.
Biographie
Jean-Pierre Gaillard est le fils de Jean Tixier, créateur et gérant de la société La Cote bleue, spécialisée dans l'information boursière<ref name=":0">« Ils se souviennent », La Vie Financière, Modèle:N° (supplément) « 60 ans », 21 octobre 2005, Modèle:P.</ref>,<ref name=":3">Modèle:Lien web</ref>. La Cote bleue fournit la cote boursière à La Vie française depuis 1945<ref name=":0" />. Son père lui ayant demandé de faire ses preuves avant de reprendre l'entreprise familiale, il travaille à partir du juillet 1962 trois ans dans le magazine économique La Vie française<ref name=":0" />. En parallèle, il remplace Pierre Meutey, rédacteur en chef de la Vie française et pionnier des émissions boursières à la radio, dès 1962 en tant que pigiste boursier épisodique<ref name=":3" /> à Europe 1<ref name=":0" />,<ref name=":1" />. En 1965, il est contacté pour remplacer un collègue sur une radio concurrente « Paris-Inter » qui deviendra ensuite France-Inter<ref name=":1" />,<ref name=":2">Modèle:Article</ref>. Il prend alors un pseudonyme : Jean-Pierre (son deuxième prénom) Gaillard (le nom de sa mère)<ref name=":1">Le grognard de Brongniart, Libération, 15 juin 1998</ref>,<ref name=":2" /> « afin que Bernard Tixier n'intervienne pas sur deux radios concurrentes »<ref>Modèle:Article</ref>.
En 1965, il entre à La Cote bleue dont il prendra les rênes en 1977 à la mort de son père<ref name=":2" />. À la fin des années 1970, La Cote bleue frôle la banqueroute et est rachetée en quasi-totalité par la Société des bourses françaises<ref name=":2" />.
Dans les années 1980, il fait la chronique boursière du journal télévisé de 13 heures en étant présent au palais Brongniart aux côtés des négociateurs quand les échanges se font encore à la criée.
Jérôme Bellay le fait venir, tout d'abord en 1987, sur la radio France-Info où il présente les « points boursiers », puis à partir de 1996 sur la chaîne de télévision LCI<ref name=":2" />,<ref name=":1" />,<ref>Modèle:Article</ref>.
À partir de ses interventions, les auteurs des Guignols de l'info créent en 1998<ref name=":3" />, sa marionnette et en font la caricature d'une économie boursière qui serait aveugle aux effets sociaux de la politique de licenciement des entreprises<ref name=":2" />.
Peu à peu, sa notoriété le porte à participer en 2004 à dix-huit émissions de radio et huit chroniques télévisées quotidiennes<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le Modèle:Date, il prend sa retraite sur fond d'éloges, notamment par une émission sur France Info où il décrit son bureau entouré d'écrans d'ordinateur et ses méthodes de travailModèle:Référence nécessaire.
Sa retraite n'a pas été longue. Jean-Pierre Gaillard a repris ses chroniques sur LCI (La Chaîne Info) et France Info<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Jean-Pierre Gaillard a présidé de 2006 à 2014 le Cercle des épargnants qui compte plus de 200 000 membres et dont le secrétaire général était Philippe Crevel. Cette association est un think tank spécialisé sur les questions d'épargne et de retraite. Elle publie une lettre mensuelle, des études, un sondage annuel et organise de nombreuses réunions avec le concours de plusieurs experts. Il est membre depuis le mois de Modèle:Date- du Cercle de l'épargne qui a remplacé le Cercle des épargnants et qui est présidé par Jean-Pierre ThomasModèle:Référence nécessaire.
